jeudi 28 février 2013

Une opinion bien tournée de Gérard Depardieu

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"Quand on vit de la naissance à la mort avec de l'argent public, comme MM. Hollande, Ayrault, Sapin et quelques millions d'autres, que l'on ne paie pas ou peu de cotisations sociales, qu'on bénéficie d'un système de retraite réservé à sa seule catégorie, d'un système de placement financier défiscalisé, et qu'on n'a jamais investi un euro dans une entreprise mais tout placé dans des résidences secondaires, on doit à minima avoir l'honnêteté de ne jamais prononcer le mot Égalité, ni d'exiger des autres, fussent-ils devenus riches, plus de solidarité qu'on ne s'en impose à soi-même"



Gérard DEPARDIEU"
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Et cette autre information communiquée par une amie et condisciple du Collège de France :

"Récemment, le Premier ministre a osé déclarer : "Tous les retraités ne sont pas des nantis ! ". Ainsi Jean-Marc Ayrault reconnaît sans ambages que tout le monde n'est pas à son niveau ! Nonobstant, nous allons voir que, pour sa part, il a su fort bien préparer sa retraite ; et, n'en déplaise à l'intéressé, infiniment plus avantageusement que la plupart de ses concitoyens authentiquement "normaux", eux. En 2009, Jean-Marc Ayrault a été classé deuxième au palmarès des as du cumul de mandats publié par le journal Le Monde. Et pour cause, voici un bon échantillon de son CV :

* conseiller général de Loire Atlantique (de 1976 à 1982) ;
* maire de Saint-Herblain (deux mandats, de 1977 à 1989) et de Nantes (presque quatre mandats, entre 1989 et 2012) ;
* président du district de l'agglomération nantaise (de 1992 à 2001), puis de la Communauté urbaine Nantes-Métropole (de 2001 à 2012) ;
* député de Loire-Atlantique (du 2 avril 1986 au 20 juillet 2012, soit pendant 26 ans) et président du Groupe socialiste à l'Assemblée nationale (de 1997 à 2012) ;

Or, qui dit cumul des mandats, dit cumul des retraites. Et pas n'importe lesquelles... Que des retraites relevant de régimes spéciaux ! S'il partait à la retraite maintenant, Jean-Marc Ayrault percevrait, chaque mois un petit paquet non négligeable comme cela va apparaître ci-après... L'opacité soigneusement entretenue autour des pensions des élus locaux empêche de chiffrer en toute exactitude ce que ses différents mandats lui rapporteront en définitive ; mais, selon nos calculs, il percevra au minimum 2 000 euros par mois au titre d'ancien maire de Saint-Herblain et de Nantes, et à peu près autant comme ancien président du district de l'agglomération nantaise puis de la communauté urbaine, soit, pour commencer, 4 000 euros... Mais n'oublions pas l'essentiel ! Le plus gros morceau, c'est bien sûr sa retraite d'ancien député : une pension "plein pot" de 6 630 euros par mois (en 2012), plus un gros bonus comme ancien président de groupe qui devrait lui rapporter, au bas mot, 2 500 euros supplémentaires. En comptant serré (nous n'avons pas pu réussir à obtenir le montant officiel de sa retraite de conseiller général...), on peut estimer que Jean-Marc Ayrault a déjà cumulé, à ce stade, plus de 13 000 euros de pension retraite. Et ce n'est pas tout ! Car, même s'il n'a enseigné que quelques années, on lit sur sa biographie officielle (publiée par les services du Premier ministre) qu'il est "professeur d'allemand, depuis 1973" !

Grâce à cette "carrière", pour le moins fictive convenons-en, il peut donc prétendre à une pension de retraite d'enseignant : et voilà près de 1 800 euros par mois encore empochés... Faites le calcul : on flirte avec la barre des 15 000 euros par mois. De quoi se convaincre que si "tous les retraités ne sont pas des nantis", il en est cependant certains qui seraient, tout de même, un tantinet plus nantis que d'autres... D'autant mieux que, comme on l'a soigneusement rappelé, toutes ces pensions relèvent des régimes spéciaux ! On ne sera pas loin de se laisser persuader que si nos gouvernants préfèrent saigner les retraites du privé plutôt que de toucher à ces fameux régimes spéciaux, c'est que dans ce cas comme dans beaucoup d'autres, ils défendent prioritairement leurs intérêts propres. A quand un "Premier ministre normal" avec une "retraite normale" ?

Je compte sur votre mobilisation pour faire suivre ce billet à l'ensemble de vos correspondants afin de tenter de pallier le silence assourdissant de nos médias sur ces sujets sensibles dès lors qu'ils abordent les cas précis individuels. Faut-il aller jusqu'à soupçonner une certaine collusion entre grands journalistes et grands de ce monde ? Un grand merci pour votre précieuse collaboration future ! Nov 2012.

Marie-Laure Dufrêche Déléguée Générale, "Sauvegarde Retraites", association Loi 1901 indépendante de toute formation politique, syndicale ou professionnelle, rassemble plus de 103 000 personnes qui veulent obtenir un système de retraite plus efficace, plus juste et plus responsable. L'association se refuse statutairement de recevoir des subventions. Elle ne vit que des dons de ses membres donateurs."
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Ils (les députés PS) n'ont pas voté pour l'allongement de la durée des cotisations et le report de la retraite à 62 ans, mais ils s'apprêtent à l'amputer et à la taxer, celle des autres, pas la leur bien sûr. Nos élites ou soi-disant élites ont perdu tout contact avec le réel... Gare aux retours de flamme. 




mercredi 27 février 2013

Il faut supprimer le Conseil économique, social et environnemental

Je reçois de très chers amis de la région parisienne un texte rédigé par Gabriel PRIVAT après le rejet de la pétition citoyenne par le Conseil économique, social et environnemental. Ce conseil coûte fort cher aux contribuables. Il avait là l'occasion rêvée de faire preuve d'une quelconque utilité. Il ne l'a pas saisie. Il faut supprimer ce Comité Hypolyte et Théodule, où  quantités de jean-foutres, placés là par les princes pour trouver leur pitance, faute de trouver mieux ailleurs, passent leur temps à ne rien faire.
N'oublions pas que le Président de ce Comité est monsieur DELEVOYE, un fidèle de monsieur CHIRAC, vous savez, celui que l'ancien Président n'a pu imposer comme chef du RPR devant madame ALIOT-MARIE. N'oublions jamais que monsieur CHIRAC a refusé que l'on inscrive dans le projet de constitution européenne  les origines chrétiennes de l'Europe. Tout se tient. Il n'y a pas de mystères. Il n'y a que des coalitions secrètes dont il serait intéressant de connaître les membres.
Ceci étant dit, ce refus est très intéressant. Car le CESE s'est tout de même autosaisi ou envisage de le faire. Ce cafouillage pourrait bien donner aux sages du Conseil Constitutionnel un motif de censure. Voici le texte.

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"Il est heureux que le ridicule n’ait encore jamais tué personne. Dans le cas contraire, le communiqué publié par le Conseil économique et social ce 26 février aurait bien pu mettre fin à la brillante carrière des membres de son bureau.

Ce jour, en effet, le Conseil a déclaré irrecevable la pétition déposée par les membres du collectif « La manif pour tous » demandant un avis sur le projet de loi ouvrant l’institution du mariage à deux personnes de sexe identique. Pourtant, les conditions formelles de la saisine étaient réunies, comme le rappelle le communiqué avec honnêteté. Avec 700 000 signatures et une procédure contrôlée par un huissier, l’inverse aurait été surprenant.

C’est donc sur le fond que le Conseil a rejeté la saisine. En effet, d’après lui, le Conseil ne peut être saisi par voie de pétition sur un projet de loi. Il cite l’article 69 de notre Constitution, dont voici les dispositions :

« Le Conseil économique, social et environnemental, saisi par le Gouvernement, donne son avis sur les projets de loi, d’ordonnance ou de décret ainsi que sur les propositions de lois qui lui sont soumis.

Un membre du Conseil économique, social et environnemental peut être désigné par celui-ci pour exposer devant les assemblées parlementaires l’avis du Conseil sur les projets ou propositions qui lui ont été soumis.

Le Conseil économique, social et environnemental peut être saisi par voie de pétition dans les conditions fixées par une loi organique. Après examen de la pétition, il fait connaître au Gouvernement et au Parlement les suites qu’il propose d’y donner. »

L’article dispose en effet que le Gouvernement peut saisir le Conseil sur les projets de loi et ne le précise pas pour les pétitions. Mais il n’y a pas non plus de disposition contraire à cette voie de saisine. La lecture de l’article fut donc extrêmement restrictive. On devine bien que cette décision fut politique et que l’argument de droit n’était que l’heureux prétexte.

L’article 69 renvoie à une loi organique pour plus de précisions. Mais la loi organique en question, du 29 juin 2010, ne précise rien de plus dans le domaine de la saisine populaire.

« Ainsi, alors que tous les éléments concordaient pour permettre de vivre un réel moment de démocratie participative souhaité par cette institution ; alors qu’une occasion s’offrait à lui d’affirmer un poids réel qu’il n’a jamais eu, le Conseil économique et social a choisi de laisser passer l’occasion, fidèle à ses maîtres, infidèle à ses ambitions proclamées. »

Nous sommes donc dans le flou. Flou que le Conseil a décidé d’utiliser dans le sens qui complaisait au gouvernement. Il n’y a donc pas, à proprement parler, de déni de droit.

Par contre, peut-être peut-on parler de déni de démocratie. En effet, tous les éléments sont rassemblés pour que l’on puisse parler d’une situation relevant de la démocratie. Il s’agit d’une saisine citoyenne. Le seuil fixé, 500 000 signatures, a été largement dépassé avec près de 700 000. Il s’agit de l’usage d’une opportunité nouvelle ouverte par la révision constitutionnelle de juillet 2008 et dont le but était d’élargir la vie démocratique en France par la participation des citoyens. Cette saisine était par ailleurs une première, donc un grand moment de vie démocratique, en ce sens qu’il s’agissait d’un phénomène inédit de participation populaire. Cette opportunité correspondait au souhait du Président Hollande d’affermir le poids du Conseil économique et social. Cette opportunité offerte, le Conseil aurait d’autant plus dû la saisir que, dans son communiqué de presse, il se qualifie, avec outrance et sans peur de l’exagération, de « troisième assemblée de la République », lui qui n’est pas élu et dont la voix est consultative…

Ainsi, alors que tous les éléments concordaient pour permettre de vivre un réel moment de démocratie participative souhaité par cette institution ; alors qu’une occasion s’offrait à lui d’affirmer un poids réel qu’il n’a jamais eu, le Conseil économique et social a choisi de laisser passer l’occasion, fidèle à ses maîtres, infidèle à ses ambitions proclamées.

