mardi 3 septembre 2013

In memoriam : souvenons-nous des massacres de septembre 1792

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Au matin du 3 septembre  1792, on vit des charrettes chargées de cadavres se diriger vers les charniers où jetterait sans ménagement ni respect ces corps suppliciés. Ces victimes des massacres de septembre ont été froidement exécutées, parfois avec des raffinements incroyables de cruauté. L'Eglise catholique en a déclaré certains bienheureux car ils sont morts en confessant JESUS-CHRIST. Voici le récit que GAUTHEROT, spécialiste de l'histoire de la révolution, fait de ce jour :
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"Le matin du 2 septembre, le président de la section du Luxembourg, Joachim Ceyrat, procéda à leur appel nominal. Des hommes coiffés de bonnets rouges et armés de piques prirent la garde. Après 3 heures, tous les prisonniers, même malades ou infirmes, reçurent Tordre de descendre au jardin ; ils se promenèrent dans les allées en méditant, en priant, en récitant des psaumes.
Deux bandes d'assassins approchaient : L'une venue de Saint-Sulpice, où Joachim Ceyrat avait fait voter le massacre; l'autre, venue de Saint-Germain-des-Prés, où elle avait déjà tué vingt et un prêtres.
Les deux bandes comprenaient vingt ou trente hommes. La première se rua dans le jardin.
Près du bassin central se tient immobile, son bréviaire à la main, l'abbé Girault, confesseur des franciscaines : un coup de sabre lui fend la tête et plusieurs coups de piques l'achèvent. L'abbé Salins, accouru à son secours, est abattu d'un coup de fusil. Mgr Dulau se tient vers l'oratoire du fond du jardin : < C'est donc toi, l'archevêque d'Arles ? lui crient les bandits. — Oui, Messieurs, c'est moi. — Ah ! scélérat, tu as fait verser à Arles le sang des patriotes ! — Je n'ai jamais fait de mal à personne. — Eh ! bien, je vais t'en faire, moi ! » L'archevêque, sans broncher, reçoit un coup de sabre sur le front ; un second coup lui ouvre le crâne ; sa main droite, qui s'avance, est tranchée ; une pique pénètre dans sa poitrine si violemment qu'elle n'en peut être retirée.
Un groupe de prêtres s'est agenouillé dans l'oratoire : leur sang ruisselle le long des murs, et leurs cadavres couvrent le sol. L'évêque de Beauvais, la cuisse fracassée, ne meurt pas encore.
Quelques prêtres, réfugiés dans les charmilles, réussissent à grimper aux arbres et à franchir les murs de clôture. Au moment de glisser de l'autre côté, le sulpicien Galláis, supérieur des Robertins, préféra revenir dans le jardin, vers le martyr...
Le lt commandant du poste  cria alors aux prisonniers de regagner l'église : « Arrêtez ! ordonnait-il aux assassins. C'est trop tôt. Ce n'est pas ainsi qu'il faut procéder. » Le commandant du poste? Il ne s'agissait pas de la garde nationale, dont trois cents hommes faisaient l'exercice au Luxembourg, dont un autre détachement était au séminaire de Saint-Sulpice, dont une troisième troupe était rue Palatine, sous les ordres du nommé Tanche qui, averti par l'horloger Cárcel, ne bougea pas. II s'agissait de Maillard, venu de l'abbaye Saint-Germain, ou de l'un de ses acolytes ; on voulait, comme à l'Abbaye, procéder avec « une sorte de justice ».
Rentrés dans l'église, les prêtres récitaient pour leurs compagnons et pour eux-mêmes les prières des agonisants. Appelés deux par deux, ils repassaient par le sombre corridor conduisant du choeur à l'escalier du jardin. Sur une table était posée la liste des détenus que compulsait le misérable assisté par Violette, commissaire de la section du Luxembourg. Violette déclarera avoir sauvé neuf prisonniers ; mais par sa seule présence et en raison du criminel
arrêté pris par la section qu'il représentait il autorisait les scènes qu'il dépeignait d'un mot le lendemain : « Je ne comprends pas ces prêtres ; ils allaient à la mort comme s'ils eussent été à des noces. »
Du jardin, les bourreaux réclamaient leur « gibier » : à mesure que les victimes descendaient le petit perron (resté intact), ils les tailladaient et les abattaient à coups de sabres et de piques. Parmi elles, citons l'abbé Gallais ; Régis de Valfons, exofficier de Champagne, seul laïc, mais qui refusa de décliner d'autre profession que celle de catholique romain; l'évêqtfe de Saintes, et son frère l'évê-que de Beauvais, qui avait été blessé dans le jardin : « Vous voyez que je ne puis marcher, observa doucement le prélat aux bandits qui le cherchaient dans le choeur de l'église ; ayez la charité de me porter là où je dois mourir. » On le soutint jusqu'au lieu du carnage.
En deux heures, cent quatorze prêtres furent ainsi massacrés : presque un par minute... Vers sept heures, les assassins regagnèrent l'Abbaye ; quelques-uns demeurèrent dans l'église des Carmes, buvant la boisson fournie par le traiteur Langlois, et fouillant, volant les morts. Un sulpicien, l'abbé Dabray, resté caché entre deux matelas, fut découvert et abattu dans l'église à coups de sabre.
A l'aurore du 3 septembre, deux charretées de cadavres furent déversées dans les grands fossés creusés d'avance au cimetière de Vaugirard et garnis de chaux vive. D'autres cadavres furent enterrés dans le jardin des Carmes, ou précipités dans un
ancien puits : ils y furent retrouvés en 1867 et pieusement déposés dans la crypte de l'église par les soins de Mgr Darboy, archevêque de Paris, qui fut à son tour massacré en 1871 par les communards, — émules des septembriseurs et patrons des terroristes soviétiques.

