jeudi 5 décembre 2013

Nouvelles de la Résistance : que le cerveau de l'homme n'est pas structuré comme celui de la femme dans l'espèce humaine... et autres babioles

Une très intéressante étude vient de paraître dans les Proceedings of the National Academy of Sciences of USA (2 décembre 2013). Il convient de noter que dans les deux mots clés utilisés par les auteurs pour qualifier leurs travaux, l'un est relatif à la technique utilisée, l'autre est gender. Les pauvres LGBT, les pauvres constructivistes, les pauvres imbéciles bernanosiens qui nient la réalité ! Cette fois-ci, les résultats sont absolument confondants de clarté (pour ce que j'ai pu comprendre). Ils touchent à la structure du cerveau du mâle et de la femelle de l'homme, et ils concluent qu'ils ne sont pas faits pour la même tâche.
Je vous donne ici le résumé en anglais de la publication que du reste tout le monde peut lire via le site PubMed. Je vais aller regarder l'article dans son entier, car, pour des raisons professionnelles, je puis avoir accès à la quasi totalité des périodiques biomédicaux publiés dans le monde. Et je vais m'efforcer de traduire le résumé ici présenté du mieux que je peux. N'étant pas un spécialistes de l'imagerie, je dois souligner qu'une partie des résultats échappent à ma compréhension (notamment la notion de transitivité et de modularité ; je vais me renseigner).

 2013 Dec 2. [Epub ahead of print]

Sex differences in the structural connectome of the human brain.

Source

Section of Biomedical Image Analysis and Center for Magnetic Resonance and Optical Imaging, Department of Radiology, and Department of Neuropsychiatry, Perelman School of Medicine, University of Pennsylvania, Philadelphia, PA 19104.

Abstract

Sex differences in human behavior show adaptive complementarity: Males have better motor and spatial abilities, whereas females have superior memory and social cognition skills. Studies also show sex differences in human brains but do not explain this complementarity. In this work, we modeled the structural connectome using diffusion tensor imaging in a sample of 949 youths (aged 8-22 y, 428 males and 521 females) and discovered unique sex differences in brain connectivity during the course of development. Connection-wise statistical analysis, as well as analysis of regional and global network measures, presented a comprehensive description of network characteristics. In all supratentorial regions, males had greater within-hemispheric connectivity, as well as enhanced modularity and transitivity, whereas between-hemispheric connectivity and cross-module participation predominated in females. However, this effect was reversed in the cerebellar connections. Analysis of these changes developmentally demonstrated differences in trajectory between males and females mainly in adolescence and in adulthood. Overall, the results suggest that male brains are structured to facilitate connectivity between perception and coordinated action, whereas female brains are designed to facilitate communication between analytical and intuitive processing modes.

Les différences de comportement humain en fonction du sexe montrent qu'il existe une complémentarité adaptative. Les mâles ont de meilleurs capacités motrices et spatiales, tandis que les femmes ont des habilités (skills) de mémoire et de cognition sociale supérieures. Ces études mettent en évidence des différences entre les cerveaux humains, et des différences qui dépendent du sexe. Dans cette étude nous avons modélisé le connectome structural [l'ensemble des connexions existant entre les différentes zones du cerveau, cerveau limbique et cortex notamment] en utilisant la méthode d'imagerie par diffusion de tenseur [traduction hasardeuse ; je ne connais pas l'équivalent français de diffusion tensor] d'un échantillon de 949 jeunes (âgés de 8 à 22 ans ; 428 mâles ; 521 femelles [en anglais, le terme femelle n'est pas connoté négativement] et nous avons découvert des différences spécifiques dans la connectivité cérébrale lors du développement. L'analyse statistique des connexions  [?] aussi bien que l'analyse des mesures des réseaux régionaux et locaux présentent une description compréhensive [entendez : "précise" par opposition à "extensive] des caractéristiques du réseau. Dans toutes les régions supratentoriales, les mâles ont une connectivité intra-hémisphérique plus grande, aussi bien qu'une modularité et une transitivité augmentées, tandis que la connectivité inter-hémisphérique, et la participation croisée entre modules prédominent chez les femelles. Mais cet effet est inversé dans les connexions cérébelleuses. L'analyse de ces changements met en évidence des différences développementales de trajectoire entre mâles et femelles, essentiellement à l'adolescence et à l'âge adulte. Globalement, ces résultats suggèrent que les cerveaux masculins sont structurés pour faciliter la connectivité entre la perception et une action coordonnée tandis que les cerveaux féminins sont conçus pour faciliter la communication entre modes de traitement analytiques et intuitifs.

Tâchons d'exprimer les choses en termes simples. Les différentes régions du cerveau de l'homme ne sont pas connectées entre elles de la même façon que celles du cerveau de la femme. Il en résulte un mode d'appréhension du monde qui n'est pas identique chez l'homme et chez la femme, et un développement différents des différentes fonctions cérébrales. Toutes existent, certes chez l'homme comme chez la femme, mais à des degrés différents, ce qui induit des comportements différents. L'environnement, la société, que sais-je encore, n'ont rien à voir avec ce phénomène qui, chose importante, est régulé développementalement. Rappelons la définition du mot fonction : ensemble de structures faisant face à une nécessité développées pour faire face à une nécessité.

Pour être honnête intellectuellement, il faut souligner que cette étude est dépourvue d'un contrôle important qui aurait consisté à étudier le connectome de personnes ayant décidé de choisir leur genre, indépendamment de leur sexe. Autrement dit, est-il possible de modifier le connectome par sa simple volonté ? Le fait d'élever un petit garçon comme une fille, ou de l'élever indépendamment de l'image que la société se fait des fonctions respectives des hommes et des femmes a-t-il un effet sur le développement du connectome ? Dans la mesure où le développement du cerveau est dépendant (au moins partiellement) des neurostéroïdes sexuels, il est vraisemblable que la volonté n'intervient pas dans ce phénomène de développement de connectome. Mais il faut s'en assurer. De toute manière, cette étude est un coup mortel porté aux théoriciens du genre. Je serais Judith BUTLER (ce qu'à Dieu ne plaise), je me ferais du souci quant à l'avenir de ma théorie.



Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrais, c'est la lâcheté.

Accueil de Cécile Duflot à Chambéry.

8 Sentinelles ont accueilli le ministre Cécile Dufflot hier à Chambéry. C'est pendant sa conférence de presse que quelques membres de la manif pour tous ont pu essayer de capter son attention en affichant leur drapeaux contre la vitre du hall. Il n'y a qu'un journaliste qui a pris une photo de ces dangereux criminels qui agitaient leurs drapeaux derrière la vitre. Les autres journalistes, comme Madame le ministre, ont chaussé leurs lunettes d'invisibilité face aux membres LMPT, aux sentinelles et aux veilleurs !





Le candidat PS à la mairie de Marseille entendu par la police.

Le député et candidat socialiste à la mairie de Marseille Patrick Mennucci a été entendu hier par la brigade financière de la PJ dans le cadre d'une enquête préliminaire pour prise illégale d'intérêts.
L'enquête concerne les conditions d'attribution par le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur d'une subvention de 90.000 euros à l'Union des familles musulmanes (UFM), association longtemps dirigée par l'actuelle attachée parlementaire et suppléante du député, Nasséra Benmarnia. Avant de siéger à l'Assemblée, Mennucci était vice-président en charge de la culture, du patrimoine et du tourisme de la région Paca.
-




Aucun commentaire: