dimanche 28 avril 2013

Et je rigole, troisième et dernier billet de ce dimanche

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Un jour que j'étais de bonne humeur, j'ai écrit la véritable histoire de Ninon de L'ENCLOS. Je vous la diffuse, en souhaitant que vous ayez à la lire, autant de plaisir que j'ai eu à l'écrire. Vous avez le droit de dire que ça vous a fait rire, en cette période où l'on aurait tant de motifs d'être tristes ! Et à lundi prochain.
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LA VÉRITABLE HISTOIRE DE NINON DE LENCLOS.
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Contrairement aux folliculaires et aux plumitifs de tous poils qui rapportent sur Ninon de LENCLOS des propos diffamatoires ou constellés d'erreurs, la pauvre enfant entretient d'étroits rapports avec le malheur et l'Asie.

Ninon de LENCLOS, en réalité, était une jeune princesse persane, fille de SHAH BOH TEH, lui-même fils de SHAH MEH TEGHAL (dont la mère était légèrement auvergnate). Le père de la jeune princesse avait eu la délicieuse idée de lui faire prendre les eaux à SAMARCANDE, qui, à l'époque dont auquelle que j'vous parle, faisait partie de l'Empire de Perse. Elle s'en alla donc, accompagnée d'une suite somptueuse de suivantes, de soldats encuirassés jusqu'aux dents, de chameaux de Bactriane, et de bouteille thermos remplies de thé à la menthe, car la chétive enfant ne pouvait se passer de cette roborative boisson lorsqu'elle avait soif, notamment dans l'affreux désert de KOUP'LAH CHICK qu'il lui fallait traverser avant d'aborder aux eaux bouillonnantes et sulfureuses de SAMARCANDE.

Las ! c'était sans compter avec les hordes mongoles dont les chefs, TAH MAL ODÖ et son frère GEHMAL OBADUDÖ, fondirent en moins de temps qu'il ne faut à une motte de beurre pour se transformer en huile au soleil de l'Asie Centrale, sur SAMARCANDE, se saisirent de la princesse et l'emmenèrent par-delà les Monts du PAMIR, et les Montagnes Célestes dans leur affreux pays. Ils s'en mordirent quelque peu les doigts, car la charmante princesse passa le temps du voyage à leur griffer le visage et leur tirer les cheveux, de sorte qu'ils arrivèrent déplumés et dépiautés des joues dans leur village-capitale, un admirable assemblage de yourtes, un village nommé SAKOLBIEN LAGLÜ. [On aura reconnu là, par la terminaison GLÜ, la nature tout à fait mongole de ce village.]

Las encore et toujours ! c'était sans compter avec les troupes du général CHA MA LO, qui, au service de l'Empereur de Chine KIA LONGWU, avait pour mission de pourchasser ces hordes barbares. Un jour qu'il prenait l'apéritif local, il entendit dans le lointain des cris déchirants, une plainte longue, lugubre et quelque peu stridulante. Son sang ne fit qu'un tour et son cheval aussi. S'écriant HARO, HARO (qui se prononce un peu comme "HALO, HALO"), il galopa – bien qu'il eût une jambe de bois – en direction de la plainte. Et, après une chevauchée fantastique, il parvint au lieu où s'épanchait la princesse qui prenait en même temps son bain dans un lac d'eau salée. Révolté par le spectacle de cette beauté réduite en esclavage, désireux aussi de savoir ce qu'étaient ces mystérieux récipients au goulot desquels goulûment la princesse buvait (du koumys, hélas, car de thé à la menthe point il n'y avait), il fondit (lui aussi) sur l'une et les autres, et, plaçant la princesse entre l'encolure de son cheval et sa jambe de bois, et les thermos dans son sac à dos, aussi rapide que la flèche, il repartit d'où il venait. La princesse s'efforça sans succès de griffer la jambe de son ravisseur ; ça ne lui faisait rien [de là l'expression "un cautère sur une jambe de bois", car brûlant de hargne et de rage, la princesse avait de la fièvre]. Bref, je passe. On arriva à la Cour. L'Empereur, charmé par la beauté de la princesse eut la bonté de l'intégrer dans son harem, et commença d'apprendre le persan. Il lui paraissait inconvenant d'entreprendre quoi que ce fût auprès de la jeune beauté, sans pouvoir comprendre ce qu'elle désirait lui signifier. Tout de même l'Empereur lui donna un nom chinois : ce fut FA SIDO

Las et las de plus en plus ! c'était sans compter avec les jésuites, arrivés secrètement et depuis fort longtemps dans le Céleste Empire. Brûlant d'un zèle missionnaire en tous points digne d'éloge, désireux de protéger la vertu de la princesse qui n'en demandait pas tant, ils parvinrent nuitamment à l'extraire du harem, et la firent secrètement embarquer sur un navire portugais en partance pour l'Europe, et dont les armateurs avaient fait de riches affaires en vendant des épices venues des MOLLE UQUES (et non point MOLUQUES comme on le dit bêtement, faute de s'être renseigné auprès de qui de droit). Bref, ils partirent. La délicieuse princesse prenait le frais sur le pont du navire. Les marins, et les matelots, dont certains étaient français, la regardaient avec des yeux grands comme des soucoupes, mais n'osaient s'en approcher, car elle s'était laissé pousser les ongles qu'elle avait maintenant fort longs (au moins quinze centimètres) et qu'elle affûtait régulièrement avec de la toile émeri, de sorte qu'ils étaient devenus des rasoirs. Et on leur avait raconté les joues des Mongols. Le bateau arriva à LISBONNE.

Las, las, las ! c'était sans compter avec les matelots français. À peine débarqués, ils dépêchèrent un courrier à FONTAINEBLEAU, résidence ordinaire du Long Nez, en vantant les mérites de la princesse, et cherchant par là à monnayer leurs informations. Subjugué par le portrait (les chinois avait inventé le polaroid ; ça personne ne le dit. Les astucieux français en avaient dérobé un et tiré un cliché de FA SIDO), François Ier dépêcha alors quelques spadassins, sur le retour certes, mais encore vaillants, en les priant de ramener la princesse vive ou vive (morte ou vive ne faisait pas bien l'affaire). Arrivés au port (partis à 50 ils y arrivèrent à 22 ; les chroniques du temps sont formelles), ils se saisirent de la princesse avec délicatesse. Celle-ci avait quelques rudiments de français, depuis qu'un matelot de notre patrie, assez bien tourné ma fois, avait pu s'approcher d'elle pendant la traversée (j'ai dit "approcher"). Aussi criait-elle NI OUI ! NI NON ! La langue persane ne connaît point le phonème OUI. Le ni oui était faiblement articulé, tandis que le ni non l'était avec clarté, force et persuasion (persuasion surtout). Le Roi n'y tint plus et quand il la vit, il lui coupa les ongles et lui fit son affaire. Comme la pauvre enfant avait été captive d'abord dans un enclos mongol où l'on parquait les chevaux, lui est resté le nom de NINON (voir plus haut) de L'ENCLOS (voir plus haut aussi). Telle est l'histoire véridique, malheureuse et asiatique de l'héroïne.
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A lundi 6 mai ! (Je rentre le 5 au matin, et j'aurai le temps d'aller manifester.)

Je me pince : deuxième billet de ce dimanche

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Je me pince pour savoir si je suis bien réveillé ! France 3 - selon le site de France Info-Solférino - lance une enquête interne pour savoir lequel des journalistes de sa rédaction est responsable de la transmission de la vidéo du "Mur des cons", prise dans les locaux du Syndicat de la Magistrature, au site Atlantico (classé "à droite" par madame MARTRES, le Président du dit syndicat). Monsieur Pascal GOLOMER, qui dans cette officine médiatique, occupe le poste de Directeur National de la Rédaction, n'est pas gêné de nous apprendre qu'il cherche à identifier l'homme responsable du scandale dans sa propre rédaction. Monsieur PLESNEL a le droit de fouiller dans les poubelles politiques, monsieur Airy ROUTIER, celui de publier des SMS prétendument attribués, il y a quelques années, au Président SARKOZY, personne ne s'émeut parmi ses collègues, mais les mêmes s'émeuvent énormément qu'un juge cherche à savoir, par le biais des fadettes (factures détaillées de téléphone) qui est responsable de la violation du secret de l'instruction (il semble me souvenir que madame PREVOT-DESPREZ a eu de l'avancement pour ce viol qui arrangeait tellement la gauche avait supputé notre violeuse au moment où elle commis son forfait). Je croyais que les journalistes étaient obligés par leur code de déontologie, à tenir secret le nom de leur source. Si la source primaire de cette information est un journaliste de France 3 - ce qui semble bien être le cas, d'après certains imbéciles qui s'en émeuvent - il n'y a aucune raison pour que monsieur GOLOMER s'emploie à la localiser. Il est journaliste, non ? (Je précise que mon indignation ne tient pas à l'affichage des portraits des hommes politiques sur ce mur, mais sur celui des parents de victimes assassinées dans des conditions épouvantables. C'est indigne, insupportable, inacceptable. Les hommes politiques, eux, sont des hommes publics et ils s'exposent par conséquent à ce type de guignolades de potaches. La seule chose que l'on puisse dire, c'est que l'impartialité des magistrats qui en sont les auteurs est très sérieusement questionnable, et qu'il en résulte, pour cette raison, un désastre public pour la justice.)
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Ainsi, il y aurait encore dans la rédaction de France 3, de dextres journalistes,  opposés aux sinistres, (du latin sinister, situé à gauche, je le rappelle...) qui y grouillent, de dextres journalistes qui en ont ras le bol de devoir avaliser des mensonges, des approximations, des erreurs, des interprétations abusives, des pressions idéologiques. Suposons que l'on parvienne à identifier ce journaliste, que se passera-t-il ? Sera-t-il puni pour avoir fait son métier ? (Et pour une fois, dénoncer l'ignominie par des éléments factuels et contrôlables, c'est plutôt bien). A quoi rime cette enquête interne ? Nous ne savons pas. Monsieur GOLOMER non plus ? A-t-il reçu des ordres de plus haut ? Affaire à suivre.
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Voilà pour le mur de l'ignominie. Voilà pour mon deuxième billet de ce dimanche.
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Cependant....
Je vous rappelle que nous continuons de résister contre l'iniquité de la loi sur le mariage homosexuel : manif parisienne le 5 mai, manif nationale le 26 mai, prière des Veillleurs, partout où ces veilles sont organisées, prières publiques durables, patientes, ininterrompues. Ce que je trouve formidable, et qui est un sous-produit inattendu des initiatives complètement inadaptées à la situation économique, sociale et morale de notre patrie prises par nos gouvernants, c'est un réveil incroyable des jeunes chrétiens : résistance passive, prières, non violence. Et dans la prière, quoiqu'il m'en coûte et que je sois plus très jeune, il faudra bien que je tienne compte de ce COMMANDEMENT NOUVEAU à nous donné par Jésus. "Aimez-vous les uns les autres COMME JE VOUS AI AIMES". Oui, il m'en coûte de reconnaître que François HOLLANDE reste un frère en humanité, et que je n'ai pas à l'exclure de la bienveillance exigée des disciples, au motif qu'il ne serait pas de ma chapelle. Il fallait que je le dise, car je serai un menteur si, parlant vraiment du fond de mon coeur, je ne le proclamais pas. Et pendant que j'y suis, j'y inclus madame Françoise MARTRES et tous ceux auxquels je m'oppose pour des raisons de conscience.
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A madame Françoise Martres