Joignant, — selon la coutume de leurs pareils, — l'hypocrisie à la scélératesse, les « patriotes » de la section du Luxembourg avaient autorisé Tanche, commandant des gardes nationaux de la rue Palatine, à « prendre toutes les voies que sa prudence lui indiquerait » pour « prévenir les accidents ». Tanche alla aux Carmes avec trente hommes sans armes : il n'y fit rien, sous le prétexte « que la force serait devenue inutile dans cette occasion, que la multitude innombrable s'est portée à sacrifier à sa juste vengeance les prêtres perturbateurs qui étaient détenus dans cette maison ». L'Assemblée, « convaincue du patriotisme qui a toujours animé M. le commandant, applaudissant à la prudence qu'il a employée », informa des événements, le Conseil Général de la Commune."
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Eh bien savez-vous comment un universitaire, un certain F. BRAESCH, dans son ouvrage intitulé "Commune de Paris" juge ces abominations ? "

Ce monsieur estime que les massacres de septembre « n'ont par eux-mêmes qu'un intérêt épisodique et de polémique », que cela le dispense de les raconter, que « toutes ces horreurs ont d'ailleurs été étalées avec un luxe de détails de nature à satisfaire les plus difficiles, par les historiens conservateurs ou simplement modérés... ». C'est ce qu'on appelle un détail de l'histoire. Faut-il attendre d'humanistes socialistes un peu plus de compassion ? Pas davantage. JAURES, avec son style flamboyant justifie, tout en versant une larme de crocodile, les auteurs de ces crimes, selon lui nécessaires pour que triomphât la Révolution : "Tous ces hommes qui invoquaient la bienfaisante Nature et buvaient l'eau limpide à la coupe de la fraternité sainte, c'est le sang des hommes qu'ils vont boire à la coupe de la fureur et de la mort. Ils sont restés les mêmes, et, à travers l'atroce besogne de meurtre que leur suggère ou que leur impose le délire des événements, ils gardent leur grand rêve d'apaisement fraternel. Que le destin fut cruel de vous gorger ainsi d'une amère saveur de sang, vous qui cherchiez la justice et qui aimiez l'humanité ! Les révolutions sont la forme barbare du progrès. Si noble, si féconde, si nécessaire que soit une révolution, elle appartient toujours à l'époque inférieure et semi-animale de l'humanité." Tu parles !
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Voilà toute l'erreur et l'horreur du socialisme ! Il y a des morts qu'on ne pleure pas, et d'autres qui réclament vengeance ? Je vous rappelle ici, en la résumant, la définition qu'Hannah ARENDT donne du jugement : aptitude à évaluer, à donner de la valeur à UN EVENEMENT PARTICULIER indépendamment du cours général de l'histoire. Ce n'est pas pour rien que notre chère Hannah a décrit le mécanisme totalitaire avec tant de pertinence.
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ANNEXE : liste des bienheureux martyrs.

