lundi 27 janvier 2014

Nouvelles de la Résistance : complément sur la manifestation du Jour de Colère ! Journalistes ! Collabos !

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Manu le petit a du souci à se faire. Il ne suffit pas d'avoir le menton pointu pour faire croire qu'on a l'étoffe d'un homme d'état. Voilà comment cet ignoble (au sens étymologique du terme : dépourvu de toute noblesse) bonhomme a voulu faire tourner à la violence cette manifestation parfaitement pacifique, avec le concours des chefs de sa police (car les hommes de base nous sont plutôt sympathiques) et du sinistre Préfet BOUCAUT. Je vais apporter ici une précision qui  corrobore tout ce qui suit. Quand j'ai quitté hier la Place Vauban, à 16 h 45 environ, c'est pour pouvoir rédiger mon billet sur la manifestation, avant que les "Journalistes ! Collabos !" ne puissent commencer leur travail de désinformation. En prenant l'Avenue de Saxe pour rejoindre le métro aérien à la station Cambronne (changement à La Motte-Piquet-Grenelle, puis à Michel-Ange Auteuil ; arrivée Porte de saint Cloud à 17 h 30 exactement), j'ai vu tout au long de cette Avenue de nombreux policiers casqués, munis de leurs bouclier (j'ai même rigolé avec l'un d'eux en lui demandant pourquoi il n'avait pas de parapluie. Il m'a répondu qu'il pouvait s'abriter sous ledit bouclier lequel manifestement n'était pas celui de PALLAS-ATHENA). Il y avait de nombreux fourgons et véhicules de police dans les rues adjacentes, et les rues étaient interdites à la circulation piétonne dans la direction de l'Ecole militaire. Clairement, il s'agissait d'empêcher la foule de s'écouler normalement. J'ai vu aussi nombre de gradés, nerveux (j'insiste sur leur agitation), discuter dans leur téléphone ou radio de service avec je ne sais qui (Enfin, j'ai mon idée). Enfin, je signale ici, que je relate des faits parfaitement contrôlables. Du balai ! Manu ! Du balai ! Vous n'êtes qu'un médiocre ! Un très gros médiocre !
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Souricière de fin de manifestation : même des journalistes sont en garde à vue (via le Salon beige).

"Une manifestante me raconte :
"Avec mon mari, nous sommes allés à la manifestation Jour de Colère ; même si elle a avait un caractère grave, elles est restée calme et pacifique.  Nous sommes restés sur la place Vauban jusqu’à 18H00 jusqu’au dernier discours. Nous avions garé notre voiture à proximité immédiate de la place Vauban.  En voulant sortir du quartier avec notre voiture, nous nous sommes aperçus que le quartier avait été complètement bouclé en deux heures de temps.
Dans chaque rue avoisinante de la place Vauban, les CRS étaient nombreux, sur deux rangées, cachés dans l’ombre  et barraient chaque rue.  Impossible de sortir.  Nous étions dans l’impasse.  Lors d’un xème essai de sortie, nous avons vu tout d’un coup deux rangées de CRS armés jusqu’aux dent avancés vers nous.  Nous avons juste eu le temps de faire demi tour. Je n’ose pas imaginer ce qui aurait pu se passer.
Pendant ce temps là, la foule pacifique qui voulait quitter à pied la place Vauban s’est retrouvée bloquée sur l’avenue de Villars et se sont fait ensuite encerclés par l’arrière par ces fameux CRS. Nous en avons été témoin.
C’était de la provocation pure à faire peur, à penser qu’en nous faisant peur, nous ne retournerions plus manifester.
Nous reviendrons ! En attendant, deux de nos grands enfants  nous ont confirmés par texto avoir été encerclés, ils sont en garde à vue actuellement. Peut-être aussi nous deux autres grands enfants que nous n’avons pas réussi encore à joindre.
Ils ne doivent pas être les seuls.
Quant aux journaux télévisés, c’est l’omerta totale ! le totalitarisme se confirme chaque jour un peu plus. Il va nous falloir résister de plus en plus."
Apparentés à des manifestants, des journalistes ont été placés en garde à vue. La police de Valls a visiblement reçu l'ordre de faire du chiffre (on parle de 250 interpellations) et non d'arrêter les auteurs de violence."
Journalistes ! Collabos ? Ou l'arroseur arrosé ?
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Communiqué de Jour de Colère.


