jeudi 27 août 2009

Modèles

Hypothèse :

Les valeurs d'une société se reflètent dans les modèles qu'elle offre à sa jeunesse, à travers la famille, les enseignants et les médias.
Aurions-nous eu un d'ESTIENNE d'ORVE, une Geneviève ANTHONIOZ-de-GAULLE, un Edmond MICHELET, un Guy MOQUET, un Gabriel PERI, un Paul VAILANT-COUTURIER qui ont risqué leur vie et pour certains l'on perdue, s'ils n'avaient pas été, les uns et les autres, élevés dans l'amour de leur patrie, le désintéressement, le sens de l'honneur, la noblesse de coeur, et dans le chérissement de la liberté ? Aurais-je connu un homme comme mon grand-oncle, déporté à DACHAU après avoir été dénoncé pour faits de résistance, et qui a donné son morceau de pain quotidien à un prêtre du diocèse de SOISSONS, quand il a su qu'un convoi de prêtres venait de cette région ? (Ça, nous ne l'avons appris que le jour de ses obsèques, de la bouche même du prêtre, bénéficiaire de ce geste, qui présidait la messe de funérailles.) Aurais-je eu une grand-mère telle que la mienne, qui à 24 ans, en 1917, a pris le train des troupes pour rendre visite à son mari blessé pendant une attaque allemande à VERDUN, après avoir obtenu une autorisation exceptionnelle des autorités militaires ? Mon grand-oncle et ma grand-mère ont été pour moi des modèles.
Raison de l'hypothèse :
Ce qui m'inspire cette hypothèse, c'est le tapage fait autour de la mort de Michaël JACKSON, les cancans sur Brad PITT et Angelina, la promotion médiatique et publicitaire de Brüno et de son acteur vedette Sacha BARON-COHEN, l'anniversaire de WOODSTOCK, etc. Et c'est la montée de la violence dans la classe d'âge pudiquement appelée "les jeunes", "des jeunes", etc., la dernière illustration étant le braquage d'une banque rue Monge, à Paris, par trois mineurs, dont une jeune fille ravissante (paraît-il).
Plan de travail :
Je proposerais volontiers que l'on fît une étude de contenu comparative des livres et revues destinés à la jeunesse, dans les années 1925-1930 d'une part, et 1985-1990 ou 1990-1995, de l'autre. Comme il est impossible de tout analyser, on peut admettre qu'un échantillonnage de 10 % des productions donne un bon reflet des contenus, à conditions de choisir au hasard les ouvrages et revues. La chose est simple à faire et bien connue des biologistes. On prend une table de permutation circulaire des chiffres de 1 à n, n étant le nombre d'objets total à échantillonner. On déclare que l'on prendra les objets correspondant au 10 premiers pourcent. Puis à l'aide d'une bibliographie (les bibliothèques en disposent), on donne à chaque ouvrage dans l'ordre où il figure, le nombre fourni par la table de permutation. Un exemple simple de cette technique ? Supposez que vous deviez échantillonner 5 objets dans un lot de dix. Vous les numérotez de 1 à 10. Puis vous choisissez une table de permutation, au hasard : par exemple celle-ci : 10, 3, 5, 9, 6, 2, 8, 4, 7, 1. Vous décidez de prendre les objets portant les numéros allant de 1 à 5. La table vous indique que vous étudierez le 2e, le 3e, le 7e, le 8e et le dernier des objets préalablement numérotés. Ainsi, vous n'introduisez aucun biais dans la sélection.
Conclusions :
Je pense que l'hypothèse se trouverait vérifiée. Je crois aussi que, conformément aux travaux remarquables de René GIRARD, l'indifférenciation des personnes véhiculée par le concept flou d'égalité est générateur de violences. Car plus on se ressemble, et plus l'on désire ce que l'autre désire ou possède. Plus l'on est dans la rivalité mimétique. (Il a un I-phone ? Pourquoi pas moi ?). Je pense enfin que les modèles doivent être relativement (je dis relativement) inaccessibles, de façon à tirer vers le haut les intelligences, les coeurs et les esprits, maintenant une juste distance entre celui qui aspire au mieux et celui qui le représente. Gustave THIBON, encore lui, a raison quand il dit :
"Etroitesse à droite, mixture à gauche. Dans tous les domaines, l'homme livré à lui-même ne peut osciller qu'entre ces deux écueils. Et seul, dans tous les domaines, un climat moral et social vitalement chrétien peut lui épargner ce choix amer. Ces abîmes de la révolte et de la détresse humaine, la dureté ascétique de droite les séquestre, la courte folie de gauche les travestit, mais le christianisme les transfigure - A gauche, l'ampleur impure et fiévreuse du marécage où se mêlent l'eau et la terre, les miasmes et la rosée, - à droite la pureté étroite et glacée des monts rigides, - en haut, l'ampleur suprême du ciel pur, tendre et sans fond - du ciel plus large que la plaine, plus haut et plus vierge que les monts !"
Si j'exprime ainsi le choses, c'est pour montrer à mes lecteurs qu'avant d'exposer mes opinions, un peu séchement, certes, j'ai réfléchi, et qu'elles ne sont pas le fruit de mes cogitations éthérées. C'est enfin et surtout pour nuancer ce qui pourrait paraître excessif, assourdissant, inaudible (Ah, Olibrius !). Et d'abord, et avant tout, je milite pour la miséricorde et la bienveillance. Allez, que XYLOGLOSSE me pardonne si je le bouscule un peu, et même un peu beaucoup.

