lundi 30 septembre 2013

Qui manipule qui ?

Je viens de trouver sur le site de l'Observatoire de la christianophobie (que madame Caroline FOUREST, inquiète de la montée en puissance d'un intégrisme catholique, devrait consulter plus souvent) l'article ci-dessous. Je vous le livre, comme l'observatoire le fait lui-même, avec les précautions d'usage, notamment parce que la radio qui a diffusé l'interview en arabe de Mère Agnès-Mariam a des propriétaires inconnus ou suspectés de complaisance avec le régime syrien en place et avec les iraniens... Mais tout de même, cet article mérite réflexion ; je prie les auteurs du site d'excuser la liberté que j'ai prise avec eux de publier cet article, et j'invite mes lecteurs, non seulement à visiter ce site, mais aussi à s'abonner à la réception de ses articles :
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Le blogue Comité Valmy a publié le 27 septembre la retranscription en français d’un entretien accordée par la Mère Agnès-Mariam de la Croix à la chaîne de télévision en langue arabe Al Mayadeen. Cette chaîne, lancée en juin 2012 pour contrer l’influence de chaînes comme Al Jazeera (du Qatar), émet depuis Beyrouth. Ses financiers sont inconnus. Si la direction de la chaîne soutient que ses actionnaires sont des hommes d’affaires arabes, d’autres sources occidentales insinuent qu’elle serait une propriété conjointe entre les Iraniens et un cousin de Bachar Al-Assad… Comme d’usage, dans cette situation moyenne orientale où l’épineux le dispute au mystérieux, il convient de recevoir les propos de la supérieure du couvent Saint-Jacques le Mutilé (Syrie) avec bienveillance et prudence. Ils reviennent sur l’affaire du bombardement chimique de Ghouta – l’oasis de terres cultivées qui entourent au sud et à l’est la ville de Damas – et apportent des informations plus que surprenantes. Les voici…
« Les habitants de la province de Lattaquié m’ont informée avoir vu leurs enfants dans les vidéos sur la Ghouta, filmées par les miliciens armés », a-t-elle dit dans une interview avec la chaîne de télévision al-Mayadeen [la religieuse accompagnait l’équipe des inspecteurs de l’ONU lors de leur deuxième visite à Damas] « le premier motif de son action était au début humanitaire, et la veille de l’attaque chimique dans la Ghouta nous étions à Damas. Nous avons vu de nos propres yeux ce qui a eu lieu à Maadamiya. Donc, s’il y avait eu des morts, des victimes et des blessés, on aurait remarqué ceci immédiatement. Mais cette nuit, aucun mouvement inhabituel n’a été enregistré. Les gens ici sont tous des voisins et se connaissent. Les habitants de la Ghouta qui se sont déplacés vers Damas n’ont pas été paniqués par un événement de cette ampleur, surtout que les informations de presse ont fait état de 1 400 morts et de 10 000 blessés dans une petite zone. Nous n’avons pas entendu non plus les ambulances. Tout était calme cette nuit (…) Telles étaient mes premières remarques, et lors de mon voyage en Malaisie, j’ai été en contact permanent avec les habitants de Lattaquié. Le 4 août, les groupes armés ont ravagé 11 villages dans la province de Lattaquié. Les médias occidentaux ont parlé d’une avancée de l’opposition syrienne, alors qu’un véritable carnage avait eu lieu. Nous avions dressé des listes comprenant les martyrs de la province de Lattaquié et les disparus. Les groupes armés avaient kidnappé 115 personnes dont 65 enfants de moins de 15 ans. Au cours de mon voyage, j’ai appris que des parents de la province de Lattaquié ont reconnu des enfants enlevés de la même région qui sont apparus dans les images diffusées sur les victimes des armes chimiques présumées dans la Ghouta.  Les Américains ont choisi 13 films parmi les vidéos présentées par les groupes armés et les ont qualifiés de sûrs (…) « J’étais en contact avec des journalistes allemands, je leur avais dit que je suis incapable de déterminer la date et le lieu de chaque film. Ils m’ont envoyée une liste de 43 films dont les premières vidéos. Ma surprise était grande à la vue des mêmes enfants repris dans au moins quatre ou cinq vidéos. Je me suis dit que ce qui se passe est anormal. Quand je me suis approfondie dans l’étude de toutes les vidéos sur des attaques chimiques présumées, je me demandais à chaque fois : d’où cherchent-ils tous ces enfants ? Où sont leurs parents ? Est-ce possible qu’une mère abandonne ses enfants ? Il est normal qu’un ou deux enfants disparaissent, mais perdre ce grand nombre d’enfants ceci suscite des interrogations (…) Toutefois, j’ai une bonne nouvelle : les enfants étaient anesthésiés, la preuve en est que tous les enfants étaient calmes à l’exception d’un enfant qui pleurait. On aurait administré à ces enfants plusieurs types d’anesthésiants pour donner l’impression qu’ils sont morts. Quant aux jeunes tués, je pense qu’ils sont des éléments des groupes armés qui ont joué le rôle de comparse. S’ils étaient morts, on aurait vu ce nombre élevé de victimes enterrées dans les tranchées énormes creusées pour contenir entre 300 à 400 dépouilles. Mais seules 8 corps y ont été enterrés. Nous n’avons pas vu ceux qui enterrent. S’il y avait vraiment 1500 corps, où seraient-ils alors ? Nous sommes de plus en plus convaincus que ces vidéos n’ont pas été filmées le 21 août. Elles ont été postées sur internet en ce jour et ceci nécessite plus de preuves ».
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Quand on lit tous ces détails qui ont la couleur du factuel, on se demande qui manipule qui. Monsieur HOLLANDE (RODOMONT-NORMAL Ier) voulait faire la guerre à BACHAR EL-ASSAD. Il ferait mieux de se documenter avant de dire et de faire ce qui semble être aventureux et problématique. A son actif, toutefois, la rencontre avec le Président iranien à l'ONU. Il me semble que la crédibilité de mes opinions et de mes jugements m'impose de ne pas critiquer systématiquement monsieur HOLLANDE (que je crois très redoutable et très pervers), mais de reconnaître dans ses actions ce qui est bon quand effectivement ça l'est.
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Nouvelles de la Résistance : veilleurs-debout (les sentinelles) devant les établissements de monsieur Bergé et autres actions

D'abord une jolie photo.

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Ensuite cette photo de veilleurs-debout (les sentinelles) devant l'Elysée (avec contrôle d'identité, bien sûr!)

Et celle-ci : des sentinelles devant le restaurant dont monsieur BERGE est propriétaire.

 
Sur le mont FARON, un joli drapeau.
 
 
 
 
Tout ceci est visible et commenté sur le site du Salon beige dont je recommande vivement la consultation QUOTIDIENNE. Ils ne m'en voudront pas si j'utilise leurs photos. D'avance je les remercie.

dimanche 29 septembre 2013

Nouvelles de la Résistance : madame Taubira est accueillie vendredi soir à la gare Montparnasse

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Voici un lien qui vous permettra de vous faire une idée de l'accueil fait par nombre de nos concitoyens, vendredi soir à la gare Montparnasse.
 
 
Vous constaterez plusieurs choses : la première c'est le nombre impressionnant de gendarmes mis à disposition de la "protection" du ministre, laquelle n'est menacée que par des protestations sonores ; la seconde, c'est que les protestations réitérées qui se perpétuent dans toute la France ne semblent pas émouvoir nos gouvernants. Que cherchent-ils ? A nous exaspérer ? A nous pousser à la faute de la violence ? A garder le pouvoir en divisant leurs opposants entre opposants mous (ce que semble être l'UMP, empêtré dans ses querelles de chefs et qui ne s'engouffrent guère dans les trous de confiance que le gouvernement creuse dans l'opinion publique) et opposants durs ?  La seconde est que tout cela est très dangereux et pourraient bien déboucher sur un chaos généralisé, une déstructuration totale du pays. Voici deux exemples, deux conséquences, de l'inconséquence des socialistes : (a)  malgré l'interdiction faite par la justice d'ouvrir le dimanche, LEROY-MERLIN et CASTORAMA ont décidé de passer outre, avec l'accord et le soutien de leurs employés [c'est nouveau, cela ; des patrons soutenus par leurs employés] ; (b) le mouvement des Tondus revendique 350 000 adhérents qui refusent de payer les cotisations patronales aux URSSAF. La troisième est que, "antifas" mis à part et qui semblent se faire discrets en ce moment, on ne voit guère de manifestations de masse en faveur d'hommes politiques qui prétendent défendre "les plus démunis" contre "les riches". C'est qu'avec les feuilles d'imposition, nous découvrons qu'il y a beaucoup de riches en France. Pour combien de temps ? Voilà qui est une autre affaire.
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Mais nous sommes sauvés ! RTL (qui n'est pas une radio d'état) vient d'engager monsieur BERGE comme chroniqueur. Ainsi nous entendrons plus clairement de sa bouche qu'il faut supprimer les fêtes chrétiennes, toutes les fêtes chrétiennes. Monsieur BERGE vient d'engager une procédure judiciaire contre le site catholique du Salon Beige parce que justement, il diffuse cette information. Alors, pour renforcer le courage de l'équipe qui tient ce Blog, celle-ci nous demande de consulter ses infos très régulièrement. Ma remarque peut sembler incongrue, placée qu'elle est comme une verrue à côté de l'information que je viens de commenter. Elle ne l'est nullement. Elle illustre simplement que tous les centres du pouvoir, dont les médias, sont gangrenés par l'inconscience, je veux dire l'absence de conscience, je veux encore préciser l'absence totale de réflexion sur les conséquences sociales et politiques de leurs choix. Une telle conduite souligne que ce qui guide les responsables c'est soit la soif d'argent (faire de l'audience), soit la soif du pouvoir ( [a] possibilité d'exercer sur les citoyens une violence légitime [je préférerais "légitimée par le vote prétendu démocratique"], car telle est la définition du pouvoir politique : garde à vue, emprisonnement, amendes, etc. sont quelques unes des manifestations de cette violence "légitime" et [b] illusion de croire qu'on peut laisser un nom dans l'histoire en en changeant le cours.).
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C'est tout pour le moment.

