vendredi 18 janvier 2013

Pauvre Bertrand...

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Pauvre Bertrand DELANOE ! Il réclame au Ministère de l'Intérieur 100 000 euros pour remettre en état les pelouses du Champ de Mars, charge au ministère de se retourner contre les organisateurs de la 'Manif pour tous'. Mais comment est-il possible que les 340 000 personnes dénombrées par la Préfecture aient fait tant de dégâts ? C'est à n'y rien comprendre. Il doit y avoir une erreur quelque part. J'en vois au moins une qui peuple le cerveau de monsieur DELANOE, c'est l'aveuglement sectaire. Monsieur DELANOE est homosexuel. C'est son choix et son droit. Nul ne le lui reproche. Mais pourquoi faudrait-il que seule une manifestation dirigée contre un projet qu'il soutient fasse les frais (parfaitement illusoires, car cette pelouse n'est pas dégradée) de sa hargne ? Et pourquoi ne fait-il pas payer les dégâts de la Gay Pride, ou de toutes manifestations qui vont dans le sens de son idéologie ? Il y a au moins des responsables à qui il devrait demander de payer le nettoyage des abords du Parc des Prince, ainsi que celui du parc qui longe l'Avenue Ferdinand Buisson, ou celui de la Porte de Saint-Cloud, les lendemains de match qui opposent le PSG à d'autres clubs. Non ? Ce nettoyage doit être fait de manière récurrente, autant de fois qu'il y a de matchs. Et ce n'est pas une mince affaire, croyez-moi. Superficiellement jugé, cette attitude est insupportable.
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Pauvre Bertrand...
Il ne voit pas qu'à lui tout seul, il illustre le sectarisme propre au PS, à ses membres et à ses relais médiatiques, culturels et prétendus éducatifs ?

Pourrait-il prendre à son compte ce que dit Michel de CERTEAU (car l'ayant cité à partir d'un texte qui n'était pas de lui, dans un précédent billet, et n'aimant pas parler de ce que je ne connais pas bien, j'ai acheté et suis en train ce livre remarquable intitulé : L'étranger ou l'union dans la différence (Collection Points, série Essais, N°537. Editions du Seuil, Paris, 2005 ; 8 euros), le prendrait-il à son compte, ce que, me joignant à Michel de CERTEAU, je m'efforce de faire en vérité :

" 'Lui aussi est fils de Dieu et me parle de mon Dieu.' Deus meus : le conflit purifie l'adhésion et dissout l'instinct captateur qu'impliquait simultanément l'adjectif possessif - [remarquez ce que j'ai dit hier à la fin de ma réponse à Aerelon sur l'usage du possessif ; je n'avais pas encore lu ce passage] - Peu à peu, éduqué par tant d'oppositions, le chrétien dit : 'Mon Dieu, oui, parce que je lui appartiens, mais non plus parce qu'il m'appartient. Tant d'autres sont de lui, qui ne sont pas comme moi ; tant d'autres sans lesquels je ne serais pas avec Dieu et avec lesquels pourtant je ne puis être d'accord'."

Voilà qui a une autre allure, un autre élan, une autre beauté ! Et il est est infiniment dommage que Michel de CERTEAU soit mort prématurément. Il avait encore tant de choses à nous dire !

Pauvre Bertrand qui vous privez de la Lumière venue en ce monde. Pauvre Bertrand... Êtes vous capable, sinon d'aimer, du moins de respecter ceux qui ne pensent pas comme vous ? 

2 commentaires:

Théo a dit…

Monsieur le Maire de Paris, ferait mieux de faire la demande auprès de Mr Hollande pour rétablir une police de proximité, ce qui permet le contact avec les citoyens, et de ce fait, régler des problèmes divers, dont de sécurité. De surveiller le civisme, de mettre des amendes à toutes celles qui jettent des papiers à terre, qui crachent sur les trottoirs; etc...
Comme nous dit-on que les caisses sont vides ???.
Et il ferait bien aussi de faire des structures et en rénover certaines pour tous ces gens qui se retrouvent à la rue. Pauvre France.

Philippe POINDRON a dit…

Merci cher Théo pour vos commentaires pleins de sagesse et de vérité !
Je vais faire un billet sur ce sujet.