7 commentaires:

Geneviève CRIDLIG a dit…

ABBE PIERRE - Conférence donnée lors d’une session qui a eu lieu durant qqs jours de la Semaine sainte - Pâques 84 sans doute - dont le thème général était : la Catéchèse européenne.

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Vendredi Saint : Sujet : Spécificité de L’Enseignement catholique

NB1. En fait, tant que je me souvienne, il s’agissait plutôt d’un exposé présenté sans doute sans notes (en tout cas sans texte préparé lu) pour un auditoire de 20 - 30 personnes environ placées autour de tables en carré.
NB.2 Transcription intégrale : excusez les quelques petits trous, expressions stylistiquement un peu bizarres ou légèrement incorrectes que je ne transforme pas et passages un peu flottants dus à l’oralité du discours. C’est la vie d’une parole donnée en direct.
NB3. J’ai gardé en mémoire ma première réaction en voyant le site choisi : cadre plutôt luxueux qui détonait avec la présence d’un homme qui avait choisi de vivre au sein d’une des pauvretés les plus extrêmes de notre temps.
Je me souviens que, lors des repas partagés, j’étais à la fois contente d’être très simplement à ses côtés mais de boire un vin des plus cotés dans des verres en cristal m’avait choquée. Cela ne semblait pas le démonter. Je me demande s’il les voyait : il devait dépasser ce genre de réaction épidermique.


Pas une particulière expérience mais voir :
1/ en tant que chrétien notre responsabilité d’enseignants : ne pas faire des croyants mais des croyants quand même= une des caractéristiques de notre époque : c’est ce qui se produit dans la psychologie et de la … inconscient - des nouvelles techniques d’information.
→ type nouveau : l’homme global : contraint à tout savoir par radio, télé etc. Nous sommes obligés de tout savoir > conséquences : nous découvrons des merveilles + connaissance du côté horrible du monde inconnu avant (convaincus d’une harmonie universelle : avant les pays tropicaux étaient le paradis terrestre).
Aujourd’hui on sait l’universalité de l’horreur et de l’absurde. Il y a des gens nés pour souffrir – qui meurent avant de vivre. Le comble de l’absurde, de la cruauté > les hommes de bonne volonté ne peuvent pas ne pas se dresser cf.épidémie de suicides d’étudiants .
> Réaction : Dieu est Tout Puissant Incapable= confidence du désespoir. Aujourd’hui, quand on chante ‘’ la Gloire de Dieu ‘’ il y a à côté des gens épatants qui disent : « tais-toi car si tu chantes la gloire de Dieu, c’est déserter : il y a trop de larmes, de souffrances ».
Ce n’est que dans la mesure où le chrétien paraîtra blessé autant que le non-croyant qu’il paraîtra blessé quand même.

