jeudi 20 février 2014

Nouvelles de la Résistance : vont-ils enfin nous écouter ?

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La devise pour commencer :

Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.

Nous l'emprunterons à Benjamin CONSTANT :

"[L'effort de la société moderne] est de faire que chaque individu soit son propre centre. Or, quand chacun est son propre centre, tous sont isolés. Quand tous sont isolés, il n'y a que de la poussière. Quand l'orage arrive, la poussière est de la fange." (De la religion considérée dans sa source, ses formes et ses développement. Préface), cité par T. TODOROV.
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2. Commentaires.

Quand on analyse les décisions prises par les hommes politiques depuis 50 ans, on ne peut que constater ceci qui laisse rêveur : du général de GAULLLE au Président POMPIDOU, les décisions et lois ont toujours intéressé le bien commun et le corps politique des Français pris dans leur ensemble. L'élection de Valéry GISCARD d'ESTAING a marqué un tournant dans la conception de la responsabilité politique : il fallait en avoir une drôle en effet, pour instaurer un "Ministère de la qualité de la vie", comme si l'Etat était en mesure de contribuer au bonheur en prenant des mesures concernant l'individu (et non la personne) pris comme un isolat dans une foule anonyme. Du général de GAULLE qui refusait de faire rembourser la pilule contraceptive par la sécurité sociale avec ce mot qui est bien de lui (Ah non ! on ne rembourse pas le plaisir !) à nos socialistes qui font de l'avortement un droit inaliénable, il y a, vous en conviendrez un immense fossé. Je vous en laisse apprécier la largeur et la profondeur.
Nous en sommes arrivés aujourd'hui à un point où tout l'effort de l'Etat socialiste (mais pas seulement lui) consiste - et c'est un paradoxe - à ne considérer que les individus pour répondre à leurs désirs, et non pas à voir le bien commun qui suppose l'existence de liens de toutes sortes : familiaux, sociaux, professionnels, culturels, amicaux, etc. fondements mêmes d'une société vivante. La seule conception qu'ils ont de cette dernière est celle d'un agrégat d'atomes dont le rassemblement suffit à former une "nation" (mot horrible) et non point une patrie. Cette incapacité à voir qu'une patrie est comme un corps vivant au sein duquel circule des informations et des sentiments, qu'il fonctionne par échanges, interactions, rétroactions positives ou négatives, nous ramène (a) au communautarisme qui est le très pâle substitut de la patrie, (b) aux revendications des individus groupés en lobbies dont le seul ciment est la défense d'intérêts catégoriels, (c) à la mort des corps intermédiaires (à commencer par la famille, les groupements spontanés que sont des associations autonomes [indépendantes des subventions publiques pour leur survie] - qu'elles soient professionnelles, culturelles, ou politiques), (d) au totalitarisme devenu nécessaire pour assurer la cohésion  sociale d'individus qui ne savent plus ou pas pourquoi ils vivent ensemble.
Accabler les socialistes ou les libéraux (qui ont sur l'homme pratiquement la même pensée) de tous les maux est vain et de plus injuste. Ils ne sont que les héritiers de ce mouvement né à la Renaissance (!), amplifié par DESCARTES, codifié et installé pendant les prétendues Lumières, culminant à la Révolution, et engendrant ce système impossible qu'est la République française, un mouvement qui place le "moi" ou plus précisément l'ego au centre de la vie de chacun de nous. Hélas, comme le dit si bien CONSTANT, cela n'aboutit qu'à créer un tas de sable, dont les flots de l'histoire mondiale qui montent sous nos yeux pourraient bien avoir sous peu raison en le transformant en tas de fange.
Mais la nature humaine est ainsi faite que rien ne peut vraiment la détruire, n'en déplaise à ce fieffé imbécile bernanosien qu'est Vincent PEILLON. Les Français n'ont plus que du désintérêt quand ce n'est pas du mépris, pour tous ces pantins qui s'agitent dans les couloirs des Palais nationaux et s'imaginent qu'il suffit de parler, de communiquer, d'avoir des mots, pour que le réel se plie à leurs fantasmes. Le système ressemble à un moulin qui broie du vent. Les Français, rois mondiaux de la débrouille, se passent de plus en plus de leurs "services", lesquels ressemblent plutôt à des oukases qu'à des décisions utiles à tous.
Je rêve à ce jour, où prenant conscience de leurs erreurs, examinant avec humilité des effets désastreux de leurs décisions, ces "élites" enfin nous écouteront et entendront la voix du bon sens. 
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3. Infos sur la Résistance.
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20 février : accueil de Najat Vallaud-Belkacem à Grenoble.

Grenoble a le plaisir de recevoir Najat Belkacem ce jeudi 20 au musée.
RDV entre 19h et 19h15 devant l'entrée du musée proche de celle du parking...
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Une vidéo du Père Jean-Régis FROPO (Merci à Anne).

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Des Sentinelles/Veilleurs debout devant un bureau de poste (via le Salon beige) pour demander le retrait du timbre Femen.

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Belgique : des Sentinelles/Veilleurs debout protestent contre l'assassinat des mineurs (via le Salon beige) : une vidéo.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=eiMUSUcAKdA



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