samedi 28 septembre 2013

Paris vaut bien une anti-messe

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Singeant à l'envers notre bon roi Henri, madame KOSCIUSKO-MORIZET, a décidé que PARIS valait bien une anti-messe. Voici un petit articulet tiré du site des Nouvelles de France :

"Décidément, Nathalie Kosciusko-Morizet, la candidate UMP à la mairie de Paris, en veut aux cathos. Après avoir refusé de reconduire le maire sortant du 8e arrondissement François Lebel qu’elle juge en privé « homophobe et dangereux » (et qui s’apprête à monter une liste dissidente, comme en 2008 où il avait battu Pierre Lellouche, déjà investi par l’UMP), elle aurait dans le collimateur le maire du 6e arrondissement Jean-Pierre Lecoq, pourtant jugé indéboulonnable dans son arrondissement."
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Madame KOSCIUSKO-MORIZET se trompe de cible. Elle s'imagine qu'elle doit s'attirer les voix des modérés du centre gauche pour satisfaire son ambition. C'est pourquoi elle affirme qu'en cas de duel PS-FN elle voterait pour le PS, c'est pourquoi elle s'est abstenue lors du vote sur la loi TAUBIRA, et c'est encore pourquoi elle désire évincer de la candidature ceux de ses collègues qui risquent de se mettre en travers de son chemin en raison de leurs convictions. On dit d'elle que c'est une tueuse. Et j'ai bien peur que ce ne soit vrai. Il nous reste le vote pour empêcher que ne soit perpétré ces meurtres symboliques, et nous pouvons, dans les arrondissements où la gauche est certaine de l'emporter, voter pour des listes qui correspondent à nos idées, et dans les autres, au pire, en faire autant, au mieux nous abstenir. C'est avec ce genre de personnel politique que notre pays a été conduit au bord du gouffre et que nous sommes en train de faire un grand pas en avant ! Madame KOCIUSKO-MORIZET fait partie de ces "élites" complètement déconnectée du réel. Elle sait tout mais ne sait que ça. C'est déplorable. Elle et ses amis sont parfaitement responsables de la venue des socialistes au pouvoir et de leur mainmise sur les médias, les familles, les consciences, l'économie. Par moment, j'ai envie de crier : "Du balai, du balai, du balai ! Occupez-vous de la France et des Français. Vos petites ou grandes ambitions ne nous intéressent pas. Portez moins de tailleurs Chanel et investissez-vous un peu plus personnellement, concrètement, dans la lutte contre la pauvreté et les véritables exclusions (les moins visibles et les plus douloureuses), non point de manière affectée, mais dans le silence de votre cœur et de votre conscience. Oui, du balai, du balai, du balai ! Un peu moins de Paris-plage, de nuits blanches, d'universités d'été, et un peu plus de considération pour ceux qui n'ont ni votre culture, ni votre prestige social, ni vos diplômes, ni votre richesse, mais qui font tourner notre pays." Ce n'est pas de la démagogie. J'aurai mauvaise grâce à ne pas reconnaître qu'on peut me classer dans ce groupe de citoyens. J'en ai conscience. Du moins essayé-je mettre en pratique les conseils que je donne à nos responsables, et cela ne regarde que moi.
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N'oublions jamais ceci qui est une fable très instructive. La Belgique est restée plus d'un  an sans gouvernement, et elle n'en est pas morte. Ce qui signifie que les gouvernements, dans leur mode de fonctionnement abstrait, planifié, mis en mots, mais seulement en mots, ne servent pas à grand-chose, sinon à pourvoir des postes juteux !
 
 

vendredi 27 septembre 2013

A propos de Reynald Secher et des persécutions dont il a fait l'objet après son livre sur les guerre de Vendée

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Ce matin, je vous faisais part de la conférence que Reynald SECHER doit donner le 1er octobre à la mairie du 7e arrondissement. Laurence a eu la gentillesse de me faire parvenir une notice sur Reynald.SECHER. Je vous la joins ici pour que vous vous fassiez une idée sur l'impartialité de la clique qui gouverne notre pauvre patrie depuis l'avènement  de la République.
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" En 2009, Reynald Secher publie l'ouvrage La désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen dans lequel il témoigne de toutes les menaces et pressions dont il aurait été l'objet juste avant la soutenance de sa thèse d'État en 1985 puis, à nouveau, suite à la promotion de celle-ci lors de l'émission télévisée Apostrophe sur Antenne 2 en 1986. À cette époque, une thèse portant sur le sujet sensible d'un génocide risquait de perturber les festivités nationales du bicentenaire de la Révolution française, festivités qui étaient déjà en préparation. À cette même époque, refusant de célébrer la Révolution française « d'un bloc » (selon le mot fameux de Clémenceau), l'historien François Furet avait été écarté des célébrations officielles du bicentenaire par le président socialiste François Mitterrand. Dans le magazine Le Point  no 728 du 18 août 1988, le philosophe Jean-François Revel remarquait: « Il est très français que cette thèse d'État, coup de maître d'un historien de 30 ans, ait suscité, avant tout, une querelle de vocabulaire. Le premier mouvement a-t-il été pour soupeser l'intérêt d'archives mises au jour après deux siècles de cellier ? Mesurer l'ampleur des nouveaux renseignements fournis ? Évaluer le progrès accompli dans la compréhension des faits ? Que non ! Toutes affaires cessantes, les docteurs se sont empoignés sur la question de savoir si l'auteur était fondé à user dans son titre du terme de "génocide". »
Lors d'un entretien publié en octobre 2011, Reynald Secher affirme: « Je suis cambriolé quinze jours avant de soutenir à la Sorbonne. On m’a volé ma thèse. Chaunu m’assure que j’ai soulevé un gros sujet. Il m’invite à être prudent. Le lendemain, je reçois un appel téléphonique soi-disant du rectorat. On veut me rencontrer dans un café de Rennes. Un homme m’assure qu’il a connaissance de ma thèse, que je ne peux pas soutenir, à la veille du Bicentenaire, on a tout prévu. « On vous donne 500 000 francs et un poste à l’Université et vous ne soutenez pas. Si vous refusez, vous serez emmerdé toute votre vie. », il ajoute: « J’ai dû démissionner de l’enseignement secondaire; on n’a pas reconduit mes contrats à l’université. ».
Dans La désinformation autour des guerres de Vendée et du génocide vendéen, Reynald Secher explique: « Je me retrouvais désargenté, endetté et sans source de revenus professionnels […]. Quant à ma carrière universitaire […] elle fut définitivement brisée. J'ai postulé à plus de 20 postes jusqu'au jour où un professeur, se disant « admirateur de mes travaux », m'expliqua que je n'avais aucune chance d'être élu, mon nom et mon œuvre étant trop marqués politiquement et idéologiquement. J'en pris acte. »"
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Voici trouvé dans le livre de Simone LOIDREAU déjà évoqué (livre que je possède) le témoignage de THOMAS, un médecin républicain qui combattit les Vendéens mais déposa au procès mené contre l'ordure humaine qu'était CARRIER. "J'ai vu brûler vifs des femmes et des hommes. J'ai vu 150 soldats maltraiter et violer des femmes, des filles de 14 à 15 ans, les massacrer ensuite et JETER DE BAÏONNETTE EN BAÏONNETTE de tendres enfants restés à côté de leurs mères étendues sur le carreau." Si ce n'est pas encore un génocide, c'est déjà un crime de guerre ! Multiplié par 1000, c'est un génocide. Pertes et profits de la République semble dire les imbéciles qui nous gouvernent. Et le crétin de BESANCENOT dira peut-être, comme il l'a dit à propos des fusillades d'opposants politiques à CASTRO : "on ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs".
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N'oubliez jamais les noms à jamais honnis des généraux de la honte : TURREAU, WESTERMANN, GRIGNON, LACHENAY, HUCHE, AMEY (celui qui "faisait cuire le pain de la République" en brûlant vifs dans des fours chauffés à blanc des femmes et des enfants, qui s'en vantait et en riait), CORDELLIER, CROUZAT. Ces gens sont la honte de notre patrie. Et on devrait afficher leurs noms sur le mur des salles de classe pour inviter les petits Français et Françaises à honnir la violence en rappelant l'existence de ces monstres. François MITTERRAND a raté l'occasion de ramener la paix civile en reconnaissant les crimes de la République. Bien pire, il les a niés par ses décisions. L'institution a cassé la carrière d'un historien prometteur. Tout le monde semble s'en foutre, tandis que les âmes mortes des innocents rodent encore dans ces contrées dévastées et réclament non point vengeance, mais reconnaissance de leur martyre. La Vendée ne trouvera la paix qu'au prix de cette reconnaissance-là. Mais aujourd'hui on préfère stigmatiser les agressions homophobes (parfaitement condamnables d'ailleurs) que de reconnaître  que notre République est née dans le sang et qu'il est de plus en plus vain de le nier.
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Nouvelles de la Résistance : photos de la veillée du 20 septembre et d'autres veillées


Chers lecteurs, encore un billet pour ce 27 septembre : celui d'un lien où vous pourrez voir de très nombreuses photos des veillées organisées par les Veilleurs.
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http://www.flickr.com/photos/100031131@N07/ 

