mardi 10 novembre 2009

Identité nationale : une réflexion de Levi-Strauss

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Dans une réponse au commentaire de l'un de mes lecteurs, je faisais allusion à trois penseurs qui me paraissent éclairer puissamment le débat sur l'identité nationale. Avant de citer le premier des trois, je voulais simplement souligner que l'intensité des échanges (euphémisme) et le nombre de contributions montrent bien que le sujet est important, qu'il fait réagir les hommes concrets que nous sommes, en fonction de nos expériences personnelles : la patrie, le sentiment d'identité et de participation active à une communauté humaine sont inscrits dans le coeur de l'homme, en relief - pour ceux qui en vivent - en creux pour ceux qui, en étant dépourvus -cherchent dans le désespoir un port ou jeter l'ancre.
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Le premier des trois, dans l'ordre logique (vous verrez pourquoi ce mot dans trois jours) est Claude LEVI-STRAUSS, le célèbre ethnologue qui vient de nous quitter, alors qu'il avait plus de cent ans. J'ai trouvé ce texte dans le dernier numéro du Figaro Magazine et n'ai pas lu l'ouvrage dont il provient, et je subodore que le choix n'est pas innocent qu'en a fait le Comité de Rédaction du journal. Voici de quoi il s'agit :
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"La contribution que l'ethnologue peut apporter au problème racial se révélerait dérisoire et il n'est pas certain que celle qu'on irait demander aux psychologues et aux éducateurs se montrerait plus féconde, tant il est vrai que, comme nous l'enseigne l'exemple des peuples dits primitifs, la tolérance réciproque suppose réalisée deux conditions que les sociétés contemporaines sont plus éloignées que jamais de connaître : d'une part, une égalité relative, de l'autre, une distance physique suffisante. [...] (les caractères en gras sont de votre serviteur).
Sans doute nous berçons-nous du rêve que l'égalité et la fraternité régneront un jour entre les hommes sans que soit compromise leur diversité. Mais si l'humanité ne se résigne pas à devenir la consommatrice stérile des seules valeurs qu'elle a su créer dans le passé [...], elle devra réapprendre que toute création véritable implique une certaine surdité à l'appel d'autres valeurs, pouvant aller jusqu'à leur refus, sinon même leur négation.
Car on ne peut, à la fois, se fondre dans la jouissance de l'autre, s'identifier à lui, et se maintenir différent. Pleinement réussie, la communication intégrale avec l'autre condamne, à plus ou moins brève échéance, l'originalité de sa et de ma création. Les grandes époques créatrices furent celles où la communication était devenue suffisante pour que des partenaires éloignés se stimulent, sans être cependant assez fréquente et rapide pour que les obstacles indispensables entre les individus comme entre les groupes s'amenuisent au point que des échanges trop faciles égalisent et confondent leur diversité."
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Il me semble que beaucoup de choses importantes sont dites dans ce texte magistral. Le père du structuralisme appliqué à l'ethnologie, celui qui sous les diverses modalités des cultures, découvre les éléments sous-jacents communs à toutes les sociétés humaines, plaide, ô paradoxe, pour le maintien de la diversité. Vous comprendrez encore mieux si je vous rappelle la définition que mon collègue et ami, le Pr Michel TARDY, donnait de la structure : "une structure est un ensemble de relations non quelconques entre des objets quelconques". Je réclame, nous réclamons que le côté "quelconque" des éléments constituants la structure demeurent variés, riches et foisonnant pour maintenir à la fois la bonne distance et la bonne communion entre les groupes humains. Dans une structure, deux objets différents ne peuvent occuper la même place. Et c'est pourtant ce que les utopistes de la fraternité universelle imposée veulent instaurer chez nous en acceptant tout et n'importe quoi. LEVI-STRAUSS a parlé avec raison de "négation de certaines valeurs". Je partage ce pont de vue, l'ai déjà dit maintes fois (moins bien), mais tout aussi clairement. Voilà un bon point de départ.
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Demain, contribution du deuxième penseur René GIRARD, sur l'indifférenciation et la violence mimétique.
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18 commentaires:

meise a dit…

Après avoir lu votre billet avec une très grande attention et réécouté une conférence de Hans-Peter Dürr ( physicien et Prix alternatif de Nobel) concernant la nouvelle façon de penser ( " Neues Denken") je suis confuse. Cette révolution en physique en 1925 exige une nouvelle façon de penser selon H.-P. Dürr et on aurait besoin de professeur pour nous l'expliquer mais ces professeur n'existent pas.