Comme je dois m'absenter toute la semaine, ceci est le premier billet de ce dimanche ! J'en ferai deux autres. Reprise lundi prochain en huit.
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Madame le Président,

Vous vous êtes émue de la saisine (tardive) du Conseil Supérieur de la Magistrature par mamade TAUBIRA, l'actuel garde des sceaux. Dans une lettre mise en ligne sur Rue 89, vous lui dites :

"En plus de 40 années de combats pour les droits des magistrats (...), le Syndicat de la magistrature a dû faire face à de multiples tentatives visant à l'empêcher de s'exprimer. Vous venez de vous inscrire dans cette longue tradition, nous le regrettons vivement ", [...].
"Faut-il vous rappeler que dans nos prises de position publiques nous nous en sommes toujours tenus au débat d'idées ? C'est bien l'expression publique syndicale (...) que vous remettez en question par votre saisine consternante du Conseil supérieur de la magistrature."
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D'abord, je note que vous ne contestez plus un point essentiel : ce mur est bien le fruit d'une expression publique syndicale (quoique vous avez prétendu d'abord qu'il figurait dans un espace privé). Ensuite, je ne vois pas bien la relation qu'il y a entre l'expression d'opinions syndicales et l'injure faite aux personnes. Enfin, réclamer un traitement de faveur parce qu'on a les mêmes idées que son ministre de tutelle est une curieuse façon de défendre l'indépendance de la justice.

Vous avez une curieuse conception du débat d’idées et votre défense est assez pitoyable. Le débat d’idées, parfaitement légitime en démocratie, implique-t-il que des magistrats aient le droit de mépriser les parents des victimes, comme l’un de vos pairs l’a fait pour Philippe SCHMITT dont la fille a été assassinée dans le RER par un récidiviste ? Ce sont là des faits que vous ne pouvez contester, et qui appelle de votre part et de celle de votre collègue une réflexion collective sur le discernement. Comment voulez-vous que l’on ait confiance dans une justice dont les acteurs, chargés de rendre le droit, expriment leurs préférences politiques, idéologiques ou partisanes ? C’est impossible. Le désastre est complet.

Il n’y a à cette polémique qu’une issue honorable, celle de présenter des excuses aux personnes inutilement offensées. Vous avez d'abord argué que ces débordements avaient eu lieu dans un espace privé. L’argument vous accablait : il indiquait simplement que c’est entre vous, dans un petit club, que vous élaborez votre opinion, séparez les boucs des brebis, et attribuez les bons et mauvais points. Le mal fait à l’honneur de la justice est irréparable. Oui, le désastre est complet. Vous apparaissez à nos yeux, quoi que puisse en dire madame TAUBIRA ou vous-même, comme incapables de rendre un jugement impartial et pondéré. Vous avez beau maintenant prétendre qu'il s'agit d'une expression syndicale publique, la contradiction d'avec vos premiers propos confirme l'embarras dans lequel vous vous trouvez plongée...

Oh certes, vous le connaissez le droit. Mais vous le connaissez si bien que vous vous arrangerez pour infliger les peines minimales aux justiciables supposés être de votre bord (remise de peine, libération anticipée), et les peines maximales aux justiciables qui à vos yeux sont des adversaires politiques (amendes prohibitives, gardes à vue infondées, mise en examen douteuse) et que vous traitez en réalité en ennemis. Votre syndicat disqualifie la justice. Nous n’avons pas, nous n'avons plus confiance en elle. Le désastre, oui, le désastre est complet.

Dans ces conditions, vous comprendrez madame, que votre nom et celui des membres de votre bureau syndical soient inscrits – provisoirement je l’espère – au mur de l’ignominie. Présentez des excuses, madame, à ceux que vous et les vôtres ont offensés impunément, ou quittez la magistrature dont vous ne semblez plus être digne.
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Rappels : manif le 26 mai, participation aux rassemblements des Veilleurs : résistance passive, non violence, prière. Dans ce message à madame MARTRES, je me suis efforcé d'être le plus serein possible. C'est bien difficile... Je reviendrai aujourd'hui dans un deuxième billet sur cette affaire qui confirme l'état de décomposition totale de nos institutions.
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samedi 27 avril 2013

Liens utiles pour la résistance passive, priante et pacifique...



Le lien ci-dessous aurait dû vous donner un aperçu des brutalités de la police lors de la dispersion d'un rassemblement de la Manif pour tous. Curieusement, il semble qu'il soit impossible de la lire au-delà de 4 secondes, comme si..., vous voyez ce que je veux dire. Pépère le suppresseur a du souci à se faire.

http://www.youtube.com/embed/pz-3WiefwxA?feature=player_embedded

Si vous arrivez à la télécharger, pouvez-vous me le signaler ? Moi, je n'y arrive pas...

Par ailleurs, voici d'autres liens intéressants et édifiants...

http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/mariage-gay-les-deputes-38712


http://lelab.europe1.fr/t/mariage-homosexuel-les-deputes-trichent-ils-en-votant-a-plusieurs-reprises-7365

http://www.polemia.com/le-mariage-pour-quelques-uns-est-en-fait-une-menace-pour-tous/


http://youtu.be/_24EScyrFQU

http://youtu.be/CEVxuLzhFbU

http://www.lerougeetlenoir.org/les-breves/en-direct-de-la-manifestation-du-17-avril

http://www.ndf.fr/poing-de-vue/19-04-2013/lettre-a-celle-que-jaime-retour-sur-une-soiree-avec-les-veilleurs

- Page Facebook : http://fb.com/pages/Les-Veilleurs/487976067936709


- Événement Facebook : http://fb.com/events/247072712105677

- Personne Facebook : http://fb.com/vllrs

- Compte Twitter : http://twitter.com/VeilleursParis
 

 



Le choix des Veilleurs : résistance, prière et non violence...

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Longue discussion hier soir avec Christian, un homme de foi, un polytechnicien s'il vous plaît. Nous nous opposions sur l'engagement politique du chrétien. L'échange a été amical, quoique passionné (de mon côté, car lui est absolument calme). Voilà qui m'a permis de décanter mon opinion sur l'affaire du "Mariage pour tous", avec le concours supplémentaire du texte publié par le Cardinal Vingt-Trois à l'issue de l'assemblée annuelle des évêques de France. D'autant que pendant cette même soirée, Guillaume, un jeune ingénieur de 29 ans, m'a parlé des objectifs des Veilleurs, dont il fait partie. Pour ne rien vous cacher, nous constituons à nous trois le groupe d'animateurs de catéchèse des lycéens de seconde, première et terminale fréquentant deux lycées parisiens bien connus.
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Voici, et je la crois définitive, la conclusion que je tire, au terme de cette rencontre et après la publication des remarques, billets, notes, notules, gloses et pamphlets que je vous distille ici même, depuis des jours, au risque de vous lasser.
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1. J'ai toujours dit que je crois à la non violence, et j'ai souvent fait référence à LANZA del VASTO ou à GANDHI. Il m'est arrivé de souhaiter le départ des actuels gouvernants. Je le trouve calamiteux, haineux, arrogants, et j'ai avancé qu'ils pourraient bien être contraints de quitter le pouvoir sous la pression de la rue. Lisant, à la demande de Christian, les paroles du Cardinal Vingt-Trois, je ne peux qu'y adhérer, sinon je serais un menteur. Que dit-il le Cardinal de PARIS ? :"Nous ne pouvons pas encourager une action publique qui détournerait les enjeux du débat pour en faire un moyen de déstabiliser le pouvoir politique. (C'est pourquoi, personnellement, et je l'ai dit à plusieurs reprises, il n'est pas question de se laisser instrumentaliser par monsieur COPE pour la manifestation du 26 mai ! L'opposition est de nature spirituelle pas politique ou UMPéenne). Le modèle de notre mission dans le monde, poursuit le cardinal, n'est pas celui des zélotes, c'est celui du Christ qui s'est toujours gardé de laisser occulter son appel à la vie parfaite par la recherche du pouvoir. Aucune action  guidée par la haine, aucune action qui suscite la haine, ne peut se revendiquer de l'Evangile du Christ. Elle ne peut pas prétendre à se réclamer de l'Église. Au contraire, elle en défigure l'image parmi les hommes." Il est donc clair que notre résistance, fondée en conscience, ne peut avoir pour moteur la haine que nous inspireraient les homosexuels - je crois que j'ai été clair dans mes paroles et mes actions à TIBERIADE - ou ce gouvernement. Je réaffirme donc ce à quoi je crois : nul être humain quel qu'il soit, où qu'il soit ne peut être objet de haine, de rejet ou de mépris. On me reprochera de faire preuve de mépris vis-à-vis de Pépère le suppresseur. Les critiques littéraires verraient dans mes propos un effet de style, lié au genre pamphlétaire qu'est le billet. Je désire préciser ce point, quand bien même je ne puis dissimuler l'aversion que j'ai pour le sus-nommé, et que j'essaie de combattre en mon particulier.
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2. Nous avons le droit et le devoir de résister à toutes les mesures qui défigurent le visage de l'homme. Cette loi l'atteint dans sa dignité d'être sexué, fécond, ouvert à l'altérité et au plaisir de l'échange charnel, toutes caractéristiques liées à sa nature. La négation de l'altérité biologique et de la procréation naturelle est une offense faite à l'humanité entière. Nous ne pouvons donc pas l'accepter en conscience. Cette résistance doit être totale, définitive, pacifique et, pour nous chrétien, priante. Ce gouvernement doit le comprendre. Nous ne céderons jamais, jamais, jamais. Que ce soit bien clair.
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3. Les Veilleurs, mouvement de jeunes gens chrétiens en train de prendre une ampleur inattendue, nous invitent donc à veiller partout en France, et en des lieux que l'on pourra trouver sur leur site Internet, aussi longtemps qu'il sera nécessaire. Nous avons pour nous la force de la prière et de la foi. En face (bien que je n'aime pas trop ce mot), il y a la ferme intention d'imposer par la "force injuste de loi", une mesure inique. A cette force inique, nous opposerons la non-violence, la longanimité, la fidélité à JESUS, Fils de Dieu. Donc, rendez-vous pratiquement tous les soirs à partir de 22 heures, muni de lumignons et d'instruments de musique (la cornemuse d'Eric a déjà fait l'affaire à PARIS, Place des Invalides) en des lieux choisis par les Veilleurs (consulter le site internet). Nous serons ainsi comme les "folles de mai" qui pendant des années ont défilé en Argentine pour réclamer la justice à d'impitoyables dictateurs.
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Et si je vous dis  cela, c'est parce que "Se taire sur des actes qui pourraient être accompagnés de parole, c'est les laisser dans l'équivoque" (In Madeleine DELBRÊL. Ville marxiste, terre de mission. Le Seuil, Paris, 1957. Citée par Michel de CERTEAU, in L'étranger ou l'union dans la différence). Oui, si je me taisais, je pourrais donner l'impression que je serais heureux de voir se lever une Révolution et que j'agis de manière purement politique. On n'a pas besoin de moi pour ça. Certes, si je la pressens, cette Révolution, car les tensions sont vives, nos gouvernants n'ont pas le courage de dire et donc de faire la vérité, et les faits sont là pour prouver qu'ils se trompent en tout ou presque, je ne la souhaite pas. Mais la Révolution la plus nette quoique la plus silencieuse, est celle qui est en train de se produire dans le coeur d'un nombre croissant de jeunes adultes et d'adolescent(e)s qui ne veulent pas ou plus de ce monde marchand, hédoniste, rongé par le vice et l'argent. Ils construisent dans la joie un monde nouveau, oh ! certes imparfait et qui n'est pas forcément paradisiaque, mais qui laisse sa place, toute sa place, mais rien que sa place à l'homme fait à l'image de Dieu.
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Pour ce qui est du mur de l'ignominie, je vous invite à vous reporter au billet du 26 avril qui porte ce titre. Contradiction allez-vous me dire ? Non pas. Nous demandons aux responsables du Syndicat de la Magistrature de présenter leurs excuses publiques aux parents des victimes, parents dont ils ont affiche les noms et les portraits sur leur "mur des cons". Les hommes politiques ridiculisés ont les moyens de contre-attaquer. Qu'ils le fassent s'ils le jugent utile.