La pilule serait simplement amère à avaler si par ailleurs le Conseil ne s’était pas couvert de ridicule en envisageant, au terme de son communiqué, la possibilité d’une auto-saisine. Il faut pourtant choisir ; la saisine populaire est-elle irrecevable ? Si oui, pourquoi le Conseil envisage-t-il une auto-saisine ? Sans doute sera-t-elle d’ordre général sur les questions de famille, mais dès lors elle ne pourra se faire qu’après le vote du projet de loi. Quelle sera son utilité ? Nulle.

Non content de bafouer la démocratie dont il prétend être un représentant, le Conseil économique et social prend les Français pour des imbéciles.

Mais au-delà de la question de ce projet de loi, le problème est bien plus grave ; quelle valeur a ce Conseil ? Quelle valeur a la participation citoyenne à la vie démocratique en France ? Elle compte pour bien peu de choses à la vérité, lorsqu’elle n’est plus dans la ligne attendue par les élites qui gouvernent le peuple.

*Gabriel Privat est professeur d’Histoire."
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Supprimons sans tarder cette assemblée d'imbéciles bernanosiens ! Tel est le commentaire lapidaire mais net que je ferai pour terminer. On ne lui demandait d'être d'accord avec les pétitionnaires au CESE, on lui demandait d'examiner ce projet. Le bureau de cette institution n'a pas jugé utile de le faire. L'assemblée qu'il est censé piloter ne sert strictement à rien ! Du balai et vite !  
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Dans le prochain billet que j'espère publier aujourd'hui même, je vous parlerai, en me tapant sur les cuisses, de la réponse qu'un certain monsieur CALANDRA, maire du XXe, a faite à l'un de mes amis parisiens qui lui faisait part de son opposition au projet du mariage homosexuel. Dire que ce sont des gens de cet acabit qui dirigent notre patrie ! Quelle misère.

mardi 26 février 2013

Lettre d'un prêtre catholique à un journal américain

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Un mien ami de la région parisienne me fait parvenir la lettre qu'un prêtre catholique a envoyé au New York Times. La voici. Je demande à ceux de mes lecteurs qui aiment cette lettre de le faire savoir en commentaire.
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LETTRE D'UN PRÊTRE CATHOLIQUE AU NEW YORK TIMES.


Cher Frère Journaliste:

Je suis un simple prêtre catholique. Je me sens heureux et orgueilleux de ma vocation. Cela fait 20 ans que je vis en Angola comme missionnaire.

Je lis dans de nombreux moyens de communication, surtout dans votre journal, l'amplification du thème des prêtres pédophiles, cela d'une manière morbide, recherchant en détail dans la vie de ces prêtres, les erreurs du passé.

Il y en a un, dans une ville des Etats-Unis, dans les années 70, un autre, en Australie dans les années 80, et ainsi de suite, d'autres plus récents..... Certainement tous des cas condamnables !

Il y a des présentations journalistiques pondérées et équilibrées, d'autres amplifiées, remplies de préjudices et même de haine. Je ressens moi-même une grande douleur pour le mal immense que des personnes qui devraient être des signes de l'Amour de Dieu, soient un poignard dans la vie d'êtres innocents. Il n'y a pas de paroles pour justifier de tels actes. Il n'y a pas de doutes que l'Église ne peut être, sinon du côté des faibles, des plus démunis. Pour cette raison, toutes les mesures que l'on peut prendre pour la prévention et la protection de la dignité des enfants seront toujours une priorité absolue.

Mais c'est curieux le peu de nouvelles et le manque d'intérêt pour les milliers de prêtres qui sacrifient leur vie et la consacrent pour des millions d'enfants, pour les adolescents et pour les plus défavorisés aux quatre coins du monde.

Je pense qu'à votre journal, ça n'intéresse pas :

1) Que j'aie dû transporter beaucoup d'enfants faméliques par des chemins minés à cause de la guerre en l'année 2002 depuis Cangumbe à Lwena (Angola), car ni le gouvernement pouvait le faire ni les ONG n'y étaient autorisées ;

2) Que j'aie dû enterrer des douzaines d'enfants morts à cause des déplacements de la guerre ;

3) Que nous ayons sauvé la vie à des milliers de personnes au Mexique au moyen du seul centre de santé existant dans une zone de 90,000 km2 avec la distribution d'aliments et de semences ;

4) Que nous ayons pu y procurer l'éducation et des écoles dans ces dix dernières années à plus de 110,000 enfants ;

5) Cela demeure sans intérêt qu'avec d'autres prêtres, nous ayons eu à secourir près de 15,000 personnes dans les campements de la guérilla, après qu'ils aient rendu les armes, parce que les aliments du gouvernement et de la ONU n'arrivaient pas ;

6) Ce n'est pas une nouvelle intéressante qu'un prêtre de 75 ans, le Père Roberto, parcourt la ville de Luanda, soignant les enfants de la rue, les conduisant à une maison de refuge, pour qu'ils soient désintoxiqués de la gazoline qu'ils aspirent en gagnant leur vie comme lanceur de flammes ;

7) L'alphabétisation de centaines de prisonniers n'est pas non plus une nouvelle ;

8) Que d'autres prêtres, comme le Père Stéphane, organisent des maisons de passage pour que des jeunes maltraités, battus, et même violés y trouvent ;

9) Non plus, que le Père Maiato avec ses 80 ans, visite les maisons des pauvres, une à une, réconfortant les malades et les désespérés ;

10) Ce n'est pas une nouvelle que plus de 6,000 parmi les 40,000 prêtres et religieux actuels aient quitté leur pays et leur famille pour servir leurs frères dans une léproserie, dans les hôpitaux, les camps de réfugiés, des orphelinats pour enfants accusés de sorcellerie ou orphelins de parents morts du sida, dans des écoles pour les plus pauvres, des centres de formation professionnelle, des centres d'accueil pour les séropositifs... etc.

11) Ou, surtout, dépensant leur vie dans des paroisses et des missions, motivant les gens pour mieux vivre et surtout pour aimer;

12) Ce n'est pas une nouvelle que mon ami, le Père Marc-Aurèle, pour sauver des enfants pendant la guerre en Angola, les ait transportés de Kalulo à Dondo et qu'en revenant de sa mission, il ait été mitraillé en chemin ; que le Frère François avec cinq Dames Catéchètes, soient morts dans un accident, en allant aider des régions rurales les plus reculées du pays ;

13) Que des douzaines de missionnaires en Angola soient morts par manque de moyens sanitaires, à cause d'une simple malaria ;

14) Que d'autres aient sauté dans les airs à cause d'une mine, en visitant leurs fidèles; en effet, dans le cimetière de Kalulo sont les tombes des premiers prêtres qui sont arrivés dans la région... aucun ne dépassait les 40 ans... ;

15) Ce n'est pas une nouvelle, celle de suivre un Prêtre "normal" dans son travail journalier, dans ses difficultés et ses joies, dépensant sa vie sans bruit en faveur de la communauté qu'il sert.

La vérité, c'est que nous ne cherchons pas à faire les nouvelles, sinon simplement apporter la " Bonne Nouvelle ", cette Nouvelle, qui sans bruit, a commencé le matin de Pâques. Un arbre qui tombe fait plus de bruit que mille arbres qui poussent.

On fait beaucoup plus de bruit pour un prêtre qui commet une faute, que pour des milliers qui donnent leur vie pour des milliers de pauvres et d'indigents.

Je ne prétends pas faire l'apologie de l'Église et des prêtres.

Un prêtre n'est ni un héros ni un névrotique. C'est simplement un homme normal qui, avec sa nature humaine, cherche à suivre Jésus et à Le servir dans ses frères.



Il y a des misères, des pauvretés et des fragilités comme chez tous les êtres humains; mais également il y a de la beauté et de la grandeur comme en chaque créature......... Insister d'une manière obsessionnelle et persécutrice sur un thème douloureux, en perdant de vue l'ensemble de l'oeuvre, crée véritablement des caricatures offensives du sacerdoce catholique, par lesquelles je me sens offensé.

Je te demande seulement, ami journaliste, de rechercher la Vérité, le Bien et la Beauté. Cela fera grandir ta profession.

Dans le Christ,

P. Martin Lasarte, sdb

"Mon passé, Seigneur, je le confie à ta Miséricorde; mon présent à ton Amour; Mon futur à ta Providence".
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Mon ami ajoute ce commentaire : Il est des fois qu'il nous arrive des courriels comme celui-ci. En vérité, cela vaut la peine de les renvoyer... espérant que nous les catholiques, nous puissions faire un peu de contre-poids... non seulement en renvoyant ces courriels, sinon avec l'exemple de notre vie."

J'ajoute que les chrétiens, dans la situation qui leur est faite de par le monde, n'ont pas d'autres solutions que d'être des saints, incarnés, avec les pieds sur terre.



lundi 25 février 2013

Deuxième billet du jour ou la folie humaine démasquée

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Voici un extrait de l'article que Serge Thomas BONINO a consacré à à la question de l'éthique universelle et au conflit qui oppose les tenants de la seule culture à ceux qui tiennent pour étroitement articulées ces deux notions. Il éclaire parfaitement l'idéologie dont se réclament les promoteurs de la loi sur le mariage pour tous. Et curieusement, c'est une idéologie qui revient à nier le corps !
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"Désormais, certains estiment que la liberté humaine est essentiellement le pouvoir de tenir pour rien ce que l’homme est par nature. Le sujet doit refuser toute signification à ce qu’il n’a pas choisi personnellement (son corps, son sexe biologique, sa généalogie familiale…) et décider pour lui-même ce que c’est d’être homme. L’homme se comprend de plus en plus comme un « animal dénaturé », un être anti-naturel qui s’affirme d’autant mieux comme sujet qu’il s’émancipe davantage de la nature et s’oppose à elle. La culture, qui définit le propre de l’homme, est alors perçue non pas comme une humanisation ou une transfiguration de la nature animal par l’esprit, mais comme une négation pure et simple de cette nature."
"Cela se traduit par la résurgence d’un dualisme anthropologique radical qui oppose l’esprit et le corps, puisque le corps est en quelque sorte la « nature » en chacun de nous. Ce dualisme se manifeste dans le refus de reconnaître une quelconque signification humaine et éthique aux inclinations naturelles inscrites dans le corps et qui précèdent le choix de la raison individuelle. L’idéologie du « genre », qui prétend refuser toute signification au sexe biologique, illustre à merveille cette logique. Le corps, réalité jugée étrangère à la subjectivité, devient un pur « avoir », un objet manipulé par la technique en fonction des intérêts de la subjectivité individuelle."
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Il me semble que ce texte résume bien l'origine de la folie qui s'empare des hommes quand ils parviennent au pouvoir. On surnommait monsieur MITTERAND, Dieu. Ce n'est pas pour rien. Et ce n'est pas pour rien, non plus, que des milliers de chrétiens, antiques ou contemporains, ont refusé de sacrifier à l'Empereur ou au Parti. La culture ne s'oppose pas à la nature, elle la prolonge et l'humanise.
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C'est tout pour ce soir.
  à

Réjouissantes nouvelles... Nous ne cèderons pas

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Je reçois d'un ami de la région POITOU-CHARENTES, ce message que je m'empresse de vous transmettre pour suite à donner. Je ferai tout à l'heure le deuxième billet promis hier, sur le dualisme anthropologique de la pensée post-moderne. En attendant continuons de combattre une loi inique et folle, et, à supposer qu'elle soit votée, tenons-là pour nulle et non avenue.
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"Bonsoir à tous,


Je suis allé hier à une réunion de préparation de la manif pour tous du 24 mars et cela m'a redonné plein d'espoir. Désolé par avance si mon email importune certains destinataires.

