vendredi 27 septembre 2013

A propos de Reynald Secher et des persécutions dont il a fait l'objet après son livre sur les guerre de Vendée

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Ce matin, je vous faisais part de la conférence que Reynald SECHER doit donner le 1er octobre à la mairie du 7e arrondissement. Laurence a eu la gentillesse de me faire parvenir une notice sur Reynald.SECHER. Je vous la joins ici pour que vous vous fassiez une idée sur l'impartialité de la clique qui gouverne notre pauvre patrie depuis l'avènement  de la République.
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" En 2009, Reynald Secher publie l'ouvrage La désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen dans lequel il témoigne de toutes les menaces et pressions dont il aurait été l'objet juste avant la soutenance de sa thèse d'État en 1985 puis, à nouveau, suite à la promotion de celle-ci lors de l'émission télévisée Apostrophe sur Antenne 2 en 1986. À cette époque, une thèse portant sur le sujet sensible d'un génocide risquait de perturber les festivités nationales du bicentenaire de la Révolution française, festivités qui étaient déjà en préparation. À cette même époque, refusant de célébrer la Révolution française « d'un bloc » (selon le mot fameux de Clémenceau), l'historien François Furet avait été écarté des célébrations officielles du bicentenaire par le président socialiste François Mitterrand. Dans le magazine Le Point  no 728 du 18 août 1988, le philosophe Jean-François Revel remarquait: « Il est très français que cette thèse d'État, coup de maître d'un historien de 30 ans, ait suscité, avant tout, une querelle de vocabulaire. Le premier mouvement a-t-il été pour soupeser l'intérêt d'archives mises au jour après deux siècles de cellier ? Mesurer l'ampleur des nouveaux renseignements fournis ? Évaluer le progrès accompli dans la compréhension des faits ? Que non ! Toutes affaires cessantes, les docteurs se sont empoignés sur la question de savoir si l'auteur était fondé à user dans son titre du terme de "génocide". »
Lors d'un entretien publié en octobre 2011, Reynald Secher affirme: « Je suis cambriolé quinze jours avant de soutenir à la Sorbonne. On m’a volé ma thèse. Chaunu m’assure que j’ai soulevé un gros sujet. Il m’invite à être prudent. Le lendemain, je reçois un appel téléphonique soi-disant du rectorat. On veut me rencontrer dans un café de Rennes. Un homme m’assure qu’il a connaissance de ma thèse, que je ne peux pas soutenir, à la veille du Bicentenaire, on a tout prévu. « On vous donne 500 000 francs et un poste à l’Université et vous ne soutenez pas. Si vous refusez, vous serez emmerdé toute votre vie. », il ajoute: « J’ai dû démissionner de l’enseignement secondaire; on n’a pas reconduit mes contrats à l’université. ».
Dans La désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen, Reynald Secher explique: « Je me retrouvais désargenté, endetté et sans source de revenus professionnels […]. Quant à ma carrière universitaire […] elle fut définitivement brisée. J'ai postulé à plus de 20 postes jusqu'au jour où un professeur, se disant « admirateur de mes travaux », m'expliqua que je n'avais aucune chance d'être élu, mon nom et mon œuvre étant trop marqués politiquement et idéologiquement. J'en pris acte. »"
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Voici trouvé dans le livre de Simone LOIDREAU déjà évoqué (livre que je possède) le témoignage de THOMAS, un médecin républicain qui combattit les Vendéens mais déposa au procès mené contre l'ordure humaine qu'était CARRIER. "J'ai vu brûler vifs des femmes et des hommes. J'ai vu 150 soldats maltraiter et violer des femmes, des filles de 14 à 15 ans, les massacrer ensuite et JETER DE BAÏONNETTE EN BAÏONNETTE de tendres enfants restés à côté de leurs mères étendues sur le carreau." Si ce n'est pas encore un génocide, c'est déjà un crime de guerre ! Multiplié par 1000, c'est un génocide. Pertes et profits de la République semble dire les imbéciles qui nous gouvernent. Et le crétin de BESANCENOT dira peut-être, comme il l'a dit à propos des fusillades d'opposants politiques à CASTRO : "on ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs".
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N'oubliez jamais les noms à jamais honnis des généraux de la honte : TURREAU, WESTERMANN, GRIGNON, LACHENAY, HUCHE, AMEY (celui qui "faisait cuire le pain de la République" en brûlant vifs dans des fours chauffés à blanc des femmes et des enfants, qui s'en vantait et en riait), CORDELLIER, CROUZAT. Ces gens sont la honte de notre patrie. Et on devrait afficher leurs noms sur le mur des salles de classe pour inviter les petits Français et Françaises à honnir la violence en rappelant l'existence de ces monstres. François MITTERRAND a raté l'occasion de ramener la paix civile en reconnaissant les crimes de la République. Bien pire, il les a niés par ses décisions. L'institution a cassé la carrière d'un historien prometteur. Tout le monde semble s'en foutre, tandis que les âmes mortes des innocents rodent encore dans ces contrées dévastées et réclament non point vengeance, mais reconnaissance de leur martyre. La Vendée ne trouvera la paix qu'au prix de cette reconnaissance-là. Mais aujourd'hui on préfère stigmatiser les agressions homophobes (parfaitement condamnables d'ailleurs) que de reconnaître  que notre République est née dans le sang et qu'il est de plus en plus vain de le nier.
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