mardi 2 juillet 2013

Nouvelles de la Résistance, Mme Taubira les pieds dans le tapis, second billet du 2 juillet 2013

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En faisant ma revue matinale des réactions consécutives à la condamnation de Nicolas BERNARD-BUSSE, je tombe sur ceci que je vous livre incontinent. Je me demande si madame TAUBIRA ne va pas être obligé de marcher avec des béquilles, car elle s'est prise les pieds dans le tapis. Par ailleurs, en deuxième partie de ce second billet du jour, je vous donnerai quelques infos à moi communiquées par Antoine, cet ami très cher en compagnie de qui je me rends aux rassemblements des Veilleurs parisiens :
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" Près de deux semaines après l’arrestation de Nicolas, le jeune opposant au mariage homosexuel détenu à Fleury-Mérogis, la polémique sur la légitimité de son arrestation ne tarit pas.
 
Dans un entretien à BFM TV, la ministre de la Justice Christiane Taubira s’est dédouanée en rappelant que les lois appliquées étaient « les lois de l’ancien quinquennat » (1).
Une excuse irrecevable aux yeux de Jean-Paul Garraud. Le président de l’Association professionnelle des magistrats a publié ce communiqué (1) :
« Les déclarations de Mme Taubira, rejetant la responsabilité de l’incarcération de Nicolas Bernard-Busse, condamné à quatre mois d’emprisonnement dont deux ferme suite à la manifestation anti mariage gay, sur la législation de la précédente majorité, sont totalement de mauvaise foi ou relèvent d’une rare incompétence.
Tout d’abord, la loi sur les peines planchers ne s’appliquait certainement pas à ce jeune homme qui n’est pas un récidiviste au sens juridique du terme. Ensuite, même si elle s’appliquait, les juges sont toujours libres de « descendre en dessous du plancher » en motivant leur condamnation. Car, contrairement à la propagande gouvernementale, la loi sur les peines planchers n’entraîne pas une automaticité dans la sanction.
En réalité, devant le tollé provoqué par l’incarcération de ce jeune manifestant, alors que de nombreux récidivistes avec casier judiciaire à rallonge restent impunis, la Garde des Sceaux tente d’allumer de lamentables contre-feux qui ne trompent personne ».
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De vous à moi, mais ne le répétez pas, madame TAUBIRA est en équilibre très instable...
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Et ce message d'Antoine :

"« bio » de Nicolas… 

Dans l’article, le nom de la juge : « La juge (Nathalie) Dutartre, qui a prononcé la peine, a eu la main lourde. Elle ne s'était pourtant pas montrée si sévère à l'égard du comédien Michaël Youn qui, après avoir insulté et brutalisé deux policiers, s'était vu dispenser de peine en 2011. »"
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N'oublions jamais le nom de ce juge : madame Nathalie DUTARTRE. Et si jamais nous la croisons, sait-on jamais ? faisons-lui savoir, avec courtoisie et non violence mais fermeté notre manière de voir sur sa façon de concevoir la justice ! Madame Nathalie DUTARTRE ! Qu'auriez-vous dit si Nicolas, au lieu de s'appeler Nicolas BERNARD-BUSSE s'était appelé Nicolas DUTARTRE ? Avant de prendre des décisions de justice, il est toujours bon de faire fonctionner ses neurones miroirs, dits aussi neurones de l'empathie, ou si l'on préfère, de mettre en œuvre la règle d'or de la réciprocité. Apparemment vous avez un code pénal à la place du cœur, enfin sauf pour Michaël YOUN, pour qui le cœur semble avoir pris le pas sur le code pénal.
 

2 commentaires:

tippel a dit…

Un enfant conçu par GPA était sexuellement exploité par ses « parents» dans des réseaux pédophiles.
Le 29 juin 2013, le New York Daily News suivi de Yahoo Australie publie un article également repris le 30 juin par le Sidney Morning Herald (journal australien) puis par Russian TV le 1er juillet. Les articles relatent les agissements de Mark Newton et de son petit ami australien Peter Truong. Voulant, selon leurs dires, éprouver les « joies de la paternité », ils avaient en 2005, après de longues démarches, obtenu en Russie pour la somme de 8000 dollars un enfant conçu par GPA (avec les gamètes d’un des deux hommes). [L'enfant serait donc bien "techniquement" le fils de Mark Newton, d'après les articles disponibles. A l’age de 22 mois, le petit garçon a commencé a être abusé sexuellement, et quotidiennement, par ses « parents » et par au moins huit autres adultes en Australie, en France, en Allemagne et aux Etats-Unis.
Le degré d’exploitation sexuel avait atteint un tel niveau que l’enfant a grandi croyant que les agissements dont il était victime étaient la vie normale. Il était même coaché sur la façon de nier si jamais on lui posait des questions.
Les enquêteurs ont découvert un journal méticuleusement tenu par les deux hommes relatant toutes leurs activités.
Quand les deux hommes ont commencé à être soupçonnés, ils ont accusé les autorités de les stigmatiser en raison de leur orientation sexuelle.
En 2010, interviewés par une radio australienne, le couple avait voulu donner l’image d’une « famille comme les autres » [cf audio ci-dessous]. Pour les enquêteurs, il apparait clairement qu’ils ont achetés l’enfant dans l’unique objectif de l’exploiter sexuellement.
La «famille comme les autres » vivait à Los Angeles, Etats-Unis. Le dénommé Newton vient d’être condamné à 40 années de prison. Le dénommé Truong attend toujours que sa peine soit prononcée.

tippel a dit…

suite: Une presse partisane !
"En 2005, la presse australienne avait couvert l'arrivée du bébé chez eux, décrivant Newton et Truong comme « deux pères heureux et aimants ». Et elle avait remis ça en 2010 : le 14 juillet, ABC Far NOrth Queensland a diffusé un reportage sous le titre « Deux papas valent mieux qu'un », soulignant tous les obstacles que les deux hommes avaient dû franchir pour faire aboutir leur projet et s'extasiant devant leur assurance de ne « rien regretter » malgré les efforts qu'il avait fallu fournir pour devenir « pères ». « C'est une famille heureuse et détendue», commentait alors ABC."