À Paris, en 1792, la passion des bienheureux martyrs Jean-Marie du Lau d’Allemans, François-Joseph et son frère Pierre-Louis de la Rochefoucauld, évêques, respectivement d’Arles, de Beauvais et de Saintes et quatre-vingt-douze compagnons Prêtres : Vincent Abraham, de Charleville, curé de Sept-Saulx, au diocèse de Reims ; André Angar, de Paris, vicaire à la paroisse Saint-Sauveur ; Jean-Baptiste-Claude Aubert, de Paris, curé de Notre-Dame de Pontoise, au diocèse de Rouen ; François Balmain, de Luzy, au diocèse de Nevers, ancien jésuite, confesseur des Filles de Sainte-Croix de Rueil ; Jean-Pierre Bangue, de Vuillafans, au diocèse de Besançon, chapelain de l’hôpital Saint-Jacques, à Paris ; Louis Barreau de La Touche, du Mans, bénédictin de Saint-Maur, prieur de Saint-Baudile à Nîmes ; Louis-François-André Barret, de Carpentras, vicaire à la paroisse Saint-Roch à Paris ; Joseph Bécavin, de Carquefou, au diocèse de Nantes, ordonné le 15 avril précédent ; Charles-Jérémie Béraud du Pérou, de Meursac, au diocèse de Saintes, ancien jésuite, vicaire général de Saintes ; Jacques-Jules Bonnaud, du Cap-Français, à Saint-Domingue, ancien jésuite, vicaire général de Lyon ; Jean-Antoine-Hyacinthe Boucharenc de Chaumeils, de Pradelles, au diocèse du Puy, vicaire général de Viviers ; Jean-François Bousquet, de Ginestas, au diocèse de Narbonne, demeurant à Paris dans la maison des Eudistes ; Jean-François Burté, de Rambervillers, au diocèse de Saint-Dié, supérieur des Cordeliers, à Paris ; Claude Cayx, dit Dumas, de Martel, au diocèse de Cahors, ancien jésuite, directeur des Ursulines de Saint-Cloud ; Jean Charton de Millou, de la paroisse Saint-Nizier, à Lyon, ancien jésuite, confesseur des Religieuses du Saint-Sacrement, rue Cassette, à Paris ; Claude Chaudet, du diocèse d’Aix, au service de la paroisse Saint-Nicolas des Champs, à Paris ; Ambroise-Augustin Chevreux, d’Orléans, bénédictin, supérieur général de la Congrégation de Saint-Maur, député à l’assemblée nationale ; Nicolas Cléret, de Barfleur, au diocèse de Coutances, chapelain des Incurables, à Paris ; Claude Colin, de Charenton, “maître spirituel” de l’Hôtel-Dieu de Paris ; Bernard-François de Cucsac, de Toulouse, sulpicien, supérieur du séminaire de philosophie de Saint-Sulpice, à Paris ; François Dardan, d’Isturitz, au diocèse de Bayonne, confesseur au Collège de Sainte-Barbe, à Paris ; Guillaume-Antoine Delfaut, de Daglan, au diocèse de Sarlat(*) , ancien jésuite, curé de Daglan, député à l’assemblée nationale ; Mathurin-Victor Deruelle, de Paris, chapelain des Filles de la Charité, sur la paroisse Saint-Gervais ; Gabriel Desprez de Roche, de Decize, au diocèse de Nevers, vicaire général de Paris, membre de la Société du Coeur de Jésus ; Thomas-Nicolas Dubray, de Beauvais, au service de la paroisse Saint-Sulpice à Paris ; Thomas-René Dubuisson, de Laval, au diocèse du Mans, curé de Barville, au diocése d’Orléans ; François Dumasrambaud de Calandelle, de La Chaussade, au diocèse de Limoges, aumônier de l’évêque de Limoges ; Henri-Hippolyte Ermès, de Paris, vicaire à Saint-André des Arts ; Armand de Foucauld de Pontbriand, de Celles, au diocèse de Périgueux, vicaire général d’Arles, abbé commendataire de Solignac ; Jacques Friteyre-Durvé, de Marsac, au diocèse de Clermont, ancien jésuite, chanoine de Saint-Paul