mardi 13 août 2013

Nouvelles de la Résistance : Etienne de la Boétie ou la vérité d'un enfant, deuxième billet du 13 août 2013

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J'ai enfin retrouvé le Discours de la Servitude volontaire d'Etienne de La BOETIE ; il avait entre 16 et 18 ans quand il décrivit avec une feinte naïveté ce que nous nous efforçons de ne pas voir.. Redevenons enfants, et écrions-nous avec le jeune Etienne que le Roi est nu, (qu'il s'appelle Nicolas ou François), qu'il est tout nu, et n'a de pouvoir que pour autant que nous lui en donnons. Dans un autre billet, celui de demain matin, j'essaierai d'expliquer que pour avoir voulu libérer l'homme, la Révolution française n'a fait qu'accroître sa servitude. Voici un petit extrait du pamphlet de La BOETIE ; bien entendu, toute ressemblance avec l'actuel souverain n'est absolument pas aléatoire ; elle avait été en quelque sorte prévue et elle accomplit une fois de plus une prophétie qui ne cessera d'être vivante tant qu'il y aura des monarques qui se prennent pour des monarques :
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"C'est un extrême malheur que d'être sujet à un maître duquel on ne peut être jamais assuré qu'il soit bon, puisqu'il est toujours en sa puissance d'être mauvais quand il voudra ; et d'avoir plusieurs maîtres, c'est autant que d'avoir plusieurs fois à être malheureux.
Mais mon Dieu ! que peut être cela ? Comment dirons-nous que cela s'appelle ? Quel malheur est celui-là ou quel vice ou plutôt quel malheureux vice ! Voir un nombre infini non pas obéir, mais servir, non pas être gouvernés, mais tyrannisés, n'ayant ni parents ni enfants ni leur vie-même qui soit à eux. Souffrir les pilleries, paillardises, cruautés non pas d'une armée, non pas d'un camp barbare... non pas d'un HERCULE ni d'un SAMSON, mais d'un seule [petit] homme (l'auteur utilise le mot "hommeau" que je rends par "petit homme") et souvent le plus lâche et le plus féminin de la nation... non pas qui puisse par force commander aux hommes, mais tout empêché de servir à la moindre femmelette !"
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Un peu plus loin notre Etienne s'exclame : "Ce sont donc les peuples mêmes qui se laissent - ou plutôt qui se font gourmander, puisqu'en cessant de servir ils en seraient quitte.
C'est le peuple qui s'asservit et se coupe la gorge."
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Voilà un texte éminemment subversif et dont la pertinence est en train de s'imposer à l'esprit d'un nombre croissant de nos compatriotes, sans qu'il leur ait été nécessaire de recourir directement à ce texte. Nous en avons plein le dos de devoir casquer chaque mois davantage pour des résultats invisibles, de devoir supporter des "innovations" sociétales qui n'améliorent en rien le sort du plus grand nombre, de voir aduler par une théorie de courtisans avides un homme qui fait pipi comme tout le monde, et n'est jamais que le mandataire révocable du peuple. Ah ! je vous la  redis avec gourmandise la conclusion des Essais de notre cher MONTAIGNE : "Si haut que soient les trônes, on y est jamais assis que sur son cul". Cela est vrai de nos Rois comme de nos Présidents. Il n'est de pouvoir estimable qu'un pouvoir de service. On en est loin, très loin. Tout le monde n'est pas saint LOUIS, hélas ! Résistons, résistons, sans jamais transgresser la loi, tant qu'elle ne heurte pas nos consciences, mais en nous y opposant quand elle offense le bon sens et la nature. Viendra un jour où à ce train, plus personne ne voudra obéir à personne, pour la raison que je viens de dire. Et il n'est peut-être pas loin ce jour de cataclysme politique. Faisons en sorte qu'il n'arrive pas en donnant l'exemple de la vraie solidarité, de la bienveillance sans concession et du courage de dire NON.

1 commentaire:

tippel a dit…

Le gouvernement socialiste exerce beaucoup de pouvoir sur ses opposants mais il n'a aucune autorité parce qu'il est menteur, injuste et partisan, oublieux de ses devoirs envers la France et les Français. Il est le gouvernement de la lâcheté et du mensonge, il en perdra un jour sa tête.