lundi 1 juillet 2013

Un député courageux répond à Vincent Peillon, deuxième billet du premier juillet 2013

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Une fois encore, ce billet est long. Je vous invite cependant à le lire en entier. Il vous montrera dans toute son ampleur la ringardise de nos soi-disants "socialistes" amoureux du progrès.
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Dans la vidéo dont la référence est donnée ci-dessus, voici ce que dit sans trembler monsieur PEILLON :
 
"Il faut s'enfanter soi-même et donc faire le propre récit de sa naissance.... On ne peut pas faire une révolution uniquement dans la matière, il faut la faire dans les esprits. Or on a fait la révolution essentiellement politique, mais pas la révolution morale et spirituelle. Et donc on a laissé le moral et le spirituel à l'Eglise catholique. Donc il faut remplacer ça. [...] On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique. Comme on ne peut pas non plus acclimater le protestantisme en France comme on l'a fait dans d'autres démocraties, il faut inventer une religion républicaine. Cette religion républicaine, qui doit accompagner la révolution matérielle, mais qui est la révolution spirituelle, c'est la laïcité. Et c'est pour ça d'ailleurs qu'au début du XXe siècle, on a pu parler de foi laïque, de religion laïque, et que la laïcité voulait être la création d'un esprit public, d'une morale laïque, et donc l'adhésion à un certain nombre de valeurs." 
  • (Date de publication de la video par Editions du Seuil : 08/10/2008
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« La révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau [PEILLON se fait le gynécologue_accoucheur empressé d'un enfant parfaitement mythique]. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen [Heureusement il y a les livres, et pour l'instant on ne parle pas d'autodafé ; on se contente d'ignorer. Heureusement, il existe encore des hommes debout qui pleurent la mort des 115 enfants du LUC-SUR-BOULOGNE massacrés par les armées révolutionnaires pendant les guerres de Vendée. Le plus jeune d'entre eux avait 15 jours. Il faut beaucoup de sang innocent pour fabriquer un homme nouveau, non ?] Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi.»
 
Dans La révolution française n'est pas terminée.
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Un député courageux lui répond en ces termes :
 
"Cette 'grotte de chien' [entendons ici avec le député, la famille] que monsieur PAYOT-PEILLON fait traiter avec tant de mépris par nos gamins, c'est notre maison de famille, c'est la sienne, c'est la vôtre. [...] Ah ! mais voilà un oremus qui ne plaît pas du tout : monsieur PAYOT-PEILLON se remet à faire prier nos enfants, mais d'une manière vraiment trop méprisante à l'égard de leurs parents. Si nous étudions de plus près le texte de cette prière laïque, qu'y voyons-nous ? Un acte de foi dans le dogme du péché originel, avec cette particularité que ce n'est plus le prêtre, par le sacrement du baptême, qui lave l'enfant de ce péché originel, mais qu'il en est lavé par le verbe de l'instituteur [...]." [Dans cette citation, le rajout "-PEILLON" est de votre serviteur ; vous allez voir pourquoi tout de suite ; quant à PAYOT, il est l'auteur d'un certain nombre de maximes en forme de prières à la gloire des instituteurs que les enfants devaient apprendre par cœur.]
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Voilà très exactement, en effet, ce qu'a dit Maurice BARRES le 18 janvier 1910 à la Chambre des Députés. Il avait commencé son discours par ce constat : "Les nombreux extraits de manuels qui ont été lus ici depuis quelques jours ont choqué à plusieurs reprises par leur pauvreté, par leur puérilité l'ensemble de la Chambre. Mais j'ai observé que ce qu'on était unanime à blâmer dans ces extraits, c'était une certaine misère intellectuelle, une véritable niaiserie ; sur le fond nous trouvions pitoyable que l'on rayât des exemples de grammaire le mot "Dieu" et que l'on remaniât un petit manuel parce qu'il s'y trouvait l'expression "Dieu est grand". Mais notre entente était bien superficielle. Un certain nombre d'entre nous continuaient à penser qu'il y a lieu de rayer Dieu de l'école primaire." Et un peu plus loin, il cite ce propos de VIVIANI : "Dès l'instant que nous avons éteint les étoiles, il s'agit d'établir sur terre l'équivalent d'un paradis."
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Monsieur PEILLON a un siècle de retard, et même deux, car je lui signale, au cas où il l'ignorerait (on a beau être agrégé de philosophie et docteur dans cette discipline, on a le droit de ne pas tout savoir, sauf que dans ce cas, cette ignorance jette un doute sur les connaissances profondes et réelle de monsieur PEILLON en matière d'histoire de la Révolution), je lui signale, disais-je, que déjà le conventionnel Marc-Antoine BAUDOT avait suggéré que l'on remplaçât la religion catholique par la religion réformée ; le fait est signalé et analysé par QUINET dans son histoire de la Révolution. BAUDOT a voté la mort du Roi Louis XVI ; "Ardent jacobin, il se montra dans ses différentes missions, comme dans l'assemblée, l'implacable ennemi des émigrés, des prêtres, et même des modérés. Il fut toujours le chaud partisans des mesures révolutionnaires les plus exagérées." (In Petite biographie conventionnelle ou tableau moral et raisonné. Chez Alexis EYMERY, Libraire, rue Mazarine [tout un programme], N°30, Paris, 1815). Je possède ce livre dans ma bibliothèque). Une recherche généalogique approfondie nous apprendrait peut-être que monsieur PEILLON est l'arrière-arrière petit neveu de Marc-Antoine BAUDOT (très fortement critiqué par E. QUINET du reste). L'inspiration de monsieur PEILLON est très exactement totalitaire, puisqu'il se propose de régner sur les esprits, et de faire de nos enfants, d'abord et avant tout, des citoyens à la botte de l'ordre étatique. Et je prétends donc que monsieur PEILLON est dangereux, effectivement totalitaire, et que sur le plan de la structure mentale, il est constitué comme LENINE, MAO ou POL-POT, sans en avoir la violence physique, mais avec la même volonté de puissance, la même idéologie.
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1 commentaire:

