jeudi 26 décembre 2013

Nouvelle de la Résistance : elle est pas belle la presse française ? un journaliste français témoigne !

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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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Ecoutez ! Je sais que ce billet est bien long. Mais si vous lisez la devise que je fais mienne depuis plusieurs semaines, vous devez vous sentir obligé de lire l'interview de Laurent BRAYARD jusqu'au bout. Il ne vous est pas interdit de rire aussi avec Coluche (Vidéo), et de partager les conclusions que je me suis permis de mettre en commentaires. N'oubliez jamais que la crise dans laquelle est plongé le monde depuis plusieurs années est le résultat de la cupidité de quelques banquiers américains qui, par amour de l'argent, n'ont pas hésité à plonger des millions de leurs clients dans la ruine et le désespoir, après les avoir floués par leurs mirifiques promesses.

1. Les citations du jour.

De BERNANOS d'abord (Les grands cimetières sous la lune) :

"Vous aurez beau me dire ce que vous voudrez des mensonges de la Presse. sa lecture n'en excite pas moins, non sans péril il est vrai, la faculté de jugement des pauvres diables".

De Marcel DE CORTE ensuite (L'intelligence en péril de mort) :

"Dès que l'on se soustrait aux communautés naturelles sont la bigarrure et la variété sont prodigieuses, on tombe dans l'uniformité du collectif. A l'unité dans la diversité fait place l'identité dans la séparation qui est le lot des régimes démocratiques. On se trouve à la limite en face d'un seul concept, le plus vide, le plus asocial qui soit, au nom duquel les hommes se dressent les uns contre les autres et se divisent à mort : l'humanité, le 'gros animal' dont parle PLATON, le Léviathan de HOBBES, 'L'Eglise' des modernistes et de leurs acolytes, dont le propre est de n'exister que dans l'imagination."

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2. Informations susceptibles de nourrir notre résistance.


Un journaliste français témoigne. (Interview intégrale à voir sur le site de Média-Press Info.) 

On dit que la France est un pays de liberté. Eh bien lisez ce passage de l'interview que Laurent BRAYARD a récemment accordé à Média-Press Info. Vous comprendrez que la presse française ne cesse de mentir, notamment sur la Russie et la dictature supposée de Vladimir POUTINE. Vous comprendrez aussi le honteux forcing de la Désunion Européenne pour faire rentrer l'UKRAINE dans son orbite et la résistance d'une grande partie des Ukrainiens à cette tentative de mainmise sur ses libertés et ses traditions. Voici le passage.

Laurent Brayard, pourriez-vous d’abord brièvement vous présenter aux lecteurs ?
 Bonjour à vous, je suis un journaliste indépendant mais aussi un historien et un écrivain. Je vis en Russie, à Moscou depuis quatre ans, j’ai 41 ans. J’ai longtemps vécu en Bourgogne, ma terre de cœur mais les hasards de la vie et une grande histoire d’amour m’ont conduit vers la Russie.