vendredi 26 avril 2013

Les ignominieux

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J'ai pu trouver les noms des membres du Bureau du Syndicat de la Magistrature. Sur le site internet de ce syndicat, la défense du président est pitoyable, comme l'est, du reste, la présentation des faits par le Nouvel Observateur ou Le Monde. Aucun d'eux ne mentionne, en effet, que des parents de victimes figuraient sur ce "mur". Madame Françoise MARTRES, Présidente de cette Officine, avance que tout cela est une histoire de potache, un défouloir, que c'était destiné à rester dans le domaine privé, que le site Atlantico, qui a publié la vidéo scandaleuse, est "classée à droite" (c'est tout dire !), que tout le monde sait bien que le Syndicat de la Magistrature est "classé à gauche", qu'au demeurant, ce mur date de l'époque du Président SARKOZY (mais pourquoi ne pas l'avoir supprimé à l'arrivée au pouvoir de Pépère le suppresseur ? Qui va croire cette fadaise ?). Bref, tout cela est très laborieux, et sent un peu la gêne.
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Il est vrai, ces images ont été prises dans un domaine privé. Mais que des hommes et des femmes censés juger impartialement, en n'utilisant que le sensible trébuchet de la loi, se laissent aller à insulter des parents de victime, il y a un pas qu'il ne fallait pas franchir. Si j'ai un conseil à vous donner, au cas où l'un des magistrats dont les noms et les affectations suivent, devaient s'occuper de vos affaires et qu'il appert que vous n'êtes pas de leur bord (ah ! les serre-têtes et les jupes plissées du sinistre Jean-Pierre MICHEL), vous avez intérêt à soulever la question de la requête en suspicion légitime ! Quel désastre pour la justice ! Quelle décadence ! Quelle honte !
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Pour l'heure, voici les noms des membres du Bureau du Syndicat de la Magistrature. Je le mets sur fond jaune ! Ce sera mon mur à moi. Tant qu'ils n'auront pas adressé des regrets et des excuses aux parents des victimes, et sans préjuger des sanctions légitimes qui devraient leur être infligées, tous les jours, je les épinglerai au mur de l'ignominie. Et je me souviens de cette phrase que mon meilleur et plus ancien ami me disait, alors qu'il venait de perdre son frère tué en Algérie : "Pour certains être humains, la seule douleur tolérable est la douleur des autres". Oh ! Certes, la douleur de Philippe SCHMITT leur est inconcevable, mais il semble la trouver très supportable. Ils sont ignobles, définitivement ignobles.
Voici mon mur ! Diffusez-le, faites-le connaître, jusqu'à ce que ces gens présentent des excuses à ceux qu'ils ont mortellement atteints dans ce qu'ils avaient de plus cher.
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Madame Françoise MARTRES, Conseillère à la cour d'appel d'AGEN, Président (je refuse de féminiser les titres ; j'applique là la théorie du gender et je donne le sexe qui me plaît à qui je veux, na ! Question de feeling !) ;                                                                                                                                                  
Monsieur Eric BOCCIARELLI, Juge des enfants au tribunal de grande instance de NANCY, Secrétaire général ;                                                                                                                                     
Madame Sophie COMBES, Juge d'instruction au tribunal de grande instance de NANTERRE (ça craint pour les victimes !), Trésorière ;                                                                                                                  
Monsieur Pascal MONTFORT, Juge d'instruction au  tribunal de grande instance de BOBIGNY (ça craint toujours !), Secrétaire national ;                                                                                                                   
Monsieur Xavier GADRAT, Vice-président du tribunal de grande instance de BORDEAUX (aie ! pour le Président SARKOZY ; heureusement, ce monsieur n'officie pas tout seul) ;                                                  
Madame Laurence MENGIN, Vice-Président  du tribunal d'instance du 4e arrondissement de PARIS.        
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Je considère que ces magistrats ne pouvaient ignorer le contenu de ces notices injurieuses, et si j'admets qu'il soit possible de brocarder ses adversaires politiques, quand on est un politicien, il me semble que quand on est magistrat, on doit (a) respecter les victimes et leurs proches ; (b) et faire preuve de dignité et de retenue si l'on veut soi-même être respecté. Aucun de ces critères n'est rempli. Nous attendons des excuses publiques.
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N'oubliez pas le 26 mai, contre la loi TAUBIRA et ne vous laissez pas embobiner ou instrumentaliser par un parti (l'UMP) dont les membres n'ont pas eu le courage (pour la plupart) de réclamer l'application d'une procédure de vote qui aurait fait apparaître l'opposition du Sénat. Honneur toutefois, à Hervé MARITON, Daniel FASQUELLE et Henri GUAINO, des courageux. Tant que j'ai le droit de donner mon avis, je le fais. Je signale quand même que mon Blog est l'objet d'attaques internet, heureusement bloquées par Norton. Je vous donnerai le nom de ce site qui m'accélère sérieusement le transit mais hélas ralentit sérieusement l'élaboration et la publication de mes messages.
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Le mur de l'ignominie...

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Enfin, madame TAUBIRA, après avoir indiqué qu'elle ne poursuivrait pas les auteurs de l'ignoble "mur des cons", lequel figure dans les locaux du Syndicat de la Magistrature, se décide, tenez-vous bien, à saisir le Conseil Supérieur de la Magistrature et lui demande, tenez-vous bien encore, si ce mur témoigne "d'un manquement à la déontologie..." Sur ce "mur", outre les photos de magistrats réputés "de droite" et d'hommes politiques appartenant à l'UMP ou à d'autres formations de l'opposition, on trouve aussi les photos de parents de victimes et des commentaires acides ou qui se veulent humoristiques (!!!). Voici la lettre qu'à ce propos le Général Philippe SCHMITT, père d'Anne-Lorraine, assassinée par un récidiviste dans le RER, écrit. Je vous invite à lui témoigner votre sympathie et à réclamer (a) des excuses de la part du président de ce "syndicat", (b) des sanctions pour les auteurs de ces abominations. Et une petite initiative à faire prendre par les réseaux sociaux, celui du mur de l'ignominie.
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"Expéditeur: "SCHMITT Philippe" schmitt.ph@wanadoo.fr

Date: 24 avril 2013 20:51:50 HAEC

Parent de victime, c’est avec stupeur et un profond dégoût que j’ai constaté la présence de ma photo sur le « mur des cons » du Syndicat de la Magistrature, proche du pouvoir.

Même si j’ai – et je ne le regrette pas – critiqué les libérations irresponsables de violeurs récidivistes, le laxisme de certains juges d’application des peines, j’estime totalement indécent d’être traité ainsi par ces "magistrats", eu égard à notre histoire familiale.

Mon seul tort, je l’avoue, est de ne pas me résigner à ce que d’autres enfants subissent le martyre d’Anne – Lorraine !

A travers cet acte, c’est la mémoire de notre fille qu’on insulte, ce sont aussi toutes les familles de victimes qui peuvent ainsi constater le mépris et la haine que ce syndicat de magistrats éprouve à leur égard.

Sur ce mur, il n’y a pas de photos de criminels, de violeurs ou de pervers mais il y a les photos de plusieurs pères de victimes. Quelle attitude indigne !

Dès ce soir, j’ai chargé notre avocat, maître DRYE du barreau de Senlis, d’étudier les suites judiciaires à donner à cette lamentable affaire.

Quand on sait que les membres de ce syndicat « peuplent » le cabinet du Garde des Sceaux, il y a de quoi s’inquiéter !

