lundi 25 février 2008

Pour grand que soient les Rois...

On s'est offusqué dans les média de la réaction inattendue, vive, et... surprenante du Président de la République, aux insultes d'un quidam qui refusait de lui serrer la main, le tutoyait, prétextait avoir été sali par le contact avec lui. Il faut bien comprendre ce que peut représenter pour un homme politique surchargé de responsabilité, quotidiennement attaqué dans sa personne par des journalistes inconséquents qui se moquent comme d'une guigne de l'état de notre pays et n'ont qu'une idée en tête : décharger leur bile, faire suer leur haine d'un homme qu'il déteste, on ne sait pas trop pourquoi ; un homme qui est insulté par le Canard enchaîné, traqué par Le Monde, hebdomadairement brocardé par Jean-François KAHN et Marianne, subtilement contré par France Info et France 3. Jamais, on n'a vu un tel lynchage médiatique. Encore une fois, je ne suis pas un inconditionnel de notre Président. Mais je considère qu'il essaye de trouver des solutions à des problèmes politiques, économiques et sociaux qui pourrissent la vie de notre pays depuis 30 ans, problèmes qu'aucun des Présidents Bouddhas qui l'ont précédé n'a essayé de résoudre, en vertu de l'adage bien connu : "il n'est nul problème qu'une absence de solution ne finisse par résoudre". Je trouve indigne les basses critiques de la plupart des chefs de l'opposition. Et je leur rappelle ce vers du Cid : "Pour grands que soient les Rois, ils sont ce que nous sommes/Et peuvent se tromper comme les autres hommes". En d'autres termes, on ne peut reprocher à un homme insulté de réagir vivement à l'insulte, même si la chose est étonnante de la part d'un Président.
J'ose dire que ceux qui attisent ainsi le feu et la haine prennent le risque de faire assassiner l'actuel Président, en en faisant le réceptacle unique des plaintes, des frustrations, des désirs inassouvis et souvent peu légitimes, du ressentiment, des aigris de tous poils et de toutes les échelles de la société. Je voudrais bien avoir tort. Mais si jamais un attentat était perpétré contre lui (après tout, mis à part le faux attentat contre monsieur MITTERRAND, qui n'était pas encore Président, il y a déjà eu deux tentatives d'assassinat de nos Présidents : l'une contre le général de GAULLE, l'autre contre le Président CHIRAC), vous vous souviendrez que je vous avais mis en garde. A Dieu ne plaise que vous ayez jamais cet effort de mémoire à faire.
PS : Si je fais allusion à un possible attentat, c'est que le risque m'en a été suggéré par une personne que je rencontre régulièrement dans le cadre de l'accueil que l'Association Tibériade, dont je fais partie comme bénévole, offre aux personnes séropositives qui y cherchent écoute, bienveillance et soutien fraternel.

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