vendredi 9 juillet 2010

Quand les baudruches se dégonflent, la grenouille éclate

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Nous connaissons depuis hier le nom, jusqu'ici tenu secret, de la comptable de madame BETTENCOURT dont monsieur Edwy PLESNEL est censé rapporter les confidences dans son journal Mediapart. Il s'agit de madame Claire THIBOUT. Il convient d'abord de rapporter les propos de cette indélicate personne : "C'est totalement faux, dit-elle de ce que lui fait dire Edwy PLESNEL. C'est de la romance de Mediapart. Je n'ai jamais dit que des enveloppes étaient remises à monsieur Sarkozy". Voilà qui a le mérite d'être clair.
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Voyons maintenant comment la presse rapporte la marche arrière de ladite Claire THIBOUT. Je me suis intéressé aux journaux gratuits car ils sont très lus à PARIS par les voyageurs des Transports en commun. J'observe d'abord qu'aucun de ces journaux ne fait une manchette ou un gros titre de ces rétractations. 20 minutes titre : "La comptable fait machine arrière", et le commentaire en sous-titre - chose très révélatrice - continue "Devant la police, l'ex-collaboratrice de Liliane BETTENCOURT serait revenue sur une partie de ses accusations visant WOERTH et SARKOZY". Vous noterez avec moi la petite vacherie qui consiste à mettre au conditionnel la rétractation de l'intéressée. Ainsi, on peut laisser filer le doute, plutôt que de reconnaître que l'on a été un peu vite en emboîtant le pas au sinistre PLESNEL. Direct matin ne fait pas de gros titre sur le sujet. Il met en titre marginal : "L'ancienne comptable se rétracte en partie", ce qui est factuel, mais laisse subsister un doute puisque l'on ne sait sur quoi porte le maintien des accusations. Mais la palme de la manipulation revient à Metro : aucun titre sur le sujet qui pourtant a fait sa une en manchettes énormes plusieurs jours de suite, autant que j'ai pu en juger, car je ne lis plus ce torchon. Il faut aller en page 6 de la livraison de ce jour pour voir, en bas de page, un petit articulet titré "Affaire Bettencourt : l'ancienne comptable revoit ses comptes", ce qui absolument dépourvu de contenu informatif. L'accusation fut énorme de la part des rédactions de ces journaux, tout acquises aux passions de l'opposition ; le démenti est mou, conditionnel, putatif, supputatif, hypothétique.
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Voyons maintenant la réaction de Mediapart, car curieusement, c'est sous ce nom là qu'elle paraît, non pas sous celui d'Edwy PLESNEL. Mediapart affirme avoir "scrupuleusement retranscrit" les propos de Claire THIBOUT. Soit. Mais il a retranscrit des propos mensongers, trop heureux de sauter dessus, et de se refaire une petite santé financière sur un faux scandale, alors qu'il traverse une mauvaise passe.
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Que disent les avocats ? Celui de madame BETTENCOURT produit une photocopie d'une page litigieuse du carnet, celle du retrait d' argent liquide. Il y a eu des retraits certes, mais à chaque fois leur utilisation est justifiée (les journaux, disent "semble", on se demande pourquoi). Rien ne prouve que les 50.000 euros dont on trouve la trace dans le carnet ont été versé à madame BETTENCOURT pour qu'elle puisse les remettre en mains propres à monsieur WOERTH ou à monsieur SARKOZY. Par ailleurs, madame THIBOUT, qui disait avoir retiré ces 50.000 euros en espèces dans une agence de la BNP le 26 mars 2007, n'est plus tout à fait sûr de la date, et même pas sûr du tout : "ce n'est pas la bonne date" affirme-t-elle.
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L'avocat de madame THIBOUT, maître GILLOT, prétend que c'est sous la pression de la police et du parquet que sa cliente a cédé. C'est de bonne guerre, mais (a) je ne crois pas que quelqu'un puisse persister dans un mensonge aussi considérable ; (b) je crois que l'on tient bon quand on ne ment pas ; (c) je trouve normal que les enquêteurs, devant une accusation aussi grave, poursuivent avec assiduité leurs investigations.
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On aurait pu penser que les journalistes, enfin ceux qui méritent ce nom, fassent leur mea culpa, et présentent au Président de la République leurs excuses pour avoir diffusé des informations controuvées, non vérifiées, et d'une telle gravité qu'elles méritaient d'être traitées avec la plus grande circonspection. Mais rappelez-vous. On a commencé par attaquer monsieur SARKOZY sur la l'achat et la vente d'un appartement qu'il possédait à NEUILLY, dans des conditions obscures ; il a pu prouver, facture à l'appui, qu'il y avait fait faire des travaux (cf. le "menuisier du Président"), et qu'avant d'acheter cet appartement, il avait pris la précaution de demander à l'administration fiscale de donner son aval au prix proposé ; idem pour la vente, pour autant qu'il m'en souvienne. Cette machination a fait long feu, comme, avant elle, la ténébreuse affaire Clearstream où monsieur SARKOZY a été faussement accusé de détenir des comptes frauduleux au Luxembourg.
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Je vais vous dire pourquoi on s'acharne contre lui : c'est que cet homme, à défaut de culture et de bonnes manières, a du courage, et la volonté de réformer son pays, pour son bien. Il ne vise pas le court terme, mais le long terme. Et il se moque du corporatisme et des féodalités. C'est sa qualité principale. Quant à ceux qui l'accusent de fébrilité, on peut affirmer sans crainte d'être contredit que s'ils avait été à sa place, ils auraient créé des commissions, comités, commissariats, bref des groupuscules Hippolyte et Théodule, dont les rapports eussent finis leur vie dans les poubelles de l'histoire et des ministères. C'est que pour ces messieurs, il n'y a jamais d'urgence, il n'y a que des gens pressés. Ah, c'est sûr, ceux-là se hâtent lentement !
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Quand les baudruches se dégonflent, la grenouille éclate...
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A demain.