La définition de la structure de votre ami M. Tardy tient-elle compte de la théorie quantique et Lévi-Strauss a-t-il adopté une nouvelle vision du monde à la suite des découvertes de 1925, cette vision complémentaire de la réalité?
En conservant l'ancienne façon de voir la réalité, celle d'avant 1925 nous aurions 80 ans de retard ce qui expliquerait que nous ne sortons pas de nos problèmes.

Chère Monsieur Poindron pouvez-vous envisager de rajouter au trois penseurs prévus un quatrième qui nous expliquerait les incidences de la physique quantique sur notre existence?
amicalement et très curieusement

Geneviève CRIDLIG a dit…

Infos pour ceux qui habitent en Alsace ou à côté > 3 propositions de réflexion parmi tout ce qui existe sur ce sujet:

1. Les Associations et les réfugiés
Rencontre-débat : comment mieux accueillir et mieux partager ?
Organisée par le CLAPEST avec l’intervention des membres de CASAS, de la CIMADE, du Foyer Notre Dame, de Séverine Rudloff, juriste spécialisée en Droit des Etrangers.

Jeudi 19 novembre -18h30 La Maison des associations de Strasbourg

Le CLAPEST a pour objet de : Favoriser l'intégration de toutes personnes en difficulté d’insertion, en particulier des immigrés et des personnes étrangères.
Promouvoir l’interculturalité, permettant à chacun d’accéder à sa juste place dans la société française, par la formation, par la participation à la vie associative et par l’appropriation et par l’affirmation de ses droits civils, politiques, économiques, culturels et sociaux.
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2. Les rencontres de l’ORIV : "Le ghetto : une réalité française ?"

Jeudi 26 novembre 2009 à 18h15, au CIARUS, 7 rue Finkmatt, à Strasbourg.
Organisée par l’ORIV (Observatoire Régional de l'Intégration et de la Ville).
Avec Didier LAPEYRONNIE, Professeur de sociologie à l’Université Paris-Sorbonne.
Renseignements : ORIV
1 rue de la Course, 67000 Strasbourg
Tél : 03.88.14.35.89 Fax : 03.88.21.98.31 E-mail : oriv.alsace@wanadoo.fr
Site : www.oriv-alsace.org

Parler de « ghetto » pour décrire la situation des banlieues françaises fut longtemps récusé par les chercheurs, les politiques et les professionnels de terrain. Néanmoins, l’évolution de la situation des quartiers « sensibles » ces dernières années en fait une réalité française. En effet, « le renforcement de la ségrégation urbaine et de la discrimination raciale,l’accroissement du chômage et de la pauvreté,l’organisation sociale spécifique aux quartiers ségrégés, la rupture de communication entre les sexes et l’usage endémique de la violence » amènent Didier Lapeyronnie à utiliser ce terme.
A partir d’une étude de terrain menée entre 2004 et 2006, l’équipe de Didier Lapeyronnie a reconstitué le « ghetto » à travers les récits, les représentations et l’expérience qu’en font les habitants. Construit comme « un contre-monde qui les protège collectivement de la société extérieure », il n’en constitue pas moins un handicap.

Cette rencontre sera l’occasion pour l’auteur de nous faire part de ses réflexions, à partir de son ouvrage 'Ghetto urbain Ségrégation, violence, pauvreté en France aujourd’hui', paru chez Robert Laffont en 2008. Entrée Libre
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3. Conférence 2009 : "Interagir dans la diversité pour la cohésion sociale : cadres et références pour adapter l’organisation et les compétences des services sociaux aux exigences d’une société plurielle"
Les lundi 7 et mardi 8 décembre 2009, au Conseil de l’Europe, Bâtiment Agora, rue Boecklin, à Strasbourg.

Organisée par le Conseil de l’Europe, en partenariat avec la Commission européenne et le Gouvernement du Québec.

Renseignements et inscriptions (avant le 30 novembre 2009) :
Irène Malki-Botte
Tél : + 33 (0)3 88 41 40 28 - Fax : + 33 (0)3 88 41 27 18
E-mail : irene.malki@coe.int

meise a dit…

"Le CLAPEST a pour objet de : Favoriser l'intégration...
Promouvoir l’interculturalité... par l’appropriation et par l’affirmation de ses droits civils, politiques, économiques, culturels et sociaux."
Est-ce encore une association qui insiste sur les droits en oubliant les d e v o i r s?

