mardi 24 septembre 2013

Nouvelles de la Résistance : interview de Nicolas Bernard-Buss par Marc-Olivier Fogel, premier billet du 24 septembre 2013


Photo du jeune Nicolas dans les locaux de la police.

Trouvé sur divers sites de réseaux sociaux cet article :
"Invité de Marc-Olivier Fogiel jeudi sur RTL, Nicolas Bernard-Buss, qui a passé trois semaines à la prison de Fleury-Mérogis en juin et juillet (à cause de son opposition à la loi Taubira qui dénature le mariage et instaure un droit à l’enfant au détriment du droit des enfants à avoir un papa et une maman), remet en cause la version des policiers à qui il a été condamné à payer des dommages et intérêts, soulignant d’ailleurs que le restaurant Pizza Pino n’a pas déposé de plainte suite à sa prétendue violence.

« Je suis passé devant la 16e chambre du TGI de Paris, qui n’est pas une chambre dévolue aux comparutions immédiates mais au proxénétisme aggravé et au trafic de stupéfiants. Est-ce que c’est une manière de traiter un opposant politique ? », s’interroge Nicolas Bernard-Buss. « On a été traités comme des dissidents chinois », explique-t-il avant de remercier les auteurs de messages de sympathie à son encontre et d’indiquer qu’il réfléchit à une riposte judiciaire."
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Voilà où nous en sommes ! On emprisonne un bijoutier qui se défend (je reste interrogatif sur son geste que je puis comprendre sans nécessairement l'approuver : impuissance concrète de l'état à faire régner la paix et l'ordre abstraitement inscrits dans ses obligations) ! On emprisonne un jeune qui n'a strictement rien fait au regard de la loi quand on l'a appréhendé, mais qui est suspecté de rébellion et d'usurpation d'identité (c'est ce dont le procureur l'a accusé madame et ce pour quoi le juge Nathalie DUTARTRE  l'a condamné). Mais on envisage de ne pas mettre en prison les condamnés à des peines inférieures à 5 ans et l'on condamne les voyous du RER de GRIGNY à des peines de prison avec sursis. Comment peut-on se reconnaître dans cette justice ? Faut-il être docteur en droit pour comprendre ses attendus ?
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Madame TAUBIRA (qui a sans aucun doute donné des ordres de sévérité dans l'affaire de Nicolas) suinte la haine des concitoyens qui ne partagent pas son ressentiment contre un passé dont il ne semble pas qu'elle ait été la victime, celui de l'esclavage (les plus ardents défenseurs de cette exploitation honteuse des êtres humains ont été les armateurs nantais,  presque tous affiliés aux loges maçonniques).  Je la plains. Que faire ? sinon essayer de rentrer dans sa manière de voir pour en démonter l'illogisme, l'a priori et la nocivité ? La plaindre, infiniment la plaindre, car ce n'est pas dans le ressentiment qu'elle trouvera la paix. Et s'il est clair que nous devons condamner absolument les horreurs de l'esclavage (madame TAUBIRA a été très active dans la reconnaissance par notre patrie de cette abomination), il est non moins clair que nos élus auraient dû donner suite à la proposition de loi déposée à deux reprises par plusieurs députés, dont monsieur Lionel LUCA, tendant à reconnaître les horreurs des guerres de Vendée et la responsabilité de la République dans ces crimes. La proposition a été repoussée avec le concours des députés de gauche qui ont crié au scandale. Il y a les bons morts, et il y a les morts inintéressants, surtout les bébés et les enfants que les sbires des colonnes infernales embrochaient et jetaient comme des ballots de baïonnette en baïonnette. N'oublions jamais ce dont nous sommes sortis - ("Il est encore fécond le ventre d'où est sorti la bête immonde" [Berthold BRECHT]) - ce qui a été peut parfaitement être de nouveau.
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Que viennent faire ici les guerres de Vendée me direz-vous ? C'est que la faculté d'apprécier le présent est d'abord celle de juger le passé (cf. Hannah ARENDT), en son particulier. Il n'est pas possible de comprendre les événements du présents si nous oublions ce qui, à la suite d'un long enchaînement de causes et d'effets, les a engendrés. Et ce qu'a engendré la Révolution, c'est la dictature de l'état et le règne du droit positif contre les droits de la conscience.
 

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