d’Estrées, missionnaire à Paris ; Claude-François Gagnères des Granges, de Chambéry, ancien jésuite, pensionnaire de la maison Saint-François de Sales, à Issy ; Jacques-Gabriel Gallais, de Longué, au diocèse d’Angers, sulpicien, supérieur du séminaire des Robertins, à Vaugirard ; Pierre Gauguin, d’Esvres, au diocèse de Tours, sulpicien, au séminaire d’Issy ; Louis-Laurent Gaultier, de Bazouges-la-Pérouse, au diocèse de Rennes, ancien jésuite, pensionnaire de la maison Saint-François de Sales, à Issy ; Georges Girault, de Rouen, du Tiers-Ordre régulier de Saint-François (Père Séverin), confesseur des franciscaines de Sainte-Élisabeth, résidant au couvent de Nazareth à Paris ; Jean Goizet, de Niort, au diocèse de Poitiers, curé de Notre-Dame de Niort ; André Grasset de Saint-Sauveur de Montréal (Canada), chanoine de Sens ; Pierre-Michel Guérin, de La Rochelle, sulpicien, directeur au séminaire de Nantes ; Jean-Antoine Guilleminet, de Bédarieux, au diocèse de Béziers, au service de la paroisse Saint-Roch, à Paris ; François-Louis Hébert, de Crouttes, au diocèse de Bayeux, eudiste, coadjuteur du supérieur général des eudistes et confesseur du roi Louis XVI ; Jacques-Étiene-Philippe Hourier, de Mailly-Maillet, au diocèse d’Amiens, sulpicien, directeur au séminaire de Laon, à Paris ; Jean-Baptiste Janin, de Sourdeval-la-Barre, au diocèse de Coutances, aumônier de l’hôpital de la Salpétrière, à Paris ; Jean Lacan, du diocèse de Rodez, aumônier de l’hôpital de la Pitié, à Paris ; Pierre Landry, de Niort, au diocèse de Poitiers, vicaire à Notre-Dame de Niort ; Claude-Antoine-Raoul de La Porte, de Brest, au diocèse de Léon, ancien jésuite, curé de Saint-Louis de Brest ; Robert Le Bis, de Saint-Amand, au diocèse de Coutances, curé de Saint-Denis de Bris-en-Josas, au diocèse de Paris ; Mathurin-Nicolas Le Bous de Villeneuve de La Ville-Crohain, de Rennes, confesseur des bénédictines de la rue de Bellechasse, à Paris ; Olivier Lefebvre, de Grentheville, au diocèse de Bayeux, chapelain des Dames de la Miséricorde, à Paris, membre de la Société du Coeur de Jésus ; Urbain Lefèvre, de Tours, ancien membre de la Société des Missions étrangères de Paris, retiré à Athis-Mons ; François Lefranc, de Vire, au diocèse de Bayeux, eudiste, professeur au Collège de Lisieux, à Paris ; Charles-François Le Gué, de Rennes, ancien jésuite, résidant à Paris ; Jacques-Joseph Le Jardinier Delandes, de Laigle, au diocèse de Séez, curé de Saint-Nicolas de La Feuillie, au diocèse de Coutances ; Jacques-Jean Lemounier, de Mortagne, au diocèse de Séez, vicaire à Notre-Dame de Mortagne ; Vincent-Joseph Le Rousseau de Rosencoat, de Châteauneuf, au diocèse de Cornouaille, ancien jésuite, confesseur des religieuses de la Visitation de la rue du Bac, à Paris ; François-César Londiveau, de Saint-Calais, au diocèse de Mans, vicaire à Saint-Martin d’Évaillé, au même diocèse ; Louis Longuet, de Saint-Germain-Langot, au diocèse de Bayeux, chanoine de Saint-Martin de Tours ; Jacques-François de Lubersac Saint-Germain, de Chalais, au diocèse de Limoges, aumônier de Madame Victoire, tante du roi Louix XVI ; Marie-Auguste Luzeau de la Mulonnière, de Sucé, au diocèse de Nantes, sulpicien, ancien directeur au séminaire d’Angers, retiré au séminaire de Saint-Sulpice, à Paris ; Gaspard-Claude Maignien, d’Amance, au