samedi 16 novembre 2013

Nouvelles de la Résistance : rien n'arrête la vérité, même en Chine ! Deuxième billet du 16 novembre 2013

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Commençons d'abord par le communiqué du Salon beige, avant que je ne vous résume, en fin du billet, ce qui s'est passé en Chine, il y a quelques années, et qui nous donne à réfléchir aujourd'hui.
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Le salon beige communique :


16 novembre 2013 : Aujourd'hui 16/11, accueil de Vincent Peillon à Saint Etienne.

A l'appel de la Manif pour tous, rendez-vous à 15h45 à Saint Etienne, cours Fauriel, dans la contrallée côté Vivaraise, pour accueillir Vincent Peillon, qui doit se rendre au Congrès du Mouvement des jeunes socialistes. Christiane Taubira et Harlem Désir sont attendus demain au Palais des Congrès.

Dimanche 17/11 : accueil de propagandistes LGBT à Lyon. 

La conférence qui doit avoir lieu demain à Lyon rassemble des "pointures" de la propagande LGBT. Notamment :

  • Caroline Mécary, conseillère régionale d'Ile-de-France, a été notamment l'avocate des faux mariés de Bègles et de SOS Homophobie et Act-Up contre Christian Vanneste. Elle milite depuis des années pour les soi-disant droits des homosexuels : mariage, adoption, PMA et GPA
  • La sociologue Irène Théry est un membre fraîchement nommé du Haut conseil de la Famille, et de l'un des quatre groupes de travail de la loi Famille en cours d'élaboration. Elle milite depuis des années pour la "désinstiutionnalisation de la famille" et est spécialiste de la théorie du genre.
Au nom de la défense de la famille, la Manif pour tous 69 et les Enfants des Terreaux vous donnent rendez-vous pour les accueillir à 14h aux Subsistances, 8 bis quai St-Vincent, dans le 1er arrondissement de Lyon.

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18/11 : Accueil de Najat Vallaud-Belkacem à Dreux.

Accueil de Najat Vallaud-Belkacem à la sous-préfecture de Dreux lundi 18 novembre à 18h.
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26/11 : accueil d'Aurélie Filippetti à Lyon.

Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture et de la Communication est heureuse de vous convier au concert qui sera donné le 26 novembre à l'auditorium de Lyon à 20h.
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De mes sources personnelles :

Anecdote chinoise.
Je vais maintenant vous faire connaître, à partir d'un fait survenu en Chine il y a 8 ans, l'inanité de la répression quand elle se heurte à la détermination des citoyens luttant pour faire triompher la justice.
Il fera l'objet d'une conférence qui va être délivrée au UCLA Center for chinese studies, par le Pr Kevin O'BRIEN, professeur à BERKELEY. Je vous cite le résumé en anglais de cette conférence, avant de tenter de le traduire pour ceux qui n'entendent point cet idiome, tout en sollicitant l'indulgence de ceux qui le pratique avec brio.

"In spring 2005, villagers in Dongyang county, Zhejiang were unhappy.  For four years, they had been complaining about by pollution emitted by 13 factories located in the Zhuxi Chemical Park.  But nothing had been done.  So they set up a tent encampment to block delivery of supplies to the factories.  At first, they employed rather restrained tactics, including going about their daily life in the tents, badgering cadres sent to demobilize them, and kowtowing. After a harsh repression produced hundreds of injuries and left dozens of damaged vehicles and other evidence of police action strewn about, the tent-sitters switched to more radical tactics, including denouncing local leaders, carrying out mock funerals, dancing on burned-out cars, interrogating factory owners, and ransacking homes of “traitors.”  The authorities’ ill-considered and poorly-timed repression led to tactical escalation, helped draw thousands of people to the scene, and ultimately resulted in the chemical park being closed. [...]."

"Au printemps 2005, les villageois du comté de DONGYANG, ZHEJIANG étaient malheureux. Depuis quatre ans, ils se plaignaient de la pollution émise par treize usines sises dans le Parc de Chimie de ZHUXI. Mais rien n'avait été fait. Ils en vinrent donc à établir un campement pour bloquer la livraison des fournitures aux usines. Au début, ils employèrent plutôt une tactique de retenue, incluant le séjour quotidien dans les tentes, le harcèlement des cadres envoyés à leur rencontre pour les démobiliser, et la salutation (ironique) par prosternation. Après qu'une sévère répression eut fait de nombreux blessés et laissés nombre de véhicules brûlés et bien d'autres traces éparses de la répression policière, les occupants des tentent adoptèrent une tactique plus  radicale, comprenant la dénonciation des leaders locaux, des simulacres d'enterrements, des danses sur les véhicules calcinés, l'interview des propriétaires des usines, le saccage du domicile des 'traîtres'. La répression conduite par les autorités, mal perçue et décalée dans le temps conduisit à une escalade tactique, facilita la venue de milliers de personne sur les lieux, et finalement se conclut par la fermeture du Parc chimique. [...]."
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Il ne se passe pas de jours, où dans ce grand et admirable pays qu'est la Chine, des grèves, des émeutes, des manifestations surviennent pour mettre fin aux abus (notamment fiscaux) des potentats communistes locaux, favorisés par un mode de prélèvement qui rappelle un peu le système des fermes générales du temps jadis, avec ceci de différent, c'est que les fermiers généraux sont des cadres du parti, ou par des abus de pouvoir, des spoliations de terre, des destructions de maisons particulières destinées à permettre à des prometteurs véreux de réaliser de juteuses opérations. Malgré le contrôle exercé par le PCC sur la vie des personnes, des familles, des communautés villageoises, malgré la répression à laquelle sont entraînées spécialement des forces de police formées pour contenir les explosions spontanées de colères, les villageois chinois ont eu raison du Gros Animal étatique. Ainsi, il est possible de faire revenir en arrière les plus obstinés des tyrans, les plus malveillants des dictateurs ; il suffit de ne pas avoir peur. C'est ce à quoi, avec d'autres (Salon beige, Polémia, Nouvelles de France, Observatoire de la Christianophobie, Rutube, Rouge et Noir Blog, ou encore le Blog de Jeanne SMITS), je m'emploie à vous dire : n'ayons pas peur de ces hommes que Jacques ELLUL, de son vivant, traitait de fantoches. Je n'irai pas jusqu'à employer ces mots, peut-être devrai-je dire : ces meuniers qui broient du vide.   

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