13 commentaires:

Anonyme a dit…

Cher Monsieur. j'aime beaucoup lire vos articles. Celui sur la grenouille est très instructif sur la situation en France. Je n'ai pas trop connaissance de l'affaire Bettencourt. Et ça n'est pas quelque chose qui m'intéresse. Cependant par rapport à cette classe dirigeante au couleurs de " corporatisme et de féodalités " comme vous dîtes, je partage votre opinion. Je me suis toujours demandé pourquoi les Français ont " élu " cet homme, Monsieur Sarkozy ? qui va à l'encontre des intérêts de cette classe dirigeante... Je n'ai jamais compris.. peut-être que je ne comprendrais jamais. Même si mon opinion à l'égard du président est plus modérée que la votre, je dois admettre qu'il se présente comme un homme courageux. Mais le courage est-elle encore une qualité qui se pratique dans ce pays ?

Philippe POINDRON a dit…

Cher lecteur, j'ai répondu à votre commentaire, mais je me demande s'il est passé. J'attends un peu avant de recommencer.

Philippe POINDRON a dit…

Réponse à TIPPEL.
Cher monsieur, je ne cherche pas à défendre qui que ce soi. Je cherche à défendre ce qui me paraît juste et vrai. J'ai fait allusion dans un billet à l'allégation mensongère de la Tribune de Genève, possible relais des rancoeurs de l'UBS qui ne ne pardonne pas à monsieur WOERTH d'avoir arraché au secret bancaire quelques indélicats, français de nationalité, apatrides du coeur et du porte-monnaie. Madame WOERTH a été deux fois à Genève lorsqu'elle était en poste chez Clymène, et elle a pu le prouver. Plus personne ne parle de ces prétendus voyages. Je n'accepte donc pas ces manières de faire qui consistent à suggérer, insinuer, prétendre, accabler, sans autres preuves que des affirmations fondées sur la haine, l'interprétation malveillante et l'imagination en folie.
J'ignore les enregistrements du Journal le Point. J'aimerais en connaître l'origine et la teneur. Je vais conclure : (a) s'il s'avère après enquête que monsieur WOERTH a couvert des évasions fiscales, en échanges de sommes destinées à financer une campagne électorale, alors il mérite d'être sévèrement condamné ; (b) si non, il faut interdire aux journalistes coupables de dénonciation calomnieuse l'exercice de la profession.
J'ajoute ceci. L'argent de monsieur BERGE est revêtu de l'onction sacrée du socialisme, et madame ROYAL a pu profiter des largesses de ce monsieur sans que quiconque s'en émeuve. Mais monsieur BERGE est libre de faire ce qu'il veut de ses biens, et cela ne m'émeut donc guère. Il est déjà moins acceptable que le PS se soit fait une santé sur le dos de nombreux et pauvres étudiants anonymes en faisant puiser à son profit de considérables sommes dans les caisses de la MNEF(Mutuelle Nationale des Etudiants de France..., obligée de changer de nom pour échapper au scandale attaché à celui-ci). La chose est certes plus facile, que de recevoir, fût-ce illégalement, de l'argent librement donné par des détenteurs de grosses fortunes. Il me semble cependant que si monsieur BERGE peut disposer de ses biens comme il l'entend, une telle latitude doit être donnée aussi madame BETTENCOURT, dans le respect des lois, bien entendu. En somme, je ne défends pas le boy-scout WOERTH. Je défend une certaine vision de la politique et surtout je réclame de la cohérence dans le jugement. Je n'ai pas lu l'appel de M. ROCARD et S. VEIL. Mais il est de l'essence même de cette République, née il y a deux siècles dans la violence et le sang, établie par la contrainte sur les esprits, et maintenue à grands coups d'allocation en tous genre, c'est-à-dire grâce au clientélisme, il es de 'essence même de cette République d'être constamment en danger. Car elle enseigne à ses enfants l'amour de l'illégalité, de la violence et de la révolte. Nous ne sommes pas dignes d'une vraie République, et cela me navre.
Amicalement.