Florange et chômage ou comment se moquer du monde

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La presse a une curieuse manière de rendre compte des événements. Comme vous pourrez le constater en visionnant la vidéo dont je vous donne le lien, l'accueil de monsieur HOLLANDE a FLORANGE n'a pas été des plus chaleureux. Il faut comprendre. Peu avant les élections présidentielles, celui qui n'était encore que candidat, est monté sur une camionnette ou un podium, je ne sais plus, et a harangué la foule des fondistes (qui buvaient ses trompeuses paroles) en jurant que, lui Président, on verrait ce qu'on verrait. (Il avait l'air d'un LENINE haranguant les soviets. La photo est bien connue. Elle est du reste souvent présentée truquée ; on y a gommé TROTSKY ! ). On a vu en effet ce qu'on a vu.
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Il n'est pas innocent de savoir que monsieur MONTEBOURG, plus cohérent que son chef, n'a pas été convié à venir l'accompagner sur les lieux du crime (comme le dit un métallo de FLORANGE, selon le gratuit Metronews d'aujourd'hui, 27 septembre ; mais on verra ce qu'il faut penser de ce journal dans quelques lignes). C'est que monsieur MONTEBOURG voulait nationaliser FLORANGE ; il ne décolère pas de sa relégation à PARIS, ce jeudi 26 septembre. Et il y a de quoi, pour deux raisons : la demande d'acier repart à la hausse, et la France possède un haut degré de savoir-faire dans la conception et la production des aciers spéciaux. Monsieur MONTEBOURG avait peut-être des choses à dire ou à proposer. Je l'ai trop souvent brocardé sous le surnom de XYLOGLOSSE pour ne pas lui reconnaître une forme de panache. Et payer des impôts pour aider la sidérurgie me paraît plus utile que d'en payer pour honorer les retraites des députés et des sénateurs, ou les subventions de tous ordres aux associations qui servent de couroi de transmission au PS.
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Regardez d'abord la vidéo avant un petit commentaire.
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http://bcove.me/1g852svk
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Figurez-vous que le titre de couverture de Metronews, rapportant la visite de monsieur HOLLANDE à FLORANGE est, tenez-vous bien : "Florange : Hollande apaise les syndicats". Il faut être juste avec Metronews ; la première colonne de l'article (qui figure en page 8) fait bien mention des sifflets, des huées, et du sentiment de trahison que ressentent les 629 salariés, privés d'emploi par la fermeture des hauts-fourneaux. Mais la seconde tartine sur les éloges qu'Edouard MARTIN, leader local de la CFDT, qui concède la trahison de monsieur HOLLANDE, mais se réjouit de l'acte que constitue en réalité une annonce : la création d'une plate-forme publique de recherche et de développement consacrée à la métallurgie. Deux remarques : cette création,  si elle voit le jour, est une bonne chose. Et la justesse du jugement oblige à le reconnaître ; mais elle ne donnera pas de travail au 629 ouvriers hautement spécialisés. Elle emploiera des chercheurs, des ingénieurs, et sans doute fort peu de ceux qui ont été licenciés.
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La version manipulatoire du gratuit 20 minutes utilise un autre moyen que celui du titre censé résumer un article, dont en réalité le contenu est totalement ou partiellement différent. Premièrement, il ne met aucun titre en page de couverture. Secondement, l'articulet consacré à cette visite (en page 10) indique effectivement : "Hollande sifflé à Florange", mais il se termine par la remarque d'un autre leader syndical de FO, Walter BROCCOLI : "On aurait préféré quelque chose de plus concret" et, in cauda venenum "Lui au moins, il a eu le courage de venir" (allusion aux promesses non tenues de monsieur SARKOZY à propos de GANDRANGE) . En somme, l'idéologie continue de fonctionner à plein ; elle ignore superbement le sort de l'homme concret. Des dizaines de familles se voient privées de la dignité du travail, qui d'un père qui d'une mère, quand bien même, elles sont aidées, et fort heureusement. Mais que des ouvriers hautement spécialisés se voient privés de leur métier, niés dans leurs talents, souvent au bord du désespoir ne semblent pas gêner grand monde dans l'univers des médias, et des cercles parisiens.
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Quant à la prétendue inversion de la courbe du chômage, c'est un mensonge éhonté. Il suffit de savoir que 77 000 dossiers de demandeurs d'emploi n'ont pas été actualisés (ce qui représente environ 38 % des demandeurs censés procéder à cette formalité pour les mois écoulés, je ne saurais préciser lequel ou lesquels) et que cette carence a conduit à les rayer des listes. En vérité, le chômage a augmenté de 20 000 demandeurs d'emploi.
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Ces gens sont passé maîtres dans l'art du mensonge. Tout ce qu'ils savent faire pour donner l'impression qu'ils agissent, ce sont des réformes sociétales, des volontés de suppression des fêtes chrétiennes au profit de Kippour et de l'Aid, c'est-à-dire de véritables cache-misères, coincés qu'ils sont entre des réalités économiques qu'ils n'ont pas le pouvoir de modifier et les promesses insensées qui nous ruinent et font rentrer cette année un million de foyers dans l'impôt sur le revenu (ce qui en soit n'a rien de scandaleux mais contredit fortement la volonté d'augmenter le pouvoir d'achat et d'améliorer le sort des classes moyennes).
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Alors une question : de qui se moque-t-on ? Je serais heureux d'avoir votre réponse en commentaire. Merci d'avance.


Les guerres de Vendée, en mémoire des victimes innocentes.

Chers lecteurs parisiens, si vous êtes disponibles, n'omettez pas d'aller écouter Reynald SECHER le 1er octobre. Voici l'annonce de sa conférence. Vous savez que depuis plusieurs années je dénonce ici même l'ignorance honteuse ou haineuse dans laquelle la "République" tient les guerres de Vendée. Qu'un régime, en soi honorable et même désirable - car la démocratie, qui ne se confond pas avec la république radicale-cassoulet ni même avec la république tout court, est une très grande chose - puisse à ce point être idéologique, laïcard, anticatholique, et méprisant pour les croyants est insupportable à une conscience droite. Il ne s'agit pas de jeter le bébé de la démocratie avec le sang du bain, celui de paysans vendéens qui ne voulaient trahir ni leur foi ni leur roi. La République française s'est édifié sur les cadavres de dizaines de  milliers de victimes innocentes. On ne peut ni les oublier ni le nier, même si ça ne plaît pas à monsieur PEILLON, le digne successeur des membres du prétendu "Comité de Salut public".


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jeudi 26 septembre 2013

Nouvelles de la Résistance : quand les mandarins confisquent la démocratie

Dans l'avant propos à son livre consacré aux fonctionnaires divins de la Chine, Jean LEVI, un très brillant sinologue français dit ceci à propos de l'émergence de la classe des mandarins au milieu de la ruine de la société aristocratique, féodale certes mais chevaleresque, de la Chine antique :
 
"Dans un monde où les mobiles des hommes ont été mis à nu, où la politique a été dépouillée du voile encombrant de la morale, il devient possible de manipuler les hommes et ainsi de reprendre le contrôle du devenir. Il suffit pour cela de créer une machine qui soit aussi spontanée, aussi universelle et inhumaine que l'insaisissable objet qu'elle veut étreindre, parce qu'elle est coulée dans les plus bas instincts de l'homme. Cet appareil, c'est la bureaucratie qui tourne rond et fait marcher droit. Les hommes marchent droit grâce aux lois ; le temps tourne en rond par le discours ; des techniques de surveillance rendent tous les actes prévisibles, tandis que les rites, redécouverts, transforment le cours de l'Histoire en cycle saisonnier. Tels sont les fondements de l'ordre absolu".
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Jean LEVI applique l'analyse à cette classe de lettrés qui peu à peu ont pris le pouvoir en Chine antique, en l'édifiant sur les ruines laissées par l'effondrement des Royaumes Combattants. Ce texte est d'une étonnante modernité, et il exprime très exactement la situation actuelle de notre patrie. L'ordre féodal de l'Ancien Régime, injuste à bien des égards - il est nécessaire de le reconnaître, mais il était réformable en profondeur grâce au concours de ceux qui en étaient pourtant les bénéficiaires [cf. le duc d'AIGUILLON ou le comte de NOAILLES] - s'est effondré dans les violences et les convulsions de la Révolution. Avec le bienveillant concours du tyran BONAPARTE, ridiculement transformé en empereur d'un pays qu'il a d'abord détesté (ses lettres, écrites de Corse en témoignent abondamment), une classe de nouveaux mandarins a confisqué le pouvoir concret (du Préfet aux Directeurs départementaux ou régionaux, des secrétaires généraux de préfectures à ceux de régions, sans compter les innombrables chefs de service des diverses instances chargées de mettre au pas les Français et qui sont si nombreux qu'il est impossible de les énumérer) dans le respect absolu des injonctions de l'Etat qui les recrute et les promeut. Ce pouvoir, il appartenait aux corps intermédiaires, dont TAINE souligne avec nostalgie la disparition et avec elle la dissolution du lien social ; l'historien souligne que depuis l'Empire, nous vivons dans "une caserne philosophique".
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Mais la pire classe de mandarins qui soit, c'est très clairement celle des soi-disant représentants du peuple : les députés et, indirectement, les sénateurs. Combien d'entre eux, avant d'être élus, exerçaient une profession qui ne soit pas celle de fonctionnaire ? Combien d'entre eux peuvent avoir de la réalité une vue qui ne soit pas d'abord celle de l'Etat dont ils ont tiré pitance avant de se lancer dans l'arène de la politique ? Combien savent ce qu'est un bilan, une trésorerie ? Combien savent ce qu'est d'établir un bulletin de salaire, de correspondre avec l'inspection du travail, de traiter avec les URSSAF, de trouver des clients ou un marché ?  je veux dire le savent CONCRETEMENT, EXPERIMENTALEMENT ? Combien ont été CHEFS D'ENTREPRISE ? Tout est dans leur tête, dans leur idéologie, dans leur passion immodérée et irrépressible du pouvoir.
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Je vous ai mis le lien qui vous permettra de voir une petite vidéo tournée à BORDEAUX lors des journées parlementaires du PS. Vous verrez comment ces nouveaux mandarins confisquent à leur profit la police d'état pour ne pas avoir à entendre les protestations du peuple (certes, il n'y avait pas foule de manifestants à BORDEAUX ; il y avait foule de forces de l'ordre). C'est tout à fait édifiant. Nous vivons dans un système bureaucratique qui nous prive des libertés les plus élémentaires, celle de protester, celle de professer publiquement ce à quoi nous croyons (hors du champ religieux bien sûr, mais dans celui de la conception de l'homme et de la société), celle de dire non à des gens qui nous accablent de taxes, mais ont refusé de modifier leurs traitements, leur système de retraite, ou encore de supprimer les avantages indus dont ils bénéficient. Je ne sache point que l'UMP ait protesté contre ce refus de changer quoi que ce soit à ce honteux régime de faveur. Voilà le lien :
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http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=V-sJr-PEzPk
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Nous crevons ce cette soi-disant élite, et tout particulièrement de celle qui constitue la classe des hauts fonctionnaires ; ils trouvent normal de jouer au ping-pong entre leur emploi public et des emplois privés où ils peuvent négocier contre argent sonnant et trébuchant les relations qu'ils avaient quand ils étaient au service de la patrie. Il ne faut pas généraliser. Il y a des hauts fonctionnaires qui ont eu la passion de servir (jadis un Paul DELOUVRIER, aujourd'hui un Xavier MUSCA à qui, avec l'élégance de pingouin qu'on lui connaît, monsieur HOLLANDE a refusé la direction de la Caisse des Dépôts, préférant y mettre un homme à sa botte). Honneur à eux, et honte aux autres qui se gavent d'un  argent immérité qu'ils dérobent au peuple.

