samedi 1 janvier 2011

Voeux

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En ce premier janvier de l'année nouvelle, tandis que le soir est tombé sur PARIS après que le soleil nous a fait faux bond d'une manière abusive et honteuse, je désire présenter à mes lecteurs des voeux en accord avec mon humeur du moment.
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Voyez-vous, je vous souhaite une année de paix et de sérénité, une année où, capables de rentrer en vous-même quand vous vous sentez agressés, humiliés ou moqués, vous saurez pardonner à ceux qui s'opposent injustement à vous, de front ou de côté. Et je nous invite à penser à toutes ces victimes innocentes dont le sang éclabousse le parvis des églises ou des mosquées, et à lutter de toutes nos forces pour qu'un ordre juste puisse - soyons modestes - commencer à germer dans la tête des responsables politiques du monde entier.
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Je pense à ces enfants de Bagdad, à leurs mamans, et aux prêtres que des fanatiques ont délibérément tués dans la cathédrale, aux coptes d'Alexandrie, victimes eux aussi d'un attentat islamiste, aux chrétiens du Nigéria que des fous ont massacrés au motif qu'ils étaient chrétiens. Je pense à Mohamed-Joseph de Bagdad, né dans une famille musulmane chiite et qui à la suite d'une rencontre décisive est devenu chrétien. Il vit aujourd'hui en Occident, pour protéger sa vie, et il dit : "Et si j'ai perdu richesse, pouvoir, famille et ami, j'ai tout gagné puisque j'ai trouvé Jésus-Christ". Je pense aux chrétiens évangéliques de Kabylie, persécutés pour leur foi, aux chrétiens du Maroc que leur conversion met au ban de la société et menace de mort. Aux chrétiens du Yémen, pays où la conversion est passible de mort. Aux chrétiens du Pakistan et de Chine, eux aussi persécutés et tués, à ceux de l'Inde que des hindouistes fanatiques poursuivent de leur haine. Mais le Roi Hérode n'est pas tout à fait mort ; son ombre rode autour de ceux qui n'hésitent pas, en Irak, à tuer à coup de bombe, des fidèles chiites, dont de nombreux enfants, ou au Pakistan où de semblables crimes sont perpétrés toutes les semaines, autour de "kamikazes". Il n'y a pas que les chrétiens qui sont victimes de ces horreurs. On pourrait allonger la liste en y incluant les victimes des attentats politiques ou économiques.
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Nous appelons la miséricorde divine non seulement sur les victimes innocentes ; nous faisions cette semaine mémoire des enfants âgés de moins de deux ans, que le sanguinaire Hérode a fait tuer, croyant que se trouverait parmi eux celui que les mages avaient appelé "le Roi des Juifs". Mais nous appelons aussi cette miséricorde sur les bourreaux. (Il y une prière juive qui s'adresse à Dieu ainsi , en son tout début : "Dieu, toi qui arme le bras des bourreaux...") Et nous prions pour qu'ils reviennent en eux-mêmes et renoncent à leur folie.
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Ah, oui, paix et miséricorde sur le monde ; que la lumière naisse au fond des âmes enténébrées par le péché, les nôtres y compris ; prière pour ces enfants, dont un prophète avait dit : "Un cri s'élève dans Rama, des pleurs et une longue plainte : c'est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas qu'on la console, car ils ne sont plus"(Jérémie). Tenons ferme dans la certitude que "c'est fait" (je veux parler du triomphe du Christ sur la mort et le péché), comme le dit le Livre de l'Apocalypse.
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J'espère ne pas vous avoir importuné. Mais je ne peux pas me taire.
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PS : consulter le message du pasteur Saïd, musulman convert au christianisme sur le site : http://www.christianophobie.fr/videos/le-saisissant-temoignage-du-pasteur-sa, qu'un ami de Strasbourg m'a envoyé.

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