Philippe SCHMITT

Père d’Anne – Lorraine
Assassinée le 25 novembre 2007 par un récidiviste."
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Il semble bien, aussi, que figure sur ce mur, des photos de quelques victimes. C'est ce qui a suscité, aux dires du journal Direct 8 de ce matin, l'indignation de monsieur Jean-Pierre ESCARFAIL, père de Pascale, violée et tuée par Guy GEORGES. Bien entendu, madame TAUBIRA, consciente du désordre que cette action, qualifiée par elle "d'inappropriée" (exactement le mot employé par DSK pour commenter son histoire avec Nafissatou DIALO), insiste : elle précise  (à propos d'une initiative qui a provoqué chez elle une" vive émotion" [sic] ; nous verrons jusqu'où celle-ci pourra aller ; je doute qu'elle entraîne des sanctions) que "l'impartialité des [magistrats] ne saurait être mise en cause du fait de cette action inappropriée". Eh ben voyons ! Et il faudrait que nous ayons confiance en une justice dont les membres s'autorisent de telles licences ? Mais est-ce que le Garde des (grands) sots se rend compte du désastre ? Est-il normal que des juges aient le droit de se syndiquer ?
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Je vous invite à signer la pétition réclamant la dissolution du Syndicat de la Magistrature et a orner vos mails et vos blogs d'un "mur de l'ignominie" où figureront, sans commentaires, les noms des responsables qui l'ont couverte... N'oubliez pas ! C'est dans les locaux de ce syndicat qu'ont été apposées ces notes injurieuses. Le Président et les membres du bureau ne pouvaient l'ignorer. Pour la pétition, voir le lien suivant
http://www.net-petitions.com?dkspeakupconfirm=6d643488b70b01dd&lang=
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Mur de l'ignominie :
Syndicat de la Magistrature : Syndicat de la magistrature - 12-14, rue Charles Fourier, 75013 Paris.
Président du Syndicat de la Magistrature.
Membres du Syndicat de la Magistrature solidaires du mur des cons.

Tous les jours, je rappellerai ce que ces ignobles ont fait, et je n'aurai garde d'oublier aussi la manifestation du 26 mai, à laquelle vous êtes conviés. Monsieur COPE se trompe s'il croit (selon France-Info-Solférino) fédérer les mécontentements pour se les annexer. Nous ne voulons pas de la loi TAUBIRA. Point. C'est tout. Et nous ne voulons pas davantage de ces arrogants, sans culture, sans recul, sans bienveillance, sans empathie, remplis de haine prétendue "de classe" et qui n'hésiteraient pas à s'embourgeoiser encore plus s'ils en avaient l'opportunité. Merde, merde et merde !
Assez bizarrement, et bien que la rubrique "Annuaire des responsables" figurent nomément sur le site internet du Syndicat, il est impossible de connaître les noms des membres du bureau. Je vais m'employer à les trouver pour que nous ne les oubliions point. Ils ne se gênent pas pour "nommer", et bien ne nous gênons pas pour en faire autant.
J'ai bien envie de leur dire "Cassez-vous pauv'cons !". 



Drôle de priorité

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Je ne sais plus qui disait que MONTAIGNE avait mis 20 ans à pousser son cri du coeur ("Parce que c'était lui, parce que c'était moi" ; peut-être SAINTE-BEUVE) sur Etienne de la BOETIE. Il aura fallu quand même 11 mois à monsieur HOLLANDE pour déclarer que le chômage est une grande cause nationale. Certes, il y avait pour lui plus urgent : le mariage pour tous, par exemple, qui a occupé tant d'heures inutiles et en trompe l'oeil dans les hémicycles. Cet homme est d'un cynisme incroyable et, après nous avoir - grâce au bienveillant concours de monsieur CAHUZAC - accablé d'impôts de toutes sortes, il fait semblant de croire qu'il faut enfin s'attaquer au problème. Que ne l'a-t-il fait dès le début de son calamiteux quinquennat ?
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Un couple d'ami très chers qui partagent leur temps entre PARIS et ma chère Alsace, m'envoie par courriel ce petit pamphlet. Je ne puis, malheureusement, inclure ici la photo d'un HOLLANDE grimé en dictateur nord-coréen, mais le commentaire qui figure au-dessous dit ceci :

"Je ferai passer en force mes projets de loi"
"Je n'écouterai pas mon peuple qui gronde"
"Je ferai gazer mes opposants"
"Je ne me déplacerai qu'en mobilisant des centaines de CRS"
"Le parlement votera à main levée"
"La presse sera à mes ordres" ! ! !
"Les chiffres des manifestations seront truqués"
"Mes ministres auront des comptes en Suisse mais, ce ne sera pas mon problème " ! ! !
"Ma maîtresse vivra aux frais des contribuables Français " ! !
"Mon trésorier aura des sociétés dans les îles Caïmans" ! ! !
"Je diminuerai les allocations familiales" ! ! !
"J'augmenterai l'ISF mais je me débrouillerai pour ne pas la payer" ! ! !
"J'imposerai la loi du genre en primaire"
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Que dire ? France Info a beau s'esbigner pour nous expliquer que les vidéos de la Préfecture sur la Manif du 24 mars sont accessibles à tous et qu'il suffit d'y aller les quérir, que oui, on peut avoir des doutes, car elles sont un peu floues, que sais-je encore, mais à l'examen, non, c'est bien ça ! Radio Solférino essaye, contre toute vraisemblance, de nous faire croire que les chiffres donnés par le sinistre Préfet de Police de Paris sont les bons. Oui, les chiffres officiels sont truqués. Il se trouve qu'un journaliste indépendant peut prouver le contraire de ce que disent les Officiels (voir le lien donné par TIPPEL dans un commentaire). La presse n'en fait pas mention. Un citoyen a pu entreprendre une action judiciaire pour dénoncer l'abus de biens sociaux commis par Pépère le suppresseur qui fait entretenir madame TRIERWEILER aux frais du contribuable. Personne n'en parle, quoique la plainte ait été déclarée recevable. Pépère veut marier les homosexuels, mais ne se marie pas, car il lui faudrait dévoiler l'ampleur du patrimoine du couple. Lui et les siens ont lâché CAHUZAC en faisant semblant de tout ignorer de ses activités douteuses. Pépère ne savait pas. Il ne savait pas que monsieur AUGIER avait des intérêts substantiels dans un paradis fiscal du genre crocodile... La crise ? Il ne l'avait pas estimée dans toute son ampleur ! Monsieur TEULADE, son suppléant, est en (très) grande délicatesse avec la justice. Il ignorait tout de ses activités. Pire encore ; il veut l'indépendance de la justice, mais madame TAUBIRA, le garde des (grands) sots (euphémisme) refusent de porter plainte contre les magistrats (de gauche) qui ont érigé un "mur des cons" où figurent les photos de leurs ennemis (je ne dis pas adversaires, car ce n'est pas de cela dont il s'agit ; il s'agit de pure haine idéologique) avec quelques commentaires citronnés. Et il nous faut après cela croire que les magistrats sont objectifs ? Mais ils moquent de nous. Si j'avais à construire un mur des imbéciles (au sens propre et au sens de BERNANOS), ce serait un mur LOUIS XV (dont le trône chancelait sans qu'il s'en rendît compte ou voulût s'en rendre compte) au fronton duquel figureraient quelques portraits de ceux qui prétendent nous diriger en nous prenant pour des demeurés et j'y ajouterais les photos des "juges indépendants" de Syndicat de la Magistrature.
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Je me demande si, le 14 juillet, outre le bâillon et le silence de plomb, nous ne devrions pas venir saluer pépère avec un balai.
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PS 1 : j'ajoute ceci pour que ce soit bien clair : je ne trouve pas indécent que les mieux lotis d'entre nous (ce qui est mon cas) voient leurs contributions augmenter. Mais pas pour faire ce que fait pépère ; il s'agit de faire reculer la pauvreté, la précarité, l'oppression sociale si bien décrite par ma très chère, ma plus que très chère Simone WEIL. Oui, j'adhère totalement à un programme d'authentique fraternité humaine, mais pas à un programme qui consiste à entretenir une élite boboïsée et parasitaire. Le jour où la prise de conscience du peuple de France sera complète, je ne donne pas cher du maintien de ces arrogants à leur poste. Mais ils ne veulent rien voir, rien entendre. J'y suis, j'y reste, semble être leur devise. Les pauvres...
PS2 : je vous en supplie ! Commentez. Je me sens bien seul et j'ai l'impression de crier dans le désert.

jeudi 25 avril 2013

L'heure des comptes

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Il ne s'est donc trouvé aucun sénateur courageux pour exiger du Président du Sénat un vote secret sur le projet de mariage pour tous.

Comme l'indique monsieur Bernard SELLIER dans un article intitulé : Mariage pour tous : l'insoutenable hypocrisie d'un vote (Le Figaro, livraison du 15 avril),aucun responsable politique, aucun président de groupe ne s'est levé au Sénat pour réclamer un scrutin public "obligatoirement prévu pour certains textes en raison de leur importance. [...]. Or, continue monsieur SELLIER, aucun de ceux-là qui avaient la capacité effective de soumettre le texte à un vote par scrutin public ne l'a demandé, alors que tout le monde en France l'attendait pour savoir comment chacun avait voté. C'est en entendant le président soumettre le vote du texte selon la procédure simplifiée et dissimulée de la main levée que cette dérobade historique est apparue. Aucun de ceux qui en avaient le pouvoir n'a demandé le scrutin public. Il est évident qu'une entente préalable entre toute ces personnes était intervenue pour qu'il n'y ait pas de scrutin public susceptible de révéler le véritable vote de chacun et vraisemblablement l'absence de majorité pour adopter le texte.

C'est une véritable ignominie qui assujettit toujours plus nos institutions à la politique de la dissimulation, du mensonge, de la magouille. C'est l'insoutenable hypocrisie des détenteurs du pouvoir politique qui est flagrante."