Geneviève CRIDLIG a dit…

A Meise :

Je ne peux donner de réponse précise à votre questionnement sur le Clapest. J’ai simplement eu un contact très positif il y a quelques années avec une responsable mais voici le début du panorama et du rapport d’activités 2008 .

Le plus simple ne serait-il pas de consulter leur site et au besoin de leur adresser directement votre interrogation tout à fait fondée et légitime ?
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"QUELS OBJECTIFS ?
Le CLAPEST est un comité de liaison d’associations. Ses rôles tels que les
définissent la Charte adoptée lors de l’Assemblée générale 2004 sont (entre autres)
de « faciliter les échanges d’informations et d’expériences entre tous les
groupements poursuivant les mêmes buts ».
Pour cela, le CLAPEST remplit une importante fonction de mise en réseau,d’information et de communication. Concrètement, cette mise en réseau vise à développer des ressources partagées (logistique, informations, documentation,
outils,…), une parole commune, des initiatives en partenariat.
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Présentation du Clapest

Créé en 1970, le CLAPEST regroupe aujourd'hui 45 associations membres : des associations de jeunesse et d'éducation populaire, des centres socio-culturels, des associations créées par des personnes issues des différentes immigrations, des associations de défense des droits de l'homme et de solidarité.

• Le CLAPEST mène régulièrement des actions de formation des acteurs sociaux de l'intégration (associations et des services publics). Par ces actions, le CLAPEST permet aux uns et aux autres de mieux intervenir professionnellement ou bénévolement face aux enjeux sociaux rencontrés par les populations étrangères ou d'origine étrangère. Il permet ainsi la sensibilisation à la diversité culturelle et une meilleure connaissance réciproque. Il est aussi un lieu de ressources pédagogiques (production d'outils, supports pédagogiques, documentation générale et thématique).

• Le CLAPEST fournit aux associations un appui en matière de gestion, d'organisation financière, de montage de projet, une aide à la résolution des problèmes quotidiens de la vie associative, un lien avec des partenaires, un accompagnement des projets.

• Le CLAPEST est un espace d'émergence de dynamiques interculturelles à travers des manifestations d'envergure (expositions : " Strasbourg Ville en couleurs, " L'Alsace de partout ", colloques : " La réussite scolaire des enfants de l'immigration ", …).Il développe particulièrement depuis quelques années les actions permettant aux parents immigrés de mieux accompagner la scolarité de leurs enfants ainsi que des actions de valorisation des femmes et des jeunes filles étrangères ou " issues de l'immigration ". Une action de redynamisation des femmes bénéficiaires du RMI est menée en direct par l'association. Le CLAPEST porte une attention toute particulière aux discriminations rencontrées par les femmes et les jeunes filles ainsi qu'aux pressions sociales qu'elles peuvent subir à quelque niveau que ce soit.

+ suite sur site

tippel a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
tippel a dit…

Cher Monsieur.
Puisque fourmi nous appelle à la réflexion et la compassion sur le sort des immigrés. J'appelle moi aussi au souvenir en cette fin novembre de Anne-Lorraine lâchement lardée de coup de couteaux par un immigré Turc. Une journée pour elle avec vos 2 billets de décembre 2007. Merci

Philippe POINDRON a dit…

Cher Tippel, je me souviens d'Anne-Lorraine et de la manière éhontée dont la presse a voulu faire asser pour arménien un turc. Je vais faire tout à l'heure un billet sur Marie N'DIAYE, vous savez, ce prix Goncourt qui crache sur la France, tout en étant française.

meise a dit…

J’ai lu les deux billets de 2007 concernant Anne-Lorraine ; Je suis horrifiée par les faits et par le manque de réaction à vos billets . 18 déc. 2007 o commentaire 23 déc .2007 0 commentaire. L’amnésie a touché les bien-pesants. Pour son souvenir : son papa a dit :« Je pense que Anne Lorraine a choisi la mort plutôt que la souillure. »

Philippe POINDRON a dit…

Oui, chère Meise, il y a en France les mauvais morts et les bons morts. Notre consolation est dans la certitude que nous donnent les Béatitudes. Que dire d'autre devant tant d'iniquité publique, médiatique et politique ?