Avant tout je dois rendre un témoignage sur les centaines de personnes qui travaillent bénévolement pour le collectif, et celaen plus de leur vie familiale et professionnelle c'est un superbe exemple d'engagement. Par exemple la responsable du département 92 est une mère de famille de 5 enfants, qui doit avoir 40 ans maximum qui a une énergie monumentale et qui donne tout ce qu'elle a (et ce n'est pas rien) dans ce combat. Bref, ce sont des gens qui ont aussi une vie à côté.
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Petit état des lieux :
D'une certaine façon, malgré le vote de l'assemblée, nous avons déjà gagné car le mouvement a réussi à éveiller les consciences en France (cf. le sondage Vita de la fin de mon mail), par ailleurs des signaux positifs sont apparus depuis quelques semaines :

- Les premiers indices laissent entendre que le sénat pourrait modifier substantiellement le texte ...

- La saisine du CESE (700 000 signatures en moins de 3 semaines, c'est colossal !) est une très bonne idée tactique :

Certains juristes parlent aussi d'anti-constitutionnalité en cas de promulgation de la loi avant que le CESE n'ait rendu son avis (à voir ...). Cette saisine ennuie profondément l'Elysée car F. HOLLANDE l'a mise largement en avant lors de son arrivée au pouvoir. Certains socialistes pensent que laisser la main au CESE en suspendant la loi serait une porte de sortie honorable pour F. HOLLANDE qui est embourbé dans ce conflit.

L'Elysée croule sous les courriers, encore aujourd'hui et est ennuyé car ils pensaient que le vote au parlement clouerait le bec aux opposants. Or ce n'est pas le cas (le collectif des maires pour l'enfance - opposé au projet - a été reçu à l'Elysée par une chef de cabinet qui leur a fait part de son embarras par rapport au mouvement de contestation)

Le fait que notre mouvement continue (saisine du CESE, happening locaux en Province - et bientôt dans toute l'Ile de France) gêne énormément F. HOLLANDE car cela ne fait pas de lui le président du dialogue. Rappelez-vous que notre président normal s'était engagé à gouverner en privilégiant le dialogue social, contrairement à son prédécesseur. La bataille n'est pas forcément médiatique en ce moment :

Le message du collectif est le suivant :

1/On continue à agir en écrivant massivement à François HOLLANDE, si possible toutes les semaines, cela ne coûte que le prix d'une enveloppe et le papier - ne pas mettre de timbres - et c'est un excellent indicateur du sentiment des français. (note M Claire TALLEU : on peut doubler par un mail sur le site de l'Elysée. Les deux sont lus, répertoriés, nous l'avons testé. Restez bien sûr courtois, mais fermes) (sachez que l'Elysée a augmenté ses effectifs affectés au courrier depuis quelques semaines).

2/ Les sénateurs sont élus par des maires et des adjoints aux maires (à 95%), on nous demande d'agir sur eux pour qu'ils signent le collectif des maires pour l'enfance, ceux qui ont signé sont visibles ici :


vous pouvez lui écrire par ce lien :


Sur les Hauts de Seine, une équipe de volontaire est en train d'être formée pour faire du phoning pour forcer les élus à sortir du bois (seulement 75 maires & adjoints ont signé, c'est ridiculement faible). Si certains résidents des Hauts de seine ont une ou deux heures à consacrer par semaine en journée pour cela, je peux les mettre en contact avec la responsable du groupe. (Toutes les régions se sont aussi organisées pour cela)

3/ Plein de happening locaux sont mis en place sur toute la France, pour être vus des médias mais aussi des représentants locaux de l'Etat (préfet, ...). Nous en organisons plusieurs dans les Hauts de Seine Nord. (contactez moi si vous souhaitez participer, ce sera probablement samedi 23 matin sur Colombes/Asnières/Courbevoie/Bois Colombes/La Garenne Colombes), ce sera en famille.

4/ La manif pour tous du 24 : Les provinciaux ont payé cher pour venir en voiture/Bus/train le 13 janvier. Pour les franciliens, cela n'a coûté qu'un ticket de métro ou de RER. On va nous proposer une action de solidarité extraordinaire : parrainer une famille de province en contribuant à une partie de ses frais (à hauteur de 50 € à priori) pour l'aider à venir. Quand les contacts de province ont appris cela, ils ont été fous de joie ! C'est un grand soulagement pour eux. Et évidemment on fait venir tous ses voisins, amis, parents (1&2) pour qu'on double le nombre de manifestants par rapport au 13 janvier . Le lieu n'est pas encore connu car la préfecture n'a pas encore répondu, des représentants du collectif font le siège de la préfecture pour obtenir une réponse mais il est probable que la réponse soit connue très tard ...

5/ Samedi prochain : nuit de la famille samedi 23 février (52 rue de Torcy-Paris18è- 20h) avec Frigid Barjot, Tugdual Derville, Rémi Brague, Thibauld Collin, Pierre Delvolvé, …). Pensez aussi à inviter les jeunes !! PAF 10 € ; soutien 20 €. Seulement 1000 places disponibles, réservez avant !

Le flyer est ici


6/ On continue à faire signer les pétitions CESE (430 récoltées encore ce WE à Nanterre et Argenteuil) pour atteindre le million avant le 28 février. Taxis, pizzaiolo, cafés, livreurs, on essaie partout, et le pire c'est que ça marche !

7/ Le meilleur pour la fin : le sondage IFOP qui démontre que contrairement à ce qu'on nous bassine à longueur de journée : le projet TAUBIRA qui a ete vote a l'assemblee ne fait pas l’adhésion auprès des français

Seulement 39% des Français adhèrent au projet de loi TAUBIRA

Au lendemain du vote en première lecture par l’Assemblée nationale du projet de loi TAUBIRA, Alliance VITA a demandé à l’IFOP de réaliser un sondage sur l’adhésion réelle des Français à ce projet. En effet, jusqu’à aujourd’hui, les sondages ont séparé la question du mariage et de l’adoption, donnant jusqu’à 66% d’adhésion au « mariage pour tous ». Or, dans la loi française, ces deux réalités sont indissociables. Le slogan de « mariage pour tous » est donc réducteur et trompeur, puisque le projet de loi sur l’ouverture du mariage pour deux personnes de même sexe implique nécessairement, en France, l’adoption d’enfant.

Alliance VITA a donc choisi de poser les 3 questions réellement en débat aujourd’hui :

“Vous savez qu’actuellement en France, le mariage ouvre automatiquement la droit à l’adoption, c’est-à-dire qu’on ne peut dissocier mariage et adoption. Dans ces conditions, êtes-vous plutôt favorable :

* Au droit au mariage pour des personnes de même sexe, assorti du droit d’adopter : 39%

* A une union civile, qui accorderait davantage de droits que le PACS, sans pour autant permettre le droit à l’adoption : 36%

* A aucun de ces deux projets : 21%”

* NSP (ne savent pas) : 4%”



On ne lâche rien parce qu'on y croit !!

Bertrand CHAVASSE

manif pour tous du 92."
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Monsieur F. HOLLANDE doit comprendre que les opposants à son projet ne céderont pas. Il ne veut pas dialoguer, il ne veut pas les entendre, il a grand tort. Il serait plus judicieux de faire une loi qui donne du travail à tous sans nuire à la compétitivité et au rayonnement de notre patrie.