Et monsieur SELLIER de conclure son article, juridiquement très étoffé : "C'est une grande première historique dans toute la vie parlementaire : "le scrutin public virtuel" publié au Journal Officiel ! C'est un sommet de la politique du mensonge, de la dissimulation et de l'hypocrisie."
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Quoiqu'en dise cet imbécile d'Harlem DESIR, c'est bien avec le concours des responsables parlementaires de l'opposition que ce texte a été adopté. Monsieur BEL s'est probablement rendu coupable de forfaiture en ne demandant pas le vote public, comme le règlement l'exige pour des textes importants (et madame TAUBIRA ne contredira pas que son texte l'était puisqu'elle prétendait qu'il allait modifier notre civilisation. Il y a là une voie de recours auprès du Conseil Constitutionnel. Nous verrons bien.) En tout cas, hormis quelques courageux, Hervé MARITON, Daniel FASQUELLE, Henri GUAINO, entre autres, les élus de l'UMP et de l'UDI n'ont guère brillé par leur combativité. L'heure des comptes a sonné. Et nous les leur réclamerons. La lettre ouverte qui suit indique bien l'état d'esprit dans lequel se trouvent nombre de Français qui avaient placé leurs espoirs dans ces partis. Je vous la livre
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Lettre ouverte au sénateur P. Gélard, porte-parole de l’UMP au Sénat

" Monsieur le sénateur,

le 26 mars dernier, je vous écrivais : Croyez-vous vraiment qu’ils se satisferont d’une opposition si molle qu’elle ressemble beaucoup à un soutien ? Croyez-vous que les familles qui ont vu leurs enfants recevoir dans les yeux du gaz lacrymogène (et même, plus dangereux, du gel lacrymogène qui reste collé aux tissus de celui qu’il atteint), et celles qui ont compris que le pouvoir actuel n’hésiterait pas à agir de la même façon contre leurs propres enfants, comprendront que vous reculiez ?

Je ne me doutais pas que ces centaines de milliers d’opposants à la loi Taubira, qu’une opinion publique entièrement retournée (passée, en quelques semaines, de 63% d’opinions favorables à ce projet à moins de 45 %) laisseraient les sénateurs d’opposition, et vous-même, si indifférents qu’il ne s’est pas trouvé un seul président de groupe pour s’opposer à la mascarade qu’a été un « vote à mains levées » dans un hémicycle presque vide, si peu sensibles à la volonté nationale que les rares sénateurs présents n’ont même pas pris la peine de feindre de s’intéresser au débat (on a même vu – j’ai la photo – une sénatrice en train de jouer sur sa console !) et que vous avez ensuite, après cette mascarade, accepté l’autre sinistre comédie qu’a été le prétendu dénombrement des votes des absents !

Certes, Monsieur le sénateur, la majorité des personnes qui ont manifesté et continuent de manifester contre ce qui n’est encore que le projet de loi Taubira (ça l'est encore tant que le Conseil Constitutionnel n'a pas rendu son avis) ne votent pas pour l’élection des sénateurs. Toutefois, il y a parmi eux un certain nombre de grands électeurs qui se feront, j’en suis sûre, un devoir de rechercher quels sont les sénateurs de l’opposition qui ont fait leur devoir de parlementaires en étant présents et attentifs lors de cette séance. Ils les trouveront, soyez-en assuré, et ils se feront un plaisir et un devoir de ne pas voter pour les autres, tout comme feront les grands électeurs que les opposants à cette loi éliront en 2014… et compter sur leur capacité d’oubli pourrait s’avérer un bien mauvais calcul.

En attendant ces échéances, soyez certain que votre responsabilité et celle de vos collègues sénateurs absents ou inattentifs dans l’adoption de cette loi et dans les conséquences gravissimes qu’on peut en attendre sera, de plus en plus, connue de tous.

Je parle de conséquences gravissimes : il devient évident, même pour les aveugles comme vous-mêmes, que le pouvoir socialiste a décidé que ne pas être « homophile », d’éprouver une opposition, voire de simples réticences devant la théorie du « gender » enseignée désormais aux petits enfants et qui est le fondement de la loi Taubira, constitue un délit beaucoup plus grave et justifiant une rigueur policière et judiciaire plus grande que la plupart des crimes et délits de droit commun. Les arrestations de personnes isolées parce que porteuses d’un vêtement portant la silhouette d’une famille que je persiste à considérer comme normale, leur condamnation pour « tenue contraire aux bonnes mœurs », « manifestation » unipersonnelle non autorisée, ou encore « ostentation d’opinion politique », montrent assez que la simple opposition à ce projet de loi, alors qu’il n’est pas encore voté et donc en vigueur, est devenue délictueuse, ce qui laisse assez deviner quelle sera la persécution contre ceux qui ne seront pas suffisamment « homophiles » une fois la loi promulguée et entrée en vigueur. Ainsi de la mise en garde à vue pour de longues heures de personnes ayant déposé quelques secondes des tentes en vue d’un éventuel « camping », alors que le camping sauvage depuis des mois contre la création de l’aéroport de N.D. des Landes n’a jamais entraîné de telles mesures, pas plus que les émeutes survenues dans des « quartiers sensibles », en dépit des destructions de biens, de bâtiments publics et des blessures infligées aux policiers.

Et le Sénat qui vote l’amnistie pour les violences – autrement importantes – commises par des syndicalistes ! (Le texte a été retoqué par le Gouvernement, il faut le souligner par honnêteté).

Vous trouverez ci-joint quelques éléments sur la répression policière et judiciaire des opposants à la loi, répression dont vous êtes en grande partie responsable, vous et les sénateurs d’opposition qui ont préféré leur confort à leur devoir.

Veuillez agréer, Monsieur le Sénateur, l’expression de la considération que je dois au mandat dont vous êtes chargé.

Anne MERLIN-CHAZELAS. "
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L'heure des comptes a sonné, en effet. Et il est déjà urgent d'organiser la lutte contre des Roselyne BACHELOT, Benoît APPARU ou Franck RIESTER, députés ou responsables UMP, qui ont voté en faveur de cette loi (je fais peut-être une exception pour monsieur RIESTER qui a voté en fonction  de son orientation sexuelle). Il est vrai que madame BACHELOT siège dans un comité Théodule, présidé par monsieur JOSPIN et destiné à je ne sais quelle réflexion sur la moralisation de je ne sais quoi, qu'elle y a fait recruter son fils comme consultant à des tarifs assez avantageux : il faut bien négocier son soutien.
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Ces gens se rendent-ils compte de l'aversion qu'ils inspirent à la majorité des citoyens ? Je préfère encore les opinions folles d'un MELANCHON qui dit d'où il parle, et manifeste une certaine cohérence dans ses propos et son action, oui, je le préfère à ces mous qui ne cherchent qu'une chose : trouver un bon emploi dans la politique pour assurer leur pitance, faute de savoir faire autre chose que de gérer le ministère de la parole !
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Nous allons l'organiser la résistance, nous allons le faire pacifiquement, mais de manière déterminée et il y a bien des moyens de le faire. Ce n'est pas fini. Et puis nous aimerions bien que Pépère le suppresseur s'occupe du chômage, et qu'il tienne les promesses qu'il a tenu du haut d'une échelle, aux ouvriers de FLORANGE, qu'il fasse quelque chose pour ceux de PETROPLUS, et qu'au lieu d'accabler d'impôts les Français, il leur donne des raisons d'espérer. Il n'en est rien. Qu'il ne compte pas sur nous pour l'aider à soutenir son mensonge. Nous ne lâcherons rien, jamais, jamais.
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mercredi 24 avril 2013

Pas piquée des hannetons, la lettre de Josiane

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Un ami de POITIERS m'envoie copie d'une lettre ouverte qu'une femme courageuse, ma foi, adresse à François HOLLANDE. Fidèle à mon habitude, je la mets entre guillemets, en remarquant simplement que les esprits simples se rencontrent et que Josiane, la signataire de ce brûlot, utilise aussi le terme de "monsieur", en reprenant les arguments que j'ai utilisés moi-même dans mon billet d'hier soir. Nous avons atteint un tel degré d'exaspération qu'il faut craindre le pire. Il y a dans l'air comme des signes qui rappellent les signes annonciateurs de la Révolution de 1789. Il se pourrait bien que cette Révolution-là enfin dénoncent les mensonges de nos gouvernants et l'offense permanente qu'ils font à notre devise : Liberté, Égalité, Fraternité. Merci à Josiane FILIO, auteur de la lettre. (Je livre le texte en entier avec les commentaires introductifs de mon ami poitevin en bleu et en rouge, quelques remarques.)
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"Superbe lettre d'une femme à Hollande

PAROLES DE FEMME . Chapeau Madame ! Superbe lettr e: elle n'a rien oublié & il n'y a rien à ajouter.....Ce qui est beau, dans la démocratie, c'est que l'on puisse "encore " écrire des lettres comme celle-ci ! Pas contente la Madame !!!!pas du tout même!!! Neuf mois seulement !

"Dans quel état sera la France après 60 mois de Hollanderie ? Publié le 4 mars 2013 par Josiane Filio - Article du nº 293 (je ne sais pas dans quelle revue cette lettre a été publiée)

Lettre ouverte à Monsieur Hollande, imposteur avéré ayant réussi à se faire élire Président de la République Française par accumulation de mensonges

Monsieur,

Pour commencer, n’attendez pas de moi la plus petite marque de respect, en vous donnant du « Monsieur le Président » ; j’ai bien trop d’égard envers cette noble fonction, pour la confondre, ne fusse que l’espace d’un courrier, avec l’usurpateur que vous êtes.

N’ayant pas voté pour vous, je n’ai aucun remords personnel, ce qui ne m’empêche pas de plaindre très sincèrement, tous ceux (hormis les deux « communautés » qui, bien que minoritaires, s’avèrent être les uniques objets de toutes vos attentions) qui se sont laissés prendre à votre mensonger chant des sirènes, et ont voté pour vous.

Depuis, neuf mois ont passé et le nombre des citoyens broyés par l’étendue de vos gabegies, injustices et exactions envers la France, croît chaque jour davantage ! Neuf mois ! Le temps d’une gestation aboutissant normalement à un heureux événement... Malheureusement, force est de reconnaître que compte tenu de l’effrayant bilan qui est le vôtre à ce stade, il aurait mieux valu que la France avorte de votre candidature quand il en était encore temps !

Vous êtes le plus cynique personnage politique dont la France ait eu à pâtir de toute son Histoire. Bien évidemment vos prédécesseurs n’étaient pas des innocents et encore moins des « anges », néanmoins vous les battez tous à plates coutures pour ce qui est du mensonge et de la trahison des citoyens, y compris ceux vous ayant porté au poste que vous avez eu l’outrecuidance de convoiter, malgré votre manque de… TOUT ! Car plutôt que faire la liste de ce que vous n’êtes et ne serez jamais, j’aurai plus vite fait de lister vos qualités qui se résument en fait à deux seuls petits mots : INEPTE et INAPTE, ou pour utiliser un vocabulaire par vous compréhensible, INCAPABLE et NUL !