Geneviève CRIDLIG a dit…

Pour Tippel et Meise:

Je me retourne la langue 7 fois 7 fois depuis deux jours pour savoir comment je vais exprimer ma réaction, d’abord à la lecture du commentaire de Tippel puis exactement la même un peu plus tard devant celui de Meise, sans vous froisser – enfin pas trop.
Je vous prie donc d’accueillir mon ‘sentiment ’ le plus simplement du monde et sans chercher la petite bête qui n’en finit pas d’emmêler les chignons réciproquement – Tippel, excusez cette image qui ne vous sied pas.
Savoir que je mesure combien c’est un risque afférent à ce type d’échanges que de tabler sur des hypothèses concernant la signification de non-dits possibles qui affleurent à chaque instant.
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A Tippel :
Juste un rectificatif dans l’orientation que vous donnez à mon propos et à votre interprétation qui ne correspondent pas à mon intention :

* Je n’ai pas lancé d’ « appel » à quoi que ce soit.
* J’ai utilisé les mots ‘ propositions’ - ‘ infos’ et ‘réflexion’ : des termes les plus neutres qui soient et j’ai beau me relire je ne vois pas le terme « compassion ».

* Je pensais simplement proposer des compléments d’éclairages possibles sur le sujet actuel du blog en transférant un programme que je reçois régulièrement d’activités, conférences, débats, journées d’étude diverses qui ont lieu les deux prochains mois en Alsace : j’ai relevé ces propositions qui me semblaient pouvoir intéresser tel ou tel lecteur sans idée préalable de pub et bien sûr pas une liste complète de tout ce qui existe en France et en Navarre.
Maintenant si rien que porter à la connaissance des lecteurs les seules occasions qui s’offrent dans la région voisine selon la seule source dont je dispose pour ‘entendre’ des voix de compétences différentes s’exprimer sur un thème [et où je n’irai pas car c’est trop loin] vous dérange et / ou si elles vous déplaisent, cela vous appartient.
Avec cela et/ ou tout ce que nous pouvons avoir la chance d’avoir dans notre environnement proche, chacun peut enrichir ses connaissances et nourrir son jugement, ce qui me paraît être une tâche fondamentale. Sinon adieu toute information. Et je ne ferai que m’occuper de mes salades. Et que deviendrait mon désir de toujours apprendre et mieux comprendre notre monde?

* La présentation d’autres articles ou d’autres positions ou d’autres lieux de débat sur un sujet n’induit pas que j’abonde dans le sens de celui-ci ou de celui-là puisque je ne les connais pas, que je n’y suis pas allée etque je ne le dis pas.

* Faut-il que je demande aux lecteurs l'autorisation de chercher à me forger un jugement éclairé ? Et de proposer cette démarche aux lecteurs du blog – qui sont totalement libres de la suivre ou non ?

* C’est comme si vous reprochiez aux lecteurs de ce blog de lire les billets ...pas plus pas moins.

* Je suis franchement étonnée.
* A propos, aurais-je déjà donné mon opinion sur cette question ? Peut-être la connaissez-vous quand même ?
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A Meise :
° Idem avec cette autre interprétation : Où ai-je dit que je lançais « un appel à la lutte pour la liberté des immigrés » ???
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Conclusion :
> D’accord pour échanger des positions différentes sur un sujet s’il y a lieu mais pas quand il n’y a pas d’objet.

> Je me répète : je suis plus que stupéfaite devant de telles suppositions vraiment inattendues.
> C’est pourquoi je ne peux que vous inviter à relire tranquillement mon introduction de manière à ce que nous en restions là – tout aussi tranquillement.

Je vous remercie déjà de votre compréhension.

tippel a dit…

Pour FOURMI, réponse un peu plus tard. Amicalement

meise a dit…

Chère fourmi, les mots diversité, solidarité, sensibilisation à la diversité culturelle, discrimination … me mettent immédiatement en état d’alerte. Je ne me suis pas trompée, en lisant le rapport moral du CLAPEST, j’y trouve ce que je craignais. Voici trois extraits :
« Les exigences de résultat comme la mise en concurrence des associations dans le cadre des appels d’offre rendent le travail des associations plus contraignant et encadré. L’activité des associations risque de voir se limiter, pour beaucoup, à la concrétisation de politiques publiques élaborées de manière de plus en plus centralisée. Une partie de la capacité d’initiative des associations risque de s’amenuiser. Je ne dis pas là que les politiques publiques ne sont pas pertinentes, mais nous sommes un certain nombre à penser que ce que l’action des associations avait de créatif et d’impertinent risque d’être menacé par ces pratiques. L’histoire de l’appel d’offres sur la présence des associations dans les centres de rétention, avec la volonté affichée d’affaiblir le rôle parfois dérangeant de la CIMADE, défini de façon tendancieuse comme un monopole, en est une illustration forte. »
Lorsqu’on veut être libre, créatif et impertinent on ne demande pas de subventions qui engendrent toujours une dépendance de celui qui l’accorde. Le danger d’être instrumentalisé par le généreux donateur est là. Il suffit d’examiner la couleur politique des municipalités ayant financé le monopole de la CIMADE.