Un homme ne peut trouver en confiance avec quelqu’un que si celui-ci dit : « la vie est belle mais belle quand même » = mystère de la foi : l’Eternel est éternel quand même. Cf. approfondir la genèse pour comprendre le mystère du mal dans le monde – que foi et adoration paraissent, venant d’un humain blessé et indigné comme tant d’incroyants devant le mal des innocents. Il y a infiniment plus d’innocents blessés, dans des souffrances énormes que de gens malhonnêtes.

Où est alors la miséricorde de l’Eternel ? Ne pas s’y dérober.

Geneviève CRIDLIG a dit…

L'envoi de ce texte se fait en plusieurs morceaux < pour pouvoir être accepté question longueur.

Voici la suite : partie 2

2/ En tant qu’enseignant dans l’humanité d’Europe, être conscient de deux réalités :
- Dans l’histoire nous voyons un patrimoine d’exemples de saints, de modèles éclatants de vertus, trésor de l’Europe (+ orthodoxie de la Grèce).

- Mais être conscient que cette tradition, qui est imprégnée de christianisme, est en même temps une portion de l’humanité qui porte une responsabilité tragique dans tout ce qui n’est pas chrétien qui est l’exploitation des gens. Elle fait partie des 25% de l’humanité qui ne peuvent continuer à vivre que s’ils consomment les 75% nécessaires qui restent.
Nous faisons partie des puissances coloniales : ce qui nous préoccupait d’abord, c’était d’avoir à bon marché des matières premières, de la main d’oeuvre pour accélérer notre croissance – pour laisser quelques miettes et en détruisant… la nature. Ne pas critiquer les gens qui veulent vivre en Cadillac car ils souhaitent vivre comme nous.
Cf. le livre d’un Dahoméen : ‘‘Pauvreté, richesse des peuples ’’ = date comparable au livre de Josué de Castro : géopolitique (1950 environ)
Editions Ouvrières= équivalent de la position de Gandhi.

Pour les peuples : le salut > s’orienter vers le pouvoir pauvre.
Coup qui effondre l’Europe : l’effondrement de l’idole ‘ croissance’.
Voilà que, par l’évènement pétrolier, qui n’est qu’un début (coalition des gens qui possèdent de revenus indispensables // mouvement des ouvriers il y a 150 ans) > Prise de conscience : si on s’unit ce sera une force semblable à celle du patron et on peut l’obliger à des négociations.
A la dimension internationale commence la même chose : le chômage
Cf. A Dakar il y a un mois : créationd’une association pour prospective sociale. En même temps que la réunion ont eu lieu des émeutes d’étudiants - qui ont une instruction comparable à la nôtre - mais n’ont aucune embauche > désespoir.

Découverte que nous avons été très longtemps patients avec le chômage des autres car cela ne nous concernait pas. Je suis revenu en voyant les choses différemment – la solidarité des chômeurs.
Le lendemain de l’élection de Carter, il a eu le courage de dire une chose : « il est temps que nous prenions conscience que la manière de vivre américaine doit disparaître ». 5% des habitants du monde : nous sommes dans la nécessité de bouffer 30% de l’énergie disponible.
Les trois tentatives de résorber le gaspillage ont été refusées. Toutes les nécessités du business font que tous les moyens de sensibilisation contribuent à convaincre le reste de l’humanité que tant que vous ne vivrez pas comme ça ( = les USA), vous serez arriérés…
Arithmétiquement impossible, idiot que 95% vivent…→ crée un besoin → révolte → ave impossibilité de répondre → pas étonnant que la violence éclate de tout côté.

Voilà que désormais ceux qui souffraient ne peuvent pas souffrir de souffrir : parce qu’ils savent comment vivent les autres. Même là où il n’y a pas d’alphabétisation ils savent… Le plus pauvre des pauvres des bidonvilles va chercher de quoi manger en récupérant sur les tas d’ordures. Il rapporte des magazines des voyageurs laissés dans les poubelles: il tourne les pages des revues et voit le paradis des gosses des autres en entendant pleurer les siens.

