lundi 23 septembre 2013

Qui sont les amis de notre patrie ?

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Monsieur HOLLANDE a cru qu'en emboîtant le pas guerrier de monsieur OBAMA, il acquérait un statut international considérable. On a vu comment le Président OBAMA a reculé, et à mon avis fort justement, et renoncé à des frappes imbéciles et injustes contre la SYRIE. Pourquoi cet attachement hollandais inconditionnel à ce très grand pays ?
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Lorsque je regarde une carte du monde, je vois qu'un énorme masse liquide nous sépare des Etats-Unis auxquels nous ne cessons de vouloir nous accrocher. Nous devons aux citoyens de cet état de la reconnaissance pour l'immense effort déployé par leur gouvernement pour nous libérer du joug des nazis en 1944. C'est incontestable, mais nous pouvons arguer que notre patrie du temps du roi Louis XVI a puissamment et justement aidé les habitants de la Nouvelle Angleterre à secouer les chaînes dont la Vieille Angleterre avaient chargé leurs épaules. En somme, et les généraux américains, au terme de la première guerre mondiale l'avait dit : "La Fayette, nous voilà !". Juste retour des choses mais retour béni, sans aucun doute : immense et définitive gratitude. Nous avons cependant une fâcheuse tendance à oublier le rôle de l'Union Soviétique dans la victoire finale contre HITLER. C'est ce que m'a dit une amie polonaise, que j'ai rencontrée à la paroisse Sainte-Jeanne. On ne peut la suspecter d'amour pour le communisme ; elle en fuit les poisons. Simplement, elle reconnaît les faits. Et maintenant que le spectre lénino-stalinien, qui rodait en Europe drapé dans son linceul imbibé de sang, a été vaincu, il est temps de reconsidérer les choses avec un peu plus de recul. D'abord, quand je continue de scruter la carte du monde, je vois que la France n'est qu'un petit morceau, un tout petit morceau de l'immense EURASIE, que nous avons (je parle de l'Union européenne)  de très longues frontières communes avec la Fédération de RUSSIE, qu'il s'agit d'un pays immense, regorgeant de ressources naturelles, et plus encore de ressources spirituelles. Nous avons une histoire commune avec la RUSSIE ; elle a été faite de guerres et d'alliances, mais surtout d'alliances. Ce peuple, soumis à la férule des staliniens, au KGB, à la police politique, aux goulags, n'a pas perdu son âme. On voulait extirper sa foi en JESUS, elle a été nourrie dans la nuit des catacombes et des persécutions, elle a fortifié les âmes, inspiré les artistes, les écrivains, les poètes. Et nous voudrions nous opposer à la RUSSIE au motif que son parlement a interdit la propagande en faveur de l'homosexualité ? Quelle folie !
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J'ai eu un jour entre les mains un comparatif des lois relatives au traitement qu'il convient d'appliquer à l'histoire, je veux dire les lois françaises (dont la loi GAYSSOT est la plus stupide puisqu'elle renvoie l'histoire de la terrible shoah à une vérité officielle et qu'elle fait planer sur elle l'ombre d'une complaisance politicienne insupportable, qui vide toute recherche scientifique de sa substance d'impartialité) et les lois russes. Je ne parviens pas à retrouver ce comparatif dans mes documents et je vous demande de croire à ma bonne foi dans le souvenir flou que je vous rends de cette analyse. Franchement à le lire, on se demandait de quel côté est la liberté de penser ? Mais les Russes avaient soupé de la PRAVDA qui distillait la vérité officielle (il semble que ce mot signifie vérité en russe ; à confirmer) dont les analyses changeaient à chaque nouveau premier secrétaire et qui reprenait les mensonges et les photos truquées de l'Encyclopédie soviétique), et ils préfèrent aujourd'hui se faire une idée eux-mêmes. Ils ne votent pas bien, les Russes, aux dires des journaleux français, ils ne votent pas bien parce qu'ils croient en Dieu, qu'ils supportent avec dignité des conditions de vie parfois difficiles, qu'ils préfèrent s'en sortir par le haut, ce qui inclut l'humour, la distance et.... un peu la vodka, mais moins de tueurs fous qui dézinguent des gamins dans les écoles. Qui sont les amis de notre patrie ? Ceux qui lisent quotidiennement les pères Grecs dans la Philocalie ou ceux qui épluchent le Washington Post et la cote des valeurs boursières, et ne dédaignent pas de titriser des créances pourries pour se remplir les poches ? Oui ! Qui sont nos amis ?
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Dans l'affaire de la SYRIE, monsieur POUTINE s'est montré très habile. Les Russes savent fort bien jouer aux échecs. J'ai reçu de nombreuses informations (dont la supplication d'une supérieure d'un couvent de carmélites établi en SYRIE) indiquant que ce serait une énorme erreur que d'attaquer ce pays. Rien ne prouve indubitablement l'intervention unique (je dis bien unique) de l'armée syrienne dans le gazage terrifiant des habitants de DAMAS. Mais tout indique que les rebelles sont composés pour moitié d'islamistes radicaux dont le premier souci est de décapiter ou d'égorger les chrétiens (cf. MAALOULA) des villages qu'ils conquièrent, souvent très transitoirement. Une guerre civile est toujours épouvantable et cruelle. Et il est bien difficile de savoir où doit pencher notre cœur. Je sais où va le mien : vers toutes les victimes innocentes, sans exception, chrétiennes, musulmanes, athées quel que soit leur camp.
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Madame Caroline FOUREST prétendra que ces massacres de chrétiens témoignent sans aucun doute de la résurgence d'un fondamentalisme catholique. En somme c'est de leur faute. Je reviendrai là-dessus et m'adresserait de nouveau à la passionaria qui prend l'invective pour du raisonnement et l'injure pour un parler contemporain. Mais franchement, je la trouve insupportable dans sa fonction journalistico-philosophico-politique.

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