mardi 18 septembre 2012

Incohérence ?

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En avaient-ils protesté, crié, manifesté, tempêté quand Nicolas SARKOZY a procédé à la réforme des retraites (de bien timide façon d'ailleurs). Ils auraient mieux fait de soutenir une initiative courageuse que de proposer pour trouver de l'argent, la suppression de l'abattement de 10 % sur les pensions de retraite. Bien sûr, ils affirment que ça ne touchera que les retraite les plus élevées. Mais alors ce genre de disposition porte un nom : impôt supplémentaire. Ils commencent sérieusement à nous gonfler. Mais les journaux restent étrangement silencieux, les syndicats et leurs responsables regardent le ciel, le nez en l'air. Imaginez un peu quel tollé si le Président SARKOZY avait pris cette mesure ! Elle est inique, injuste et révoltante. Ceux qui aujourd'hui bénéficient d'une pension de retraite ont cotisé, en leur temps, pour financer les pensions des inactifs. Il est normal que les actifs de ce jour contribuent à leur tour à financer celle des inactifs qu'ils sont devenus. Cet abattement est destiné à augmenter le "pouvoir d'achat" des pensionnés. Qui ne voit que le fait de travailler un semestre ou un an de plus permettrait d'abonder les caisses de retraite par les cotisations ? C'est sur la durée de cotisation qu'il faut jouer, pas sur la hauteur des pensions.
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Messieurs, si vous voulez qu'on vous estime, commencez par supprimer les avantages indus dont vous êtes bénéficiaires en matière de retraite ; vous les avez acceptés à l'unanimité (pour les députés), à l'initiative du Président de l'Assemblée Nationale d'alors, monsieur Jean-Louis DEBRE. Taillez dans le vif des dépenses improductives et somptuaires ; regroupez les communes, revenez sur la suppression de la reforme territoriale voulue par le Président SARKOZY et qui était une réforme de bon sens. Et cessez de financer les resquilleurs, les clandestins, les immigrés sans papiers et sans travail. Je conviens que ces hommes et ces femmes ont un droit imprescriptible à la vie, mais nous aussi. Il me semble qu'il serait plus utile d'investir dans leurs pays d'origine : éducation, agriculture, infrastructures, santé, de créer sur place et dans leur patrie des conditions de vie décentes et non de les voir parader dans l'espace public, souvent arrogants, toujours revendicatifs, et peu enclins à se plier aux règles communes.
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Autre incohérence, la baisse du prix des carburants, financées pour partie par le contribuable ; c'est une mesure démagogique qui ne va pas dans le sens de la diminution de la consommation, source de pollution et de déficit (en raison du coût des importations). On n'en finirait pas de citer les incohérences, les inepties, l'incompétence de ces gens qui prétendent nous représenter. A ce train, je ne donne pas cher de la popularité de monsieur HOLLANDE, de monsieur AYRAULT et de tant d'autres. Comme par hasard, c'est Manuel VALLS qui recueille le maximum d'assentiment pour sa politique énergique vis-à-vis des Roms. Là encore, que n'aurait-on pas dit (Audrey PULVAR en tête) si Claude GUEANT en avait fait autant  ?
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Bref, nous n'en voulons plus, que dis-je nous n'en voulons pas. Ils ne voient rien, ne comprennent rien, n'aiment pas leur patrie mais idolâtrent l'état, la bureaucratie et les dépenses. Ils nous gonflent, vous dis-je.

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