mercredi 9 janvier 2008

Notules

Culture moderne. Plus honnête que monsieur PORRAS qui prétend avoir mis en scène Pedro et le Commandeur "DE" LOPE de VEGA, monsieur Damien POINSARD, qui s'en voudrait d'être à la traîne de la modernité, donne Les Précieuses ridicules "D'APRES" MOLIERE (et non de MOLIERE). Vous comprendrez pourquoi lorsque vous saurez que la pièce est transposée à Paris de nos jours, et que tous les personnages sont des hommes. Vous entendez bien : Les personnages féminins sont des hommes habillés en homme. Il faudrait que l'on m'expliquât en quoi cette espèce d'anamorphose donne à cette comédie merveilleuse un énorme plus. Mais enfin monsieur POINSARD dit bien "D'APRES". Dont acte.
Révolution doctrinale au PS. Personne ne donne l'impression de s'en être aperçu. Tout le monde s'en fout. C'est pas bien. Amis des contorsions à la recherche d'exercices acrobatiques, je vous suggère de lire la toute récente production idéologique de monsieur HOLLANDE. A défaut de vous assouplir le dos, elle vous stimulera les petites cellules grises. Voici donc ce que le Premier Secrétaire a dit le 15 décembre 2007 : "Nous reconnaissons l'économie de marché, mais nous avons un rapport critique au capitalisme et nous combattons le libéralisme". Franchement, je ne vois pas comment une économie de marché peut fonctionner en dehors du "capitalisme", dont François d'ORCIVAL, un journaliste du Figaro Magazine donne, me semble-t-il une bonne définition. "Le capitalisme consiste, dit-il, à fournir [à l'entreprise, aux actionnaires et aux consommateurs,] les moyens d'exercer leurs choix". Je ne dis pas que je partage cette vue, car le chroniqueur ajoute que le "Libéralisme économique, ce ne sont que les règles nécessaires au bon fonctionnement du marché". Or le marché, c'est un peu court. Il m'apparaît simplement que si l'homme politique ne s'intéresse qu'à l'Homo economicus, il n'a guère d'autres choix que le capitalisme, et le libéralisme. C'est ce que dit monsieur d'ORCIVAL. L'argumentation de François HOLLANDE serait bien meilleure et bien plus compréhensible s'il la plaçait sur un plan moral. Seulement voilà, comme les socialistes se font une spécialité de nier l'importance de la vie morale en politique, qu'ils ont relégué le message de Jésus aux oubliettes de l'Histoire, quand ils ne combattent pas ceux qui en vivent, ils sont pris dans une contradiction insoluble. Seule la conscience supérieure d'une communauté de destin des êtres humains peut justifier le partage. Le reste est de la littérature électorale.

3 commentaires:

alsacelorraine a dit…

hello philippe je passe du bon temps à lire tes parutions et jutilise beaucoup mon dictionnaire!!! A bientôt à ST.

Philippe POINDRON a dit…

Cher et mystérieux alsacelorraine, je suis heureux que tu passes du bon temps à lire ce Blog. Je vais à Strasbourg la semaine prochaine, mais suis bien occupé. J'y retourne à la fin du mois. Peut-être serai-je plus disponible.
Amitiés.

Philippe

alsacelorraine a dit…

jespere quand même que nous ne sommes pas si mystérieux que cela!!!c'est R et V.