diocèse de Besançon, curé de Villeneuve-les-Sablons, au diocèse de Rouen ; Jean-Philippe Marchand, de Marçay, au diocèse de Saintes, vicaire à Notre-Dame de Niort, au diocèse de Poitiers ; René-Julien Massey, de Rennes, bénédictin de Saint-Maur, procureur du monastère Saint-Florent de Saumur ; Louis Mauduit, de Chevillon, au diocèse d’Orléans, vicaire général de Sens ; François-Louis Méallet de Fargues, de Vitrac, au diocèse de Saint-Flour, vicaire général de Clermont ; Jacques-Alexandre Menuret, de Montélimar, au diocèse de Valence, supérieur de la maison de retraite Saint-François de Sales, à Issy ; Jean-Jacques Morel, de Prez-sous-Noréaz, du canton de Fribourg en Suisse, capucin (frère Apollinaire), vicaire des Allemands à la paroisse Saint-Sulpice, à Paris ; Jean-Baptiste Nativelle, de Guilberville, au diocèse de Bayeux, vicaire à Saint-Martin de Longjumeau, au diocèse de Paris ; René Nativelle, frère aîné du précédent, vicaire à Saint-Denis d’Argenteuil, au diocèse de Paris ; Antoine-Matthias-Augustin Nogier, du Puy, chapelain des Ursulines de la rue Saint-Jacques, à Paris ; Joseph-Thomas Pazery de Thorame, d’Aix, chanoine de Blois ; Jules-Honoré-Cyprien Pazery de Thorame, frère cadet du précédent, chanoine et vicaire général de Toulon ; Pierre-François Pazery de Thorame, oncle des deux précédents, vicaire général d’Arles ; Pierre Ploquin, de Villandry, au diocèse de Tours, vicaire à Druye, dans le même diocèse ; Jean-Baptiste-Michel Pontus, de Néville, au diocèse de Coutances, sulpicien, vicaire à la paroisse Saint-Sulpice, à Paris ; René-Nicolas Poret, du Mesnil-Touffray, au diocèse de Bayeux, curé de Saint-Martin de Boitron, au diocèse de Séez ; Julien Poulain-Delaunay, de Ver-sur-mer, au diocèse de Bayeux, assistant du curé de Saint-Gilles de Caen ; Pierre-Nicolas Psalmon, de Rouen, sulpicien, vicaire général de Troyes pour les prêtres de ce diocèse vivant à Paris, et doyen de Saint-Pierre de Varen ; Jean-Robert Queneau, d’Angers, curé de Saint-Doucelin d’Allones, au même diocèse ; Claude Rousseau, de Paris, sulpicien, directeur au séminaire de Laon, à Paris ; François-Urbain Saline de Niart, de Neuf-Brissach, au diocèse de Strasbourg, chanoine de Saint-Lizier de Couserans ; Jean-Henri-Louis Samson, d’Avranches, vicaire à Saint-Gilles de Caen, au diocèse de Bayeux ; Jean-Antoine Savine, d’Embrun, sulpicien, supérieur des Clercs de Saint-Sulpice, à Paris ; Jean-Antoine-Barnabé Seguin, de Carpentras, vicaire et supérieur des clercs à Saint-André des Arts, à Paris ; Jean-Baptiste Tessien, de Fontaine-les-Ribouts, au diocèse de Chartres, sulpicien, prédicateur à Paris ; Loup Thomas, dit Bonnotte, d’Entrains-sur-Nohain, au diocèse d’Auxerre, ancien jésuite, confesseur des Ursulines à Paris ; François Vareilhe-Duteil, de Felletin, au diocèse de Limoges, ancien jésuite, pensionnaire à la maison Saint-François de Sales, à Issy ; Pierre-Louis-Joseph Verrier, de Douai, au diocèse de Cambrai, retiré à la maison Saint-François de Sales, à Issy.
Diacres : Louis-Alexis-Matthias Boubert, d’Amiens, économe des Clercs de Saint-Sulpice, à Paris ; Antoine-François-Dieudonné de Ravinel, de Bayon, au diocèse de Nancy, séminariste à Saint-Sulpice, à Paris ; Jacques-Augustin-Robert de Lézardières, de Challans, au diocèse de Luçon, séminariste à Saint-Sulpice, à Paris.