mercredi 25 septembre 2013

Nouvelles de la Résistance : Renan à notre secours, premier billet du 25 septembre 2013

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Mes lecteurs réguliers auront compris que sous le titre de Nouvelles de la Résistance, je m'efforce de donner des opinions et des éclairages personnels (je reconnais bien entendu qu'ils sont limités, discutables, critiquables, mais pas plus que ceux dont nous abreuvent les médias officiels, et je dirai même, mieux argumentés) qui ne vont pas dans le sens du politiquement correct. Je m'efforce aussi de puiser des jugements dans les bons auteurs, et je pense qu'on ne disputera pas à Ernest RENAN ce qualificatif. Je vais aujourd'hui citer quelques extraits de sa leçon inaugurale au Collège de France (vénérable institution qu'il dût quitter deux ans après son élection parce qu'il avait osé écrire une Vie de Jésus  et qu'il fut en butte pour cette raison à l'ostracisme des bien-pensants laïcards et maçonniques !). Je dédie ce passage aux Princes qui nous gouvernent (à monsieur HOLLANDE en particulier) et veulent nous déposséder de notre identité. Ils vont avoir du fil à retordre si j'en juge par les réflexions que je glane par-ci par-là, dans le métro, les supermarchés ou la rue. Je vous supplie d'être patient et de lire jusqu'au bout ce très beau texte !
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"Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n'en font qu'une constituent cette âme. L'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs ; l'autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis. L'homme, messieurs, ne s'improvise pas. La nation, comme l'individu, est l'aboutissant (sic) d'un long passé d'efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime : les ancêtres nous ont fait ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j'entends de la véritable), voilà le capital social sur lequel on édifie une idée nationale. Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent : avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà la condition essentielle pour être un peuple. On aime en proportion des sacrifices qu'on a consentis, des maux qu'on a soufferts. On aime la maison qu'on a bâtie et qu'on transmet. Le chant spartiate : "nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes" est dans sa simplicité l'hymne abrégé de toute patrie.
[...].
Je me mesure messieurs. L'homme n'est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d'hommes, saine d'esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s'appelle une nation. Tandis que cette conscience morale prouve sa force par les sacrifices qu'exige l'abdication de l'individu au profit d'une communauté, elle est légitime, elle a le droit d'exister. Si des doutes s'élèvent sur ses frontières, consultez les populations disputées. Elles ont bien le droit d'avoir un avis dans (sic) la question. Voilà qui fera sourire les transcendants de la politique, ces infaillibles qui passent leur vie à se tromper et qui, du haut de leurs principes supérieurs, prennent en pitié notre terre-à-terre : 'Consulter les populations, fin donc ! quelle naïveté. Voilà bien ces chétives idées françaises qui prétendent remplacer la diplomatie et la guerre par des moyen d'une simplicité enfantine.' Attendons, messieurs ; laissons passer le règne des transcendants ; sachons subir le dédain des forts. Peut-être, après bien des tâtonnements infructueux, reviendra-t-on à nos modestes solutions empiriques. Le moyen d'avoir raison dans l'avenir, est, à certaines heures, de savoir se résigner à être démodé."
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Il n'y a pas une virgule ou un mot à changer à ce texte. Il suffit de transposer à la situation actuelle, en changeant ce qui doit être changé. Souvenons-nous simplement que nous avons reçu et devons transmettre, que nous ne pouvons en aucune manière nous laisser déposséder de notre légitime héritage, que ce n'est pas une affaire de race, de langue ou de religion, ni de fleuves ou de montagnes. Je me souviendrai toujours de Jean RENO et de Charles AZNAVOUR, tous deux d'origine étrangère, parler à la télévision avec amour de la patrie française ; ils l'ont adoptée et elle le leur rend bien. Qui de nous songerait à leur disputer le beau titre de Français ?

mardi 24 septembre 2013

Nouvelles de la Résistance : non à la confiscation de l'information par l'AFP, deuxième billet du 24 septembre 2013

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Je retransmets à mes lecteurs ce tract les invitant à manifester devant l'officine socialiste qu'est l'AFP, le 27 septembre. Faisons jouer les réseaux sociaux, contournons ces manipulateurs qui ne craignent pas de mentir effrontément pour servir leurs idées et leurs intérêts. Je ne suis pas sûr que vous puissiez lire convenablement ce document. Dans ce cas, allez chercher sur internet.

AGENDA | Enquête & Débat et le collectif Contre-Attaque organisent vendredi un rassemblement devant l'AFP

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Nouvelles de la Résistance : interview de Nicolas Bernard-Buss par Marc-Olivier Fogel, premier billet du 24 septembre 2013


Photo du jeune Nicolas dans les locaux de la police.

Trouvé sur divers sites de réseaux sociaux cet article :
"Invité de Marc-Olivier Fogiel jeudi sur RTL, Nicolas Bernard-Buss, qui a passé trois semaines à la prison de Fleury-Mérogis en juin et juillet (à cause de son opposition à la loi Taubira qui dénature le mariage et instaure un droit à l’enfant au détriment du droit des enfants à avoir un papa et une maman), remet en cause la version des policiers à qui il a été condamné à payer des dommages et intérêts, soulignant d’ailleurs que le restaurant Pizza Pino n’a pas déposé de plainte suite à sa prétendue violence.

« Je suis passé devant la 16e chambre du TGI de Paris, qui n’est pas une chambre dévolue aux comparutions immédiates mais au proxénétisme aggravé et au trafic de stupéfiants. Est-ce que c’est une manière de traiter un opposant politique ? », s’interroge Nicolas Bernard-Buss. « On a été traités comme des dissidents chinois », explique-t-il avant de remercier les auteurs de messages de sympathie à son encontre et d’indiquer qu’il réfléchit à une riposte judiciaire."
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Voilà où nous en sommes ! On emprisonne un bijoutier qui se défend (je reste interrogatif sur son geste que je puis comprendre sans nécessairement l'approuver : impuissance concrète de l'état à faire régner la paix et l'ordre abstraitement inscrits dans ses obligations) ! On emprisonne un jeune qui n'a strictement rien fait au regard de la loi quand on l'a appréhendé, mais qui est suspecté de rébellion et d'usurpation d'identité (c'est ce dont le procureur l'a accusé madame et ce pour quoi le juge Nathalie DUTARTRE  l'a condamné). Mais on envisage de ne pas mettre en prison les condamnés à des peines inférieures à 5 ans et l'on condamne les voyous du RER de GRIGNY à des peines de prison avec sursis. Comment peut-on se reconnaître dans cette justice ? Faut-il être docteur en droit pour comprendre ses attendus ?
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Madame TAUBIRA (qui a sans aucun doute donné des ordres de sévérité dans l'affaire de Nicolas) suinte la haine des concitoyens qui ne partagent pas son ressentiment contre un passé dont il ne semble pas qu'elle ait été la victime, celui de l'esclavage (les plus ardents défenseurs de cette exploitation honteuse des êtres humains ont été les armateurs nantais,  presque tous affiliés aux loges maçonniques).  Je la plains. Que faire ? sinon essayer de rentrer dans sa manière de voir pour en démonter l'illogisme, l'a priori et la nocivité ? La plaindre, infiniment la plaindre, car ce n'est pas dans le ressentiment qu'elle trouvera la paix. Et s'il est clair que nous devons condamner absolument les horreurs de l'esclavage (madame TAUBIRA a été très active dans la reconnaissance par notre patrie de cette abomination), il est non moins clair que nos élus auraient dû donner suite à la proposition de loi déposée à deux reprises par plusieurs députés, dont monsieur Lionel LUCA, tendant à reconnaître les horreurs des guerres de Vendée et la responsabilité de la République dans ces crimes. La proposition a été repoussée avec le concours des députés de gauche qui ont crié au scandale. Il y a les bons morts, et il y a les morts inintéressants, surtout les bébés et les enfants que les sbires des colonnes infernales embrochaient et jetaient comme des ballots de baïonnette en baïonnette. N'oublions jamais ce dont nous sommes sortis - ("Il est encore fécond le ventre d'où est sorti la bête immonde" [Berthold BRECHT]) - ce qui a été peut parfaitement être de nouveau.
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Que viennent faire ici les guerres de Vendée me direz-vous ? C'est que la faculté d'apprécier le présent est d'abord celle de juger le passé (cf. Hannah ARENDT), en son particulier. Il n'est pas possible de comprendre les événements du présents si nous oublions ce qui, à la suite d'un long enchaînement de causes et d'effets, les a engendrés. Et ce qu'a engendré la Révolution, c'est la dictature de l'état et le règne du droit positif contre les droits de la conscience.
 

lundi 23 septembre 2013

Qui sont les amis de notre patrie ?

