vendredi 2 août 2013

Nouvelles de la Résistance : contre Vincent Peillon le totalitaire, premier billet du 2 août 2013

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Bien que je me fusse levé, comme à mon accoutumé, fort tôt ce matin, j'ai hésité à produire mon premier billet ; il n'était pas mûr et quoique que j'en eusse le thème en tête, je ne savais comment commencer. Voilà qui est fait.
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La loi TAUBIRA, les réformes de l'école, l'introduction de la morale "laïque" (!) à l'école ainsi que celle de la théorie du genre rentrent dans un grand dessein idéologique : il s'agit bien "d'arracher l'enfant aux déterminations familiales, sociales, ethniques et religieuses" (dixit monsieur PEILLON) pour en faire un  esclave soumis à l'Etat, le Grand Organisateur du bonheur individuel et collectif des sujets qui lui sont soumis. Notez que j'utilise les mots adjectifs "individuel" et "collectif" et non point "personnel"  et "communautaire". Il est entendu que ces notions sentent la religion (pour la première) et l'ancien régime (pour la seconde). Monsieur PEILLON a dit, écrit, et répété qu'il fallait oublier tout ce qui était antérieur à la Révolution pour construire l'homme nouveau selon un schéma dont il se targue d'avoir le secret (il est bien le seul).
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Je me demande si monsieur PEILLON ne devrait pas s'appeler Capitaine BEATTY, vous savez ce pompier de Fahrenheit 451 chargé par un Gouvernement omniprésent mais jamais nommé, de brûler tous les livres, car ils font penser, et donc sont un obstacle à l'instauration du bonheur dont les dirigeants détiennent seuls la clé. Voici en effet les paroles que l'auteur du roman met dans la bouche du Capitaine BEATTY (il fait visite à un de ses subordonnés, MONTAG, malade d'avoir dû constater qu'une vieille femme s'était fait brûler avec ses livres pour ne pas avoir à leur survivre ; MONTAG vient du reste d'en voler quelques uns) : 
 
"L'hérédité et le milieu sont de drôle de trucs. On ne peut pas se débarrasser de tous les canards boiteux en quelques années. Le milieu familial peut défaire beaucoup de ce qu'on essaie de faire à l'école. C'est pourquoi on a abaissé progressivement l'âge du jardin d'enfant et qu'on prend maintenant les gosses pratiquement au berceau. [...]"
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Un peu plus loin :
 
"Si vous ne voulez pas qu'un homme se rende malheureux avec la politique, n'allez pas lui casser la tête en lui proposant deux points de vue sur une question ; proposez-lui-en un seul. Mieux encore, ne lui en proposez aucun. Qu'il oublie jusqu'à l'existence de la guerre. Si le gouvernement est inefficace, pesant, gourmand en matière d'impôts, cela vaut mieux que d'embêter les gens avec ça. [...]. Proposez des concours où l'on gagne en se souvenant des paroles de quelques chansons populaires, du nom de la capitale de tel ou tel État ou de la quantité de maïs récoltée dans l'IOWA l'année précédente. Bourrez les gens de données incombustibles, gorgez les de "faits" [notez les guillemets], qu'ils se sentent gavés mais absolument "brillants" côté information. Ils auront alors l'impression de penser, ils auront le sentiment du  mouvement tout en faisant du sur-place. [...]. Ne les engagez pas sur des terrains glissants comme la philosophie ou la sociologie pour relier les choses entre elles. C'est la porte ouverte à la mélancolie. [...]."
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C'est donc aux familles de résister. C'est aux pères et aux mères de contrebalancer par leur exemple et leur parole les enseignements délétères que distille l'idéologie de monsieur PEILLON. Les familles doivent se regrouper, se rencontrer (il ne manque pas d'associations familiales), lancer des clubs de jeunes et d'enfants consacrés à ces questions. Pour ce qui me concerne, et avec l'accord des parents, je donnerai des cours de philosophie aux lycéens dont je m'occupe dans le cadre de l'aumônerie de deux grands lycées parisiens. Ils entendront un autre son de cloche, ils auront accès à d'autres sources (multiples et même contradictoires, car la recherche de la vérité est à ce prix) et développeront un esprits critique dépourvu de hargne, positif et bienveillant, qui tâchera de dégager dans chaque théorie philosophique ce qui semble juste ; je soutiens en effet que parler (utiliser des mots qui fassent sens, non point qui émeuvent ou qui endoctrinent comme sont les mots que monsieur PEILLON enfile comme des perles creuses) c'est toujours énoncer une certaine vérité. Le cœur de la RÉSISTANCE à  ces tyrans de la pensée, c'est la famille. Famille de tous les pays, unissez-vous contre la tyrannie de l'Etat en général, et de l'idéologie constructiviste, démiurgique et artificielle de nos actuels gouvernants en particulier ! Et s'il faut encore manifester, nous manifesterons, car nous ne lâcherons rien. Je le redis : monsieur PEILLON est agrégé, moi aussi ; monsieur PEILLON est docteur, moi aussi ; monsieur PEILLON est socialiste, moi non-plus ! Mais sur ce dernier point nous divergeons : c'est un monomaniaque de la pensée, et je fais partie de ceux que le Capitaine BEATTY combat en ces termes : "Nous faisons front contre le petite frange de ceux qui veulent affliger les gens avec leurs théories et leurs idées contradictoires.[...]."

2 commentaires:

tippel a dit…

Un salaud a voulu reprendre sa place de père !
Pour deux lesbiennes le géniteur, "bouleverse notre famille"
Le géniteur, a reconnu l'enfant, La demande de reconnaissance des droits est on ne peut plus classique, mais la particularité c'est qu'on a un couple d'homosexuelles qui a refusé la présence du père, a affirmé l'avocate.
Un juge d'Orléans avait homologué un droit de visite et d'hébergement, rendu caduc par le départ précipité du couple de lesbiennes à Nantes. Ce qui a rendu nécessaire une nouvelle procédure auprès du juge des affaires familiales de cette ville.
La mère a fait valoir que "la famille, c'est moi et ma compagne. On n'avait pas prévu que ce monsieur viendrait revendiquer ses droits", a rapporté l’avocat Bouillon. "Ça bouleverse notre famille", a souligné la mère. Les auteurs de science-fiction avaient prévu le Mariage pour tous, la GPA,la PMA,et la capotte, ils n’avaient pas d’imaginations assez fertiles pour prévoir l’ensemble des conséquences de ces pseudos évolutions sociétales. Pire, au lieu de constater les dégâts et l’absurdité de l’homoparentalité, l’avocate des « maman-mapa » estime que c’est à la société de s’adapter à l’insanité de ses patientes. (sic)

Philippe POINDRON a dit…

Merci, cher Tippel, pour ces informations. Ne manquez pas de nous tenir au courant de ces faits qui illustrent bien la folie de nos gouvernants. Ils ne savent pas juguler le chômage, ne savent pas ramener la sécurité dans les banlieues, ne savent pas créer de richesses, ne savent pas ce qu'est la paix sociale, alors ils font n'importe quoi...