vendredi 14 septembre 2012

Un philosophe fou qui prophétise.

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Juste avant de m'absenter ces deux citations empruntées à NIETZSCHE. Elles donnent vraiment à réfléchir. Mais qui vraiment a envie de réfléchir aujourd'hui ? Il ne me semble pas que ce soit le monde politique
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"Peu de gens se rendent compte de ce qui va s’effondrer maintenant que se trouve minée cette foi qui était la base, l’appui et le sol nourricier de toute chose… Nous devons désormais nous attendre à une longue abondance de démolitions, de ruines et de bouleversements. Qui pourrait devenir le prophète de ces immenses terreurs, de ces ténèbres, de cette éclipse de soleil que la terre n’a encore jamais connue ?"
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"Quand toutes les permutations seront épuisées, qu’adviendra-t-il après ? Ne sera-t-on pas obligé de revenir à la foi, et peut-être à la foi catholique ?" (Confidence faite à Lou SALOME, sa maîtresse. NIETZSCHE appartenait à une famille protestante qui comptait des pasteurs depuis 15 générations ! C'est dire le poids de ces mots.)
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Nous sommes en fin de cycle ! On s'envoie des injures à figure, on désigne l'ennemi (les riches ou les syndicats, c'est selon), mais on ne réfléchit pas en profondeur aux fins de la politique (qui consistent à conduire l'homme vers la fin qui lui est due), et l'on s'épuise en petites phrases, pendant que la substance même de la patrie s'épuise et cède devant l'invasion sournoise de toutes sortes d'innovations morales ou démographico-ethniques. Les gens qui nous dirigent depuis 30 ans (ça a commencé avec Valéry GISCARD d'ESTAING suivi de François MITTERRAND ; je ne dis pas cela par souci de fausse symétrie ; les deux hommes sont du même monde) ont préféré suivre l'opinion que de dire et servir la vérité, ils ont choisi la mode et non point la substance de la France. Ils nous ont enfoncés. Et les imbéciles (merci BERNANOS) qui gouvernent les esprits depuis 30 ans  ont donné le nom du second à un  quai- de Paris, à une bibliothèque et à une station de métro. Le premier aura-t-il ce périlleux honneur ? J'en doute et c'est tant mieux pour lui.
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C'est tout pour aujourd'hui. Vous avez le droit de commenter.

1 commentaire:

Adèle a dit…

Démarche étrange que celle de citer le titre d’un ouvrage que l’on n’a pas lu, ce qui est mon cas, dois-je préciser en avant-propos… Rufus a écrit un livre intitulé « Si Dieu meurt, je ne lui survivrai pas ». De quoi méditer, même pour les athées, car cette réflexion va au-delà même des religions, et interroge sur la quête (et perte) de spiritualité.

Et cette petite histoire racontée par Monseigneur Di Falco dans un disque des prêtres (de mémoire) : « Un jeune homme demande un jour à un sage : « mais après tout, Dieu existe-t-il ? » Et l’ancien de lui répondre : « Mon ami, ce qu’il y a de plus important, sur terre, c’est Dieu, qu’il existe ou qu’il n’existe pas … »