Mise au point du Jour De Colère après les propos de Manuel Valls :
"Tandis que le ministre de l’intérieur Manuel Valls répand ses mensonges dans les médias, les organisateurs du Jour De Colère tiennent à apporter les mises au point suivantes. Jour De Colère condamne avec la plus grande fermeté les violences contre des manifestants pacifiques, commises par des provocateurs de la police, sans uniforme, agressant les forces de l’ordre elles-mêmes pour leur fournir un prétexte à la répression.
Les unités de maintien de l’ordre ont fait preuve d’une attitude extrêmement agressive et ultra provocatrice, usant, sans sommation, de tirs de flashball et de gaz lacrymogènes sur la foule. Le ministère de l’Intérieur prétend que des interpellations ont eu lieu, en un nombre toutefois infime au regard des 120.000 manifestants pacifiques et déterminés qui ont défilé cet après-midi dans Paris.
Selon les avocats du Jour De Colère, aucune de ces interpellations n’est actuellement confirmée, il s’agirait donc d’une provocation supplémentaire. Notre mode d’expression n’a jamais été celui de la violence, en témoigne la résolution annoncée lors de la manifestation d’exiger des parlementaires la mise en œuvre de la procédure de destitution du président de la République prévue par l’article 68 de la Constitution. Cet article confie aux parlementaires des deux assemblées réunis en Haute Cour de Justice la responsabilité de prononcer cette destitution en cas de manquement grave rendant impossible la poursuite du mandat. Toute la présidence de François Hollande depuis mai 2012 n’est qu’une suite de manquements, le Jour De Colère pose donc aujourd’hui un ultimatum à la représentation nationale.
Jour de Colère ne fait que commencer.
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Sur le site de France Info, ces images soigneusement sélectionnées en vue du mensonge.




Les auteurs de l'article, omettent de signaler que la foule unanime, indépendamment des opinions, effectivement diverses, a crié : "Journalistes  ! Collabos !". Mesdames JUDITH et MIMAUT qui ont rédigé ce reportage, en montrant d'une part la banderole des catholiques en colère, et celle des adeptes dieudonniques de la liberté d'expression (je puis témoigner qu'ils étaient fort peu nombreux), et en mitigeant le tout par la banderole du racket fiscal, entendent prouver la nature extrémiste de la manifestation. Et par ailleurs, elles soulignent avec délectation (je les vois se pourlécher les babines avec leur petite langue rose !) que plusieurs mouvements (les bonnets rouges de Bretagne ou encore le mouvement de Frigide BARJOT, L'Avenir pour tous), ont appelé leurs adhérents à ne pas manifester. Elle se fendent même, la manifestation étant passée, de reproduire le Tweet d'un certain Stéphane JOURDAIN, appelant les amis de Frigide BARJOT à ne pas manifester. Sauf que des bonnets rouges, il y en avait et beaucoup, et qu'il est impossible de savoir si les amis de Frigide ont suivi sa consigne. Journalistes ! Collabos ! 
Il est temps de nettoyer les écuries d'AUGIAS !
Ne parlons ni de l'AFP, ni de France 3, ni même de TF1 qui ont aussi, le premier honteusement minoré le nombre des manifestants, les seconds présenté cette manifestation comme celle d'intégristes catholiques. Au point qu'un de mes amis m'a envoyé un SMS désespéré pour me signaler ce mensonge. Qu'il se rassure, la vérité fait son chemin.
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Vous qui passez par le chemin, avez-vous déjà vu douleur semblable à la nôtre ?

Du salon beige, cette vidéo montrant comment on procède à  l'avortement d'un embryon de 6-7 semaines, en Colombie.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ujuO8PmmlgY

Béatrice BOURGE commence une grève de la faim au Mur de la Paix.


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Des photos qui ne mentent pas (via le  Salon beige).

Les Hommens au Jour de Colère.





Au moins, on sait ce que l'on y gagne ! Je suis assez d'accord avec ce mode de désignation des responsables politiques. Je préfère avoir comme Président un menuisier ou un plombier qui savent ce qu'est un bilan ou un compte de trésorerie, qu'un énarque mou (enfin relativement mou), et comme ministre du travail, un agriculteur qui connaît le prix de la sueur et de la douleur physique, qu'un politicien professionnel ou un menteur patenté.

1 commentaire:

tippel a dit…

Trop de chomeurs: une solution,
faites les compter par la police !

Après DOMINIQUE VENNER, je suis bien triste de la décision de Béatrice Bourges.