Philippe POINDRON a dit…

Réponse à TIPPEL.
Cher monsieur, je ne cherche pas à défendre qui que ce soi. Je cherche à défendre ce qui me paraît juste et vrai. J'ai fait allusion dans un billet à l'allégation mensongère de la Tribune de Genève, possible relais des rancoeurs de l'UBS qui ne ne pardonne pas à monsieur WOERTH d'avoir arraché au secret bancaire quelques indélicats, français de nationalité, apatrides du coeur et du porte-monnaie. Madame WOERTH a été deux fois à Genève lorsqu'elle était en poste chez Clymène, et elle a pu le prouver. Plus personne ne parle de ces prétendus voyages. Je n'accepte donc pas ces manières de faire qui consistent à suggérer, insinuer, prétendre, accabler, sans autres preuves que des affirmations fondées sur la haine, l'interprétation malveillante et l'imagination en folie.
J'ignore les enregistrements du Journal le Point. J'aimerais en connaître l'origine et la teneur. Je vais conclure : (a) s'il s'avère après enquête que monsieur WOERTH a couvert des évasions fiscales, en échanges de sommes destinées à financer une campagne électorale, alors il mérite d'être sévèrement condamné ; (b) si non, il faut interdire aux journalistes coupables de dénonciation calomnieuse l'exercice de la profession.
J'ajoute ceci. L'argent de monsieur BERGE est revêtu de l'onction sacrée du socialisme, et madame ROYAL a pu profiter des largesses de ce monsieur sans que quiconque s'en émeuve. Mais monsieur BERGE est libre de faire ce qu'il veut de ses biens, et cela ne m'émeut donc guère. Il est déjà moins acceptable que le PS se soit fait une santé sur le dos de nombreux et pauvres étudiants anonymes en faisant puiser à son profit de considérables sommes dans les caisses de la MNEF(Mutuelle Nationale des Etudiants de France..., obligée de changer de nom pour échapper au scandale attaché à celui-ci). La chose est certes plus facile, que de recevoir, fût-ce illégalement, de l'argent librement donné par des détenteurs de grosses fortunes. Il me semble cependant que si monsieur BERGE peut disposer de ses biens comme il l'entend, une telle latitude doit être donnée aussi madame BETTENCOURT, dans le respect des lois, bien entendu. En somme, je ne défends pas le boy-scout WOERTH. Je défend une certaine vision de la politique et surtout je réclame de la cohérence dans le jugement. Je n'ai pas lu l'appel de M. ROCARD et S. VEIL. Mais il est de l'essence même de cette République, née il y a deux siècles dans la violence et le sang, établie par la contrainte sur les esprits, et maintenue à grands coups d'allocation en tous genre, c'est-à-dire grâce au clientélisme, il es de 'essence même de cette République d'être constamment en danger. Car elle enseigne à ses enfants l'amour de l'illégalité, de la violence et de la révolte. Nous ne sommes pas dignes d'une vraie République, et cela me navre.
Amicalement.

