samedi 30 novembre 2013

Des amis ont fait le travail pour moi : de Ionesco le Grand à Valls le petit ! Deuxième billet du 30 novembre 2013

Reçu du tweet d'un ami, l'adresse d'un lien qui me conduit à ce texte d'Eugène IONESCO. Il a fait le travail pour moi.
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"Vouloir penser par soi-même nous condamne-t-il à la solitude?  L’académicien Eugène Ionesco – qui se voulait « le chantre de l’étonnement dans l’Etre » – livre sa réponse dans ce texte issu du recueil « Antidotes », paru en 1977.
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Ne pas penser comme les autres vous met dans une situation bien désagréable. Ne pas penser comme les autres, cela veut dire simplement que l’on pense. Les autres, qui croient penser, adoptent, en fait, sans réfléchir, les slogans qui circulent, ou bien, ils sont la proie de passions dévorantes qu’ils se refusent d’analyser. Pourquoi refusent-ils, ces autres, de démonter les systèmes de clichés, les cristallisations de clichés qui constituent leur philosophie toute faite, comme des vêtements de confection ?
En premier lieu, évidemment, parce que les idées reçues servent leurs intérêts ou leurs impulsions, parce que cela donne bonne conscience et justifie leurs agissements. Nous savons tous que l’on peut commettre les crimes les plus abominables au nom d’une cause   »noble et généreuse ».
Il y  a aussi les cas de ceux, nombreux, qui n’ont pas le courage de ne pas avoir « des idées comme tout le monde, ou des réactions communes ». Cela est d’autant plus ennuyeux que c’est, presque toujours, le solitaire qui  a raisonC’est une poignée de quelques hommes, méconnus, isolés au départ, qui change la face du monde. La minorité devient la majorité. Lorsque les « quelques-uns » sont devenus les plus nombreux et les plus écoutés, c’est à ce moment là que la vérité est faussée.
Depuis toujours, j’ai l’habitude de penser contre les autres. Lycéen, puis étudiant, je polémiquais avec mes professeurs et mes camarades. J’essayais de critiquer, je refusais « les grandes pensées » que l’on voulait me fourrer dans la tête ou l’estomac, il y a à cela, sans doute, des raisons psychologiques dont je suis conscient. De toute manière, je suis heureux d’être comme je suis. Ainsi donc, je suis vraiment un solitaire parce que je n’accepte pas d’avoir les idées des autres.
Mais qui sont « les autres » ? Suis-je seul ? Est-ce qu’il y a des solitaires ?
En fait, les autres ce sont les gens de votre milieu. Ce milieu peut même constituer une minorité qui est, pour vous, tout le monde. Si vous vivez dans cette « minorité, cette « minorité » exerce, sur celui qui ne pense pas comme elle, un dramatique terrorisme intellectuel et sentimental, une oppression à peu près insoutenable. Il m’est arrivé, quelque fois, par fatigue, par angoisse, de désirer et d’essayer de « penser » comme les autres.
Finalement, mon tempérament m’a empêché de céder à ce genre de tentation. J’aurais été brisé, finalement, si je ne m’étais pas aperçu que, en réalité, je n’étais pas seul. Il me suffisait de changer de milieu, voire de pays, pour y trouver des frères, des solitaires qui sentaient et réagissaient comme moi. Souvent, rompant avec le « tout le monde » de mon milieu restreint, j’ai rencontré de très nombreux « solitaires  » appartenant à ce qu’on appelle à juste raison, la majorité silencieuse.
Il est très difficile de savoir où se trouve la minorité, où se trouve la majorité, difficile également de savoir si on est en avant ou en arrière. Combien de personnes, de classes sociales les plus différentes, ne se sont-elles reconnues en moi ?
Nous ne sommes donc pas seuls. Je dis cela pour encourager les solitaires, c’est-à-dire ceux qui se sentent égarés dans leur milieu. Mais alors, si les solitaires sont nombreux, s’il y  a peut-être même une majorité de solitaires, cette majorité a-t-elle toujours raison ? Cette pensée me donne le vertige. Je reste tout de même convaincu que l’on a raison de s’opposer à son milieu."
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Le salon beige communique :

Bonnets rouges en action à Carhaix.


9 décembre : les mères veilleuses devant le Champ de Mars.

Reçu par mail :
"Que toutes les mères se lèvent et rejoignent les mères veilleuses ! Lundi 9 décembre de 12 heures à 14H devant le mur de la Paix, sur le Champ de Mars à Paris
Et nous serons nombreuses à aller ensemble remettre une lettre à Madame Bertinotti pour lui proposer d’être entendue. Montrons à la France et à la ministre que nous ne baissons pas les bras devant ce projet de loi. Oui nos actions sont utiles, défendre la famille vaut bien 2 heures de mobilisation Rejoignez nous, venez avec des amies de tous les âges lundi 9 décembre à 12h

Accueil de Najat Vallaud Belkacem le 5 décembre à Toulouse.

Martin Malvy, ancien ministre, Président de la Région Midi-Pyrénées, remettra les prix de l’égalité professionnelle femmes/hommes Entreprise 2013 en présence de Najat Vallaud Belkacem, Ministre des Droits des femmes, porte-parole du Gouvernement, le jeudi 5 décembre 2013 à 18h30 à l’Hôtel de Région. 
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Monsieur VALLS, un bon ministre de l'Intérieur ? Mais vous rigolez ! Il est ignoble ou snob (sine nobiltatem).

Chers lecteurs, je vous invite à voir la vidéo signalée par Laurence dans son commentaire de mon billet de ce matin. Jamais je n'ai vu une chose aussi honteuse, une humiliation aussi ignominieuse de l'homme. Que des policiers puissent obéir, et de cette façon, en s'acharnant sur ce pauvre homme est une chose incroyable. Il ne faut pas voir les pauvres, n'est-ce pas ? Monsieur VALLS est le chef d'une police qui ose se comporter ainsi ? Et on dit que c'est un bon ministre ? Mais c'est une insulte à la fonction que ce compliment. Il n'ess que SNOB (sine nobilitatem)

Voici l'URL de la vidéo. Faites-la circuler pour chacun de nos concitoyens puisse se faire une idée de ce qu'est le socialisme à la française. Décidément, en voyant ce qu'ils sont capables de faire faire, j'ai un haut-le-coeur :

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=1ik_B9mmpGw 


1 commentaire:

tippel a dit…

Plusieurs journaux et sites Internet conservateurs et catholiques polonais s’inquiètent cette semaine des profanations dont sont victimes les églises et cimetières chrétiens en France. Même l’incendie criminel de l’église Saint-Vincent-de-Paul survenu cette semaine dans la nuit de lundi à mardi dans le quartier « sensible » d’Ozanam à Carcassonne semble faire plus de bruit dans ce pays comptant plus de 40 % de catholiques pratiquants qu’en France où, comme d’habitude, seuls les médias locaux et les blogs relatent la chose
Ainsi l’hebdomadaire catholique Gość Niedzielny, qui se vend à environ 140 000 exemplaires chaque semaines, titre « De nouvelles profanations d’églises en France » tandis que le portail chrétien Polonia Christiana publie un article intitulé « France : nouvelles attaques et profanations anticatholiques ». Des articles dont s’est inspiré le quotidien conservateur Gazeta Polska codziennie, le 3e journal le plus cité par les autres médias en Pologne, pour parler du « Fléau des profanations en France ».