Tout comme votre prédécesseur, tant décrié par vous et les vôtres alors que vous faites la même politique en pire, vous avez trahi vos électeurs et tous les citoyens français puisque vous avez vous même déclaré avec le cynisme qui vous anime, que vous seriez le président de tous les français, omettant simplement de préciser qu’il s’agirait principalement de tous les Français de papier, ceux qui haïssent la France et ses citoyens, et tous ceux qui par leurs turpitudes pourront vous aider dans votre entreprise de démolition de toutes les belles valeurs pour lesquelles la France était jusqu’à présent vénérée dans le monde entier.

Aujourd’hui, vous la ridiculisez tellement cette France, avec votre humour à deux balles, vos costumes mal taillés, votre braguette mal fermée, vos décisions irréfléchies totalement stupides, que nous les citoyens normaux de ce pays, après avoir bien ri de toutes les caricatures et plaisanteries douteuses qui circulent sur vous sur le Net, ne pouvons que sangloter d’être assez sots pour vous laisser assassiner notre Nation sans réagir plus fermement.

Quelques exemples, tirés d’une liste non exhaustive et pourtant déjà tellement longue qu’un seul article n’y suffirait pas :
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Vous n’avez pas l’indispensable qualité nécessaire à un politique visant l’échelon ultime : celle de savoir s’entourer de collaborateurs talentueux pouvant l’assister avec brio. Même en cela vous avez fait tout le contraire en appelant auprès de vous un bel échantillon de bandits « en délicatesse avec la Justice » pour parler l’hypocrite politiquement correct, et dont l’unique talent est leur célérité à détrousser les honnêtes citoyens imposables.
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Votre premier ministre doit passer l’essentiel de son temps à siffler des arrêts de jeux pour distribuer des cartons rouges à ses troupes, aussi minables que lui, tirant le gouvernement à hue et à dia. Il se permet, du haut de son incommensurable sottise, d’injurier un contribuable aux revenus honnêtement gagnés (contrairement à certains ayant mené leur municipalité à la ruine …) réussissant à se l’aliéner et à perdre du même coup de conséquents impôts…
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Votre Ministre de l’Intérieur, excelle dans la compassion envers les assassins et pratique le mépris des victimes et de leurs familles… Il est par ailleurs totalement incapable de faire régner l’ordre sur notre sol, ignorant le nombre croissant de zones de non droit où sa police se fait caillasser … mais part en Afghanistan proposer sans vergogne l’aide de nos gendarmes pour former leur militaires … Cynisme ou connerie monumentale ? J’ai bien peur que ce soit les deux mon Général !
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Son alter ego, la Garde des Sceaux, se vautre dans l’injustice la plus ignoble en fermant les yeux sur les crimes les plus odieux, pour mieux accuser les descendants de colonisateurs (sans qui elle habiterait peut-être encore dans une case) de tous les forfaits, occultant aveuglément ceux de certains colonisés qui font bien pire encore de nos jours !
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Votre Ministre du Redressement Productif supporte avec stoïcisme la ridicule appellation dont vous l’avez affublé, bien trop occupé dans son insondable orgueil à « donner des leçons » à de grands industriels qui, s’ils ne sont pas des anges, ont au moins le talent dont il est lui totalement dépourvu pour défendre et faire progresser nos usines.
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Votre Ministre du Logement ne trouve rien de mieux que d’allumer l’Eglise Catholique en souhaitant réquisitionner certains de ses locaux, sans voir que des « Abbé Pierre », «Mère Teresa », « Soeur Emmanuelle » … et tant d’autres, ne l’ont pas attendue pour prodiguer une charité qui lui est totalement étrangère, elle ne connaissant que « charité commence toujours par soi-même » !

J’ai dit liste non exhaustive, alors je vais m’arrêter là, d’autant plus que comme à chaque fois où il est question trop longtemps de vous et des vôtres, je sens la nausée me gagner. Car vous, monsieur le minable, vous cautionnez tout cela, et vous en êtes même fier !

Jouissez donc monsieur, pendant qu’il en est encore temps, jouissez bien de tout car je vous prédis qu’au train d’enfer où vous menez la France vers la ruine, vous n’en sortirez pas indemne non plus. Car si par malheur nous n’arrivions pas à vous y précipiter d’abord, soyez sûr que nous vous entraînerons avec nous dans l’abîme. Ne pensez pas pouvoir nous échapper en vous enfuyant au bout du monde, de nos propres corps si nécessaires, nous bloquerons toutes les pistes de décollage. (Ce passage me paraît outrancier, je ne puis le dissimuler, comme ceux qui suivent.)

Ce courrier sera accompagné de la copie d’un autre, qui navigue sur le Net depuis plusieurs semaines, émanant d’un internaute ayant eu le courage de le signer, relayé par l’armée des citoyens en colère, que malgré toutes vos tentatives actuelles, il est déjà trop tard pour la museler.

Et si demain je suis traînée en justice, ou même directement embastillée, pour insulte au plus « haut » personnage de l’Etat, les patriotes français sauront jusqu’où vous pouvez aller dans l’ignominie, qui dans votre sinistre cas est sans limites.

J’assume ce risque, persuadée que grâce à votre « Ministre de la Justice » qui vide les prisons des racailles, vermines, assassins de toutes sortes, pour mieux y enfermer les citoyens de souche qu’elle hait sans raison et sans mesure, je m’y trouverais donc en excellente compagnie… et qu’il resterait dehors encore suffisamment de patriotes courageux pour fomenter enfin la violente révolution visant à expurger le Pays de vos humiliantes et dangereuses présences.

Monsieur l’auto-proclamé président normal, vous êtes, en fait, anormalement incapable et dangereux pour l’Etat français et ses citoyens, et avez fait suffisamment de mal comme cela. Il est temps que nous, les patriotes, reprenions la main, en vous arrachant les pouvoirs que vous nous avez confisqués.

Attendez-vous à du remue-ménage très bientôt. Il n’est pas nécessaire d’être devin ni même descendante d’une ancêtre pythonisse, pour vous le prédire sans gros risque de se tromper. Ce sera là ma souriante conclusion, monsieur que je ne salue pas.

Josiane Filio."
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Je voudrais commenter cette lettre. Je ne connaîs pas Josiane FILIO. Elle a une bonne plume, sans aucun doute. Mais au point où nous en sommes, et parce que je crois à l'arme de la non violence, il nous faut entrer en résistance à la manière de GANDHI et non par la violence qui perce à la fin de son message. Il y a bien des moyens de le faire. Se masser silencieusement devant Pépère le suppresseur quand il est en visite en province, sans rien dire, sans applaudir, être là, et lui signifier par notre présence et notre silence, l'abîme qui le sépare du peuple. On peut, par exemple, payer ses impôts à l'aide d'un chèque, déposé dans l'urne qui est présent dans tous les centres des impôts et non en utilisant le TIP, en augmentant la somme due d'un centime, ce qui risque d'entraîner un retard d'encaissement, écrire systématiquement au maire de notre commune en lui donnant notre opinion (notamment sur le mariage pour tous), retirer notre argent liquide des caisses d'épargne, inscrire nos enfants dans des écoles privées, confessionnelles ou non, où l'on sera assuré que la théorie du genre n'est pas enseignée, accueillir bénévolement les écoliers, collégiens et lycéens après les cours, pour leur donner, chacun dans notre spécialité, un enseignement de qualité, contradictoire, notamment en matière de morale dite laïque, pour corriger les explications parfaitement pseudo-scientifiques sur les origines de l'univers ou sur l'évolution, etc. Il faut simplement que nous nous organisions pour créer une société parallèle, libre, fraternelle, sans exclusive (pas question d'ostraciser qui que ce soit), non violente, et ignorer ces gens qui ne régneront plus que sur du vide, n'ayant à leur ordre que les forces de polices, pour les protéger (et il n'est pas sûr, d'après ce que j'ai pu percevoir dans la dernière manifestation, que toute la police suivrait Pépère).
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Que le climat soit pré-révolutionnaire, c'est l'évidence. Il nous revient de faire en sorte que cette révolution soit une révolution du coeur, de l'espérance, des manches retroussées et du service de la vérité.

mardi 23 avril 2013

Au locataire provisoire de l'Elysée

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Monsieur,

Je ne saurais vous appeler Monsieur le Président de la République. PASTEUR, l'éponyme de l'Université dans laquelle j'ai eu l'honneur et le bonheur d'enseigner disait : "C'est l'homme qui honore la fonction, non la fonction qui honore l'homme". Comme vous avez fait l'ENA, vous savez presque tout, et il n'est pas nécessaire que je commente plus avant cette apostrophe ; notre grand savant l'avait lancée dans une de ses interventions flamboyantes qu'il dispensait à l'Académie des Sciences. J'aurais pu dire : "Monsieur HOLLANDE", mais c'eût été faire preuve d'une familiarité que je ne désire point entretenir avec vous, lui préférant la juste distance qu'impose l'opposition déterminée à vos projets.

Il y a eu nombre de manifestations contre votre projet sur le mariage pour tous. Elles ont été paisibles. Vos relais médiatiques ont bien essayé de faire croire que le mouvement se radicalisait. Il n'en est rien. Plus déterminés que jamais, nous continuerons de combattre pacifiquement vos folies et de réclamer que vous teniez vos promesses sur le chômage, le pouvoir d'achat, la moralisation de la vie politique, etc. Pour l'instant on en est loin. Vous persistez dans la surdité, le mépris, l'arrogance.

Vous ne lisez pas les auteurs confucéens.C'est bien dommage. Présentement, et bien que je m'essaye à cette langue extraordinaire qu'est le chinois, je me borne à lire des extraits de MENCIUS ou de CONFUCIUS. En voici quelques uns qui vous sont particulièrement destinés : "Le Peuple est le bien le plus précieux, viennent en deuxième position les esprits de la terre et les céréales (le royaume), le souverain est le moins important" (MENGZI, livre VII, partie 2, chapitre 14). Et ceci encore du même MENCIUS : "Celui qui vole la bienveillance s'appelle voleur, celui qui pille la justice s'appelle une canaille, voler, piller s'appelle un hors-la-loi" (MENGZI, Livre I, partie 2, chapitre 8). F. AVANZINI, à qui j'emprunte cette traduction, donnée en note dans un livre sur le Sacré en Chine (Homo religiosus, série II, N°7 ; Michel MASSON éditeur), commente ainsi ces passages : "C'est toujours le Peuple qui, en privant le souverain de son appui, peut décréter la fin du Mandat et, en vertu de la 'rectification des noms', un souverain indigne ne peut plus se définir comme tel ; donc celui qui est privé de son Mandat n'est plus un roi". Et l'auteur de la note (Allessandro DELL'ORTO) ajoute : "Retourner le Mandat, est donc légitime, parce que celui qui est privé du pouvoir n'est qu'un bandit de grand chemin". Je n'aurai pas l'insolence d'aller jusqu'à approuver ce dernier commentaire car je respecte la démocratie. Mais par moment, il me démange de le faire bruyamment.
Mais il me paraît utile, Monsieur, revenant dans notre chère patrie, de vous citer la conclusion remarquablement précise des Essais de MONTAIGNE : "Si hauts que soient les trônes, on n'y est jamais assis que sur son cul". En matière d'anatomie, je confirme la chose.
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Opinion bien tournée

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"On ne peut changer les comportements et les pratiques que si on les nomme. Or chez certains [socialistes], ils sont devenus si déplacés, inadaptés, pour tout dire intolérables, qu'à un moment, il faut bien appeler un chat un chat ! Le Parti socialiste est entré dans un processus de délitement qui s'aggrave, étape après étape. On le voit avec CAHUZAC, après DSK. Tout homme ou femme, à gauche comme à droite, est faillible, mais le plus inquiétant est que le PS est devenu, comme organisation, perméable à ce genre de comportements.

Ces deux affaires traduisent bien une chose : une perte totale de repères et un mélange des genres : celui de la politique et des affaires, de la politique et d'une vie privée... particulière. Les garde-fous, protecteurs des valeurs de gauche, se sont effondrés. Plus largement, le Parti socialiste tolère depuis trop longtemps une dérive clanique qui permet à de petits groupes de se mettre d'accord sur la répartition des rôles et des places, le choix du premier secrétaire, les orientations, ou, plutôt, l'absence d'orientations. Le système s'est complètement replié sur lui-même. seuls comptent désormais le rapport de force, l'affrontement entre les individus et non plus la bataille sur les projets."

Propos de Gaétan GORCE, député socialiste (et honnête) de la Nièvre. Interview donnée au Figaro dans sa livraison du 15 avril 2013, page 20.
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Il est dommage que Gaëtan GORCE n'ait pas été plus avant dans la dénonciation de l'affairisme qui corrompt le PS jusqu'à la moëlle. On a fait reproche à monsieur SARKOZY d'être l'ami des riches. Mais je ne sache point qu'on ait reproché à Pépère le suppresseur d'avoir pour ami des Pierre BERGE, des Jean-Jacques AUGIER ou des Matthieu PIGASSE, tous possesseurs de médias très influents, tous désireux d'infiltrer (et ils l'on fait avec succès) la culture, tous richissimes. Ce n'est pas leur richesse qui m'attriste, c'est l'usage qu'ils en font pour promouvoir leurs intérêts et assouvir leurs désirs. Et il me semble juste de leur faire le reproche que, détracteurs du Président SARKOZY, ils faisaient à ses amis fortunés comme  monsieur BOLLORE.
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Monsieur PLESNEL est un fouineur redoutable. Pourquoi son Mediapart ne s'intéresse-t-il pas aux relations qui existent entre monsieur BERGE et Pépère le suppresseur via Jean-Jacques AUGIER ? Pourquoi les médias ne parle-t-il pas de l'interview d'un magistrat helvétique relatif au placement putatif des 15 millions d'euros de monsieur CAHUZAC ? Pourquoi monsieur BERGE a-t-il fulminé contre la publication dans le Monde (dont il est actionnaire et préside le Conseil de Surveillance) d'une adresse de la Manif pour tous aux sénateurs, mais pourquoi a-t-il laissé filtrer dans son journal l'information relative aux placements de son ami Jean-Jacques AUGIER dans les îles CAÏMANS ? Faut-il y voir l'affleurement d'un désaccord au sein de la rédaction qui ne veut pas se laisser intimider ou dicter ses articles ? Ou au contraire y détecter  une menace voilée de monsieur BERGE pour pousser Pépère le suppresseur à ne pas céder à la résistance de l'opinion publique sur le mariage homosexuel ? Il me semble que lorsque l'on aura donné des réponses claires, argumentées et établies à ces questions, on aura l'explication à l'attitude parfaitement tyrannique d'un homme qui prétendait "Unir tous les Français" et qui est en passe de créer une fracture définitive sur une question qui n'a aucun intérêt pour relever l'économie, pour faire disparaître le chômage, pour augmenter la production, stimuler nos exportations, créer des richesses, de l'emploi. Pépère le suppresseur n'est pas le Président de tous les Français. Il est le Président d'un petit club de richissimes socialistes qui donnent l'impression, fondée ou non de le faire chanter, et d'un club de fanatiques délirants : LGBT.

lundi 22 avril 2013

Appel urgent aux Veilleurs

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Je reçois à l'instant même d'une amie des Vosges, ce message que je vous transmets. J'irai moi-même ce soir aux Invalides pour prier. Je serai pacifique, pacifié et déterminé.
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Veillons, en effet, car nous ne savons ni le jour ni l'heure, et, au point où nous en sommes, prions pour que ces aveugles finissent par surgir à la lumière. Voici le contenu de ce message, à diffuser le plus largement possible :
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"A Nancy, c'est mardi place Stanislas à 21h, jusque minuit pour ceux qui le veulent, après la manif pour tous de 19h à 21h. Apportez un lumignon.


Dimanche dernier est né un mouvement irrépressible en marge de La Manif Pour Tous: les "Veilleurs".

Le concept: prolonger Les Manifs Pour Tous par un rassemblement pacifique mais déterminé.

Toute la semaine après chacune des manifestations qui ont eu lieu dans Paris, des centaines de jeunes se sont rassemblés sur l'esplanade des Invalides dans le silence, avec des bougies, récitant quelques unes des plus belles pages de la Littérature française, la Culture étant un rempart contre la barbarie que cherche à nous imposer le gouvernement. Leur attitude a reçu selon les jours un accueil très différent par les forces de l'ordre et le gouvernement qui les dirige. Ce mouvement a fait des émules dans toute la France et jusqu'à l'étranger où nous sommes très suivis (USA, Italie, Espagne, Russie...).

L'attitude des Veilleurs met le gouvernement très mal à l'aise car il est un véritable signe de contradiction. Il combat la violence du gouvernement par la non-violence, le mensonge par la recherche de la vérité dans la liberté, la manipulation par la conscience libre et éclairée... Le gouvernement ne peut rien contre nous.

Et si demain, à l'issue de la grande Manif Pour Tous qui a lieu à partir de 14h30 à Paris, 50 000 personnes devenaient Veilleurs en s'asseyant par terre dans le calme, la paix intérieure et la détermination? Le gouvernement, et les médias à sa botte, seraient profondément déstabilisés...

Je vous laisse découvrir les Veilleurs en quelques vidéos ou récits. Ils parlent d'eux-mêmes:

Analyse par le Bloggeur Koztoujours:

http://www.koztoujours.fr/des-veilleurs-gandhi-style

Mercredi 17 avril: nous donnons une leçon magistrale au gouvernement

"Hier nous avons donné une leçon magistrale au Gouvernement et aux forces de l'ordre. Ils luttent avec les armes du mensonge et de l'injustice; nous, avec celle de la liberté, de la conscience éclairée et de la paix intérieure! Notre force morale nous donne une autorité qu'ils n'ont plus et dont nous avons su user avec raison en refusant leur ultimatum et de quitter les lieux 20mn plus tôt que ce qui avait été négocié avec eux.

Nous sommes partis quand et comment nous l'avons voulu, parce que nous l'avons voulu en conscience; et non, par crainte des CRS dont nous n'avions pas eu peur la veille! Nous sommes partis, parce que nous l'avons décidé, nous l'avons décidé parce que nous avons agi en conscience et dans la paix intérieure du coeur, certains de faire le bien, d'être à notre place, nous avons agi en conscience parce que nous sommes libres et que nous cherchons à discerner le mensonge de la vérité, les émotions des convictions, les tentations d'agitation futile et inutile des résolutions d'action efficace et pérenne.

Les Veilleurs invitent la France entière à marcher dans nos pas pour créer un mouvement irrépressible, pour faire reculer le gouvernement sur ce projet loi de inique, à court-terme, et sur toutes les menaces contre les droits fondamentaux et la véritable écologie humaine.

ON LACHE RIEN!!!"

LA VIDEO A VOIR ABSOLUMENT:
http://youtu.be/_24EScyrFQU


En complément:
http://youtu.be/CEVxuLzhFbU

http://www.lerougeetlenoir.org/les-breves/en-direct-de-la-manifestation-du-17-avril

http://www.ndf.fr/poing-de-vue/19-04-2013/lettre-a-celle-que-jaime-retour-sur-une-soiree-avec-les-veilleurs


Jeudi 18 avril: les forces de l'ordre essaient dès le début de nous empêcher de nous installer mais nous sommes trop vite trop nombreux. Comme chaque soir, nous annonçons que nous partirons pacifiquement à 0h30 mais notre présence gène le gouvernement qui demande notre dispersion vers 23h15. Il a fallu tenir 1h15! pendant lesquelles les forces de l'ordre vont nous harceler, nous séparer, interpeller une partie d'entre nous emmenés une fois encore au commissariat de la rue de l'Evangile (sic!) à l'autre bout de Paris... leur zèle va redoubler à partir de 0h15 pour ne pas avoir a subir l'affront de gens qui se lèvent d'eux-mêmes, en hommes libres, quand ils l'ont décidé librement et en conscience, et non sous la contrainte de la force policière.

L'un de nous sera blessé par les CRS et secouru par un député de l'opposition, médecin, présent sur les lieux.

LA VIOLENCE DU GOUVERNEMENT: http://youtu.be/k-1KnRIINEk


http://youtu.be/oVFUJp3klKc

http://www.lerougeetlenoir.org/les-breves/en-direct-de-la-manifestation-du-18-avril

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/04/r%C3%A9cit-de-la-veill%C3%A9e-sur-lesplanade-des-invalides.html#more

Cette soirée donnera lieu à des échanges musclés entre les députés et le gouvernement à l'AN à notre sujet:

http://t.co/ZY7LMRdgec

http://www.dailymotion.com/video/xz4zx2_debat-sur-le-mariage-pour-tous-les-deputes-en-viennent-aux-mains_news


Vendredi 19 avril

http://nouvelarbitre.com/notre-recit-du-19-avril/


Nous avons eu la visite et le soutien de nbx députés, ainsi que du représentant des Musulmans de Versailles, de 3 évêques (Mgr Aillet de Bayonne le 2e soir, Mgr Rey de Frejus-Toulon le 3e, Mgr Aumonier de Versailles le 4e), de Xavier Bongibault porte-parole de La Manif Pour Tous...