tippel a dit…

LA FRANCE BIEN ELEVEE.

Lors des manifestations, on a entendu « CRS avec nous ! » C’était être un peu naïf. Les gentils protestataires ont vite été déçus par de brutales bousculades, par des gaz lacrymogènes, par des menottes sur des bras tordus, par des gardes à vue abusives et par de discrets tabassages derrière des arbres. Le comble une police d’Etat provocatrice qui se déguise en militants NAZI, certains, sont un peu moins naïfs. L'apprentissage du combat sur le terrain est formateur.

La France bien élevée est pour l'Ordre, donc les forces de l'ordre sont avec nous. Expression trompeuse d'ailleurs que celle des " forces de l'ordre". La police est une force du pouvoir, pas de l'ordre. Si le gouvernement est pour le désordre, comme on peut le constater en banlieue, la police obéit et laisse le désordre s'installer. (En banlieue, c'est plutôt un pouvoir narco-islamique qui s'installe avec des pétrodollars).

Nous constatons que la police obéit toujours au pouvoir en place. La police sera du côté de la France bien élevée, le jour où celle-ci aura pris le pouvoir.

Cela n'empêche évidement pas, à titre individuel, les sympathies policières, mais, là encore, il ne faut pas se faire d'illusion : les syndicats de police sont majoritairement de gauche ou d'extrême-gauche et certains policiers semblent s'en donner à cœur joie dans le tabassage et l’humiliation, ils n'ont pas besoin d'encouragements.

Les institutions sont particulièrement à l'aise dans un système d’oligarchie socialiste qui favorise en excès les abrités du statut de fonctionnaires, ceux qui sont du bon côté du manche.

Nous avons pu voir toutes les institutions qui se sont montrées mollassonnes ou carrément hostiles, y compris une majorité du petit ou haut clergé, idem pour le parti dit d'opposition vis-à-vis de la résistance de la France bien élevée.

Le premier pouvoir reste le pouvoir des médias. Il reculera à l'usure : il n'y a pas plus moutonnier que le journaliste. Si, petit à petit, nous le persuadons que le sens de l'histoire est en train de tourner, cette caste étant de gauche, elle croit au sens de l'histoire, elle retournera sa veste. Certains l’on déjà fait.

La France bien élevée restera encore longtemps sans appuis institutionnels. Mais les hommes qui encombrent les institutions sont, par nature, soumis au plus fort. A nous de montrer que nous sommes les plus forts. Une lueur d’espoir: le Parti des naïfs bien élevés est en décroissance.

La principale combine de défense du Système socialiste est l'enfumage, par le refus d’un débat loyal et d’un appel au referendum populaire. Combine aussi que la diversion par des affaires secondaires, Méric, Extrême-droite, Barosso, Sarkozy, Tapie, Front républicain, demain l’icône noire Mandela. Et cela tombe bien pour le Système, il y a à l'Elysée un falsificateur professionnel de grande classe. Mais cela ne suffira pas.

Quelle perspective pour la France? Avec l’euro, nous allons faire banqueroute. Le socialisme ne vit que de l'argent des autres, il se paralyse quand les autres n'ont plus d'argent à nous prêter, et ce moment se rapproche rapidement. Quand ce bouleversement arrivera, il sera primordial d'avoir un antisystème qui sera resté ferme sur ses convictions et dont la crédibilité n'aura pas été entamée. C'est de lui que viendra la régénération.

Les anti-mariages pour tous ne sont pas d'accord entre eux sur deux sujets essentiels que sont l'économie et l'Europe. Si on devait faire des paris, je dirais que les européistes perdront par la faillite des Etats membres. En terminant une de ses phrases, Béatrice Bourges constatait avec justesse: « DECIDEMENT, NOTRE PAYS EST BIEN MALADE ET LE "POLITIQUEMENT CORRECT" A FAIT BIEN DES DEGATS... ET PAS SEULEMENT CHEZ LES OPPOSANTS ! » On ne saurait mieux résumer le mal Français.