dimanche 24 février 2013

Supplément de réponse à Elisa : à propos du droit positif

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Dans un récent billet je vous disais que je me suis procuré le livre de Hans KELSEN, intitulé Théorie pure du droit. C'est peu de dire que le livre est difficile d'accès : il est indigeste. Et j'en suis à la page 33 de la seconde édition en langue française, car je m'applique à essayer de comprendre ce que l'auteur veut dire. Néanmoins, je commence à me faire une (petite) idée. Ce billet est long et difficile. Soyez assez patient pour le lire jusqu'au bout.
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Je disais donc que la loi sur le mariage homosexuel se croit entièrement fondée sur ce qu'il est convenu d'appeler le droit positif : la majorité fait la loi au nom même de sa prépondérance politique. En quoi leurs promoteurs se trompent sur ce qu'est le droit positif. Car il n'existe aucune loi, aucune prescription, aucune réglementation qui ne s'appuie sur une conception du bien des personnes ou de la société, c'est-à-dire sur des valeurs.
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KELSEN entend fonder une théorie pure, une science du droit, coupée de toute interférence avec le politique. Dans la préface à la première édition française de son ouvrage, il dit en effet : "Si les sciences de la nature sont parvenues, somme toute, à se rendre indépendantes de la politique, c'est parce que cette victoire satisfaisait un intérêt social encore plus important, celui du progrès de la technique, que seule la liberté de la recherche scientifique pouvait garantir. Mais la théorie sociale ne peut tirer avantage d'une voie manifestement si directe qui conduirait d'elle à un progrès de la technique sociale, source d'avantages incontestables, comme celle qui mène de la physique et de la chimie aux conquêtes de l'industrie des machines ou de la thérapeutique médicale."
KELSEN croit donc qu'il est possible de rendre le droit totalement indépendant de la politique, et de le rendre socialement efficace, et du reste il poursuit immédiatement :
" En raison notamment de leur faible avancement, les sciences sociales ne disposent pas encore de cette force sociale qui pourrait agir à l'encontre de l'intérêt prépondérant qu'ont aussi bien les détenteurs du pouvoir que ceux qui s'efforcent de le conquérir à une théorie complaisante à leurs désirs, c'est-à-dire aux idéologies sociales."
KELSEN pense donc que par une théorie pure du droit, il est possible de s'affranchir des luttes idéologiques, des tensions en groupe de pression et il affirme "que l'idéal d'une science objective du droit et de l'Etat n'aurait des chances de se voir généralement accepté que dans une période d'équilibre social". Il pense donc que grâce à un droit pur de toute entrave idéologique, il est possible de promouvoir un ordre accepté de tous. Mais le raisonnement est quelque peu circulaire : s'il faut un certain équilibre social pour qu'il s'établisse dans l'esprit public, on ne voit pas bien comment il peut atteindre son but qui est précisément cet équilibre fondée sur l'acceptation d'un droit pur.
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C'est pourquoi, quelques lignes avant celles que je viens de vous citer, il évoque avec une certaine mélancolie à quoi s'ajoute de l'agacement, les critiques faites à son système : "C'est le libéralisme démocratique, déclarent des fascistes. En revanche, des démocrates libéraux ou socialistes le tiennent pour un fourrier du fascisme. Du côté communiste, on la [la théorie pure du droit] condamne comme une idéologie de l'étatisme capitaliste ; les tenants du capitalisme nationaliste la dénoncent comme une doctrine grossièrement bolvechiste ou un anarchisme camouflé. Certains assurent qu'elle s'apparenterait par son esprit à la scolastique catholique ; mais d'autres y reconnaissent les traits caractéristiques d'une théorie protestante du droit et de l'Etat. Et il ne manque pas non plus de gens qui voudraient la stigmatiser pour athéisme." Et il conclut ce paragraphe : Bref, il n'est aucune tendance politique dont on n'ait déjà soupçonné la théorie pure du droit. Cela prouve mieux qu'elle ne pourrait le faire elle-même, qu'elle est bien une 'théorie pure' ."
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Je trouve que la chute est curieuse ! Il est étonnant que KELSEN ne s'interroge pas sur la multiplicité des critiques faites à son système. Car elles signifient que ce système permet tout, pourvu que le droit pur qui en découle soit en accord avec ce qui le fonde et qui est la Constitution. Elles signifient aussi qu'il est impossible de faire des lois coupées de toutes représentations de ce qui est bon pour la société et pour ses membres, et totalement détachées de l'intérêt politique et personnel de ses promoteurs, quoi qu'en dise KELSEN. Il est évident que le législateur a représentation claire de l'un et de l'autre. Il s'agit donc de voir sur quelle conception s'appuient le pouvoir socialiste pour imposer sa loi sur le mariage homosexuel. Dans le prochain billet, je donnerai un éclairage du système philosophique sur quoi elle se fonde et qui s'appelle le dualisme anthropologique, victoire des idée au détriment du corps et glorification de l'homme divinisé de par sa propre volonté.
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vendredi 22 février 2013

Un joli relais de Bernanos

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Pioché dans une de mes lectures, au retour d'un voyage dont je n'ai pas averti mes lecteurs habituels (il y en a ! si, si !), ce jugement à la précision chirurgicale, dû à Philippe BENETON (In Le Fléau du Bien, Robert Laffont, Paris, 1983). Il concerne les clercs, les "intellectuels" que BERNANOS appelle avec tant de drôlerie les imbéciles. Oh ! Certes, on pourrait me taxer d'imbécile aussi, sauf que je ne me prends pas pour un intellectuel au sens où l'entendent des Bernard-Henri LEVY, Alain MINC etc. et tous ceux qui font profession de dispenser à la face du vent la bonne parole médiatique du politiquement correct. J'ajoute aussi, qu'à leur différence, lors de ma jeunesse, j'ai fréquenté longuement, assidûment et avec un étonnement respectueux les hommes et les femmes que nos imbéciles arrogants disent être du peuple, qui souvent avaient des sympathies pour la gauche, mais avaient un jugement sûr. J'ai plus appris auprès d'eux que je n'en apprendrai en lisant Libération.
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"La famille, les institutions traditionnelles, le marché sont des obstacles aux prétentions des intellectuels. Le savoir qui y règle les comportements n'est pas le leur : il s'agit du bon sens, de l'acquis de l'expérience, du savoir véhiculé par la tradition, de celui incarné dans les institutions, d'un savoir enfin dispersé dans tous les membres de la société. Et les préférences qui s'y expriment ne sont pas les leurs. Un système libéral (fondé sur le marché et la famille [c'est votre serviteur qui met l'expression en gras]) donne le pouvoir à l'ordinary people. Or l'homme moyen n'a ni les mêmes jugements ni les mêmes goûts que l'intellectuel et surtout, ce qui est impardonnable, il a le plus souvent l'outrecuidance de se passer de lui.
Une société libérale ne donnera jamais aux intellectuels les gratifications que peut offrir un gouvernement autoritaire et surtout totalitaire. Devenir écrivain officiel, n'est-ce pas le rêve inconscient de nombre de clercs ?" (Ah, monsieur ORSENNA, ah! monsieur ATTALI !).
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Voilà pourquoi monsieur PEILLON veut "arracher" les enfants aux déterminismes familiaux, ethniques, raciaux, religieux. Arracher, oui ! C'est le mot utilisé par un ministre que je croyais moins avide de puissance et d'utopie, et qui me déçoit. Voilà pourquoi monsieur MONTEBOURG veut nationaliser, au prix de notre ruine, des entreprises moribondes (encore que sur FLORANGE, son attitude ait été plus cohérente que celle de monsieur AYRAULT ou de monsieur HOLLANDE), voilà pourquoi encore madame TAUBIRA pousse à la destruction de la famille par sa loi d'injustice sur le mariage pour tous. Voilà pourquoi, moyennant quelques avantages non négligeables, les journalistes dans leur quasi totalité servent (servilité et serf ont la même racine) les socialistes : ils assurent leur pitance, leur prééminence sociale et les enivrent de pouvoir, en les transformant en porte-plume et  porte-coton de leur maître. 
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Les historiens anglo-saxons de la Révolution française montrent que les plus acharnés des partisans de la Terreur furent les notables (le cas de TOULOUSE est exemplaire à cet égard), gens de justice ou de lettres, journalistes de basse plume, et que les plus opposés furent les paysans et les "petites" gens. Ils prouvent que la Révolution fut la victoire de PARIS, de ses vices et de ses crimes, sur la province, et spécialement sur la campagne.
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Et s'il y a un nombre croissant de Français qui approuvent les positions du Front National, ce qui n'est pas mon cas, je le souligne, c'est bien parce que les intellectuels, relayés par de nombreux journalistes comptent leurs souffrances et leurs difficultés pour écume négligeable dans l'océan de la conception qu'ils ont d'eux-mêmes, de leur mission, de leur responsabilité. Encore une fois, il ne faut pas généraliser. Tous ne sont pas comme cela, et il y en a d'honnêtes et de très compétents, voire de très remarquables. Je pense, notamment, à Yves CALVI qui dans le monde des journalistes se distinguent par son impartialité et sa probité intellectuelle, et à d'autres intellectuels qui pensent avant de parler. Sylviane AGACINSKY fait partie de ces intellectuels-là. Les vrais.
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C'est tout pour aujourd'hui.

mardi 19 février 2013

Il n' y a aucune corrélation entre...

Un mien ami de l'Université Louis Pasteur me disait un jour à propos d'un collègue remarquablement intelligent mais absolument incapable de réagir de manière appropriée à toute situation imprévue : "Il n'y a aucune corrélation entre l'intelligence et la connerie". C'est faux ; il y a des responsables politiques qui partagent avec une égale intensité l'inintelligence des situations et la bêtise des réactions. Pour sûr, ce n'est pas très charitable de gratifier de ces qualités François HOLLANDE et la procession d'imbéciles qui le précède munis de flabellums, de bannières et de parasols multicolores. Mais à voir François-Normal Ier plein de suffisance faire de l'humour sur les chrétiens, et sur BENOÎT XVI est affligeant. Mon ami Philippe (il y a ainsi sur cette terre quelques rares individus qui partagent avec moi ce merveilleux prénom) m'envoie ce communiqué. Un communiqué, c'est fait pour être communiqué, non ? (En rouge, mes commentaires)
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"François HOLLANDE ne pouvait ignorer que la décision de Benoît XVI touchait profondément les catholiques. Il a pourtant osé, publiquement lors d'une conférence de presse, tourner en dérision cet évènement avec un ironique "nous ne présenterons pas de candidat" (ouf !) suivi d'un sourire satisfait.
Dans le même temps, Michèle DELAUNAY, Ministre en charge des personnes âgées, déclarait sur le même ton : "Benoît XVI a omis de me consulter avant de prendre sa décision." (Notez l'élégance des pensées de ladite Madame DELAUNAY ; une cure de thalasso lui ferait le plus grand bien ; outre le raffermissement de son académie, ça lui renforcerait les neurones de l'empahie)
La plupart des commentaires se sont indignés d'autant de maladresse, d'indélicatesse, voire de pure bêtise - pour les plus téméraires...
Attention, ne soyons pas dupes, ces personnes au sommet de l'Etat sont très intelligentes, elles savent parfaitement ce qu'elles font et mesurent ce qu'elles disent. De la part de François Hollande, c'est une DÉCLARATION DE GUERRE, en bonne et due forme (de crachat). (Je ne crois pas que François-Normal Ier soit très intelligent ; les gens intelligents ont du coeur ; le sien lui est tombé dans la vessie, d'où ses coliques néphrétiques ; il est manoeuvrier, politicard, certes, mais il est loin d'avoir le talent de François MITTERRAND en matière de rouerie)

Je ne crois pas à une quelconque "théorie du complot", mais nous avons devant nos yeux des signes tangibles indiquant que la hache de guerre est déterrée, pour de vrai, le Gouvernement sonne la charge contre les catholiques et les familles.
Lorsque les FEMEN entrent dans Notre-Dame de Paris, se déshabillent et hurlent comme des furies "Plus de pape, dégage homophobe", les réactions officielles sont rares, timides, sans conviction. Que dira-t-on demain quand elles viendront interrompre une Messe, souiller le Tabernacle ? (Ils ne diront rien ; ils transformeront Notre-Dame en temple de la raison ou en salle de danse ou en musée, et le tour sera joué) Les mêmes FEMEN se présentaient naguère sur un montage photo brandissant la tête décapitée et ensanglantée de Benoît XVI.; (Que n'ont-elles présenté sur un immense plateau les corps torturés, mutilés, brûlés des milliers de chrétiens qui, tous les jours, sont tués à cause de leur attachement à JESUS-CHRIST.) Malheureusement ce n'est pas de la blague, ce n'est pas symbolique.

