dimanche 29 décembre 2013

Nouvelles de la Résistance : la dime au diable,Todorov à la rescousse


Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.

Aujourd'hui commence une série de trois billets consacrés à l'erreur anthropologique sur laquelle est fondée l'idéologie républicaine française, dont la plus flambante illustration est celle qu'offre à nos yeux ébahis l'actuelle majorité.


1. La citation du jour.

J'emprunte d'abord la citation de ce jour à Tzvetan  TODOROV et à son Jardin imparfait, petit livre dont l'existence m'a été révélée récemment par la délicieuse Pr Anne CHENG, lors d'une leçon sur le Confucianisme. Après avoir constaté dans son Prologue, appelé le Pacte ignoré, que JESUS n'a pas cédé au pacte que lui proposait le diable lors de la Tentation au désert, puis rappelé le pacte que MEPHISTOPHELES passe avec le Dr FAUST et que celui-ci accepte en toute connaissance de cause, TODOROV parle ainsi du troisième pacte, celui que le Malin a passé avec l'Homme moderne, sans que celui-ci en connût les termes :

"Le troisième pacte, dit TODOROV, date d'à peu près la même époque que celui de FAUST ; mais il a une particularité : c'est que son existence même ne fut pas révélée au moment où il entre en vigueur. La ruse du diable consista cette fois-ci à laisser ignorer le contrat à l'autre partie contractante, l'Homme moderne ; à lui laisser croire qu'il obtenait de nouveaux avantages grâce à ses propres efforts, et qu'il n'aurait jamais de prix à payer. Cette fois-ci, ce que le diable offrait n'était plus le pouvoir, ni le savoir, mais le vouloir. L'Homme moderne aurait la possibilité de vouloir librement, d'acquérir la maîtrise de sa propre volonté et de mener sa vie à sa guise. Le diable cachait le prix de sa liberté pour que l'homme y prenne goût et ne veuille plus y renoncer par la suite - qu'il se trouve donc dans l'obligation de s'acquitter de sa dette."

J'en resterai là aujourd'hui. Mais il y a deux autres paragraphes qui suivent et que j'aimerais porter à votre connaissance. Comme je l'ai indiqué en introduction, je le ferai demain et après-demain dans une série de billets consacrée à dénoncer l'erreur anthropologique de cette perspective véritablement diabolique, dont le plus éminent admirateur est, sans qu'il le sache, monsieur Vincent PEILLON. 
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2. Commentaires.

Pour aujourd'hui, mes commentaires seront brefs et anticipent sur la teneur de mes propos futurs. Nous souffrons aujourd'hui d'une dissociation de la réalité corporelle et de la réalité spirituelle (les matérialistes l'appelleraient psychique ; en vérité, il convient bien de distinguer le spirituel du psychique). Une gnose est en train de naître ; elle s'inspire de PLATON, lequel - j'ai fait un billet là-dessus - est le véritable père de la terreur d'état. J'y reviendrai. C'est la convergence de mes multiples lectures récentes qui m'amènent à exposer un point de vue personnel que je soumettrai à votre critique. 

3. Quelques faits de Résistance ; un témoignage.

Sur un pont entre FOUGERES et TOURS.






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La footballeur Bafétimbi Gomis témoigne de sa foi en compagnie de Mgr Rey.

[Merci au salon beige qui communique ce beau témoignage, et merci à Bafétimbi Gomis. Vous pourrez constater avec ce beau joueur de football, qu'il y a une étroite corrélation entre la maîtrise du corps et la vie intérieure. Cet exemple, et c'est pourquoi je vous le livre, illustre à rebours, l'erreur de nos penseurs modernes et le constat de TODOROV.]

"Star du ballon rond, le footballeur Toulonnais Bafétimbi Gomis témoignait lundi de son enfance dans la cité toulonnaise et l’influence de la religion sur sa vie dans l'église Saint-Michel de la Beaucaire pleine de monde. Le joueur de Lyon qui ne fait pas mystère de sa foi, se décrivant lui-même « ambassadeur du quartier et enfant de l’Église » :

« Je voulais devenir footballeur professionnel mais les chemins de la réussite sont nombreux que ce soit par la musique, la littérature ou autre. Suivez vos rêves et croyez en vous ».
Aux côtés de l’évêque de Fréjus-Toulon Monseigneur Rey, l’attaquant a témoigné de son enfance « riche de l’amour de ses parents » et heureuse. Mais aussi « d’avoir fait quelques bêtises, de s’être laissé influencer. »
« Je suis revenu dans le droit chemin car j’ai toujours eu la bonne parole au-dessus de moi et des parents qui m’emmenaient au catéchisme et à l’église. » « Aujourd’hui il ne se passe pas un jour sans que je prie et il est inconcevable que je rentre sur le terrain sans faire ma prière. »"

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