Geneviève CRIDLIG a dit…

PARTIE 3


Nous avons été tous drogués : vivre comme les Américains – entraînés dans cette perpétuelle croissance d’agréments >> Nous portons une responsabilité dans ce mal et peut-être avons-nous une mission, étant à mi-chemin entre les deux : créer la délivrance de cette drogue et de cette idole qu’était la croissance = avoir toujours plus… Nous ne sommes plus capables de goûter la vie, de respirer, de vivre → esclavage.

Nous vivons le moment où l’idole est renversée.


C’est la première fois qu’en Angleterre le ministre des Finances présente à une nation une croissance 0.
Cf. le club de Rome : notre époque va devoir vivre une croissance 0

→ On sera contraint de prendre des initiatives à l’intérieur de nos nations pour d’autres partages - dans un gâteau qui ne grandit plus.

→ jouer le rôle de ferment chrétien – valeur de la pauvreté.
Dans nos langues, « pauvreté » évoque « misère » = ce qui empêche d’être homme.
(En réalité) « Pauvreté » = « refus d’être heureux sans les autres – refus de dominer » = condition nécessaire pour être homme.

On ne possède que ce qu’on est prêt à donner sinon on est possédé, pas libre. Quand on est prêt au partage, on est libre.


C’est tellement important dans l’éducation de distinguer pauvreté qui est une valeur préliminaire à toute autre valeur. Sinon on est paralysé pour tout le reste. La porte d’entrée : pauvreté de cœur.
>>> Responsabilité des chrétiens de l’Europe.

Cf. Conversation avec Nehru : « dans votre partie du monde, lorsqu’est employé le mot ‘matérialisme’, on évoque les pays del’Est. Mais interrogez les étudiants qui ont eu une bourse et sont allés à Moscou, Paris : tous vous diront au moins ce que le mot ‘matérialisme’ évoque… : que le matérialisme de l’Ouest est apparu plus grossier, plus sordide – car c’est une grande bouffe - que celui de l’Est car, dans l’Est, on exige sacrifice pour le Plan, anoblissement, dépassement de soi pour réaliser le Plan.

Accueil des étudiants étrangers : ne pas faire ‘ mou’( ?) pour montrer qu’on n’est pas raciste, de leur faire partager tous les agréments + mal fou si on ne leur fait pas partager - tant de gens qui vivent temps de partage et les militants etc. On aura aggravé leur mal quand ils rentreront dans leur pays si on ne montre pas les volontaires du partage. Nous aurons contribué en tant qu’Européens à tromper en montrant la haine de la pauvreté.

La pauvreté = condition pour aimer.
≠ la suffisance de quelqu’un qui ne sera ni aimé ni capable d’aimer.

L’enfer, avant tout, c’est au moment où vient la pleine lumière. Le damné = celui qui s’est fait suffisant > à l’heure, on dit : « suffis-toi ! Reste à te regarder dans la glace » = cette non communion.

Moyen de se rendre suffisant → Ne tolérer jamais autour de vous que quelqu’un dise que le monde est partagé en monde matérialiste et spiritualiste : faux.
Satan n’est pas un athée mais un être libre qui a eu cette folie d’orgueil de crier :
« ma liberté ça suffit ». Il refusait de reconnaître la fonction dela liberté = faire qu’un être soit capable d’amour.
≠ Je refuse de concevoir la liberté comme un appel, une destinée à vivre pour apprendre à aimer ; je refuse de me faire prisonnier volontaire.
La liberté me conduit à un autre déterminisme volontaire
cf. Mariage = prisonnier de l’amour : captivité de l’amour.
La conversion est le cœur de la révélation.

L’univers de Satan consiste faire de la liberté une fin alors que c’est un moyen.

Philippe POINDRON a dit…

Merci chère Fourmi pour ce texte effectivement très éclairant. Je vais l'imprimer pour le lire à tête reposer. Quant à béatifier Adrien ZELLER, je crois que vous allez un peu vite en besogne, sans doute sous le coup d'une très compréhensible émotion.
Bien amicalement.

Geneviève CRIDLIG a dit…

PARTIE 4 et FIN

Le cœur de tout = rapport de Parole de Dieu Incapable à un évêque devenu blanc ( ?)– (L’abbé Pierre) a compris que la réalité qui est le cœur de la Révélation n’est pas le Tout Puissant incapable mais parce qu’il est Amour, il est le Tout Puissant prisonnier : c’est ce que l’humanité attend désormais. L’amour fait l’extase, hors de soi –
cf. L’Esprit : vent, souffle dans un baiser mutuel.