Sur votre blog, vous racontez une histoire vraiment étonnante. Un journaliste français, que vous connaissiez depuis longtemps, vous a avoué récemment vous avoir retiré de ses contacts twitter parce que ce que vous écriviez n’était pas dans ligne des rédactions françaises et que son rédacteur en chef lui avait fait le reproche d’être en contact avec vous. Pourriez-vous nous en dire plus ?
Je suis en France depuis quelques semaines, à cause d’un grave accident qui a manqué de me coûter la vie. Ce séjour forcé m’a fait penser un moment que je pourrais vivre à nouveau en France avec ma compagne. J’ai donc cherché du travail et j’ai écumé tous les médias nationaux et les régionaux proches de ma région. Ayant travaillé pour La Voix de la Russie, média public russe, je savais déjà que je porterais à vie une sorte d’étiquette du genre « Kremlin » sur le front ! Mais j’ai vite compris que cela serait pire encore que ce que j’imaginais. Je n’ai pas qu’un ami qui travaille dans le journalisme. J’ai été surpris de l’absence de solidarité, par les silences ennuyés à la fois de mes amis et des rédactions. L’ami dont je parle, est un ami d’enfance, il travaille pour un très grand journal régional, l’un des plus importants de notre pays. Je ne peux pas, sans lui créer des ennuis, le citer, au moins par fidélité à notre amitié et par principe, je peux seulement ajouter que le journal en question est Sud-Ouest… une très grosse boutique, le 2e quotidien régional français. La conversation que j’évoque a eu lieu dans un cadre privé, des retrouvailles entre vieux amis. Ma surprise fut grande d’entendre mon camarade pendant la moitié de notre rencontre, me marteler que je devais, supprimer mes réseaux sociaux, disparaître de la toile si je voulais un jour travailler dans le journalisme en France et vendre des livres… L’histoire que je raconte est vraie, il a été sermonné par sa rédaction pour m’avoir dans ses contacts Twitter et a dû rendre des comptes. Pendant les quelques heures de notre conversation, il a vainement tenté de m’expliquer qu’il fallait absolument que je reste dans la rédaction d’articles dans une ligne modérée centriste, le plus neutre possible et en évitant d’écrire contre la gauche et en particulier ce qui pourrait froisser les milieux gays, de gauche ou des pouvoirs en place.
 3 Mieux encore, ce journaliste explique que pour garder son poste et ne pas être mis au placard, il vaut mieux écrire dans l’air du temps. Quel regard, cela vous donne-t-il de la presse française ?
Oui c’est tout à fait ce qu’il m’a dit et redit, à savoir que je devais pour être sûr de travailler, n’écrire que dans les sillons tracés par les rédactions. Pour avoir travaillé un peu dans le journalisme et avoir écouté des amis, comme Olivier Renault, un grand journaliste ayant une vaste expérience, je savais déjà que le système était verrouillé. Il est évident que les rédactions françaises sont sous contrôle, Serge Halimi en parlait déjà depuis longtemps dans son ouvrage, Les Nouveaux chiens de garde. Depuis cette époque, le système s’est durci, je rappelle aussi que Coluche avait également démontré la concussion et la mise sous contrôle des médias dans une émission restée célèbre : http://www.youtube.com/watch?v=7JNL2OSiEZ0 . Ma vision de la presse française est donc négative, la liberté d’expression n’existe que de façade et la grande majorité des médias français sont contrôlés, rappelons que l’Etat français est propriétaire de plusieurs chaînes de télévision et subventionne de nombreuses officines médiatiques. Les autres petit à petit ont été maîtrisés, nous pourrions même dire infiltrés !
 4  Peut-on parler d’un cas isolé pour ce journaliste français, qui après tout pourrait fantasmer, ou alors est-ce bien le cas de la presse française en général ?
 Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un cas isolé, je pense que mon ami m’a tenu ce discours eu égard à notre longue amitié, mais qu’il ne se rendait pas compte lui-même de ce que cela signifiait. Avec d’autres camarades journalistes nous avions lancé un projet, le projet Camille Desmoulins qui surveillait la presse française sur le thème de la Russie. Nous avons rentré dans des fichiers des centaines d’articles de journaux nationaux et régionaux en rentrant également les auteurs, la signature ou non de l’AFP, une notation selon une échelle de russophobie. Le travail hélas colossal ne nous a pas permis faute de financement de tenir plus de six mois, mais les résultats ont été effarants. Nous avons constaté que plus le journal avait de tirage, plus les articles publiés étaient des copier/coller de l’agence AFP. Certains journaux comme Le Parisien atteignait les 86 % d’articles de l’AFP, des régionaux un peu moins, le bon élève était Le Bien Public avec un total de 50 %. Ce simple fait démontre bien, qu’il n’y a plus de journalistes qui écrivent, seulement quelques « autorisés » signant dans de grandes vitrines médiatiques tels Le Monde ou Le Figaro. Il nous a été impossible de déterminer qui écrit dans l’agence AFP et qui contrôle l’agence mais les pistes sont limpides. Dans ce projet nous notions aussi les propriétaires des médias, nous avons été surpris du nombre de banques… En discutant avec quelques collègues ostracisés comme moi, nous arrivions tous à la même conclusion, le système formate des journalistes dans les grandes écoles, ils sont formés pour évoluer dans le cadre donné mais rares sont ceux qui font aujourd’hui du journalisme. Il faut chercher dans les médias alternatifs ou francophones étrangers pour aujourd’hui trouver de la vraie information, une information traitée sans pression et librement. Toutefois à l’heure actuelle le Sénat et Hollande récemment durant son voyage en Israël ont parlé de « nettoyer » internet, c’est dire où nous en sommes, si cela devait arriver, nous serions clairement dans une dictature démocratique, la première de l’histoire.
 5  Alors que les médias français ne cessent de montrer Poutine comme un dictateur au service duquel est la presse russe. N’est-ce pas risible ?
Oui et je peux en parler, je me suis trouvé en février 2013 dans un press-tour dans la ville d’Ekaterinbourg pour la candidature à l’EXPO 2020 avec de nombreux journalistes russes et étrangers. J’ai demandé à ceux de l’opposition, notamment communiste, s’ils pouvaient travailler librement, ils m’ont tous répondu que oui. Ceux de Komsomolskya Pravda, héritier de la Pravda étaient même chagrinés de voir comment la presse occidentale est en déliquescence, écrit sans cesse des absurdités, des inventions et des délires caricaturaux sur l’état de la presse russe. Moi-même j’ai écrit un article sans concession sur le président Poutine, dénommé Le syndrome de Borodino et j’ai boycotté les cérémonies de septembre 2012 pour le bicentenaire de 1812. Non seulement ma rédaction a publié mon article très sévère pour Poutine et le pouvoir en place, mais je n’ai pas été inquiété, loin de là. J’ajoute que le président Poutine se prête à un exercice de communication avec le peuple russe, chaque année, cela s’appelle La ligne. A l’avance les citoyens russes peuvent poster des questions, le jour même Poutine répond pendant des heures, son record étant 9 heures de suite, à des dizaines de questions, internet, téléphoniques, courriers… et qu’il répond à des questions vraiment sensibles de gens qui ne sont pas de son parti. Les questions ne sont pas choisies, le président doit subir cette épreuve, être convaincant, s’avancer sur des sujets épineux et il répond ! Toute la presse est invitée et participe, nous n’avons pas cela en France… nos journalistes et politiciens manquent de courage !
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Coluche et la presse française.

Voir cette vidéo intéressante.

http://www.youtube.com/watch?v=7JNL2OSiEZ0
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3. Commentaires.

Ils seront brefs :

Notre avenir n'est pas avec la finance américano-maçonnique, mais avec la totalité de l'Europe. Le poumon européen occidental a besoin du poumon oriental. Je préfère SOLJENYTSINE à Barak OBAMA et aux banques américaines.
Il n'y a plus ou presque de journalistes libres en France.
Monsieur HOLLANDE et sa clique ne cessent de nous mentir par médias interposés, des médias qu'ils contrôlent.
Informez vous auprès de sites indépendants.

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