Les premiers pogroms dans l'Allemagne des années 30 ont commencé par des vexations, des jets de pierre dans les vitrines des boutiques tenues par des juifs, avec le silence complice du pouvoir.

La ligne rouge est franchie :

- Christiane TAUBIRA, Ministre de la justice, veut « arracher les enfants au déterminisme de la religion » (On aura du mal à l'arracher, elle, à celui de la bêtise satisfaite)

- Vincent PEILLON, Ministre de l'Education nationale, veut « arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » (On aimerait pouvoir l'arracher à l'opposition des enseignants ; c'est mal barré)

Le choix du verbe "arracher", violent, est délibéré. Et les actes suivront les paroles.

- Najat VALLAUD-BELKACEM, Ministre des droits des femmes : l'idée qu'une mère puisse choisir de rester à la maison pour élever ses enfants, mettant entre parenthèse sa carrière professionnelle, lui est absolument insupportable. Son projet, paru dernièrement dans la presse : réduire la durée du congé parental (moyennant une petite allocation d'environ 380€, celui-ci permet aujourd'hui à une mère de famille de s'arrêter de travailler pendant 3 ans après une naissance) et, nouvelle condition pour pouvoir en bénéficier : obliger le père à s'arrêter également au moins six moins. Il n'y a en effet pas de raison valable pour qu'il n'arrête pas momentanément sa carrière, lui aussi, pour allaiter bébé. (On fait les économie qu'on peut ! C'est sûr !)

Les prochaines attaques viseront directement les allocations familiales, puis l'école libre, il n'y a aucune raison d'en doute.

ON NOUS ATTAQUE FRONTALEMENT, VIOLEMMENT : NOUS DEVONS RÉAGIR.

Pas par la violence, évidemment, commençons par aimer nos ennemis et prier pour eux.

Mais dans le même temps, réagissons. Nous n'avons pas beaucoup de marge de manœuvre (les résultats des élections sont là), mais nous devons mettre pleinement à profit le peu qui reste à notre disposition. (Si, nous en avons des marges, et cela s'appelle la désobéissance civile ; payer ses impôts avec un chèque et non avec le TIP, en y ajoutant un ou deux centimes d'euros, par exemple, et vous verrez la pagaille)

TOUS A PARIS LE 24 MARS !!!"
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Un couple d'amis, de son côté m'envoie copie d'une coupure de presse où nous apprenons, tenez-vous bien, que les imbéciles patentés qui entourent François-Normal Ier (on a l'entourage qu'on mérite) ont fait retirer des locaux d'EMMAÜS le portrait de l'abbé Pierre, avant la visite que le monarque mou devait faire dans cette association. La presse n'en a pas parlé, et mis à part le cardinal de PARIS, on n'a pas entendu beaucoup de protestations dans les médias, sauf sur RTL qui s'est borné à mentionner le fait.
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L'offensive dirigée contre les chrétiens en général, et les catholiques en particulier est méditée, arrangée et déclenchée dans certaines obédiences maçonniques connues pour leur haine farouche des chrétiens. J'ai toujours dit qu'il ne faut pas généraliser, et j'insiste bien sur le caractère ciblée de cette accusation : certaines, pas toutes. J'approuve tout à fait l'idée qu'il faut prier pour ses ennemis, et, bien que la passion m'empêche très souvent de le faire, je m'engage sur ce point devant mes lecteurs. Mais je me suis aussi engagé à prier tous les jours pour Mgr Julius JIA ZHIGUO, évêque de ZHENGDING (de l'Eglise souterraine chinoise) persécuté et emprisonné en Chine.
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dimanche 17 février 2013

Les trois tentations de Jésus au désert

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En ce premier dimanche de carême, il est donné aux chrétiens de méditer les trois tentations que Jésus dut affronter lorsqu'après son baptême, il fut conduit par l'Esprit au désert.
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Et il me semble que, croyant ou non, nous pouvons tirer de la méditation de cette scène quelques conclusions propres à orienter notre comportement individuel.
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"L'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toutes paroles qui sortent de la bouche de Dieu" répond JÉSUS au démon qui le presse de transformer une pierre en pain pour apaiser la faim qui le tenaille. (Pour un chrétien, JÉSUS Fils de Dieu avait ce pouvoir-là). Il y a là un appel à ne pas céder au vertige de la consommation à tout prix, et pas au prix de la mort de la conscience ou de la vie intérieure, qu'elle soit ou non éclairée par le Verbe.
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"Tu ne n'adoreras que Dieu seul" répond JÉSUS au Malin qui lui promet domination et puissance sur les royaumes, richesse et prestiges qui y sont attachés, s'il se prosterne devant lui, Lucifer, à qui prétend-il, tout appartient. Il y a là un second appel encore plus éclairant et qui est celui de ne pas céder à l'idolâtrie du pouvoir. Nous venons de vivre, avec l'histoire du mariage homosexuel, un épisode particulièrement cru de ce que sont l'arrogance de la domination politique et la suffisance du pouvoir, quand il viole  délibérément la conscience d'une partie significative des Français. A cet égard, nous devrons demander à nos maires, s'ils n'approuvent pas en conscience cette loi, de ne pas l'appliquer et de refuser de procéder à de telles "cérémonies de mariage". Par ailleurs, comme je n'aime pas trop parler de ce que je connais mal, je me suis procuré le livre de Hans KELSEN, Théorie pure du droit. Je répondrai donc à Élisa en me fondant sur cet ouvrage très éclairant, quoique passablement indigeste. Non à l'idolâtrie du pouvoir, et non au droit positif.
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"Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu", rétorque encore Jésus à Satan qui lui demande de se jeter du haut du Temple de Jérusalem pour que les anges viennent le porter et empêcher qu'il ne chute et ne se blesse. Voilà encore un appel, sans doute plus subtil et de très vaste portée. Tout d'abord, il nous invite à ne jamais désespérer au point d'être tenté par le suicide physique, intellectuel, moral ou politique. Car se jeter du haut du temple habité par Dieu, c'est bien se suicider et oublier qu'il habite là. Ensuite, il nous enjoint de ne pas tenter Dieu par des initiatives ou des décisions qui contreviennent à sa volonté manifeste. Pour un non-croyant, sans doute, ces conclusions ne veulent-elles rien dire, ou du moins le socle sur lequel elles s'appuient ne fait pas sens. Qu'ils n'oublient cette phrase qu'un déporté d'AUSCHWITZ a dite, avant d'être jeté dans une chambre à gaz : "Où est-il Dieu ?". Oui, il fallait bien que des hommes refusassent de reconnaître l'absolue souveraineté d'un Dieu sur l'humanité, pour le braver ainsi, par des horreurs sans nom, dont on ne trouve d'équivalent dans l'histoire moderne que dans les massacres des habitants de la Vendée, commandités par la Convention sous la Terreur. 
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Vertige de la consommation, idolâtrie du pouvoir, désespérance et oubli de nos origines, voilà des tentations auxquelles tout être humain, chrétien ou non, baptisé ou non, se trouve un jour confronté. Et s'il est vrai que la seule morale ne peut servir de fondement à la politique, du moins la politique ne doit-elle pas la violer avec impudeur.
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C'est tout pour aujourd'hui.  

samedi 16 février 2013

Du matérialisme

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Je n'ai jamais caché l'admiration que je porte à LANZA del VASTO. Il me semble y avoir chez lui une grande cohérence de la pensée et de l'action. Outre qu'il était un véritable aristocrate, Prince Lanza di Trabia, et qu'il a parfaitement illustré par la hauteur de ses propos, de son maintien et de son action ce qui a justifié longtemps l'existence de la noblesse jusqu'à ce qu'elle se perde dans les abus, la morgue, les avantages indus, et les prébendes héritées, il a écrit en un style inimitable et flamboyant des choses impérissables. Je relisais donc quelques pages de l'une de ses oeuvres majeures, Les quatre fléaux et je trouve ceci, à la section 52 de l'ouvrage, qui concerne le matérialisme. Nos gouvernants nous en font crever... Ah ! s'ils pouvaient lire ce qui suit :
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"La Matière - contrairement à l'opinion courante - ne tombe jamais sous le sens ; le phénomène (mot qui signifie apparence ; explication donnée en note) seul est donné ; les instruments de précision ne font qu'en présenter de nouveaux aspects, mais ne présentent rien quant au rapport de l'Apparence avec Ce-qui-se-tient-dessous : la Substance.

La définition de la matière comme substance extérieure comporte d'insurmontable contradiction ; et son existence est aussi difficile à prouver objectivement que celle de Dieu et bien davantage. Affirmer qu'elle est, qu'elle est l'Être et qu'il n'y a rien d'autre, demande un acte de foi qui d'ailleurs s'ignore, se prend pour une constatation de fait et une évidence, ce qui est le propre de la foi aveugle. D'où le caractère dogmatique et fanatique de cette attitude mentale, autant qu'agressif et négatif. Mais cette croyance qui se croit connaissance n'est pas une adhésion de l'esprit, c'est une aversion de tout ce qui est spirituel, une mutilation volontaire, un reniement de soi qui exigent explication.

Toute connaissance suppose deux pôles : le sujet et l'objet, les met en communication, et l'accord des deux s'appelle la vérité. L'erreur vient de l'imagination et de l'affabulation, faculté du sujet de tirer de soi des formes qui se substituent à celles des objets ou s'y ajoutent, et de donner à ses aspirations des formes qu'il prend pour des objets. Le Matérialisme (comme toute autre école philosophique) cherche le moyen de supprimer l'erreur, mais n'en a pas trouvé de meilleur et plus définitif que de supprimer le Sujet.

Comme on scierait la branche sur laquelle on est assis.

Du sujet, on ne garde que le corps, qui est objet et tombe sous le sens. Mais l'Esprit tombe-t-il sous le sens ? Non. Rangeons-le donc parmi les futilités. Et l'Absolu, l'infini,  l'Eternel, le parfait, tombe-t-il sous le sens ? Ce sont donc des inventions du sujet.

Le Matérialisme, c'est l'Esprit optant conte soi-même pour son contraire, optant pour l'extérieur contre l'intérieur, pour l'inférieur contre le supérieur, renversement de l'ordre cosmique et de la hiérarchie des valeurs, subversion érigée en système.

