lundi 4 février 2013

Des miettes à l'Elysée ; l'affaire Henri Carton

-
Une amie parisienne me fait parvenir l'anecdote ci-dessous. Monsieur HOLLANDE, apparemment, n'aime pas les miettes... Soyons juste, toutefois. Il a reçu à l'Elysée le président de l'Association mietteuses qui tient pénates en PICARDIE. Je suppose que c'est pour une explication amicale, en tout cas je l'espère. Les miettes pour les retraités ; les allocations, les aides, les avantages, l'AME, les logements prioritaires pour toute la misère du monde. Il y a là une grande injustice, et les idéologues socialistes, tout à leur rêve de fraternité universelle verbale, ne voit pas que la fraternité concrète devrait s'exercer d'abord vis-à-vis de personnes qui pleurent misère aux portes des palais nationaux. Cette injustice nourrit la rancoeur, le ressentiment, l'exaspération et elle est grosse de violence. Personnellement, je crains une explosion incontrôlable de diverses couches de la société française. Plutôt que de diviser, ne serait-il pas préférable de rassembler les Français autour d'un grand projet national, propre à redonner de la fierté à notre patrie... ? Mais quand on voit le niveau verbal des soutiens actuels du président de la République (voir les billets sur les slogans de la manifestation des "Pour"...), on peut douter que ce soit là le principal souci de ceux qui disent approuver l'action du premier magistrat. Voilà l'anecdote. Vous la connaissez peut-être. Bis repetita...
-
"Henri Carton, le retraité de l'Aisne devenu célèbre pour avoir envoyé une lettre remplie de miettes à François Hollande, a été reçu ce mercredi 19 décembre 2012 à l'Elysée. C'est le site du "Télégramme" qui dévoile l'affaire : l’Élysée a engagé des poursuites pour "offense au chef de l’État" contre une association de retraités picards qui avaient envoyé des miettes de pain à l’Élysée.


Le président de l'association n'en croit pas ses yeux. "L"idée des miettes c'est pour dire que lorsque le gâteau est partagé, il ne reste que les miettes pour les retraités." l’Élysée n'a pas apprécié raconte France Picardie. Henri Carton, le président de l'association, est désormais visé par une plainte pour offense au chef de l’État et le parquet de Paris a ouvert une enquête. "Je ne vois pas où est l'outrage" relève le retraité qui se félicite plutôt de cette plainte inattendue "elle aura au moins le mérite de faire parler de nous. Et dire que les médias ne cessent de nous expliquer que F. Hollande a beaucoup d'humour !" Et de rajouter "Brûler le drapeau de la France, insulter la France par des chansons, siffler la Marseillaise, brûler des édifices publics ça doit être permis puisque personne n'est poursuivi. La différence avec l'envoi des miettes de pain c'est que les retraités ont travaillé toute leur vie pour la France et qu'ils doivent se contenter des miettes contrairement à d'autres qui se gavent d'allocations en tous genres."
-
Et dire que nous devons supporter cette situation pendant encore quatre ans !



3 commentaires:

tippel a dit…

Histoire moderne taubirene !!!.
2 Enfants discutent, l'un explique à l'autre sa situation:
Non, non,elle c'est ma vraie mère car mes parents légaux ayant divorcé, suite au mariage de mon père légal avec mon pére biologique et du coup ma mère lègale est venue vivre avec ma mère pour autrui, mais en tant que pére,.... c'est clair !!!
l'autre: ? !...

Aerelon a dit…

Je me suis marié à une veuve qui avait, de son premier mari, une grande fille dont mon père tomba amoureux et qu’il épousa.

Mon père devint ainsi mon gendre, tandis que ma belle-fille devenait ma belle-mère puisqu’elle avait épousé mon père. Bientôt, ma femme eut un fils, qui fut le fils de la mère de la femme de mon père et, en même temps, mon oncle puisqu’il était le frère de ma belle-mère. Voilà donc mon propre fils qui devient mon oncle.

La femme de mon père, elle aussi, devint mère d’un garçon qui fut à la fois mon demi-frère et mon petit-fils, vu qu’il était le fils de la fille de ma femme. Bref, ma femme se trouvait à être ma grand-mère car elle était la mère de la femme de mon père.

Moi, je n’étais pas seulement le mari de ma femme, mais j’étais aussi son petit-fils et aussi le mari de la grand-mère de ma femme. Il arriva donc que je devins mon propre....grand-père....

Philippe POINDRON a dit…

Et bien voilà, tout devient clair !
Merci chers lecteurs qui simplifiez ainsi la généalogie.