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Monsieur HOLLANDE a cru qu'en emboîtant le pas guerrier de monsieur OBAMA, il acquérait un statut international considérable. On a vu comment le Président OBAMA a reculé, et à mon avis fort justement, et renoncé à des frappes imbéciles et injustes contre la SYRIE. Pourquoi cet attachement hollandais inconditionnel à ce très grand pays ?
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Lorsque je regarde une carte du monde, je vois qu'un énorme masse liquide nous sépare des Etats-Unis auxquels nous ne cessons de vouloir nous accrocher. Nous devons aux citoyens de cet état de la reconnaissance pour l'immense effort déployé par leur gouvernement pour nous libérer du joug des nazis en 1944. C'est incontestable, mais nous pouvons arguer que notre patrie du temps du roi Louis XVI a puissamment et justement aidé les habitants de la Nouvelle Angleterre à secouer les chaînes dont la Vieille Angleterre avaient chargé leurs épaules. En somme, et les généraux américains, au terme de la première guerre mondiale l'avait dit : "La Fayette, nous voilà !". Juste retour des choses mais retour béni, sans aucun doute : immense et définitive gratitude. Nous avons cependant une fâcheuse tendance à oublier le rôle de l'Union Soviétique dans la victoire finale contre HITLER. C'est ce que m'a dit une amie polonaise, que j'ai rencontrée à la paroisse Sainte-Jeanne. On ne peut la suspecter d'amour pour le communisme ; elle en fuit les poisons. Simplement, elle reconnaît les faits. Et maintenant que le spectre lénino-stalinien, qui rodait en Europe drapé dans son linceul imbibé de sang, a été vaincu, il est temps de reconsidérer les choses avec un peu plus de recul. D'abord, quand je continue de scruter la carte du monde, je vois que la France n'est qu'un petit morceau, un tout petit morceau de l'immense EURASIE, que nous avons (je parle de l'Union européenne)  de très longues frontières communes avec la Fédération de RUSSIE, qu'il s'agit d'un pays immense, regorgeant de ressources naturelles, et plus encore de ressources spirituelles. Nous avons une histoire commune avec la RUSSIE ; elle a été faite de guerres et d'alliances, mais surtout d'alliances. Ce peuple, soumis à la férule des staliniens, au KGB, à la police politique, aux goulags, n'a pas perdu son âme. On voulait extirper sa foi en JESUS, elle a été nourrie dans la nuit des catacombes et des persécutions, elle a fortifié les âmes, inspiré les artistes, les écrivains, les poètes. Et nous voudrions nous opposer à la RUSSIE au motif que son parlement a interdit la propagande en faveur de l'homosexualité ? Quelle folie !
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J'ai eu un jour entre les mains un comparatif des lois relatives au traitement qu'il convient d'appliquer à l'histoire, je veux dire les lois françaises (dont la loi GAYSSOT est la plus stupide puisqu'elle renvoie l'histoire de la terrible shoah à une vérité officielle et qu'elle fait planer sur elle l'ombre d'une complaisance politicienne insupportable, qui vide toute recherche scientifique de sa substance d'impartialité) et les lois russes. Je ne parviens pas à retrouver ce comparatif dans mes documents et je vous demande de croire à ma bonne foi dans le souvenir flou que je vous rends de cette analyse. Franchement à le lire, on se demandait de quel côté est la liberté de penser ? Mais les Russes avaient soupé de la PRAVDA qui distillait la vérité officielle (il semble que ce mot signifie vérité en russe ; à confirmer) dont les analyses changeaient à chaque nouveau premier secrétaire et qui reprenait les mensonges et les photos truquées de l'Encyclopédie soviétique), et ils préfèrent aujourd'hui se faire une idée eux-mêmes. Ils ne votent pas bien, les Russes, aux dires des journaleux français, ils ne votent pas bien parce qu'ils croient en Dieu, qu'ils supportent avec dignité des conditions de vie parfois difficiles, qu'ils préfèrent s'en sortir par le haut, ce qui inclut l'humour, la distance et.... un peu la vodka, mais moins de tueurs fous qui dézinguent des gamins dans les écoles. Qui sont les amis de notre patrie ? Ceux qui lisent quotidiennement les pères Grecs dans la Philocalie ou ceux qui épluchent le Washington Post et la cote des valeurs boursières, et ne dédaignent pas de titriser des créances pourries pour se remplir les poches ? Oui ! Qui sont nos amis ?
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Dans l'affaire de la SYRIE, monsieur POUTINE s'est montré très habile. Les Russes savent fort bien jouer aux échecs. J'ai reçu de nombreuses informations (dont la supplication d'une supérieure d'un couvent de carmélites établi en SYRIE) indiquant que ce serait une énorme erreur que d'attaquer ce pays. Rien ne prouve indubitablement l'intervention unique (je dis bien unique) de l'armée syrienne dans le gazage terrifiant des habitants de DAMAS. Mais tout indique que les rebelles sont composés pour moitié d'islamistes radicaux dont le premier souci est de décapiter ou d'égorger les chrétiens (cf. MAALOULA) des villages qu'ils conquièrent, souvent très transitoirement. Une guerre civile est toujours épouvantable et cruelle. Et il est bien difficile de savoir où doit pencher notre cœur. Je sais où va le mien : vers toutes les victimes innocentes, sans exception, chrétiennes, musulmanes, athées quel que soit leur camp.
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Madame Caroline FOUREST prétendra que ces massacres de chrétiens témoignent sans aucun doute de la résurgence d'un fondamentalisme catholique. En somme c'est de leur faute. Je reviendrai là-dessus et m'adresserait de nouveau à la passionaria qui prend l'invective pour du raisonnement et l'injure pour un parler contemporain. Mais franchement, je la trouve insupportable dans sa fonction journalistico-philosophico-politique.

dimanche 22 septembre 2013

Nouvelles de la résistance : vidéo sur la veillée du 20 septembre 2013, premier billet du 22 septembre 2013, éthique et morale

Vous trouverez ci-dessous le lien qui vous permettre de VOIR ce que je vous ai raconté hier à propos de la veillée de vendredi soir. Vous pourrez constater que je n'ai nullement menti ou inventé quoi que ce soit  dans ce récit.
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http://www.dailymotion.com/video/x14z1w2_les-veilleurs-bloques_news
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Dans la brève intervention que j'ai faite ce soir là devant le palais de justice, j'ai fait allusion aux neurones miroirs, les neurones de l'empathie et j'ai demandé à l'assistance (14 rangs de 20 personnes en moyenne ; j'ai compté les rangs ; j'ai compté les veilleurs qui étaient assis au dernier rang et étaient au nombre de 35, et j'ai pris cette moyenne, probablement sous-estimée) de se mettre à la place des CRS dont la gêne était visible et qui, tout en obéissant aux ordres, n'en pensaient pas moins comme l'indiquaient les sourires parfois complices de certains d'entre eux. Voilà me semble-t-il le vrai et bon moyen de convaincre : essayer de se mettre à la place de l'autre, comme ce fameux jours de l'hiver des années 1990 nous l'avons fait, Serge et moi-même devant ce petit d'homme, sorti à force et entier du ventre de sa mère, au bout de 12 semaines de vie intra-utérine. Le comité consultatif national d'éthique, que j'avais consulté, nous avait donné l'autorisation de procéder au prélèvement de la moelle épinière de cet embryon, arrivé dans notre laboratoire par avion, et en survie. Ni Serge ni moi, rentrant en nous-même, et consultant la voix de notre conscience (qui nous dit ce que nous devons faire pour avoir la vie bonne), n'avons eu le courage de procéder à l'incision de la colonne vertébrale et à l'extraction de la moelle épinière de ce petit en devenir. Ce jour-là, j'ai compris qu'il y a une grande différence entre l'éthique, (ce catalogue d'actes permis par un comité de personnes compétentes, mais qui ne pouvaient rentrer en notre conscience et qui, en quelque sorte, pensaient pour nous), et la morale qui est l'art de répondre à la question : "Que dois-je faire pour avoir la vie bonne ?" et qui plonge sa source dans la conscience. C'est ce que nos gouvernants s'obstinent à ne pas comprendre et qui explique la persistance d'une opposition de fond à leurs initiatives ; ils prétendent décider de la vie et de la mort à la place des autres, et leur dicter ce qui est bien et mal. Et cela, nous ne pouvons l'admettre. Payer plus d'impôts ? Ma foi, l'argent ce n'est pas grave, et la tempérance ou la retenue sont des vertus cardinales, mais attenter à la vie de la naissance à la mort en passant par sa transmission est inacceptable pour qui rentre en lui-même et se pose la question : cela, le voudrais-je pour moi ?
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PS : j'ai omis de préciser que cet événement se situe avant un autre qui devait changer ma vie ; il fut instantané, subit, imprévu. 

samedi 21 septembre 2013

Nouvelles de le Résistance : récit de la veillée du 20 septembre 2013, premier billet du 21 septembre