C'est la philosophie qui convient à la Révolution pour le règne de la masse."
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C'est très exactement cette philosophie qui fait dire à l'ignoble (ou snob : sine nobilitatem) Pierre BERGE qu'il n'y a pas de différence entre louer son ventre pour porter l'enfant d'une autre et louer sa force de travail ; c'est très exactement cette philosophie qui anime les lois iniques sur le mariage homosexuel ou les recherches sur l'embryon ; c'est cette philosophie qui a fait se rétracter François-Normal Ier à propos de l'objection de conscience qu'il reconnaissait aux maires refusant de procéder à des "mariages" qu'ils réprouvent à l'intime d'eux-mêmes ; c'est cette même philosophie qui place le droit positif au-dessus de tout et méconnaît l'absolue dignité de la conscience. Nous n'en voulons pas ; nous n'en voulons plus car l'on voit bien où cela nous a menés. Il faut s'attendre à des suites très intéressantes.
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Quant aux deux députés de l'UMP, messieurs RIESTER et Benôt APPARUT qui ont voté en faveur de la loi d'indignité, il faudra, en temps opportun, rappeler à leurs électeurs leur vote. J'ose espérer qu'ils l'ont fait en conscience et non pas pour des raisons d'intérêt politique... On a tout de même le droit de ne pas les approuver.

  

Troublantes origines

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De très chers amis m'envoient ce petit relevé des origines de nos hommes politiques de droite et de gauche. Avant que je ne réfléchisse au second billet de ce jour (pour ratrapper mon retard !), voici cette liste. Je m'abstiendrai de la commenter.Origine des leaders de DROITE :

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"Sarkozy : né dans le 17ème ardt de Paris. Mère avocate qui élève seule ses 3 enfants après avoir été abandonnée par son mari.

Guaino : n'a pas connu son père. Élevé par sa mère, femme de ménage. Boursier à l'école.

Guéant : père petit employé. Élève boursier.

Juppé : père agriculteur, titulaire du certificat d'étude. Boursier.

Lagarde : père universitaire (meurt quand elle a 17 ans). Étudiante boursière

Dati : père maçon, famille de 12 enfants, HLM, bourses.

Amara : père ouvrier du bâtiment. HLM, bourses.

Bougrab : père ouvrier métallurgiste, HLM, bourses.

Yade : mère professeur, élève seule ses enfants, HLM, bourses.

Morano : père chauffeur poids lourds, mère standardiste.

Bertrand : parents employés de banque.

Jacob : agriculteur

Bera : père tirailleur algérien, famille de 11 enfants



Origine des leaders de GAUCHE:

Aubry : « fille de Jacques DELORS » - née dans le 17ème à Paris, études au lycée Notre-Dame des Oiseaux, père à la Banque de France, président de la Commission européenne. Époux bâtonnier, issu de la grande bourgeoisie du Nord

Montebourg : , père fonctionnaire des impôts, mère universitaire, marié à Hortense de La briffe, collaboratrice de Balladur et fille d'un Comte propriétaire d'un château dans les Yvelines! Divorcé, vivait jusqu'à peu avec Audrey Pulvar, journaliste connue fort bien rémunérée.

Hollande : père médecin ORL. Enfance en pension catholique puis Lycée Pasteur de Neuilly.

Royal : père militaire, bourgeoisie catholique. Scolarisation dans écoles privées catholiques.

Guigou : née à Marakech, père industriel (agro-alimentaire), grande famille bourgeoise.

Lang : Très riche famille de Nancy. Père directeur commercial de l'entreprise familiale.

Moscovici : père directeur du laboratoire européen de psychologie sociale et mère psychanalyste.

Fabius : père célèbre et richissime antiquaire (Rappelons nous que lorsqu'il était premier Ministre, Monsieur Fabius a fait voter une loi sur les plus values en prenant bien soin que les œuvres d'Art en soient exclues...). Mère américaine, issue d'une famille de bijoutiers de Francfort.

Delanoë : né à Tunis. Père géomètre et grand père, capitaine du port de Tunis.

Peillon : père banquier et mère chercheuse.

Valls : père artiste peintre, grand-père rédacteur en chef d'un journal espagnol catholique.

Hamon : père ingénieur, directeur des constructions navales de Brest. A vécu à Dakar. Éducation chez les Pères maristes.

Cambadélis : né à Neuilly, études dans le 16ème à Paris. Père diamantaire (mais lui-même d'abord trotskiste lambertiste)

DSK : très riche - né à Neuilly, père avocat, conseiller juridique et fiscal du grand Orient de France. A vécu au Maroc et à Monaco. Épouse née à New York, milliardaire, héritière d'une fortune en tableaux de maîtres (principalement des Picasso)

Pas beaucoup d'enfants d'ouvriers qui rêvaient du grand soir chez ces gens de gauche !

1) autant on s'attend à trouver à droite des gens issus de la bourgeoisie, autant il est tout à fait surprenant d'y trouver considérablement plus de gens d'origine modeste qu'au PS !

2) C'est également au PS qu'on trouve non seulement les origines les plus bourgeoises, mais aussi les FORTUNES les plus considérables !"
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lundi 11 février 2013

Si non e vero...

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Je ne sais si l'anecdote qui m'a été transmise par un très cher ami alsacien est exacte. Mais si elle l'est, nous avons du souci à nous faire. Je vous la livre donc avec toutes les nuances qui conviennent, car je n'ai pas pu vérifier la source de cette information. Si elle est vraie (je vais vérifier) je commenterais alors ainsi : Il y a des limites à l'arrogance. Nos compatriotes musulmans, bien entendu, ne sont pas tous de cet acabit. L'inquiétant est que la religion soit invoquée par ces fondamentalistes pour exiger des recrutements. Il faut qu'ils prennent garde. Mais je n'ose croire que ces pratiques soient généralisées. Car ça pourrait bien se retourner contre ceux qui en sont les auteurs.

Je m'absente 6 jours et reprendrai mes billets samedi prochain.
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Bonne semaine tout de même.
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"Bravo à ce chef d'entreprise ! ! !

Charles Martel arrêta les Arabes à Poitiers.... et moi à la porte mon entreprise !

De retour de l'étranger où j'ai passé une longue partie de ma vie, j'ai repris une petite société qui venait de fermer pour insuffisance d'actif, dans mon Périgord natal. Après avoir rencontré le maire, le sous-préfet (on se demande pourquoi ?), la cession était presque terminée et je m'apprêtais à reprendre le flambeau. Tous les employés (une vingtaine) avaient été licenciés par l'ancienne direction dans le cadre de la liquidation et il ne me restait qu'à confirmer quelques contrats clients, mettre à niveau le matériel et réembaucher du personnel. Nous recherchions un ingénieur informatique pour travailler sur une bébête efficace mais pas toujours simple et nécessitant des connaissances solides Par ailleurs, nous recherchions également des employé(e)s de laboratoire.

Plus de 200 CV arrivent et avec une collaboratrice, on se met à trier. Nous convoquons les personnes pour test et entretien en spécifiant que les embauches ou les refus seraient signifiés par courrier dans les 10 jours. Les tests se passent, employés et ingénieurs et tout va bien. Le petit patelin est tout content de voir une activité reprendre et j'avoue que l'accueil est particulièrement agréable. Surtout que si cela redémarre bien, l'augmentation de personnel sera évidente ! Bref, la vie était belle, pour les employées qui trouvaient un espace pour regagner dignité et foi en l'avenir, et pour moi qui me réjouissais d'avoir des gens aimables, motivés. Pas chiants en quelque sorte !

Les embauches terminées, jeune ingénieur compris ayant fait trop heureux de trouver un poste au pays, tout allait bien !

Un jour, vers 10 heures, alors que nous n'étions pas encore en production, mais en formation et tests, arrive une BMW avec deux mecs en costume cravate et un enturbanné.

Ils insistent fortement auprès du gardien pour rentrer et se garer dans la cour. Rien n'y fait, le gardien est un ancien légionnaire à qui on ne conte pas fleurette. Ça commence bien !

Les trois hurluberlus se garent à l'extérieur et entrent à pied. Ils se présentent au secrétariat comme étant les « représentants de personnels ».

La secrétaire, soupçonneuse, leur demande d'attendre et m'avise. Mais elle m'avise aussi que certains chefs d'entreprises de la région ont reçu des menaces s'ils n'embauchaient pas des musulmans. Elle me conseille d'enregistrer la conversation et elle demande au gardien de venir se placer près de la porte, prêt à intervenir.

Je reçois les zoizeaux qui se présentent comme les représentants des « salariés d'origine musulmane » d'Aquitaine.

Dialogue (morceaux choisis)

- Et vous, qui êtes-vous ?

- Le patron ! - Mais plus précisément...

- Le patron d'une petite société qui est pressé ! Je vous écoute...

- Vous venez de procéder à des recrutements de personnels.. C'est bien ça ? (No comment, je n'ai pas à commenter mes occupations avec qui que ce soit !)

- Nous avons entendu dire qu'il n'y avait aucun employé de confession autre que chrétienne dans votre entreprise. - Exact, il n'y a pas non plus d'employés communistes, ni chinois, ni sénégalais..., mais avant la race, la couleur ou la religion, il y a des employés qui ont envie de travailler, qui me conviennent... Et lorsque je recrute, je regarde l'expérience et pas la religion !

- Donc, vous êtes contre les étrangers ? - Je considère, cher monsieur, que dans un village de 3000 habitants, alors que toutes les entreprises ont fermé (dont certaines pour aller s'implanter chez vous), il serait anachronique d'embaucher en dehors du village des gens qui n'ont aucun lien avec la région. Je donne donc la priorité aux gens qui en ont besoin et dans ce cadre, ce sont les gens du village ! Et quel est le problème ?

- Vous connaissez le CV anonyme et la discrimination ? - Oui, je connais, mais ici, vous êtes en France monsieur. Je n'ai pas fait preuve de discrimination, j'ai fait preuve de compétence en embauchant des gens qui n'avaient pas ou peu de déplacements à effectuer, et qui avaient soit une expérience dans ce secteur, soit une très forte motivation et qui plus est, des gens stables de préférence, capables de s'intégrer dans un travail d'équipe...

Par ailleurs, je vous signale que je me suis fait assister par quelqu'un de l'ANPE qui a suivi les CV envoyés et qu’aucun ne portait la mention « musulman ». Si cela avait été le cas, je l'aurais écarté de suite ! (Il s'étouffe l'enturbanné !)

- Ah bon, et pourquoi s'il vous plaît ?

- Parce que je ne recrute pas des hommes de foi ou de peu de foi mais des collaborateurs !

- Je pense, monsieur, que vous devriez réviser votre position et que nous pourrions en reparler dans quelques temps ! - Eh bien, moi je pense, monsieur, que je ne réviserai pas ma position et qu'il est inutile d'en reparler.

L'entretien est terminé. Au revoir !