Philippe POINDRON a dit…

Réponse à TIPPEL.
Cher monsieur, je ne cherche pas à défendre qui que ce soi. Je cherche à défendre ce qui me paraît juste et vrai. J'ai fait allusion dans un billet à l'allégation mensongère de la Tribune de Genève, possible relais des rancoeurs de l'UBS qui ne ne pardonne pas à monsieur WOERTH d'avoir arraché au secret bancaire quelques indélicats, français de nationalité, apatrides du coeur et du porte-monnaie. Madame WOERTH a été deux fois à Genève lorsqu'elle était en poste chez Clymène, et elle a pu le prouver. Plus personne ne parle de ces prétendus voyages. Je n'accepte donc pas ces manières de faire qui consistent à suggérer, insinuer, prétendre, accabler, sans autres preuves que des affirmations fondées sur la haine, l'interprétation malveillante et l'imagination en folie.
J'ignore les enregistrements du Journal le Point. J'aimerais en connaître l'origine et la teneur. Je vais conclure : (a) s'il s'avère après enquête que monsieur WOERTH a couvert des évasions fiscales, en échanges de sommes destinées à financer une campagne électorale, alors il mérite d'être sévèrement condamné ; (b) si non, il faut interdire aux journalistes coupables de dénonciation calomnieuse l'exercice de la profession.
J'ajoute ceci. L'argent de monsieur BERGE est revêtu de l'onction sacrée du socialisme, et madame ROYAL a pu profiter des largesses de ce monsieur sans que quiconque s'en émeuve. Mais monsieur BERGE est libre de faire ce qu'il veut de ses biens, et cela ne m'émeut donc guère. Il est déjà moins acceptable que le PS se soit fait une santé sur le dos de nombreux et pauvres étudiants anonymes en faisant puiser à son profit de considérables sommes dans les caisses de la MNEF(Mutuelle Nationale des Etudiants de France..., obligée de changer de nom pour échapper au scandale attaché à celui-ci). La chose est certes plus facile, que de recevoir, fût-ce illégalement, de l'argent librement donné par des détenteurs de grosses fortunes. Il me semble cependant que si monsieur BERGE peut disposer de ses biens comme il l'entend, une telle latitude doit être donnée aussi madame BETTENCOURT, dans le respect des lois, bien entendu. En somme, je ne défends pas le boy-scout WOERTH. Je défend une certaine vision de la politique et surtout je réclame de la cohérence dans le jugement. Je n'ai pas lu l'appel de M. ROCARD et S. VEIL. Mais il est de l'essence même de cette République, née il y a deux siècles dans la violence et le sang, établie par la contrainte sur les esprits, et maintenue à grands coups d'allocation en tous genre, c'est-à-dire grâce au clientélisme, il es de 'essence même de cette République d'être constamment en danger. Car elle enseigne à ses enfants l'amour de l'illégalité, de la violence et de la révolte. Nous ne sommes pas dignes d'une vraie République, et cela me navre.
Amicalement.