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Nous étions convenus avec Antoine de nous retrouver à la Fontaine des Innocents à 21 h 30 tapantes, heure prévue du début de la veillée. Je suis arrivé un peu avant lui sur cette place carrée, au milieu de laquelle s'élève ladite fontaine. Le lieu est assez spacieux et complètement entouré d'un petit muret qui fait office de banc pour les badauds qui s'amusent à regarder les évolutions acrobatiques des skate-boarders. Il y en a justement ce soir, et ils s'amusent à faire crisser les roulettes de leur engin sans trop se soucier de ceux qui les entourent. De nombreux veilleurs veilleurs sont assis, dispersés sur le pourtour de la placette, attendant que la veillée commence. Je téléphone à Antoine pour lui préciser où je suis assis afin qu'il me retrouve facilement. En réalité, Axel, Xavier, Madeleine, Charles et Romain qui vont animer notre rencontre nous font nous regrouper sur le trottoir, à l'angle nord-est de la placette. A ce moment, le service d'ordre est discret, pour ne pas dire inexistant. Ce n'est qu'après le début de la veillée que nous nous retrouverons entourés d'un cordon assez lâche de CRS. L'eau qui ruisselle des gargouilles de la fontaine fait un bruit doux et continu, et va longtemps accompagner notre soirée.
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Charles nous fait apprendre le chant de la paix, il s'agit en fait du chœur des Hébreux du Nabucco de Verdi. Puis commence la lecture de textes qui viennent truffer l'intervention très solide et étoffée de Xavier sur la manière dont notre société évacue la mort de son champ de vision. Notre société est malade de jeunisme, et les hommes qui la font, ne pouvant regarder la mort en face, ont pris le parti de l'évacuer. On n'utilise plus les mots de "mort", de "décès". On dira de telle personne qui justement vient de mourir : "elle nous a quittés", "elle est partie". Les rites de visites de condoléances ont disparu, les volets de la chambre mortuaire ne sont plus fermés, on ne porte plus le deuil et l'on réduit en cendres ces pauvres corps dont la vue nous rappellent notre propre finitude. Très beau témoignage aussi d'un jeune homme qui parle de la mort de son grand-père centenaire, ou d'Hervé qui parle des soins palliatifs et fait mention d'un opuscule édité par l'Association de la Culture Citoyenne : "Je veux mourir dans la dignité" qui montre comment il est possible d'aider les mourants sans avoir à les tuer, comme le propose l'Association pour le droit de mourir dans la dignité.
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Nous décidons vers minuit (mais je n'ai pas vérifié l'heure) de faire mouvement. Commence alors une ronde du plus comique effet, une sorte de jeu du chat et de la souris avec les forces de l'ordre. La sortie ouest de la place est barrée par des gendarmes ? Qu'à cela ne tienne, nous tournons à gauche pour tenter de sortir par une rue qui longe la place à l'est. Même chose. Nous continuons notre giration et finalement, constatant que nous sommes entièrement encerclés par lesdites forces de l'ordre, nous nous asseyons côté ouest de la place sur le trottoir. Il est à ce moment impossible de rentrer ou de sortir du lieu de la  veillée. Un homme d'un certain âge, qui n'est pas un veilleur habituel mais s'est intéressé au rassemblement, vient nous raconter avec un irrésistible humour qu'il voulait procéder à une distillatio per descensum (faire  pipi si vous préférez) et qu'il en a été empêché d'abord par un gendarme, puis par un gradé qui l'a renvoyé sans aménité vers un commissaire lequel l'a enfin autorisé à procéder à une urgente vidange. Le tout est raconté avec drôlerie et finesse. Et il nous donne enfin son avis sur les manipulations dont nous sommes l'objet et ne craint pas d'impliquer les forces occultes de la franc-maçonnerie. On nous lit aussi le magnifique poème de RIMBAUD : Le dormeur du val et je pense le cœur rempli de tristesse à ces centaines de milliers de jeunes Français qui ont perdu la vie lors de la première guerre mondiale, et dont nombre ont eu pour première couche le frais cresson des fontaines et pour caresse la brise qui n'arrêtent ni la mitraille ni le canon.
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Thomas nous lit de larges extraits d'un livre écrit par ses parents, sur la liberté. Enfin, Axel nous indique que nous "allons partir" et par le bouche à oreille invite ceux qui le désirent à se regrouper devant le Palais de justice, en indiquant que nous allons ainsi rentrer chez nous. Déjà, depuis plus d'une demi-heure,  les veilleurs qui le souhaitaient pouvaient quitter les lieux sans en être empêchés. Il y avait donc eu des contre-ordres. Pour ne  pas être refoulés, il est conseillé de quitter la Place par petits paquets. Il est un peu plus de minuit et demi quand nous arrivons devant les grilles pompeusement dorées du Palais de justice. Les forces de l'ordre ont été jouées. Nous nous asseyons et poursuivons la veillée : texte de Victor Hugo, lu comparativement à ce texte absolument épouvantable de l'Association pour le Droit à Mourir dans la dignité. La comparaison de ce que dit HUGO de sa jeune amie disparue, rencontrée par lui en exil, avec les expressions glaciales, générales, méprisantes pour les vieillards enfoncés dans la nuit de la vieillesse et de la maladie, dans les plaies et les douleurs, du texte publié par cette association (dans laquelle Jean-Luc ROMERO, ex-membre du RPR, passé au PS, revendiquant hautement son homosexualité, représente cette tendance terrible du mépris de la vie), oui, la comparaison est terrifiante. Lecture également de l'interview remarquable donnée par Fabrice HADJADJ au Figaro. Depuis trois quarts d'heure, des fourgons de gendarmes et un panier à salade stationnent devant le Palais de justice. Nous sommes cernés d'un infranchissable cordon de policiers. Mais ceux qui le veulent peuvent quitter la veillée, et il n'y a pas de commissaires ceint de l'écharpe tricolore et muni d'un porte-voix en forme de trompette. On me demande de témoigner sur l'expérience que nous avions prévu de faire dans mon laboratoire et qu'aucun de nous n'avons eu le courage de faire : disséquer un embryon humain de 12 semaines pour en prélever la moelle épinière afin d'innerver des cellules musculaires en culture fusionnées en myofibres.
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Oh, je n'ai pas été exhaustif, loin de là, et les intervenants dont j'ai omis le prénom voudront bien me pardonner. Je n'ai pas pris de note. Mais cette soirée a été d'une rare richesse ; quelque chose, comme un vent frais, se lève et nous sommes au début d'une ère dont nous ne percevons pas encore l'aurore en train de naître dans le secret des consciences.
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Ps : j'ai sorti de ce récit le témoignage d'une mère veilleuse. Cinq d'entre elle veillaient sur une place de la ville de RODEZ, quand monsieur VALLS est arrivé pour une visite. Elles ont été dégagées mamu militari pour permettre à cet imbécile (selon BERNANOS) de jouer au ministre de l'intérieur. Mais ce ministre est semblable au roi du conte : il est nu mais feint d'être drapé dans de somptueux habits que seuls peuvent voir d'autres imbéciles, non pas les enfants que nous sommes et que nous entendons rester : le Royaume, en effet, leur appartient. Attention, il ne s'agit pas de faire ici de la politique, mais de convaincre à défaut des hommes politiques, au moins nos concitoyens par notre détermination, notre fidélité, notre argumentation, de l'urgence qu'il y a à sauver notre âme, par la beauté, par la culture, par la non violence : "Contre l'esprit, il n'y a pas de loi" (Paul, Galates 5, 22ss).
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Nous nous dispersons à 2 heures du matin.
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Bon dimanche.