Les trois zoizeaux ressortent, accompagnés par notre légionnaire bien-aimé, mais le micro étant branché, la secrétaire a avisé le personnel du déroulement de la conversation.

Et tout le personnel de faire une « haie d'horreur » aux zoizeaux afin de bien leur montrer que, dans ce village, ce ne sont pas les enturbannés qui commanderont et que la résistance, ils connaissent depuis que Charles Martel a arrêté les Arabes à Poitiers !

Un adjoint de l'inspecteur du travail, certainement saisi par les visiteurs d'un jour, nous a rendu visite quelques jours plus tard. Lorsque le personnel a été avisé, autant vous dire qu'il a eu à subir une certaine hostilité et des employés lui ont expliqué le pourquoi du comment et lui ont demandé de quel droit lui, un fonctionnaire français, osait venir défendre des étrangers au lieu de prendre la défense des locaux. L'adjoint de l'inspecteur n'a pas traîné dans le quartier et depuis, plus aucune nouvelle !

Comme le disait si bien Matsushita, au lieu de faire défendre les employés par l'entreprise, faites défendre l'entreprise par les employés. C'est ce qui fut fait de manière très efficace et les photos prises en catimini par mes employés sont apposées dans le hall d'entrée avec quelques commentaires sur les religieux qui ne passeront pas par chez nous !

Encore bravo et merci, je suis fier d'eux !"

dimanche 10 février 2013

Faire murir sa pensée

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Mes lecteurs habituels (il y en a, si, si !) auront remarqué que depuis trois semaines je consacre la quasi totalité de mes billets au projet du mariage homosexuel qui suscite tant d'oppositions dans le peuple français. J'ai longuement cherché les raisons de cette opposition massive et qui ne fléchira pas. Et je les trouve à la confluence des pensées de plusieurs philosophes politiques et d'anthropologues, qui influencent ma propre et définitive opposition à cette folie.
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D'abord Hannah ARENDT. "Le pouvoir, dit-elle, correspond à l'aptitude de l'homme à agir et à agir de façon concertée. Le pouvoir n'est jamais une propriété individuelle ; il appartient à un groupe aussi longtemps que ce groupe n'est pas divisé.
La violence se distingue [sous-entendu : du pouvoir] par son caractère instrumental. Sous son aspect phénoménologique, elle s'apparente à la puissance, car ses instruments, comme tous les autres outils, sont tous conçus et utilisés en vue de multiplier la puissance naturelle jusqu'à ce qu'au dernier stade de leur développement, ils soient à même de la remplacer." Dans l'esprit d'ARENDT, l'absence de division ne signifie pas consensus, mais accord sur le fonctionnement des institutions politiques.
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Magnifique commentaire de Paul RICOEUR. "Voilà la cible : avant la tentation de la violence, il y a une erreur même sur la nature même du politique, défini en termes de domination, c'est-à-dire de subordination d'une volonté à une autre." (Souvenez-vous du "Vous avez juridiquement tort, parce vous êtes politiquement minoritaires" ; je crois que c'est André LAIGNEL qui a dit cette bêtise) RICOEUR poursuit : "La domination c'est, pour ARENDT une interprétation falsifiée et falsifiante du pouvoir, entendu comme pouvoir de contraindre, COMME POUVOIR DE L'HOMME SUR L'HOMME" (les majuscules sont de votre serviteur).
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Et puis ma découverte récente du travail de Michel de CERTEAU sur l'Étranger ou l'union dans la différence. "Le refus d'accepter les lois d'un système semble ne plus laisser d'autres issues que la violence. Inversement, plus une société entend éliminer les DIFFERENCES INTERNES par voie autoritaire, plus le conflit resurgit, mais en dehors d'elle, sous la forme d'un retrait anomique, global, et sans autres expression que les armes ; les coups remplacent désormais les paroles. Par une sorte de réciprocité, un malaise global amène les hommes à se mettre en marge de leur société ; celle-ci en se défendant, rejette rejette hors de soi l'opposition et l'accule à employer des instruments étrangers aux réglementations internes dont les lois fixent théoriquement les voies."
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Et puis enfin, René GIRARD. Je réalise seulement maintenant que la revendication  de certaines paires d'homosexuels reflète leur désir mimétique de s'approprier le désir de l'autre (en l'occurrence le mariage et l'enfant) alors même que la chose paraît, pour des gens ordinaires, impossible.
Nous sommes donc non seulement dans la négation de l'altérité des sexes, mais encore dans l'indifférenciation absolue. Et dans le cas qui nous intéresse, il semble bien que dans l'esprit du législateur, l'indifférenciation (appelé par lui égalité) ait précédé la négation de l'altérité. La boucle est bouclée. Les conditions du déchaînement de la violence sont remplies. Pour l'instant, elle s'exprime par des manifestations, formes atténuées de la dite violence, mais  on ne sait pas comment les choses peuvent évoluer.
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Voilà pourquoi j'irai manifester le 24 mars.

samedi 9 février 2013

Vengeance de l'histoire ; exigence d'identité

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Je viens de recevoir d'un correspondant la lettre ouverte qu'un de nos compatriote, d'origine kabyle (berbère dit-il), a envoyé à la vice-présidente du Sénat. Ce qui m'intéresse dans cette lettre, c'est que son signataire n'oublie pas les blessures que l'histoire à infligées à sa patrie, d'une part, et d'autre part, la revendication d'une identité, qui en l'occurrence n'est pas celle de l'arabité, mais celle de la "kabylité", si je puis m'exprimer ainsi. Aveugles que nous sommes,et par analogie, nous ne voyons que l'histoire se venge aussi chez nous et que les horreurs de la Révolution, plus exactement de la Terreur, du Directoire, puis du Consulat, n'ont pas fini d'exercer leurs ravages dans l'esprit public. Nous n'entendons pas non plus ce qui se dit dans le silence des coeurs : nous sommes français, et non pas citoyens du monde, nous avons le droit et le devoir de revendiquer nos origines. Voici donc cette lettre ouverte :
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"Lettre ouverte d’Hamdane AMMAR à la SENATRICE BARIZA KHIARI (Vice-Présidente du Sénat)
Ecrite par un berbère à une berbère.
Lettre ouverte à la sénatrice socialiste Bariza Khiari, qui ose parler d’un bon islam.

Tout d’abord, excusez mon audace, car j’ai beaucoup hésité avant de vous écrire, pour soulever le problème de l’Islam et pour répondre aux déclarations que vous avez faîtes sur la chaine de télévision parlementaire.En effet, vous avez dit qu’il y a une grande différence entre votre Islam et celui qui fait débat actuellement à travers le monde. Sachez Madame la Sénatrice, que je ne partage pas votre point de vue. Je crois savoir, si mes sources sont fiables, que vous avez les mêmes origines que moi : berbères. Eh bien, ouvrons les manuels d’histoire. L’Islam s’est propagé en Afrique du nord par l’épée et il a soumis nos ancêtres communs par la terreur, en appliquant à la lettre le Djihad. Sinon comment m’expliquer que OKBA le conquérant était devenu le libérateur et KOCEYLA, le patriote, était devenu l’ennemi de son propre pays, passant aux oubliettes de l’histoire ? Qui se souvient du prince KOCEYLA en Algérie ? Personne, parce qu’il était Chrétien ! Mais une ville du sud algérien porte le nom d’OKBA pour le glorifier. Qui dit mieux ? Ce ‘valeureux’ chef musulman OKBA, pour mieux humilier et rabaisser plus bas que terre nos ancêtres amazighs, à son retour dans son pays, emmena dans ses bagages 25.000 adolescentes berbères comme butin de guerre, séquestrées au cours de ses razzias qui furent vendues comme esclaves sexuelles sur les marchés de DAMAS. Et j’en passe mais sans oublier la diabolisation bien orchestrée de la Reine KAHINA, par les envahisseurs de la Numidie qui perdure jusqu’à nos jours.

Quant au Coran, c’est l’auberge espagnole, on peut y faire le marché à la carte, suivant le goût et l’odeur du moment. La religion islamique est une vraie lessiveuse des esprits…

Madame la Sénatrice, et avec votre permission, évoquons le sort réservé à la femme en Islam. Et commençons par MAHOMET, lui-même, ne s’est-il pas marié avec AÏCHA, la gamine de neuf ans, alorqu’il en avait cinquante-deux ou cinquante-trois ? N’avait-il pas pris comme épouse ZINEB, la femme de son fils adoptif ZAÏD, après l’avoir contraint à se séparer d’elle, par un verset coranique ? Et combien d’épouses et de femmes esclaves, avait-il possédé durant sa vie ? C’est une question que je me pose et que je vous pose et j’attendrai votre réponse pour aérer mon esprit embrouillé. Quant au statut de la femme, l’Islam a scellé son sort depuis 14 siècles. Il n’y a qu’à voir ce que les versets coraniques ordonnent en ce qui concerne le témoignage, l’héritage, la polygamie, le mariage, le divorce à son sujet…. N’est-il pas écrit dans le Coran : « les hommes sont supérieurs aux femmes parce que Allah leur a octroyé la supériorité sur elles. Par conséquent, il donne aux hommes le double de ce qu’il donne aux femmes. Les maris qui souffriront de la désobéissance de leurs femmes, peuvent les châtier : abandonner leur lit et même les frapper. Il n’a pas été légué à l’homme pire calamité que la femme. »

Arrêtons de nous voiler la face et de radoter que c’est un complot ourdi par nos ennemis que nous avons appris à ânonner haut et fort pour dédouaner l’Islam de la situation d’infériorité qu’il a infligé à nos mères, à nos épouses, à nos sœurs, et à nos filles depuis 14 siècles. Mais pour ma part, je crois que nous parlons de l’Islam sans connaître sa matrice, la bédouinité.

Je pourrai soulever d’ autres questions qui fâchent, à l’ exemple de l’ esclavage qui est codifié par l’ Islam, le sort des juifs et des chrétiens qui deviennent des dhimmis. Quant au sort du renégat, il est vite expédié, car il est du devoir de chaque musulman de lui couper la tête. On devient musulman par héritage et pour l’éternité… Où sont passés les droits de l’homme et où passée la liberté de conscience, de confession en territoires islamiques dont se gargarisent les intellectuels musulmans confortablement installés en Occident, terre par excellence des Infidèles, qui squattent à longueur d’année certains plateaux de chaînes de télévisions avec la complicité des journalistes en quête d’audimat ?