Les Veilleurs se délocalisent depuis 2 jours: à Lyon, Marseille, Nantes, Toulouse Toulon, Biarritz... Moscou et Dubaï!

Notre hymne: "L'Espérance" http://youtu.be/4GZNoxrKZUQ

Beaucoup de ces Veilleurs sont les héritiers pacifiés des acteurs du Cache-Cache Pour Tous qui s'était déroulé le Week-end précédent dans Paris (http://nouvelarbitre.com/maman-hier-jai-traverse-paris/)
et du Camping Pour Tous devant l'AN qui s'était achevé par la garde à vue abusive de 67 d'entre eux, nos "soixanteseptards" (http://www.ndf.fr/poing-de-vue/19-04-2013/lettre-ouverte-des-67-salopards-au-gouvernement)

Les 4 liens pour suivre les Veilleurs :

- Page Facebook : http://fb.com/pages/Les-Veilleurs/487976067936709
- Événement Facebook : http://fb.com/events/247072712105677
- Personne Facebook : http://fb.com/vllrs
- Compte Twitter : http://twitter.com/VeilleursParis

@VeilleursParis,
@VeilleursEng,
@Veilleurs13,
@veilleurslyon,
@veilleurs64, et bien d'autres...

FAITES SUIVRE, FAITES CONNAITRE LES "VEILLEURS"

Soyez courtois....

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J'étais trop fatigué hier soir pour vous livrer à chaud les impressions que m'a laissé la manifestation d'hier. Il n'est pas trop tard pour vous en faire part en ce petit matin. Ce sont des impressions en forme de carré : un côté pour l'humour, un côté pour le témoignage, un côté pour la loi et la justice, un côté pour Jésus, quatre côtés qui délimitent une surface, celle de notre résistance pacifique mais déterminée.
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Côté humour. La palme revient sans aucun doute à ce père de famille. Il portait un de ces masques que les autorités avaient fait distribuer aux Français au tout début de la seconde guerre mondiale, pour les protéger des gaz toxiques que les nazis auraient pu utiliser pour vaincre une éventuelle résistance de nos armées et des populations civiles. A son cou, il avait accroché une pancarte qui portait cette mention admirable à l'intention de la maréchaussée : "Soyez courtois ! NE NOUS GAZEZ PAS !". J'étais mort de rire et les manifestants qui côtoyaient l'homme masqué partageait mon hilarité. Que dire aussi de cet autre qui, muni d'un couvercle de casserole et d'une papinette (nom que, dans le pays de mes parents, on donnait à une cuillère en bois), tapait en cadence sur cette cymbale d'un nouveau genre ? Le plus drôle était qu'il avait orné son crâne d'une sorte de couronne, faite de fleurs et d'oiseaux de toutes couleurs. Je lui ai fait remarquer que ça faisait moins de bruit que les casseroles de messieurs CAHUZAC, HOLLANDE, MOSCOVICI, AUGIER, BERGE et consort. Eclats de rire ! Approbation plein de bonhomie (un seul m) de la part du voisinage. Trompettes, cornes de chasse (on les appelait totoches chez les scouts, au temps de ma jeunesse), sifflets, vuvuzuelas, tambourins, cistres, j'ai tout vu en matière d'instrument de musique. Il y avait aussi un homme qui portait une pancarte manuscrite : "Ceux qui veulent que Taubira s'en aille lèvent la main". En matière d'humour, je crois que les Français sont imbattables !
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Côté témoignage. Ce sera mon témoignage personnel. Je suis arrivé à 14 h 25 tapante à la station Raspail. Des jeunes gens, membres du service d'accueil m'ont fait signe de remonter vers la Place Denfert-Rochereau (un modèle de résistance, DENFERT-ROCHEREAU). En remontant, j'ai vu, avec inquiétude, que le Boulevard Raspail était barré (un peu au-dessus de la Rue Campagne Première) par des véhicules bleu foncé de la gendarmerie ; je ne les ai pas comptés, mais il y en avait sans doute sept ou huit, peut-être plus. Au-delà, stationnait le long des trottoirs une vingtaine de véhicules blancs de la police (des CRS). Ils ont disparu quand le cortège s'est ébranlé. Diable (nous avions en effet, donnant sur le Boulevard Raspail, le Passage d'enfer), voilà qui s'annonçait fort mal. Remontant sur le trottoir, j'ai dit à un gendarme qui ressemblait à un crocodile avec son harnachement écailleux : "vous voyez monsieur que nous sommes de dangereux groupuscules". Il a eu le bon goût d'en rire. La foule continuait d'affluer. Ce qui m'a frappé, c'est le nombre de jeunes gens et de jeunes filles assurant le service d'ordre ou de sécurité, mais aussi de jeunes (15 à 20 ans) participant à la manifestation, c'est le nombre de jeunes couples, de parents avec leurs enfants, de personnes âgés, de gens de toutes origines, de toutes couleurs. Les slogans qui revenaient le plus souvent étaient : "Hollande, ta loi on n'en veut pas", "François, t'es foutu, les Français sont dans la rue", "François si tu savais ta loi où on s'la met ; aucu..., aucu..., aucune hésitation ! Non non non à la loi TAUBIRA". Et puis, sur l'Esplanade des Invalides, la foule a crié "Hollande, démission !" et surtout "Résistance, résistance, résistance". C'était impressionnant d'unanimité, de force et de dignité. J'y reviendrai avec mon troisième côté. J'ai vu, non loin du char-podium où Frigide BARJOT haranguait la foule (avec quel talent, et quel souci de pacification !), et près duquel je m'étais placé, un homme en lévite noire, portant une barbe fournie et le chapeau de feutre noir qu'affectionnent les juifs pieux ; j'ai vu aussi une délégation de musulmans portant une banderole. Monsieur le Préfet de police voit 45 000 personnes ; il y en avait 3 fois plus, comme, de nouveau, le montreront les photos. Ah ! j'oubliais : toutes les fois que l'hélicoptère de la protection civile passait au-dessus de nos têtes, on lui faisait de grands coucous en secouant frénétiquement nos drapeaux.
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Côté juridique.
Je vous avais indiqué que je savais de source sûre ceci : les photos publiées par la presse (le Monde en particulier) de la foule vue de l'hélicoptère étaient truquées. Ce point a été révélé par Frigide BARJOT. Elle a indiqué avoir demandé communication des vidéos à la Préfecture de police, laquelle prétend avoir répondu par un courrier que les organisateurs de la Manif pour tous n'ont jamais reçu. Un recours en référé est lancé pour obtenir communication de ces documents.
Monsieur BERGE qui prétendait qu'il ne verserait pas de larmes si une bombe explosait au cours de la Manifestation prévue sur les Champs-Elysées est mis en examen pour "incitation à des actes terroristes" (je ne suis pas certain que le chef d'inculpation que je vous donne soit absolument exact dans sa formulation, mais l'idée y est).
Un recours auprès du Tribunal administratif est déposé pour obtenir un examen de la pétition citoyenne par le CESE. Ce recours est collectif, mais les pétitionnaires sont invités à introduire un recours personnel auprès de ce Tribunal : consulter pour cela le site internet de la Manif pour tous.
Assigné en diffamation par les organisateurs de la Manif pour tous qu'il avait qualifiés d'homophobes, monsieur le sinistre (du latin sinister : situé à gauche) et imbécile (cf. BERNANOS) Jean-Pierre MICHEL a vu ses propos qualifiés par les juges de cinglants, mais relevant de la liberté d'expression. Or, la lettre du moustachu (je crois bien en effet qu'il a une moustache)  a été écrite sur papier à en-tête du Sénat. Il s'exprime donc en tant qu'élu de la République (!). Les organisateurs ont fait appel de ce jugement assez curieux. Mais on sait bien que le Grand-Orient illumine la justice !
Un syndicaliste de la CFTC nous indique que diverses organisations (Haut Conseil de la Famille, Union des Associations Familiales, Syndicat CFTC et Syndicat CGT, entre autres) ont donné un avis défavorable au texte de madame TAUBIRA. Seul le MEDEF en la personne de madame PARISOT (qui, grâce au ciel, ne peut plus briguer un troisième mandat) a refusé de se prononcer au motif que la question en débat était d'ordre sociétal. Et ce représentant a eu ce mot terrible : "Et si on rétablissait l'esclavage, vous discuteriez sans doute de la longueur des chaînes !?" Du balai, madame PARISOT !
Il apparaît également que le vote du Sénat a été délibérément truqué dans sa procédure. Il n'y avait en réalité que deux voix en faveur du texte, et il n'aurait pas été adopté si le vote des sénateurs socialistes ultramarins (adjectif utilisé par Frigide) avaient été pris en compte.
Décidément, il faut que messieurs AUGIER et BERGE disposent de puissants moyens de pression pour faire voter une loi que 55 % des Français réprouvent.
Je ne parle pas des discours de messieurs GUAINO, MARITON, FESQUELLE (orthographe de ce nom donnée sous réserve) et d'un élu Radical de Gauche qui parle, lui, de loi scélérate, ni de l'appel de Christophe, un homosexuel (que j'ai rencontré lorsque j'étais bénévole à Tibériade et que je connais donc fort bien, ceci à l'intention de TIPPEL qui mentionne dans un commentaire les interventions de ce jeune homme).
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Coté Jésus. Le texte du jour est tiré de l'Evangile de Jean 10 : "Celui qui entre dans la bergerie sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit." Et, un peut plus loin : "Je suis la porte des brebis". Mon véritable motif d'opposition, c'est qu'ayant fait l'expérience d'un "toujours vivre" par la rencontre de JÉSUS, je sais d'expérience, tout pécheur que je suis, qu'il n'y a pas d'autres voies pour "que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance". Voilà qui nous impose de respecter nos ennemis, de les bénir, de prier pour eux (cf. le sermon sur la montagne dans l'Evangile de Matthieu), mais de ne pas redouter "ceux qui peuvent tuer les corps mais ne peuvent atteindre l'âme". Ce n'est pas tant pour nous, pour moi, que je résiste, c'est par désir profond, inextinguible, de faire connaître Celui qui est le chemin, la vérité et la vie. Résistance, résistance, résistance ! Résistance spirituelle, résistance de charité ! résistance de vérité !
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Je vous prie d'excuser la longueur de ce billet.