vendredi 20 septembre 2013

Pourquoi il est urgent et nécessaire de résister

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Dans la continuité du billet que je destinais hier à mes amis, je désire exposer ici de manière argumentée et sereine les raisons objectives que nous avons de résister aux "innovations" sociétales de nos gouvernants.
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Je vais d'abord préciser une chose. Bien que je reçoive de nombreux messages qui ridiculisent ou injurient les personnes privées de nos gouvernants et de leurs proches, je me suis toujours interdit de les exploiter pour défendre mon point de vue. Que n'ai-je pas reçu sur madame TRIERWEILLER, ou sur tel ou tel ministre, ou sur monsieur HOLLANDE ! Ce qui concerne leur vie privée, tant qu'elle n'offense pas l'espace public, l'espace politique par excellence, ne m'intéresse en aucune façon. Et si j'ai pu faire des allusions ou des références, par exemple, au statut de première dame de France décernée à madame TRIERWEILER, c'est parce qu'il s'agit d'une fonction publique et que comme telle, elle est soumise à la critique de tous les citoyens dans l'espace public, ce qu'est précisément ce Blog. Madame TRIERWEILER n'est pas la première dame de France. Elle est la compagne de monsieur HOLLANDE. Rien de plus, rien de moins, ce qui soulève effectivement des problèmes juridiques.
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En conséquence, s'il y a des raisons de résister, ce n'est pas à cause des personnes privées, et ce n'est pas elles qu'il faut critiquer ou combattre. Il faut critiquer leur système d'idées et leur volonté de les appliquer, non pas en leur opposant un autre système ou d'autres systèmes d'idées, mais en leur opposant une pensée.
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Je vais essayer de le faire. L'espace public est l'espace politique par excellence, celui où le citoyen apparaît (ou devrait apparaître), comme le dit si bien Hannah ARENDT. Je dis bien apparaît, et non paraît. Certes, et c'est bien la grande dérive de l'actuelle démocratie, à cause des médias, de la lutte pour le pouvoir et pour les bonnes places, et du dévergondage des élections, les hommes politiques qui font apparition dans l'espace public adoptent le mode du paraître et non point de l'être. Et ils entendent interdire aux citoyens que nous sommes d'exprimer leur opinion  dans le même espace, au motif que les 900 imbéciles (au sens de BERNANOS) que sont les députés et les sénateurs, drapés dans la dignité de mandataires de la patrie, ont reçu délégation pour penser à notre place. Non seulement ils nous interdisent de nous exprimer dans un espace qui nous appartient, en confondant par exemple rassemblement et manifestation, mais ils entendent s'immiscer dans l'espace privé, inviolable, des familles, en se substituant aux parents dans l'éducation, en prétendant libérer nos enfants des chaînes familiales, religieuses, ethniques, sociales (Vincent PEILLON) pour les remplacer par les chaînes socialistes, celle de l'homo socialistus economicus ! Ils savent nous soutirer une bonne partie du fruit de notre travail pour le redistribuer à ceux qui n'en ont pas, de par leur faute, les privant de la dignité de participer à la vie de la cité par leur activité.  En somme, nos gouvernants sont déterminés à envahir tout l'espace humain, et à ne laisser aucune place à l'espace privé. Il nous reste heureusement la pensée et la conscience. Et celui-là, ils vont avoir du mal à en faire le siège !
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Voilà contre quoi je me bats. Voilà contre quoi je vous invite à réagir. Ce projet est totalitaire, et sur le plan de la structure, il ne diffère pas de l'embrigadement des enfants dans les jeunesses hitlériennes, les pionniers staliniens ou les gardes rouges maoïstes pour ce qui concerne les enfants, et des milices de tous poils pour ce qui concerne les adultes. Il s'agit seulement d'une version soft du totalitarisme, et c'est par ce caractère volontairement insidieux, oblique et ténébreux que cette version est terriblement dangereuse. Je ne doute pas, encore une fois, que nos gouvernants croient à la pertinence de leurs projets. Je dis simplement qu'ils rêvent dans le domaine des systèmes d'idées, des systèmes déconnectés du réel, du concret, de l'épaisseur des jours et de la trame des joies et des douleurs humaines. Souvenez-vous : le propre de l'idéologie est d'être parfaitement insensible au sort de l'homme concret.
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Nouvelles de la résistance :

(a) Un collectif de maire a saisis le Conseil d'Etat d'une question prioritaire de constitutionnalité tendant à faire examiner par le Conseil Constitutionnel la conformité à la constitution d'une absence de clause de conscience permettant à un maire de refuser de célébrer un mariage homosexuel. Attendons.
 
(b) Vidéo sur la fête de la Rose à PREFAILLE (ou comment un parti utilise la police pour protéger un rassemblement privé).
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=DU5BfAAZjW4

jeudi 19 septembre 2013

A Louis, à Georges, à Bernard...

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Comme tous les ans depuis quatre ans, nous avons le plaisir et la joie de nous retrouver au beau milieu de septembre, pour passer deux ou trois jours ensemble. C'était au tour des Lorrains d'organiser les retrouvailles annuelles. Nous avons été reçus magnifiquement par Louis et son épouse. Ces rencontres sont des moments précieux pour nous qui ne rajeunissons pas physiquement, mais qui avons gardé, à l'encontre de bien des jeunes, une joie de vivre et un optimisme increvables.
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Louis ainsi que Georges (qui lui est toulousain), lecteurs fidèles de mes petits billets, me disaient donc à NANCY, dont je rentre, que j'étais monomaniaque, que je racontais toujours la même chose, que j'exagérai le trait ; bref ils semblaient ne pas approuver l'insistance avec laquelle j'exprimais ici une vigoureuse opposition à nos actuels gouvernants. Je voudrais leur répondre que cette insistance oppositionnelles est volontaire ; leur dire que si je supprimais du titre de mes billets "Nouvelles de la Résistance", ils verraient que je ne parle pas toujours du même sujet (le mariage pour tous, comme ils semblent l'insinuer) ; je combats une expérience de mutagenèse sociale qui nous conduit à la ruine. Nous avons à faire à des hommes politiques tyranniques, violents, d'un incommensurables orgueil, e surcroît incapables de faire face à la crise de civilisation dans laquelle nous nous enfonçons. Ils n'en sont pas responsables, ils ne sont que des ludions dans une tempête que leurs pères philosophiques ont contribué à faire se lever. On peut résumer en quelques mots les effets de la tempête : transformer la personne en un individu et les communautés naturelles (dont la famille est la première et irremplaçable expression) en collectivités faites d'atomes sociaux agglutinés au moyen des prestations sociales, ou de la catégorisation en classes du même tonneau (les riches, les plus démunis ; les exploiteurs, les exploités). Il n'y a plus de lien social, il n'y a que la volonté politique de satisfaire les désirs d'individus rendus neurasthéniques par la perte du sens de leur vie, sans aucun moyen de peser sur des décisions qui concernent leur avenir ou celle de leurs proches. Il s'agit d'une confiscation de la belle idée de démocratie.
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Non je n'exagère pas. Si nous n'agissons pas, chacun où nous sommes placés, ne fût-ce que dans la sphère limitée de nos connaissances, nous allons nous retrouver enserrés dans des filets dont nous ne pourrons plus nous dépêtrer. Ce n'est pas pour nous que nous nous battons ; nous savons bien que nous avons eu une vie plus facile que celle de nos très jeunes concitoyens, une vie plus responsable aussi, et nous avons vécu plus qu'il ne nous reste à vivre. Nous nous battons pour que nos enfants et nos petits enfants ne soient pas coupés d'un passé qui les a fait ce qu'ils sont, [par exemple pour qu'ils ne soient obligés de surfer sur internet en quête de savoir qui étaient ABRAHAM ou SALOMON ou HOMÈRE ou pour qu'ils se sentent chez eux lorsqu'ils visitent une cathédrale (exemples schématiques, bien sûr)].
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Voilà pourquoi cher Bernard, je n'ai pas la prétention de bouleverser le monde ni mon pays avec mes billets, mais je suis absolument persuadé que si chacun d'entre nous argumentons et expliquons les raisons de notre refus à nos proches, à nos amis, alors les choses peuvent changer. Il faut utiliser les bons arguments, dialoguer sans complaisance, revenir sans cesse sur les incohérences philosophiques d'un parti qui prétend vouloir le bien commun, mais ne satisfait que les volontés des minorité, dont certaines sont infimes, et ne craint pas pour parvenir à cette fin-là de faire payer un nombre croissant de nos concitoyens.
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Cher Louis, cher Georges, cher Bernard, ne vous cachez pas la tête sous l'aile protectrice d'une retraite bien méritée, non ! Allez-y ! Dénoncez les folies, approuvez ce qui est juste ! Discutez ! Parlez ! Opposez-vous avec une ferme modération. Vous aller vous gausser certes, si je parle de modération ! Mais royez-moi, mettre en mots une juste colère vaut mieux que les révolutions violentes. Mots contre maux !
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A plus !

mardi 17 septembre 2013

Nouvelles de la Résistance : cache-cache pour tous dimanche soir, premier billet du 17 septembre 2013

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Je m'absente de nouveau pour trois jours, et reprendrai mes billets jeudi soir ou  vendredi prochain. Mais je m'en voudrai de vous quitter, sans vous avoir communiqué le lien qui suit : celui d'une vidéo qui montre le jeu du chat et de la souris entre de jeunes manifestants et les forces de l'ordre. Ces jeunes gens manifestent après l'intervention de monsieur HOLLANDE (un concentré de toupet, de mensonges et de mépris pour ses compatriotes ; on se demande s'il y a en France une opposition ! Elle n'a rien démenti ou presque de ses mensonges) dimanche soir.
Si l'on peut contester l'interruption de la circulation par ces jeunes, on ne peut pas leur dénier un certain humour, un jarret solide et souple et de la persévérance. Ce qui frappant, du reste, c'est qu'il s'agit de jeunes de 18 à 25 ans environ. Eh oui ! Tous les jeunes ne sont pas à l'image de ce qu'imaginent les Harlem DESIR, Vincent PEILLON et autre Marisol TOURAINE.
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Voilà l'URL de la vidéo :
 
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Un lecteur peut-il me dire si monsieur PEILLON a été accueilli comme il convient hier soir, à sa descente du train ? Je serais heureux de savoir si la foule idolâtre était au rendez-vous. Et je m'étonne aussi qu'un  journal comme le Figaro, rendant compte de la visite du ministre de la soi-disant "éducation nationale" au Lycée SAINT-EXUPERY de MARSEILLE, n'ait pas mentionné l'accueil chaleureux que lui ont manifesté, devant cet établissement, des parents hostiles à ses directives, notamment à l'enseignement du gender. Heureusement, les hommes font de la testostérone, et les représentantes du beau sexe de la progestérone et des oestrogènes. Voilà qui est certain, et voilà qui oriente et détermine, pour la plupart des représentants du genre humain les comportements sociaux et sexuels. Pour l'instant, l'avenir de l'espèce humaine semble assuré. 
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lundi 16 septembre 2013

Nouvelles de la Résistance : accueil tumultueux de monsieur Peillon à Marseille, second billet du 16 septembre 2013

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Voici le lien d'une vidéo qui montre comment monsieur PEILLON s'est fait accueillir au Lycée SAINT-EXUPERY de MARSEILLE par des parents qui n'ont aucune envie de voir leurs enfants gavés de théorie du gender, d'homophilie, d'indifférenciation sexuelle, et d'insanités proférées par les représentants du mouvement LGBT. Il me semble que ce genre de manifestations doit être générale. Nous ne nous laisserons pas avoir par ces sectaires de la pire espèce.
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Chaque fois qu'un ministre du type de monsieur PEILLON (exemple : madame TAUBIRA, monsieur VALLS, madame BERTINOTTI, madame VALLAUD-BELKACEM, etc.) se pointe dans un lieu qui nous appartient à tous, il convient de lui faire savoir notre point de vue : c'est non à leur manœuvre, à leur imposture, à leur manipulation. Bravo aux parents de MARSEILLE.
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Nouvelles de la Résistance : université d'été de la Manif pour tous, premier billet du 16 septembre 2013