Philippe POINDRON a dit…

Réponse à TIPPEL.
Cher monsieur, je ne cherche pas à défendre qui que ce soi. Je cherche à défendre ce qui me paraît juste et vrai. J'ai fait allusion dans un billet à l'allégation mensongère de la Tribune de Genève, possible relais des rancoeurs de l'UBS qui ne ne pardonne pas à monsieur WOERTH d'avoir arraché au secret bancaire quelques indélicats, français de nationalité, apatrides du coeur et du porte-monnaie. Madame WOERTH a été deux fois à Genève lorsqu'elle était en poste chez Clymène, et elle a pu le prouver. Plus personne ne parle de ces prétendus voyages. Je n'accepte donc pas ces manières de faire qui consistent à suggérer, insinuer, prétendre, accabler, sans autres preuves que des affirmations fondées sur la haine, l'interprétation malveillante et l'imagination en folie.
J'ignore les enregistrements du Journal le Point. J'aimerais en connaître l'origine et la teneur. Je vais conclure : (a) s'il s'avère après enquête que monsieur WOERTH a couvert des évasions fiscales, en échanges de sommes destinées à financer une campagne électorale, alors il mérite d'être sévèrement condamné ; (b) si non, il faut interdire aux journalistes coupables de dénonciation calomnieuse l'exercice de la profession.
J'ajoute ceci. L'argent de monsieur BERGE est revêtu de l'onction sacrée du socialisme, et madame ROYAL a pu profiter des largesses de ce monsieur sans que quiconque s'en émeuve. Mais monsieur BERGE est libre de faire ce qu'il veut de ses biens, et cela ne m'émeut donc guère. Il est déjà moins acceptable que le PS se soit fait une santé sur le dos de nombreux et pauvres étudiants anonymes en faisant puiser à son profit de considérables sommes dans les caisses de la MNEF(Mutuelle Nationale des Etudiants de France..., obligée de changer de nom pour échapper au scandale attaché à celui-ci). La chose est certes plus facile, que de recevoir, fût-ce illégalement, de l'argent librement donné par des détenteurs de grosses fortunes. Il me semble cependant que si monsieur BERGE peut disposer de ses biens comme il l'entend, une telle latitude doit être donnée aussi madame BETTENCOURT, dans le respect des lois, bien entendu. En somme, je ne défends pas le boy-scout WOERTH. Je défend une certaine vision de la politique et surtout je réclame de la cohérence dans le jugement. Je n'ai pas lu l'appel de M. ROCARD et S. VEIL. Mais il est de l'essence même de cette République, née il y a deux siècles dans la violence et le sang, établie par la contrainte sur les esprits, et maintenue à grands coups d'allocation en tous genre, c'est-à-dire grâce au clientélisme, il es de 'essence même de cette République d'être constamment en danger. Car elle enseigne à ses enfants l'amour de l'illégalité, de la violence et de la révolte. Nous ne sommes pas dignes d'une vraie République, et cela me navre.
Amicalement.

Philippe POINDRON a dit…

Je ne sais pourquoi, ma réponse à TIPPEL a paru 4 fois !

Philippe POINDRON a dit…

Réponse à ROUGEMER.
Cher monsieur, je réessaye donc de répondre à votre commentaire. Il m'apparaît que l'affaire WOERTH-BETTENCOURT-SARKOZY est un mauvais remake de l'affaire CLEASTREAM. Pour des raisons que j'ignore, ou que je vois trop bien, il faut abattre monsieur SARKOZY. Il ne respecte pas les codes ; il ne sort pas de l'ENA ; il parle dru ; il ne lève pas le petit doigt quand il boit une tasse de thé. Il n'a pas la culture (enténébrée) de feu le Président MITTERRAND, ni le langage châtié de monsieur GISCARD d'ESTAING. Mais il les dépasse largement par le courage. L'opposition, elle, l'accuse de fébrilité, alors qu'il y a urgence à traiter les énormes voies d'eau qui risquent de faire sombrer notre navire. Ah ! Certes, du temps de Guy MOLLET, et de celui, plus récent, de monsieur JOSPIN, on aurait crée des Commissions, des Comités, des Conseils, des Hauts-Commissariats, des chargés de mission, dont les rapplorts eussent fini dans les poubelles des ministères et de l'histoire. Curieusement, c'est sur le rapport du Conseil d'Orientattion des Retraites, fondé justement par monsieur JOSPIN, que le Gouvernement s'est saisi à bras le corps de la question des retraites. Loin de moi de dire que la réforme proposée est excellente. Il se peut qu'il faille l'amender. Mais de grâce, qu'on ne ferme pas les yeux sur cette question qui empoisonne notre trésorerie et alourdit le poids de notre dette (il faut emprunter sur les marchés internatinaux pour payer les pensions). Si l'opposition n'est pas contente, il faut au moins par honnêteté (a) qu'elle reconnaisse l'existence du problème ; (b) qu'elle fasse des contre-propositions crédibles (autres que celles de faire "payer les riches"). Monsieur SARKOZY s'est fait beaucoup d'ennemis en s'attaquant à la réforme de la carte judiciaire (magistrats, avocats), à la réforme territorial (élus locaux), à la réforme des Universités (enseignants du Supérieur) et du Cycle secondaire (enseignants des Lycées). Voilà beaucoup de monde ! Mais rien ne s'est fait en France sans lutter contre les féodalités ; et tout à été détruit par l'anéantissement des communautés naturelles (familles, communes [jadis paroisses], régions [jadis provinces dont un grand nombre vivaient sous le régime des Etats [Auvergne, Bretagne, Languedoc, Provence, Dauphiné pour ne citer que ceux qui me viennent en mémoire]et réglaient en leur région et pour leur dmaine de commpétence bien des problèmes, aujourd'hui planifiés à PARIS.
Je suis très honoré de vous compter parmi mes lecteurs. Et je suppose qu'une commune passion pour la Chine, son histoire, son art, et sa philosophie me vaut cet honneur.
Amicalement.

Philippe POINDRON a dit…

Réponse à ROUGEMER.
Cher monsieur, je réessaye donc de répondre à votre commentaire. Il m'apparaît que l'affaire WOERTH-BETTENCOURT-SARKOZY est un mauvais remake de l'affaire CLEASTREAM. Pour des raisons que j'ignore, ou que je vois trop bien, il faut abattre monsieur SARKOZY. Il ne respecte pas les codes ; il ne sort pas de l'ENA ; il parle dru ; il ne lève pas le petit doigt quand il boit une tasse de thé. Il n'a pas la culture (enténébrée) de feu le Président MITTERRAND, ni le langage châtié de monsieur GISCARD d'ESTAING. Mais il les dépasse largement par le courage. L'opposition, elle, l'accuse de fébrilité, alors qu'il y a urgence à traiter les énormes voies d'eau qui risquent de faire sombrer notre navire. Ah ! Certes, du temps de Guy MOLLET, et de celui, plus récent, de monsieur JOSPIN, on aurait crée des Commissions, des Comités, des Conseils, des Hauts-Commissariats, des chargés de mission, dont les rapplorts eussent fini dans les poubelles des ministères et de l'histoire. Curieusement, c'est sur le rapport du Conseil d'Orientattion des Retraites, fondé justement par monsieur JOSPIN, que le Gouvernement s'est saisi à bras le corps de la question des retraites. Loin de moi de dire que la réforme proposée est excellente. Il se peut qu'il faille l'amender. Mais de grâce, qu'on ne ferme pas les yeux sur cette question qui empoisonne notre trésorerie et alourdit le poids de notre dette (il faut emprunter sur les marchés internatinaux pour payer les pensions). Si l'opposition n'est pas contente, il faut au moins par honnêteté (a) qu'elle reconnaisse l'existence du problème ; (b) qu'elle fasse des contre-propositions crédibles (autres que celles de faire "payer les riches"). Monsieur SARKOZY s'est fait beaucoup d'ennemis en s'attaquant à la réforme de la carte judiciaire (magistrats, avocats), à la réforme territorial (élus locaux), à la réforme des Universités (enseignants du Supérieur) et du Cycle secondaire (enseignants des Lycées). Voilà beaucoup de monde ! Mais rien ne s'est fait en France sans lutter contre les féodalités ; et tout à été détruit par l'anéantissement des communautés naturelles (familles, communes [jadis paroisses], régions [jadis provinces dont un grand nombre vivaient sous le régime des Etats [Auvergne, Bretagne, Languedoc, Provence, Dauphiné pour ne citer que ceux qui me viennent en mémoire]et réglaient en leur région et pour leur dmaine de commpétence bien des problèmes, aujourd'hui planifiés à PARIS.
Je suis très honoré de vous compter parmi mes lecteurs. Et je suppose qu'une commune passion pour la Chine, son histoire, son art, et sa philosophie me vaut cet honneur.
Amicalement.

