dimanche 26 janvier 2014

Nouvelles de la Résistance : Manuel Valls doit se taire ou démissionner.

En ce Jour de la Colère, et pour ceux de mes lecteurs qui ont décidé d'y participer comme pour les autres, la devise toujours ! (et aussi une carte du parcours de la manifestation de ce jours) :

Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.

Je renonce pour le  premier billet de ce jour à la formule ternaire habituelle de la citation, du commentaire et des informations sur la résistance, pour emprunter une manière plus directe. Voilà la carte du parcours pour commencer.


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Pendant que François le minuscule fait des mamours à l'évêque de Rome, Manu le Petit, Manuel GAZ ou Manuel VALLS, comme vous voulez, se permet de qualifier les opposants aux lois sociétales socialistes "d'intégristes de l'ultradroite catholique". Mais quand il a fait interdire dans les conditions que l'on sait le spectacle de Dieudonné, les partisans de "l'humoriste" ont-ils traité le ministre de suppôt du sionisme après qu'il eut invoqué publiquement son attachement à ISRAËL à travers son épouse, de confession israélite, pour justifier son recours en référé ? Manuel VALLS doit se taire ou partir ou (chose improbable) présenter ses excuses à ses concitoyens catholiques.

Je redis ici que pendant plus de quatre ans j'ai été bénévole dans une association d'accueil de séropositifs, le plus souvent homosexuels, et qu'il ne m'est jamais venu à l'idée de les condamner, de les juger ou de les mépriser. Je les ai aimés comme des amis. J'ai démissionné de ma fonction de bénévole, quand un des accueillis que je considérai effectivement comme un grand ami, un homme très cultivé et d'une rare intelligence, a osé dire que j'étais homophobe parce que je m'opposais au mariage des personnes de même sexe. J'ajoute que parmi les dizaines d'accueillis, il est l'un des deux seuls à avoir exprimé son accord avec cette loi,  en invoquant l'égalité des droits. Je ne me suis pas encore remis de cette accusation injuste, et si j'ai pardonné à mon accusateur, je ne puis effacer de mon coeur l'injuste blessure qu'il m'a infligée. Je ne suis pas un intégriste, je ne suis pas un membre de l'ultradroite catholique (qualificatif purement idéologique et qui n'a aucun autre contenu réel que celui d'être un mot sonore et creux), je m'efforce de prendre la parole de Dieu au sérieux, sans toujours y parvenir, hélas ! Et je reviendrai sur ce que cette profession de foi signifie pour moi.
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Le Salon beige et l'Observatoire de la Christianophobie communique :

Vous pouvez signer cette lettre si vous l'approuvez. Le lien est actif.


Appel au Président après l'attaque de Valls contre les catholiques

Monsieur le Président,
Nous avons pris connaissance avec stupeur et indignation des propos de M. Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, appelant, dans le cadre d’un colloque sur la laïcité à l’Assemblée nationale le 22 janvier, à stopper les « intégristes de l’ultradroite catholique ».
S’il s’agissait de criminels ou de délinquants, si l’on pouvait prouver qu’il y avait en France une droite catholique violente, voire terroriste, le ministre de l’Intérieur serait, bien entendu, dans son rôle. Mais, selon le quotidien Le Monde, cette fantomatique « menace » se serait révélée aux dires de M. Valls lors des récents débats sur le mariage homosexuel ou sur l’avortement.
Doit-on en déduire que, pour le ministre de l’Intérieur – qui  devrait être, sous votre autorité,  l’un des principaux garants de la liberté de conscience –, la « laïcité » exige d’être favorable au massacre des enfants à naître ou à la privation délibérée de père ou de mère pour de malheureux enfants devenus les jouets du désir des adultes ?
Oui, Monsieur le Président, nous reconnaissons volontiers voir dans l’avortement un drame plutôt qu’un droit et avoir combattu la loi Taubira. La plupart d’entre nous l’ont fait – le font et le feront encore et encore – par fidélité à leurs convictions religieuses et à une Loi qui l’emporte sur toutes les lois humaines.
Mais nous contestons radicalement au ministre de l’Intérieur le droit de violer nos consciences et de nous imposer, non pas seulement des lois gravement contraires à notre foi, mais encore toute possibilité de les rejeter.
Cela n’est pas une saine laïcité. Cela s’appelle de l’intégrisme laïciste.
Entre une conception apaisée de la laïcité, favorable à l’expression publique des convictions religieuses, et cet intégrisme laïciste, vous seul, Monsieur le Président, avez encore le pouvoir de trancher, en tant que garant des institutions, mais aussi en tant que premier représentant d’une nation de plus en plus divisée, notamment par la faute d’oukases illégitimes venant des plus hautes autorités politiques.
Ces oukases font légitimement craindre aux catholiques d’être devenus quantité négligeable et méprisable dans leur propre pays. D’autant que les pouvoirs publics ne bougent pas le petit doigt pour réagir aux insultes, profanations et autres actes antichrétiens. Pire, votre gouvernement protège visiblement les groupuscules radicaux les plus manifestement antichrétiens, comme celui des Femen.
Nous vous demandons donc instamment, Monsieur le Président, de déclarer solennellement que la laïcité n’est pas, ne peut pas être, une religion de substitution, s’imposant de force aux convictions religieuses des citoyens. Nous vous demandons instamment de défendre solennellement notre liberté de conscience.
Dans l’attente de votre réponse, et assurés de notre droit à vivre sereinement en catholiques dans notre pays qui doit tant à notre religion, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre haute considération.
Guillaume de Thieulloy, directeur de L’Observatoire de la Christianophobie
Daniel Hamiche, rédacteur en chef de L’Observatoire de la Christianophobie

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