Partager toute la souffrance des autres… voir les mains du Tout puissant clouées. Le Seigneur nous dit : « à cette condition seulement tu sauves ta propre liberté ».

La liberté satanique crée la peur>> cf. la situation politique mondiale. Ce n’est pas d’abord la soif de domination mais principalement la peur qui crée l’armement – une peur réciproque cf. la politique soviétique conduite par obsession de 1917 – coalition de toutes les puissances qui voulaient anéantir le mouvement.

>>> Aller dans la direction des contrats de solidarité comme dans le livre.
+ le point important : dieu…idole de la croissance s’écroule mais il existe une autre idole.

Histoire : oppression des forts quelle que soit la constitution, la rechute se fait … un échec ... Mais la victoire est déjà là heure par heure…si tu te donnes…
Quand il y a un fiasco historique, ça ne fait rien mais ce qui compte c’est le don à l’autre à l’instant cf.les Béatitudes : les 2 au présent, les autres au futur.


Intrusion de l’Eternel dans l’histoire indépendamment de l’avenir. Nous savons que, sur une autre place, la victoire est déjà là. (Pour l’abbé Pierre), c’est une jubilation car tout militant, même ignorant de la foi, qui a choisi d’être pauvre, luttant, est sauvé par le mérite du Christ et depuis Caïn.
… peu de gens en ont connaissance : ce serait indigne de Dieu.

Quiconque souffre persécution pour la justice est (dans ? le ?) Royaume de Dieu.

(NDLR Notes suivantes = fin ou autre exposé ???)

* Nous n’avons pas seulement à être croyants mais croyables (exprimer qqchose de vécu)
*- Action / adoration sont inséparables → avoir le don de sagesse cad savourer Dieu = autre chose que posséder.


* La spiritualité d’Emmaüs : une désillusion enthousiaste.
- sortir del’illusoire pour entrer dans l’enthousiasme
Récit des disciples d’Emmaüs= celui de la désillusion enthousiaste = ce que nous vivons indéfiniment : politiquement, pédagogiquement. Toute activité humaine doit être désillusion pour réussir.

Nous vivons ce temps-là. Nous sommes responsables que désillusion soit enthousiasme.

* Renaissance de multitudes d’artisanats pour créer des relations. La crise (NDLR !!!! nous sommes en 84) va faire renaître ces activités + des activités gratuites devenues nécessité (ex : hygiène mentale dans pays suédois)

* Convaincre que la société qui vient – si elle survit à la crise – sera amenée à un nouveau partage, à la découverte d’Adoration, de nouvelles liturgies.

*Le mariage consiste à consentir à recevoir. Beaucoup de mariages ratent car l’un ou l’autre veut être le donateur.
Accepter de recevoir.
*L’amour est partage. Recevoir autant que donner.

*Acte de foi = acte de recevoir de celui que j’aime.

………
 Sommes-nous des écoles croyables ?

F I N

NORMAN a dit…

Et bien! comme dirait le bon Olibrius; il faut le digérer. Effectivement il faudra voir à tête reposer,après un bonne nuit, et revenir en l'an 1984.

Geneviève CRIDLIG a dit…

Au sujet de A. Zeller

Entre autres >>> à Philippe Poindron:
Pour saisir et comprendre l'impact de cet Homme avec un grand H - comme le soulignait si bien Olibrius - je vous invite à aller sur le site des DNA voir ''L'hommage des Alsaciens à Adrien Zeller ’’.

Bien sûr se lancer dans une démarche de reconnaissance officielle de sainteté est une autre paire de manches et je comprends qu’elle puisse susciter des regards étonnés ou dubitatifs ou un peu railleurs ( je précise : ce n’est pas votre cas) - quoique, dans mon entourage proche, cette initiative ait rencontré plus d’une adhésion.

Et puis, on a rien sans rien et l’Esprit souffle où il veut…
Laissons-le souffler. On verra bien.