vendredi 9 août 2013

Nouvelles de la Résistance : que les souverains ne reconnaissent aucun droit au peuple, premier billet du 9 août 2013

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Trouvé dans l'ouvrage d'Hannah ARENDT, Juger. Sur la philosophie politique de KANT, un extrait de l'essai du maître de l'idéalisme, le Conflit des facultés, un constat qui s'applique particulièrement à monsieur HOLLANDE et à la manière dont il a traité la question du mariage dit "homosexuel" :
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"Pourquoi un souverain n'a-t-il jamais osé dire ouvertement qu'il ne reconnaît aucun droit au peuple, contre lui [...] ? La raison en est qu'une déclaration publique de ce genre révolterait tous les sujets contre lui : encore que, comme des moutons dociles, conduits par un maître bienveillant et sensé, grassement nourris et énergiquement défendus, ils n'aient aucunement à se plaindre qu'il manque quelque chose à leur bien-être."
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Un droit  est la reconnaissance par la loi de ce qui est dû à un être humain, ou à des communautés humaines. Le peuple français a le droit de donner son avis sur des questions aussi importante que la filiation, et le mariage n'est pas dû aux couples homosexuels, pas plus que celui d'élever un enfant qui n'a pu être engendré, conçu ou enfanté "naturellement". C'est aussi simple que cela. Monsieur HOLLANDE en faisant intervenir ses service auprès de son frère maçon, monsieur DELEVOYE, n'a pas reconnu au peuple français le droit constitutionnel de pétition citoyenne. En accordant aux homosexuels le "droit" au mariage, monsieur HOLLANDE a utilisé la souveraine liberté et le mépris glacé des souverains vis-à-vis de leurs sujets ; il n'a pas accordé un droit aux homosexuels, il a donné une latitude ou une licence (dans tous les sens du terme) à un lobby minoritaire. Mais, voilà le hic : il n'est pas capable de grassement nourrir le peuple, ni d'assurer énergiquement sa défense (le traitement réservé à l'armée en est un bel exemple ; je ne dis pas que je désapprouve, mais simplement que, dans le cadre du constat de KANT, il n'assure pas cette énergique défense, réclamée par ses sujets, les moutons). Quand la liberté est bafouée et que les ventres ne sont pas remplis à la convenance de leurs propriétaires (exception faite de celui des "élites"), il faut craindre la révolte. La limite de la démocratie à la française est là : nous sommes formellement en République ; nous sommes en réalité dans une monarchie tyrannique qu'il ne peut être question de comparer à la monarchie d'ancien régime, tant les pouvoirs de nos monarques étaient limités par les coutumes qui dressaient de solides barrières contre le bon vouloir royal. En ce moment, nous sommes dans règne du BON PLAISIR.
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Voilà pourquoi nous devons résister, voilà pourquoi nous résisterons, voilà pourquoi cela peut prendre du temps, mais cela est invincible !
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Je vous invite aussi à regarder cette très édifiante vidéo :

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Rf5GasIh9lY&t=0

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