« L’accueil dans les locaux de l’Hôtel de Ville (Strasbourg) d’une cérémonie de parrainage de sans-papiers a eu une résonnance symbolique forte. L’annonce de la suppression de la taxe professionnelle, source importante des revenus des municipalités risque cependant de limiter les capacités d’intervention de celles-ci et de les obliger à faire des choix draconiens. »
Le parrainage demande l’effort financier et d’accueil à « l’homme concret », aux particuliers que nous sommes , point besoin de taxe professionnelle.

« Nous continuons l’aventure de notre projet associatif avec détermination et conscience de participer à notre niveau à la construction d’un avenir
interculturel… » A mon avis l’interculturel n’est pas la solution qui amène la paix. La relecture des billets de PP exposant les points de vue de Mère Térésa, René Girard et Lévi-Strauss me rassure.
« Fraternité, respect, amour» et partage m’inspirent davantage confiance que les mots cités au début de mon texte. (= solidarité, diversité …). Selon le milieu qu’on fréquente le vocabulaire change.

Veuillez m’excuser pour mon français imparfait. Dans ma langue maternelle ce problème ne se pose pas pour moi.

Pardonnez-moi aussi de ne pas avoir fait ce même travail pour les autres associations dont vous distribuez les infos de réunion.
Vous pouvez le faire ayant l’exemple du CLAPEST.

Bien amicalement et que le dialogue continue !

meise a dit…

P.S. à Fourmi
Il s'agissait du rapport moral du CLAPEST de 2008

tippel a dit…

Chère fourmi, Voyez vous il se passe peut être des choses nouvelles, certains de nos contemporains (je ne dis pas citoyens comme je ne dis jamais camarades ni la ministre) en ont ras la casquette de ces associations alter mondialiste, et gauchistes qui remplacent le parti communiste ce cadavre que la France continue de traîner,( lire le livre du grand académicien Maurice Druon « La France aux ordres d’un cadavre » ) une immense toile d’araignée s’est tissée dans notre pays. Connaissez vous la loi Gayssot et le syndicat de la magistrature, qui jugent les Français rebelles a la pesée unique. Une nué d’associations culturelles ou cultuelles, travaillent sans relâche pour nous imposer leurs théories. Pour que ces organisations prospèrent il faut des petits soldats, ceux que l’on appelle les idiots utiles. Et, chère fourmi, quelques exemples : qui est derrière la sympathique F.N.A.C.A. ? Le P.C.F. Qui est derrière la remuante CIMADE ? Le P.S. Cette organisation dite humanitaire est surtout intéressée par les 6 millions qu’elle reçoit de l’Etat. Si elle doit partager avec d’autres humanitaires elle en devient enragée. Qui est derrière SOS-racisme ? Le P.S. ui est derrière la FCPE ? Le parti communiste . La liste est longue, trop longue Derrière la liste des plus connus il y a les satellites, les liens amis comme par exemple le CLAPEST avec ses correspondants recrutés dans le vivier inépuisable des 1 million de membres de l’Education Nationale. (je ne pensais pas à vous Fourmi, j’ai d’autres exemples). Il faut à présent dénoncer et faire tomber le voile. Notre jeunesse (voir le discours cliché de cette gentille Eugénie) et l’immigration sont leur avenir politique. La France, la Patrie, nos Valeurs, la Famille : un homme et une femme, notre Histoire, nos Eglises, notre Hymne National ne les intéressent pas. Ils gouvernent alternativement avec des faux bilans, des statistiques interdites ou truquées. Je sais que les tribunaux de la pensé uniques existent et qu’ils ont étés renforcés par ce machin, la HALDE, au budget de 10 millions d’euros, au loyer irrévocable de 1,5millions d’euros par an, par Chirac, avec ses 82% de votants utiles, un chiffre record dans le monde occidental. Voyez vous Fourmi, n’êtes vous pas un de ces petits soldats?. Je ne conseillerai pas à mes enfants d’aller s’instruire auprès d’offices humanitaires qui n’ont qu’un but : le pouvoir et l’argent. Le 25 novembre j’aurais une pensée pour la courageuse Anne Lorraine, victime d’un homme accueilli par un pays qui avait des traditions et une identité nationale. En toutes amitiés

Geneviève CRIDLIG a dit…

*Réponse à Meise et Tippel

Je vous remercie pour votre attention à ma réaction. Je ne peux que vous inviter à ‘perdre’ à nouveau du temps pour l’approfondir et relire chaque phrase. Je ne sollicite qu’une chose : que mon commentaire soit compris - objectivement – en essayant d’évacuer de son esprit tout procès d’intention – ainsi que le développement présenté dans ma réponse – qui n’a, non plus été saisi et que je ne reprendrai pas pour éviter des redites inutiles.

