samedi 1 septembre 2012

Norvège, ô Norvège !

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Des problèmes informatiques, pleins de mystères et de surprises, font que ce billet a disparu des écrans. Je le reprends d'un courriel envoyé par une amie. Je n'en change pas le titre, mais je commenterai.
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"Le Gouvernement saoudiens et de riches donateurs privés d'Arabie Saoudite veulent financer des mosquées en Norvège à hauteur de dizaines de millions de couronnes norvégiennes (1 KRN = approximativement 0,125 euro). Légalement, ils en ont le droit. Conformément à la loi norvégienne, il est permis aux pays étrangers de soutenir financièrement les communautés religieuses, mais vu l'importance de ces sommes, le gouvernement doit approuver le financement.

Or, le ministre des Affaires étrangères, Jonas Gahr STORE, vient de refuser d'approuver ce financement. Il a répondu au demandeur, le Centre Islamique Tawifiiq, qu'il serait 'paradoxal et contre nature d'accepter le financement venant d'un pays qui n'accepte pas la liberté religieuse'.

Il a précisé au journal VG : 'Nous aurions pu simplement dire non, le ministère n'approuve pas, mais nous avons profité de l'occasion pour ajouter que l'approbation serait paradoxale tant que vouloir établir une communauté chrétienne en Arabie Saoudite sera considéré comme un crime' ".
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Cette position est évidemment courageuse et juste. Mais il est sans doute plus facile à un pays qui dispose d'abondantes réserves de pétrole de dire leur fait à ces fanatiques qu'il ne l'est à un pays comme la France dont les dirigeants, en condamnant (certes mollement) le nucléaire et en interdisant l'exploitation du gaz de schiste (la France est le pays européen qui dispose des plus abondantes réserves de ce gaz), nous rendent esclaves des producteurs de pétrole. Non seulement ils nous réduisent en esclavage, pour le seul amour du pouvoir, mais encore ils en rajoutent en subventionnant peu ou prou l'usage des produits pétroliers par la réduction, symbolique certes, mais fort coûteuse pour le Trésor public, du prix des carburants. Plus inconséquents que ces gens-là, je ne sais pas si c'est possible.
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Et pendant ce temps, la presse s'empresse de saluer le discours de monsieur HOLLANDE à Châlons-en-Champagne, en lui donnant des couleurs sarkozyennes. Il y a de la nostalgie dans ses remarques. Je ne donne pas six mois avant que l'on regrette un Président qui a fait des erreurs, certes, mais a choisi la bonne voie pour notre pays, et que l'on se mette à honnir celui qui a fait des promesses intenables, et ajoute au mensonge, l'incohérence, et l'irréalisme. J'ajoute que demain, je vous ferai part d'une réflexion incendiaire qu'un ami m'a envoyée par courriel, et qui illustre d'une certaine façon cette lâcheté générale de nos gouvernants. Nous avons le ventre plein, certes, mais pour combien de temps encore, sous leur peu glorieuse houlette !
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