mercredi 31 juillet 2013

Sabotage ? Deuxième billet du 31 juillet 2013

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J'ai reçu cet article d'Alain, un correspondant alsacien et j'e l'en remercie. L'analyse me paraît suffisamment pertinente pour que je vous la transmette. Mais si l'on met bout à bout les événements de TRAPPES, ceux de BRIVE (dont la presse a fort peu parlé) qui ont opposé des militaires du 126e RI à une bande de jeunes de la cité des CHAPELIES, on est en droit de se demander si monsieur VALLS, son maître monsieur HOLLANDE, et tous les caciques socialistes ont bien pris conscience du rejet que suscitent ces jeunes dans l'esprit d'un nombre croissant de nos compatriotes. Le calcul est simple : plus Marine LE PEN aura de voix, et plus François HOLLANDE aura des chances de rester sur le trône. Mauvais calcul, triste calcul, calcul terrible, qui ajouté à tout le reste, continue de nous jeter dans le trouble le plus grand et nous précipite dans une guerre civile froide. Voici donc l'analyse du drame de BRETIGNY que m'a transmise Alain.
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"Au moment où j’écris ces lignes, j’ignore si l’affaire sera mise sur la place publique ou si elle sera étouffée afin de préserver l’illusion de l’intégration” et la paix civile. Je prends donc le risque de bâtir un scénario à partir des éléments qui sont, à cet instant, disponible. Récapitulons:
 
Concordance de temps: les criminels sont arrivés très rapidement; autrement dit, ils se trouvaient déjà sur les lieux et guettaient vraisemblablement le moment où le train s’immobiliserait après son déraillement. L’effet de surprise quant à l’ampleur de l’accident, surtout dû à la vitesse du convoi, les a fait reculer mais, l’instinct du charognard étant le plus fort, ils sont revenus pour s’emparer des effets des morts et des blessés. Sûrs de leur impunité, ils ont été jusqu’à caillasser les pompiers et les forces de l’ordre qui accouraient afin de porter secours aux victimes.

Mobile avéré: vol des passagers, pillage du train, brutalités et intimidations. Il n’est point besoin d'encore les nommer car les faits divers s’en chargent depuis des années. Multirécidivistes, laissés en liberté malgré leurs innombrables méfaits, abandonnés à eux-mêmes et vivant de trafics divers, vols et vente de drogues. La responsabilité des politiques, des magistrats et de ces élites en décomposition avancée n’est pas inférieure à celle de ces criminels.
Antécédents multiples.

Opportunité: Les lignes SNCF passant souvent dans des quartiers pauvres, et les récits “d’attaques de la diligence" aidant, la force du mauvais exemple a fait son chemin: l’idée d’une attaque d’un train lambda à germé. Ça a été celui-là mais ça aurait pu être un autre. Ils ne s’attendaient certainement pas à ce que le train arrive aussi vite.

Preuves matérielles: Elles sont de deux sortes. Premièrement “l’éclisse”, cette barre d’acier d’une dizaine de kilos, maintenant les traverses par quatre ou six boulons, eux aussi en acier. Non seulement ladite éclisse a utilisé ses petits doigts pour se dévisser mais a aussitôt utilisé ses petits pieds pour venir s’intercaler à l’endroit précis qui risquait de faire dérailler le train.

Deuxièmement la préméditation: ils étaient nombreux; suffisamment nombreux pour que des renforts de police soient dépêchés sur place. Le dévissage des écrous maintenant l'éclisse a par ailleurs demandé de l'organisation et de l'outillage.
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Je vous laisse réfléchir sur ces événements et tirer vous-même les conclusions qui s'imposeraient à vous.

 

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