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C'est avec un peu de retard par rapport à mes habitudes que je vous donne à lire un petit billet consacré à l'université d'été, tenue pendant ce week-end au parc floral d VINCENNES. D'après Le Figaro, à qui j'emprunte ces données, il y avait plus d'un millier de participants à ce rassemblement. Les porte-paroles de la Manif pour tous, les manifestants qui les ont suivis, et les réseaux sociaux qui ont relayé leurs analyse ont été "le cauchemar du gouvernement pendant toute l'année dernière". Manifestement, les organisateurs ont bien l'intention de continuer à perturber le sommeil de ces messieurs pendant les mois et les années qui viennent.
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D'abord une idée de l'ambiance (toujours en me fondant sur l'article du Figaro, rédigé par Stéphane KOVACS). Les participants sont plus remontés que jamais. Je les comprends quand j'entends les propos tenus par monsieur HOLLANDE hier soir sur TF1. Quel toupet ! Que de mensonges ! Mais la question n'est pas là, ou plutôt, n'est plus là. Alors qu'il y a un an, les participants hésitaient à parler des sujets qui ont été débattus (comme l'indique un sondage à main levée), aujourd'hui une écrasante majorité ne craint plus de le faire. "Il s'agit maintenant de ne plus avoir peur d'affirmer nos convictions". Il apparaît que de nombreux jeunes sont venus et repartis avec la certitude qu'il convient de se former en profondeur (sur des sujets comme l'homosexualité, l'homophobie, le gender, la PMA, la GPA, la famille, en anthropologie, en sociologie, en  philosophie, etc.) et de s'engager en politique, notamment lors des primaires qui départageront les postulants à la présidentielle.
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Il faut que partout où cela est possible en effet, des jeunes gens et jeunes filles se portent candidat lors des élections municipales, que les pères et mères de famille se présentent aux élections dans les établissements scolaires, qu'ils veillent au contenu des enseignements, surveillent leur neutralité, que tous s'investissent dans les associations et deviennent un véritable levain, un ferment dans la société dira Hervé MARITON.
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Tugdual DERVILLE lance avec humour : "nous sommes irrécupérables". Et il apparaît que si les préoccupations de la Manif pour tous n'étaient pas prises en compte par le monde politique, les responsables présenteraient une liste aux européennes. Je voterais alors sans hésitation pour elle.
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Ils critiquaient les directeurs de conscience et les confesseurs de l'Ancien Régime, mais ils entendent diriger la nôtre à leur sauce relativiste. Il n'en est pas question un seul instant. Nous avons une belle démonstration de cette tendance à vouloir régenter les consciences, avec les cris d'orfraie que poussent les hommes politiques de tous poils après les déclaration de monsieur FILLON. Ces beaux messieurs ont un tel mépris des électeurs qu'ils imaginent orienter leur vote en obligeant les responsables politiques à indiquer la voie (le bon choix) aux demeurés qu'ils seraient. Ainsi, monsieur MELANCHON pourrait recueillir les suffrages des électeurs socialistes, même s'il suinte la haine des bourgeois et de tout ce qui ne pense pas comme lui, même s'il approuve les violences des antifas (en tout cas ne les condamne pas), et un électeur UMP n'aurait pas le droit de voter pour Marine LE PEN, parce qu'elle ne serait pas républicaine. J'ai déjà dit ici que je n'approuve pas ses options économiques de cette personnalité et que sa critique systématique de l'Europe n'est pas pertinente. Mais entre quelqu'un qui vend sa patrie au QATAR ou à l'ARABIE SAOUDITE et quelqu'un qui croit à l'avenir de son pays, qui choisir ? Tous ces gens sont de vrais guignols, qui ne nous croient pas capables de discernement. Je me réserve le droit d'examiner les candidatures et de choisir l'homme ou la femme qui répond le mieux à ce que je crois bon pour mon pays. Et pour l'instant, ce n'est pas la GPA, la PMA, les impôts, le mariage pour tous, les menaces contre la SYRIE et l'alignement sans condition de monsieur HOLLANDE sur le Président OBAMA qui me semblent de nature à améliorer notre sort. Je regrette pas moment de ne point pratiquer la pêche à la ligne...
 

dimanche 15 septembre 2013

Les raisons de la Résistance

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Les bien-pensants des médias n'ont jamais cherché à comprendre les raisons d'une résistance chaque jour plus forte aux initiatives du pouvoir, et d'une répulsion invincible de nombre de Français à l'égard du personnel politique socialiste. Beaucoup de journalistes sont dans l'immédiateté, dans le sentiment exaltant de participer à l'inauguration d'une ère nouvelle pour l'humanité, dans l'exultation d'un succès de leur moi, bref dans la posture d'une très fragile baudruche.
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Il me semble en réalité que les hommes se partagent entre deux opinions (avec toutes sortes de nuances, bien sûr) quant au statut de l'Homme dans la nature et l'univers et que ce "départ" est précisément la raison de la résistance.
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Pour l'idéologie socialiste contemporaine, nourrie des philosophies de la déconstruction qui, je l'ai déjà dit, ont ouvert la porte au constructivisme, l'homme se construit lui-même. D'où la farouche volonté de Vincent PEILLON, d'où sa rage à vouloir arracher l'enfant à toutes déterminations, sociales, religieuses, ethniques, familiales etc. Mais si cette manière de voir est exacte et fonde selon lui la liberté, une fois arraché à toute ces déterminations, à partir de quels matériaux l'enfant va-t-il se construire ? Et c'est là  qu'intervient la substitution des anciennes déterminations qu'il convient d'anéantir, par de nouvelles déterminations purement idéologiques : le gender, l'équivalence de l'homosexualité et de l'hétérosexualité, l'euthanasie, etc. En vérité, il y a dans cette démarche une manipulation insupportable. Et ce qu'avec justesse, des historiens, des philosophes, des anthropologues ont reproché aux clercs de l'Ancien Régime, à savoir leur volonté d'imposer à la société des hommes, des manières de penser et de vivre, de l'extérieur de la personne, sans faire appel à la conscience et à la liberté, monsieur PEILLON et ses frères maçons veulent le reproduire en utilisant l'école. Il s'agit d'une imposture, d'une manipulation et d'un mensonge, en raison du secret qui entoure ces initiatives.
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Pour d'autres courants de pensée, l'homme ne se construit pas lui-même. Quoi qu'il fasse, il n'échappe pas à ses limites physiques, psychiques, intellectuelles ; l'homme se sait limité ; il ne se croit ni omniscient, ni omnipotent en tant que personne, et il n'attribue pas ces qualités à l'espèce humaine prise dans son ensemble : ces limites sont propres à la personne et à l'espèce. Dès lors, il fait référence à autre chose qui le dépasse : la raison (KANT), la nature, ou un Dieu qui s'est révélé d'une manière ou d'une autre, ou à des dieux. Il croit à la transmission, à la culture (qui n'est jamais que la mise en paroles et en actes d'acquits artistiques, techniques, culturels, scientifiques, moraux, historiques, etc. une mise en paroles destinée à lui éviter d'avoir à faire pour lui-même tous les efforts accumulés par l'humanité au long des siècles et des siècles). Il croit qu'il est inséré dans un temps historique, qu'il a reçu d'un passé qui n'est plus et qu'il actualise, qu'il doit à son tour transmettre pour un futur à la construction duquel il apporte une petite pierre. Cette manière de voir est celle du bon sens (référence à Dieu ou à des dieux mise à part ; il s'agit d'une autre démarche). Un enfant de petite taille qui est fou de basket sait qu'il ne sera jamais un professionnel de ce sport ; un dyskinésique moyen ne sera jamais miniaturiste ; un homme au QI normal ne comprendra pas les équations d'EINSTEIN, etc.). Bien entendu, il ne serait pas juste d'attribuer aux tenants de la première manière de voir l'idée qu'il croit l'homme capable de tout. Mais ces derniers pensent que la "morale" ne peut servir de fondement au droit qu'ils ne conçoivent que sous la forme de droit positif, lui-même reposant sur le fumeux concept de "progrès" allègrement confondu avec toutes nouveautés.
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Personnellement, ma raison me dit qu'il y a des limites à fixer à mes désirs et à mes comportements (ce que ne connaît pas le pervers) ce que la loi ne peut pas faire, que la nature elle-même ne cesse de me les rappeler (je suis mortel, je puis être malade), et par-dessus tout, qu'un jour, dans l'histoire des hommes, un homme nommé JESUS s'est manifesté, et qu'il ne peut avoir été autre chose que ce qu'il a dit qu'il était : le Fils de Dieu. Dès lors, je me réfère à son ultime commandement, celui qu'il appelle le "commandement nouveau" : s'aimer les uns les autres comme lui nous a aimé. Hélas, mes limites de créature ne cessent de me rappeler que je suis loin de mettre en œuvre ce commandement à chaque instant de ma vie : c'est cela le péché. Et pourtant, il m'aime !
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Si cette analyse est exacte, il faut conclure que la civilisation que veulent nous imposer les MM et MMes PEILLON, TAUBIRA et autres HOLLANDE est une civilisation de perversité, qui ne connaît d'autres limites que celles du désir de ses promoteurs, et de leur ardeur à vouloir nous l'imposer. Ces messieurs auraient-ils un petit côté de pervers narcissiques ? Tout bien réfléchi, je ne le crois pas. Je suis convaincu qu'ils pensent qu'ils veulent notre bien, mais de ce bien-là, beaucoup d'entre nous ne veulent pas.