samedi 2 mars 2013

Ce que nous cache madame Taubira

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J'ai reçu un courriel de ce très cher ami alsacien. Il résume les travaux de Mark REGNERUS sur les enfants des familles homoparentales. J'ai pu avoir accès aux résumés de l'article princeps, à la réponse que fait REGNERUS à ses détracteurs, et à la vigoureuse défense de ses travaux par un collègue. Je vous donne donc dans l'ordre le texte de ce courriel et les trois résumés en anglais des articles de REGNERUS, et de son collègue. Je les commenterai demain.
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Une étude publiée par un sociologue américain démontre les effets de l’homoparentalité sur la psychologie des enfants privés d’altérité dans leur éducation et confrontés aux questions sur leur conception et leurs origines. Cette étude tenue secrète en France démontre, outre les problèmes de déséquilibre psychologique des enfants élevés par des couples homosexuels, que ces enfants sont en moyenne 10 fois plus victimes d’attouchements sexuels que les enfants ayant grandi dans leurs familles biologiques.


Le sociologue américain Mark Regnerus a publié un article dans le journal américain « Social Science Research, intitulé « How different are the adult children of parents who have same-sex relationships? Findings from the New Family Structures Study » ( A quel point les enfants devenus adultes de parents ayant eu une relation homosexuelle sont-ils différents ? Résultats de l’Étude sur les nouvelles structures familiales ), qui dresse la bilan de la longue étude qu’il a menée sur 2988 personnes interrogées.

Les résultats de cette étude du chercheur universitaire sont surprenants. Ils ont été repris dans le site d’information américain Slate. Selon cette étude, les enfants élevés dans leurs familles biologiques disposent d’un meilleur niveau d’études, d’une meilleure santé mentale et physique, ils consomment moins de drogue, se tiennent plus éloignés des activités criminelles et se considèrent plus heureux que les enfants élevés par un couple homosexuel.

A l’inverse, les enfants issus de familles homoparentales, et en particulier de couples lesbiens sont bien plus sujets aux dépressions, il ont plus de problèmes physiques, ils consomment plus de marijuana et ont plus de chance d’être au chômage (69% des enfants issus de familles homoparentales vivent des prestations sociales contre 17% pour les enfants de couples hétéros).

Surtout, contrairement aux théories de Jean-michel APHATIE et de Caroline FOUREST, selon lesquelles les hétérosexuels sont de violents alcooliques qui frappent leurs enfants et en abusent, les enfants de couple lesbiens seraient en moyenne 10 fois plus victimes d’attouchements sexuels que dans les familles « hétéro-parentales » (23% contre 2% de moyenne).

Aux États-Unis, le lobby gay a été choqué par cette étude et l’a dénoncée si violemment (appuyé par des journalistes progressistes) qu’un mouvement de scientifiques s’est créé pour soutenir ces travaux et leur sérieux méthodologique.

Il est étonnant de constater que cette étude n’ait jamais été évoquée par le moindre journaliste, en France, alors que nous sommes censés être en plein débat sur l’homoparentalité. Les journalistes préfèrent suivre les socialistes dans leur chasse aux « dérapages » homophobes plutôt que de s’interroger sur le fond du sujet et sur les dangers d’une telle loi.

Il est clair que les études sociologiques peuvent être controversées, mais pourquoi nous cacher celle-là, alors que tous les défenseurs du mariage pour tous les homos, sans jamais rien citer, disent, l’air sûrs d’eux, que les premières études prouvent qu’il n’y a pas de différence éducative entre l’homoparentalité et la parenté « classique » ? Pourquoi personne ne parle tout haut de cet élément qui pourra certes être débattu mais qui ne peut qu’apporter des faits nouveaux aux discussions.

Qu’on montre toute les études et chacun se fera son idée, pourquoi laisser Caroline Fourest nous expliquer que les enfants de couples homosexuels sont en pleine forme sans mettre en doute cette vérité énoncée qui ne coule pourtant pas de sens ?

En même temps, tous ces futurs enfants dépressifs, drogués, aux troubles psychologiques, parasites de l’État, formeront de formidables électeurs (et militants pour ceux qui seront un peu plus en forme) du Parti Socialiste. On comprend mieux pourquoi le PS veut déglinguer nos enfants et légaliser le commerce des bébés…"
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Mark REGNERUS.
How different are the adult children of parents who have same-sex relationships? Findings from the New Family Structures Study.
Social Science Research, 41, 752-770, 2012.

The New Family Structures Study (NFSS) is a social-science data-collection project that fielded a survey to a large, random sample of American young adults (ages 18-39) who were raised in different types of family arrangements. In this debut article of the NFSS, I compare how the young-adult children of a parent who has had a same-sex romantic relationship fare on 40 different social, emotional, and relational outcome variables when compared with six other family-of-origin types. The results reveal numerous, consistent differences, especially between the children of women who have had a lesbian relationship and those with still-married (heterosexual) biological parents. The results are typically robust in multivariate contexts as well, suggesting far greater diversity in lesbian-parent household experiences than convenience-sample studies of lesbian families have revealed. The NFSS proves to be an illuminating, versatile dataset that can assist family scholars in understanding the long reach of family structure and transitions.


Mark REGNERUS.
Parental same-sex relationships, family instability, and subsequent life outcomes for adult children: Answering critics of the new family structures study with additional analyses.
Social Science Research, 41, 1367-1377, 2012.

The New Family Structures Study (NFSS) is a social-science data-collection project that fielded a survey to a large, random sample of American young adults (ages 18-39) who were raised in different types of family arrangements. In this debut article of the NFSS, I compare how the young-adult children of a parent who has had a same-sex romantic relationship fare on 40 different social, emotional, and relational outcome variables when compared with six other family-of-origin types. The results reveal numerous, consistent differences, especially between the children of women who have had a lesbian relationship and those with still-married (heterosexual) biological parents. The results are typically robust in multivariate contexts as well, suggesting far greater diversity in lesbian-parent household experiences than convenience-sample studies of lesbian families have revealed. The NFSS proves to be an illuminating, versatile dataset that can assist family scholars in understanding the long reach of family structure and transitions.


W.R. SCHUMM. (Défense vigoureuse des travaux de REGNERUS contre les critiques.)
Methodological decisions and the evaluation of possible effects of different family structures on children: The new family structures survey (NFSS).
Soc Sci Res. 2012 Nov;41(6):1357-66.

Every social science researcher must make a number of methodological decisions when planning and implementing research projects. Each such decision carries with it both advantages and limitations. The decisions faced and made by Regnerus (2012) are discussed here in the wider context of social science literature regarding same-sex parenting. Even though the apparent outcomes of Regnerus's study were unpopular, the methodological decisions he made in the design and implementation of the New Family Structures Survey were not uncommon among social scientists, including many progressive, gay and lesbian scholars. These decisions and the research they produced deserve considerable and continued discussion, but criticisms of the underlying ethics and professionalism are misplaced because nearly every methodological decision that was made has ample precedents in research published by many other credible and distinguished scholars.
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Je pense que quand un des "pères" d'une famille homoparentale est capable de mettre dans les mains d'un garçonnet qui a tout l'air d'être son fils une pancarte portant l'inscription : "Bite dans le cul ou pas, on veut l'égalité des droits", le jour de la manifestation  des partsans de la loi, on peut s'interroger.

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