lundi 17 juin 2013

Un dialogue pris chez Harlan Coben, deuxième billet du 17 juin 2013

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J'adore lire des romans policiers, et dans ce genre, je me régale de ceux que produit Harlan COBEN. Le dernier que j'ai lu est Dans les bois (Pocket N°13388). J'y ai trouvé un dialogue entre d'anciens membres du KGB envoyés aux USA en agents dormants,  du temps de la guerre froide, qui se retrouvent par hasard et évoquent le passé avec nostalgie. Je transpose ce dialogue en le mettant dans le bouche de deux grands responsables de la police et de la gendarmerie aux ordres de monsieur VALLS. J'ai mis au présent les verbes qui étaient au passé simple et j'ai francifié les noms et prénoms ; vous allez voir comme ça sonne juste :
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"-Les gens nous craignent, a dit DUBOIS, ils tremblent sur notre passage.
-Et alors, c'est une bonne chose Marcel.
-Ne fais pas semblant. On a le pouvoir. On est des dieux.
-On est des brutes. Pas des dieux, non... Les sbires des dieux, payés pour faire le sale boulot. Eux ont le pouvoir. Nous comme on a peur, on essaye de faire encore plus peur aux autres. C'est ça notre force : terroriser les faibles."
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Toute comparaison avec les gardes à vue illégales, les interpellations, les gaz lacrymogène, la désinformation est bien entendu dépourvue de la moindre ambiguïté ! Je pense que l'on s'est compris. Comme quoi, même les auteurs de romans policiers ont des vues politiques assez profondes... Mais voilà, il y a la non violence, le silence, la réflexion, le travail sur soi-même... Formidable alambic où se distille présentement un renouveau de la pensée et de l'engagement. Nous ne dirons jamais assez merci à ceux qui se prennent pour des dieux et se croient tout permis. Ils nous ont réveillés. Jupiter aveugle ceux qu'il veut perdre ; j'ajouterai "et ceux qui veulent s'y égaler". Comme les Français du Peuple ne sont pas des imbéciles, ils viennent de le signifier d'admirable manière en renvoyant à ses chères études le candidat socialiste au siège de monsieur CAHUZAC. Mais ça ne fait pas réfléchir semble-t-il nos gouvernants qui persistent dans leur aveuglement, et leur erreur anthropologique. J'ajoute que j'ai reçu aujourd'hui un courrier d'un lecteur fidèle accompagné de deux photocopies résumant la position fort claire de l'évêque d'ANNECY sur la franc-maçonnerie. J'en reparlerai. Le combat, si combat il y a, disons plutôt le débat est d'ordre philosophique (et non pas moral) et spirituel. Et c'est sur cette crête qu'il nous faut  nous tenir. 
 

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