Nouvelles de la Résistance : où l'on définit le totalitarisme

En rouge, mes remarques.

"Il est remarquable que [les] trois grands romans d'anticipation, Nous autres (Evgueni ZAMIATINE, publié en russe en 1923, traduit en français et publié en 1979), Le meilleur des mondes (Aldous HUXLEY) et 1984 (George ORWELL) aient pour motif central l'effort du pouvoir pour dénier à l'union des sexes toute profondeur. Dans chacun des totalitarismes imaginés, l'utopie du progrès opère une déconnexion radicale du rapport sexuel avec la fidélité amoureuse et la procréation : le premier est ramené à une hygiène (baisse de la TVA sur les préservatifs : bonne illustration de la remarque), la seconde apparaît comme un danger face à l'exclusive allégeance à un parti (pas de liberté de vote pour les députés socialistes ; mini-forfaiture du Président du Sénat et du ministre de la Justice qui, contrairement à la constitution, ne fait pas réexaminer par les chambres, les conséquences des ordonnances et trouve une dérobade grotesque à la légitime question de monsieur POISSON, un député du PDC ; mutité absolue de l'opposition dont nombre de membres ont des affinités avec la franc-maçonnerie), la troisième est l'apanage des généticiens. (d'où la PMA et la GPA que l'on va nous "imposer" par la loi ; mais alors là, ils se fourrent le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate s'ils s'imaginent que ça va passer comme une lettre à la poste) (Citation tiré du livre de Fabrice HADJADJ, La profondeur des sexes. Pour une mystique de la chair. Livre à lire de toute urgence !)

Commentant quelques paragraphes avant ce que je viens de vous citer, l'auteur poursuit : "Ce qui définit essentiellement le régime totalitaire, c'est l'idéologie du pouvoir. Elle en gouverne les gouvernants eux-mêmes. Ses plus éminents représentants n'en sont encore que des pions. Ils sont d'ailleurs broyés tour à tour par sa machinerie, l'échec devant peser sur tel ou tel et non sur une erreur de doctrine (Exemple, Delphine BATHO)". (Fabrice HADADJ commente ici le travail de Hannah ARENDT sur le totalitarisme.)

Oui, nos gouvernants ont une pensée totalitaire. Ils sont prisonniers de leurs idées et ils ne peuvent pas penser, au sens où l'ont entendu une Simone WEIL ou un Giorgio AGAMBEN (sur lequel je reviendrai en son temps.

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrais, c'est la lâcheté.

Vendredi 6 décembre, les Sentinelles/Veilleurs debout veillaient.

D'une sentinelle :

"France 2 est passé prendre quelques images et quelques interview. C'était pour l'émission "Complément d'enquête" sur le sujet de l'humour subversif. De leur propre aveux ils espéraient voir des sentinelles faire des quenelles... 

Les CRS en arrivant ont hésité à nous encercler et nous expulser face au nombre d'appareils et de caméras (entendu à la radio), ils se sont donc contentés de s'interposer entre le ministère et nous".

Il est évident que des piétons qui stationnent paisiblement en faisant de la lecture sont d'immenses trublions ! Décidément, nous sommes gouvernés par des imbéciles ! Regardez comment les forces de l'ordre expulsent les Sentinelles postées devant Matignon. La Vérité est comme le soleil ou la mort : elle ne peut se regarder fixement ; il faut chasser de la vue de monsieur AYRAULT et de son entourage ces reproches vivants et muets : des concitoyens qui préfèrent suivre la voix de leur conscience que celle de ces doctrinaires.

 Devant l'Assemblée Nationale.

Devant Matignon : là regardez bien la brutalité d'un membre des forces du désordre.

- Opération klaxon pour la famille.

Départ à la porte de Saint-Cloud.

Embouteillage avenue de la Grande Armée.

Champs Elysées interdits !

Cent-cinquante voitures et cinquante scooters selon BMF TV (qui a revu ses chiffres à la hausse). Voyez vous-mêmes :

Il y a eu aussi des cyclistes.

Nous ne sommes pas nombreux, ni violents, nous sommes simplement persévérants, pleins d'espoir et bien décidés à ne pas nous en laisser compter par des gouvernants qui ont perdu tout crédit moral, sans compter de crédit technique et politique.