Philippe POINDRON a dit…

Réponse à ROUGEMER.
Cher monsieur, je réessaye donc de répondre à votre commentaire. Il m'apparaît que l'affaire WOERTH-BETTENCOURT-SARKOZY est un mauvais remake de l'affaire CLEASTREAM. Pour des raisons que j'ignore, ou que je vois trop bien, il faut abattre monsieur SARKOZY. Il ne respecte pas les codes ; il ne sort pas de l'ENA ; il parle dru ; il ne lève pas le petit doigt quand il boit une tasse de thé. Il n'a pas la culture (enténébrée) de feu le Président MITTERRAND, ni le langage châtié de monsieur GISCARD d'ESTAING. Mais il les dépasse largement par le courage. L'opposition, elle, l'accuse de fébrilité, alors qu'il y a urgence à traiter les énormes voies d'eau qui risquent de faire sombrer notre navire. Ah ! Certes, du temps de Guy MOLLET, et de celui, plus récent, de monsieur JOSPIN, on aurait crée des Commissions, des Comités, des Conseils, des Hauts-Commissariats, des chargés de mission, dont les rapplorts eussent fini dans les poubelles des ministères et de l'histoire. Curieusement, c'est sur le rapport du Conseil d'Orientattion des Retraites, fondé justement par monsieur JOSPIN, que le Gouvernement s'est saisi à bras le corps de la question des retraites. Loin de moi de dire que la réforme proposée est excellente. Il se peut qu'il faille l'amender. Mais de grâce, qu'on ne ferme pas les yeux sur cette question qui empoisonne notre trésorerie et alourdit le poids de notre dette (il faut emprunter sur les marchés internatinaux pour payer les pensions). Si l'opposition n'est pas contente, il faut au moins par honnêteté (a) qu'elle reconnaisse l'existence du problème ; (b) qu'elle fasse des contre-propositions crédibles (autres que celles de faire "payer les riches"). Monsieur SARKOZY s'est fait beaucoup d'ennemis en s'attaquant à la réforme de la carte judiciaire (magistrats, avocats), à la réforme territorial (élus locaux), à la réforme des Universités (enseignants du Supérieur) et du Cycle secondaire (enseignants des Lycées). Voilà beaucoup de monde ! Mais rien ne s'est fait en France sans lutter contre les féodalités ; et tout à été détruit par l'anéantissement des communautés naturelles (familles, communes [jadis paroisses], régions [jadis provinces dont un grand nombre vivaient sous le régime des Etats [Auvergne, Bretagne, Languedoc, Provence, Dauphiné pour ne citer que ceux qui me viennent en mémoire]et réglaient en leur région et pour leur dmaine de commpétence bien des problèmes, aujourd'hui planifiés à PARIS.
Je suis très honoré de vous compter parmi mes lecteurs. Et je suppose qu'une commune passion pour la Chine, son histoire, son art, et sa philosophie me vaut cet honneur.
Amicalement.

tippel a dit…

Cher monsieur, je suis bien d'accord avec vous sur votre développement des très nombreuses affaires, d'argent volé au peuple par les socialistes depuis 1789. Vous rappelez la mutuelle des étudiants,vous avez raison! j 'ajoute,la caisse de retraite du personnel de l'éducation nationale, et bien sur ce que ne savent pas les balots, 70% des mutuelles sont des courroies de transmissions pour le parti communiste, ou pour le parti socialiste, les Francais ont la mémoire courte! mais les nuages sont bien nombreux aux dessus de la tête du couple Woerth. Je souhaite que votre conviction soit la bonne. Mais j'ai un gros doute.

Anonyme a dit…

Cher Professeur, permettez moi de vous appeler ainsi. Merci pour avoir passé du temps à me répondre. J'aime beaucoup la façon dont vous décrivez le président Sarkozy. Je souhaite que d'autres français le voient ainsi. Au plaisir de vous lire prochainement. Amicalement.

tippel a dit…

Hier vendredi perquisitions de la société qui gère la fortune de Liliane Bettencourt, ainsi qu'au domicile du patron Monsieur Patrice de Maistre, La police a saisi le dossier professionnel de Madame Florence Woerth. Les bulletins de salaire de l'épouse du ministre Eric Woerth, les enquêteurs ont récupéré des échanges de courriers entre la salariée et son patron. Ces lettres porteraient sur la nomination de Florence Woerth au conseil d'administration d'Hermès, société du groupe l’Oréal, nomination critiquée par Patrice de Maistre !!! Florence Woerth bénéficiait d'une rémunération de 180.000 euros par an, elle a démissionné fin juin de Clymène. Elle y avait été embauchée fin 2007 à l'époque où Eric Woerth était ministre du Budget.( Ce dernier avait remis dans les semaines suivantes la Légion d'honneur à Patrice de Maistre). Alors que le ministère des finances a reçu début 2009 des éléments dévoilant l'évasion fiscale de Madame Bettencourt, aucun contrôle NE semble avoir été décidé. Sur les enregistrements clandestins réalisés par un employé chez la milliardaire et remis à la justice, Patrice de Maistre dit avoir embauché Florence Woerth à la demande de son mari: il dit "J'avoue que quand je l'ai fait, son mari était ministre. Il m'a demandé de le faire. Je l'ai fait pour lui faire plaisir". Et si c’était vrai ? la justice et en cours.