dimanche 23 juin 2013

Nouvelles de la Résistance : un évêque qui n'a pas peur, premier billet du 23 juin 2013

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Enfin ! Enfin ! Voilà un évêque qui n'a pas peur et qui dit les choses calmement mais clairement. Je vous mets en document ci-dessous le texte complet de sa réaction après la condamnation de Nicolas BERNARD-BUSSE. Et je vous invite aussi, après ce document, à vous rendre sur les sites internet dont les adresses figurent ci-dessous pour prendre, entre autre, connaissance de la réaction indignée d'un haut magistrat, après cette condamnation inique. J'ajoute, avant de donner la parole à Monseigneur AILLET, évêque de BAYONNE, que j'ai passé une partie de la soirée d'hier avec les lycéen(ne)s (2de, 1ère et terminale) de deux grands lycées parisiens. Tous ne sont pas des saints. Ce sont des ados bien de notre temps, pleins de vie, et tout joyeux à l'idée de passer la nuit à la fête de la musique. J'ajoute, pour être complet, qu'ils fréquentent assidûment l'aumônerie catholique et qu'ils ont la foi chevillée au corps. Tout ça pour vous dire qu'il y a chez ces jeunes une indignation profonde, le sentiment d'une injustice insupportable, après la condamnation de Nicolas BERNARD-BUSSE. Monsieur HOLLANDE est complètement déconnecté de la réalité. Il voulait flatter les passions de la jeunesse ; miraculeusement, il en a fait surgir la volonté de se dépasser soi-même et de combattre calmement, sereinement, rationnellement pour ses idées. Voici le texte de Mgr AILLET.
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Le soutien de Mgr Aillet au prisonnier politique

A propos de l’incarcération à Fleury-Mérogis du jeune Nicolas, condamné à 4 mois de prison, dont 2 mois ferme, l’évêque de Bayonne a écrit :
« Devant le mépris politico-médiatique que ce mouvement social, d’une ampleur inégalée depuis des décennies, a rencontré, beaucoup sont déterminés à poursuivre leur action pour alerter l’opinion, éclairer, voire réveiller les consciences de nos concitoyens.
Parce que la conscience est profondément blessée par la loi Taubira, il est parfaitement légitime d’en réclamer l’abrogation. Le Pape François, devant une délégation officielle de parlementaires français, ne déclarait-il pas : « Votre tâche, technique et juridique, consiste à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger » ? L’association « la manif pour tous » demeure une force de proposition destinée à pérenniser ce mouvement. D’autres initiatives sont nées pour capitaliser l’engagement de nombreux citoyens : les veilleurs, les mères veilleuses, des rassemblements sporadiques pour interpeller l’opinion et les pouvoirs publics…
Pourvu qu’elle se déroule sans violence et dans le respect de l’intégrité physique des personnes et des biens, cette opposition de fond, que l’on a pu appeler à juste titre « résistance », est pleinement légitime dans une société démocratique où la liberté d’expression, de réunion et de manifestation est garantie par la Constitution.
Le Jeune Nicolas B., sympathisant de la manif pour tous, a été condamné le 19 juin par le tribunal correctionnel à deux mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, pour avoir participé à une manifestation pacifique le 16 juin dernier contre la loi Taubira. Les chefs d’accusation semblent surréalistes et la lourdeur de la peine disproportionnée par rapport aux faits avérés. Il s’agit manifestement d’une forme politique de répression policière et judiciaire qui marque un tournant dans le traitement arbitraire des opposants au mariage et à l’adoption par des couples de même sexe.
Je salue l’engagement de ce jeune Nicolas et de tous ceux qui, comme lui, travaillent à défendre avec détermination et sans violence, le droit des enfants à être élevé par un père et une mère, engagement qui « aura encore à se déployer dans d’autres domaines où la vigilance est requise pour le respect de la personne humaine » (Conseil permanent). Ils sont la fierté et l’espérance de notre société. Leur courage, jusqu’à la prison s’il le faut, est déjà une victoire : car on ne peut pas enchaîner la Vérité ! »
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Et voici les deux adresses :
 
Par ailleurs l'institut pour la justice lance une pétition de soutien. Je vous demande avec insistance de bien vouloir la signer. Voici l'adresse où vous pourrez le faire en ligne :
 

1 commentaire:

tippel a dit…

Le mouvement actuel d’opposition à la loi Taubira a eu pour effet indirect de mettre en lumière certains comportements parmi les politiques des partis classés à droite, ainsi que la nécessité de définir la réponse à y apporter. En France, la presse, la justice, l'école sont politique et de gauche. La presse, l'école et la justice sont nos ennemies et elles ne nous font pas de cadeaux.
Pas de pitié : pas de journaux (à part Valeurs Actuelles), que la presse crève. Toute occasion de militer pour la suppression des subventions à la presse est bonne à prendre. Couper la télé comme en Grèce ? Très bien.
Pas de pitié pour l'école : dans le privé et, si possible, hors contrat. Comment disent-ils déjà Les hypocrites du Front Républicain ? Ah oui : padamalgam, padamalgam...