Mais moi, j’ai des trous de mémoire, excusez-moi, j’ai oublié qu’ il y a une vraie douceur de vivre en terre Chrétienne mille fois mieux qu’ à LA MECQUE. Alors de grâce, ces censeurs de conscience qui croient dur comme fer que l ’Islam est humaniste, pourquoi s’ accrochent-ils contre vents et marrées à demeurer en Occident alors qu’ ils seraient mieux lotis en terre d’ Islam pour adorer Allah en toute quiétude sans qu’ ils soient gênés par le comportement immoral des Occidentaux comme ils ne cessent de le radoter, aux pays du porc et du vin? Quant à moi, je les invite à me rejoindre dans l’enfer de l’arabo-catastrophisme, je les y attendrai avec du lait et des dattes tout en leur souhaitant la bienvenue au club des damnés de la terre, car de TANGER jusqu’ à DJAKARTA, je n’aperçois qu’aliénation culturelle, haine, sous-développement, misère et désolation.

J’arrête de divaguer mais pas avant de vous avoir dit, Madame la Sénatrice, que la femme n’a pas le droit de fouler le paradis où elle sera remplacée par les houris. Heureux le musulman qui accédera au ferdaous, le jour du jugement dernier, car il aura à sa disposition soixante-douze houris et des rivières de vin (verset coranique). Et je vous défie de m’apporter les arguments contraires. Arrêtez de faire de la manipulation, car tôt ou tard la vérité éclatera et les Français de gauche découvriront le vrai visage de cette religion basée sur les mensonges, l’exclusion et la barbarie quand ils seront devenus des dhimmis mais ce jour-là, il sera trop tard.

Veuillez agréer, Madame la Sénatrice, l’expression de ma haute considération.

Hamdane AMMAR



Mme BARIZA KHIARI, a la double nationalité, c'est à dire que si elle est Française, elle est aussi véritablement Algérienne. C'est son fils qui est pressenti pour prendre la Présidence de l'EPAD.















vendredi 8 février 2013

Formulaire pour la pétition


Pétition citoyenne

à l’attention du Conseil économique, social

et environnemental (CESE)









Je soussigné (e)



Nom Prénom

Né (e) le , de nationalité française,

domicilié (e) à





saisit le Conseil économique, social et environnemental, agissant dans le cadre de la « Saisine sur pétition citoyenne ».



Je demande son avis sur le projet de loi ouvrant « Le mariage aux couples de personnes de même sexe et son contenu ».



Je désigne comme mandataire M. Philippe BRILLAULT, maire du Chesnay, porte-parole de La Manif Pour Tous, qui adressera l’ensemble des pétitions au Président du CESE, M. Jean-Paul DELEVOYE.







Fait à



Le



Signature











A renvoyer sous pli affranchi au tarif en vigueur :



La Manif Pour Tous –15 rue Pottier – 78150 LE CHESNAY

Vous n'avez rien compris, monsieur

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Vous n'avez rien compris monsieur HOLLANDE. Vous persistez, avec un aveuglement imbécile, à vouloir faire voter une loi inique, et ceci non pas pour le bien des familles ou de la patrie, mais (a) pour satisfaire les revendications hystériques de 2 000 personnes et (b) pour ressouder idéologiquement une majorité qui s'en va petit à petit en quenouille.
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Nous manifesterons autant de fois que nécessaire pour vous manifester notre opposition définitive à votre prétention démiurgique. Ce doit être en effet psychologiquement exaltant de se dire que l'on peut "changer la civilisation". Cela revient à vouloir changer l'homme. Projet stupide et voué à l'échec comme l'est déjà votre magistrature, étriquée. Cela ne nous fait pas oublier FLORANGE, le chômage, PETROPLUS, la fiscalité écrasante, les avantages accordées aux immigrés clandestins, la pauvreté de nos retraités. Et ça, la France Diésel n'aura de cesse de vous le faire savoir.
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Voici un texte reçu de divers côtés de divers amis et lecteurs de ce Blog. Méditez-le, monsieur, car le 24 mars nous serons encore plus nombreux à piétiner les pelouses de ce pauvre Bertrand, qui se plaindra auprès de monsieur VALLS, qui ne saura pas quoi faire. On lui enverra 5 centimes.
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"Les lignes bougent. L’opposition d’une partie du peuple de France, et de plus en plus exprimée par des personnalités de gauche contre l’intoxication idéologique pesante, impressionnante, illustre que l’on peut être contre le projet de Mariage Pour Tous sans être forcément de droite, forcément réactionnaire, forcément religieux, forcément intégriste.

Monsieur Pierre Bergé, je vous affirme qu’il y a pour moi une différence énorme entre louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine. Un certain nombre d’hommes et de femmes de gauche l’ont compris, l’expriment et demandent un arrêt de ce projet pour une réflexion de fond sur ces sujets touchant à la création de la vie, le rôle de la femme et les droits des enfants.

Sylviane Agacinski, philosophe, femme de gauche et épouse de Lionel Jospin explique : « Dans l’imaginaire biotechnologique, l’enfant n’est plus qu’un produit fabriqué à partir de miettes : sperme, ovocytes, utérus. Qu’est ce qui nous attend si nous oublions la dignité de la personne et de son corps ? ». « J’en appelle aux gens de gauche et à la perspective marxiste d’aliénation : qu’est-ce que mettre sa vie à disposition pendant neuf mois ? N’est-ce pas une servitude ? ».

Des mouvements de gauche sont opposés à cette réforme : les poissons roses, les chrétiens de gauche.

Bruno Nestor Azérot, député de gauche de la Martinique explique que « C’est parce que je suis un homme de gauche que je préfère l’humain et l’humanisme à ce que sous-entend ce texte, la marchandisation du corps.[…] Ce projet est attentatoire aux libertés et pas une source de progrès. Le mensonge contre les réalités anthropologiques et naturelles n'est pas un progrès. »

Manuel Valls : « sujet extrêmement compliqué » qui « mérite un débat approfondi (…) long et fourni ». Il indique qu’il ne voterait pas le projet s’il était député. D’autres ministres émettent des réserves dont Victorin Lurel, Ministre des Outre-mer, ou Nicole Bricq, Ministre du Commerce Extérieur.

De droite, de gauche, religieux, laïc, rassemblons-nous le 24 mars prochain contre l’homophobie, pour le droit des enfants et de la famille naturelle, contre la dictature de la science et du droit car tout ne se décrète pas, tout ne se fabrique pas. Le mariage n’est pas une affaire de droit et de sentiment en dehors de toute donnée naturelle.

Le 24 mars prochain, je manifesterai contre le projet de Mariage Pour Tous."
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Deux précisions : (a) je suggère aux organisateurs de la "Manif pour tous" d'ouvrir une souscription nationale pour permettre à ceux de nos compatriotes qui n'auraient pas les moyens de payer le car ou le train susceptibles de les transporter à PARIS pour manifester, de venir sans bourse délier exprimer leur indignation.
(b) Je rappelle à mes lecteurs qu'il est absolument nécessaire d'envoyer son formulaire de demande d'examen par le CESE du projet de loi au Maire du CHESNAY, mandataire exclusif de la Manif pour tous pour la transmission de ces pétitions. Si vous ne l'avez pas fait, je vais dans le prochain billet vous en donner un modèle.

mercredi 6 février 2013

Progrès n'est pas rupture

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Je poursuis avec ce billet la réflexion entamée hier sur la pensée prétotalitaire dont j'affirme qu'elle est très exactement celle de nos actuels gouvernants. Déjà depuis quelque temps, je vous parle de Michel de CERTEAU que j'ai découvert tout à fait par hasard. J'ai compris en lisant son Étranger ou l'union dans la différence que ce chercheur de Dieu rejoignait trois de mes propres préoccupations ; je réalise aujourd'hui qu'elles sont au coeur implicite de tout ce que je vous raconte depuis cinq ans et que je vais vous résumer avant de le citer cet exceptionnel penseur :
(a) Comment articuler le même et le différent (ce que RICOEUR appelait la mêmeté et l'ipséité) ?
(b) Quelle est la place de chacun d'entre nous dans l'Histoire ; qu'avons-nous hérité d'elle qui fait ce que nous sommes, chacun et tous ensemble, et qui nous appelle à un avenir commun ou chacun puisse trouver sa place tout en faisant sens pour tous ? [Notez au passage que cette question d'héritage de l'Histoire est intimenent lié à la connaissance que nous avons de notre généalogie, et de notre inscription dans un lignage humain.]
(c) Puisque les conflits entre les hommes sont inévitables, d'autres moyens que la loi et les tribunaux existent-ils pour les résoudre, sans aucunement léser les intérêts des parties ?
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Vous allez voir, mais je vous le laisse deviner, que Michel de CERTEAU, commence à répondre dans ce texte (il faudrait citer le chapitre entier) à certaines de ces interrogations.

"La psychologie, la sociologie, l'ethnologie ou l'histoire ont d'ailleurs suffisamment montré que la nouveauté, toujours relative à un statut plus ancien, suppose un processus de 'réemploi', que l'expérience antérieure fournit les conditions nécessaires à l'expérience suivante ; que les structures précédentes subsistent dans les réactions et jusque dans les réfutations ultérieures ; que les ruptures obéissent encore à une continuité implicite (même si elle est équivoque ou difficilement repérable) et que le passé survit tacitement dans le présent. Ignorer cette dialectique du progrès, c'est JUGER SUPERFICIELLEMENT DE L'HOMME et se rendre INCAPABLE DE LE FORMER en lui révélant, par l'histoire qui l'a fait, l'histoire qu'il doit faire."
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C'est confondant de justesse, fulgurant d'intuition. C'est le fruit de la réflexion d'un mystique chrétien qui avait su réconcilier en une synthèse unifiante, aussi bien Thomas d'AQUIN (car dans ce texte, CERTEAU évoque sans la nommer ce que Docteur angélique appelle la substance) que HEGEL (car dans ce même texte, CERTEAU n'hésite pas à parler de rupture, de réfutations, c'est-à-dire d'antithèse, et de continuité implicite, c'est-à-dire de synthèse). C'est le fruit de la réflexion d'un érudit qui tient compte de l'apport des sciences sociales en commençant par les invoquer au tout début de son propos. CERTEAU est mort trop jeune, hélas pour nous.
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CERTEAU ne confond pas nouveauté et progrès. Il accueille l'héritage de l'histoire et le fait sien. Il le réemploi. Madame TAUBIRA, monsieur AYRAULT sans parler de monsieur HOLLANDE qui voit midi à sa montre (tout le monde a vu sur les réseaux sociaux faire semblant de regarder une montre dont le cadran lui était très précisément invisible ; le symbole est parlant ; si papa FREUD vivait encore, pour sûr, il psychanalyserait l'homme) feraient bien de se cultiver un peu plus, et de faire leurs choux-gras de ces penseurs profonds et trop méconnus.
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C'est tout pour aujourd'hui.