** En plus pour Tippel :

J’ajoute, pour tous les lecteurs potentiels de ce blog – et en particulier pour vous - une nouvelle proposition d’information-: au cas où vous ne la connaîtriez pas - de vous rendre sur le site du FN Alsace et de lire le blog de Patrick Binder sur ce sujet.

→ Est-ce que le fait de proposer cette autre source d’information entraîne celui de supposer que j’adhère ou non aux positions de ce parti ??? Ma démarche constitue-t-elle une preuve ?

N.B.Je peux aussi, proposer d’aller, pour poursuivre sa formation, sur les sites de différentes religions ou d’autres partis ou d’autres mouvements internationaux.

Enfin, pour remonter le moral des troupes s’il en était besoin, rien de tel que d’apprendre que je suis « une idiote utile », cela je l’ignorais.
(Dans cette phrase, du point de vue stylistique, le point d’interrogation ne pose pas un questionnement mais donne en réalité une affirmation).

Je vous en serai éternellement reconnaissante.

meise a dit…

Chère Fourmi, je pars du principe que vous diffusez des informations que vous jugez utiles et c’est bien normal. Vous devez accepter que d’autres fassent une analyse de vos choix d’informations.
Ceci reste un échange des plus amicaux .

tippel a dit…

Chère fourmi, J'ai bien relu votre texte. Je confirme après avoir lu les blogs que:
1: le CASAS, CIMADE, CLAPEST ,CARES sont des courroies de transmission de la gauche, c'est leur DROIT ! Oui, chère fourmi, leur droit !
2: C'est VOTRE DROIT aussi, de faire de l'information sur leurs colloques, et ce qui se passe à Strasbourg. Mais vous devez m'accorder cette seule liberté: donner mon avis sur ces organisations, qui à mon sens avancent dans le paysage médiatique et politique, visage masqué. Les personnes qui croient assister à des conférences simplement humanitaires, sont trompées. Vous n'avez qu'à vous rendre sur le site du CASAS. Pour ne prendre qu'un seul exemple, l'ex-maire socialiste C. TRAUTMANN et autres consorts étaient sur leur tribune le 21 mai 2008, je parle uniquement des associations que vous avez citées. Je rappelle encore que vous avez le droit de faire de l’info, et même de la promotion pour tel ou tel, mais il faut savoir à qui nous avons à faire. Si vous aviez dit, le N.P.A sera à Strasbourg le 19 Nov. avec Besancenot et Melenchon, cette organisation est clairement située sur le plan politique, de même que Patrick Binder. Il faut savoir qu’il n’y a pas moins de 45 associations regroupées autour du CLAPEST, avec un but : critiquer et démolir le gouvernement lorsque il n'est pas de gauche, et s'affranchir des lois, avec le seul moyen qui marche encore auprès des idiots utiles: l'arme humanitaire et le misérabilisme. Au mépris de la pauvreté générale que cela engendre. Cette pauvreté qu’ils organisent, leur donne un nouveau prétexte pour prendre le pouvoir. Les pyromanes veulent gérer les feux. Selon des informations dignes de foi 80.000 immigrés arrivent en France chaque mois. Selon le seul CASAS (une des pompes aspirantes de l’immigration) ils sont débordés : + 30% cette année. Je dis qu’il y a de la part des dirigeants de ces milliers d’associations un côté criminel. J’attends, pour m’instruire chère Fourmi, votre réponse.

meise a dit…

à Fourmi
A la place de : « votre appel à la lutte pour la liberté des immigrés, dont je fais partie, ne me paraît pas justifié. » j’aurais du dire : « votre diffusion d’informations concernant des réunions d’associations(citées... ) qui prétendent travailler pour la libertés des immigrés ne ma paraît pas utile. »
Est-ce mieux ?
Je dis ce que je pense et ne me protège pas derrière des convenances.