Religieux : Guillaume-Louis-Nicolas Leclercq, de Boulogne-sur-mer, frère des Écoles chrétiennes (frère Salomon), secrétaire général de l’Institut, à Paris. 

Clerc : Auguste-Denis Nézol, de Paris, professeur à la Maison Dubourg, à Issy.

Laïc : Charles-Régis Mathieu de la Calmette, comte de Valfons, de Nîmes, ancien officier, retiré à Paris chez le bienheureux Jean-Antoine Guilleminet, pour la plupart prêtres ou religieux, qui, pour avoir refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé sous la Révolution française, furent rassemblés au Couvent des Carmes et massacrés en haine de la religion.

(*)la Paroisse "Bienheureux Guillaume Delfaud en Pays Dommois" au diocèse de Périgueux et Sarlat garde son souvenir.



- le diocèse de Bayonne honore le Bienheureux François Dardan, texte de soeur Pascale du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron, extrait de son ouvrage 'Témoins du Christ en Béarn et au Pays Basque' (1.6Mo)

- pour avoir l'édition imprimée.

- au diocèse d'Evreux, le Bienheureux Jacques de la Lande

- Parmi les prêtres martyrs se trouvaient un avignonnais et trois carpentrassiens qui exerçaient leur ministère dans des paroisses parisiennes: Jean Capeau, né vers 1730, chanoine coadjuteur de Saint-Pierre d’Avignon, prêtre auxiliaire à Saint-Paul, Louis-François Barret, né le 23 novembre 1758, vicaire à Saint-Roch, Jean Antoine Seguin, né le 12 juin 1754, vicaire à Saint-André-des-Arts, Pierre Vitalis, né le 11 juillet 1759, vicaire à Saint-Merry. (Jean Capeau et ses compagnons - diocèse d'Avignon)

- C’est "avec douceur et respect" que les prêtres emprisonnés formulèrent leurs refus de rompre avec l’Église de Rome. Si "le monde les a pris en haine", ils savaient que le Christ avait prié pour les garder dans la fidélité. Au nombre de ces martyrs, on compte trois prêtres originaires du diocèse du Puy. Ce sont Claude Pons, né à Saint-Pierre-Le-Monastier, en 1729; Jean Boucharend de Chaumeils, né à Pradelles, en 1738, et Matthias Nogier, né en 1764, au Puy, paroisse Saint-Jean-Baptiste. (Saints du diocèse du Puy-en-Velay)


 

Martyrologe romain

Nous voilà réfugiés dans l’oratoire. Voici les Marseillais ! Nous ne pouvons être mieux qu’au pied de la croix pour faire le sacrifice de nos vies.

Abbé Desprez, l’un des martyrs

 

 


 

 
 
 
 

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