mercredi 19 février 2014

Nouvelles de la Résistance : le plus "déterminé" n'est pas celui qu'on croit

Vous redirais-je, lecteurs admirablement entêtés qui continuez à me lire, la devise qui doit être la nôtre en ces moments ou notre patrie est soumise au joug d'une pensée fausse, perverse, violente et tyrannique ? Oui, je vais la redire :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.

La citation du jour est empruntée à un ouvrage collectif dont voici le titre :

[À LA RECHERCHE D’UNE ÉTHIQUE UNIVERSELLE.] Académie d’éducation et d’études sociales. (Collection "Histoire essentielle" de l’Éditeur.) François-Xavier de Guibert, Paris, 2012.

Elle est prise dans un article absolument remarquable qui s'intitule :

INTRODUCTION À LA RECHERCHE D’UNE ‘ETHIQUE UNIVERSELLE, par Serge Thomas BONINO.

"Mais l’esprit humain est ainsi fait qu’il ne peut se satisfaire d’un pur donné positif. Il désire connaître la raison d’être. Le positivisme moral et juridique, qui détache la loi de tout fondement rationnel (ou du moins, qui réduit la raison à un rôle purement instrumental ou procédural dans la détermination des normes éthiques) est une violence faite à l’esprit libre. Pire. En niant tout absolu au fondement de l’ordre moral, il entretient une étroite complicité avec le nihilisme. Si la justice a un sens et si la loi est autre chose qu’un compromis provisoire entre des intérêts divergents, nous ne pouvons bâtir l’édifice moral, politique et juridique sans nous interroger sur la solidité des fondations. […]."
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2. Commentaires. 

Il est évident que ce qui sépare madame CAPDEVIELLE, [que dans un mouvement peu charitable, j'ai identifiée hier comme le Reine de imbéciles (bernanosiens)] des opposants aux lois iniques et terrifiantes prises par ce gouvernement est la conception de l'homme. Madame CAPDEVIELLE estime qu'il n'y a pas d'autres sources au droit que le droit positif, celui qui repose sur une hiérarchie de normes dépourvues de contradictions avec la Constitution du pays. La majorité fait la loi. Soit. Et tous ceux qui s'y opposent "puent le rance et l'obscurantisme". Re-soit !
Je vois dans cet manière de voir et de faire une insurmontable contradiction. Madame CAPDEVIELLE, je suppose et peut-être même je préjuge, ne croit pas en Dieu. Et par conséquent, elle ne pense pas qu'il soit possible d'adosser la loi  à un socle qui ne soit pas fait de main d'homme. Ni Dieu, ni maître, semble-t-elle dire. Autrement dit, pour elle, il n'y aucune autre détermination que celle de la liberté humaine et le droit reconnu à chaque homme de s'auto-construire. Si elle était logique, elle reconnaîtrait donc le droit à l'objection de conscience. Mais sa conception socialiste et totalitaire de la politique en vient à substituer à la liberté humaine la tyrannie de la loi. La seule détermination des comportements humains n'est plus la conscience, mais la réglementation.
Il est évident que les lois sont nécessaires à la régulation de la vie sociale. Mais les lois sont faites pour tous, et non pas pour des groupuscules ou des lobbies. Elles doivent viser au bien commun, et non au bien particulier. Aucune des lois dites sociétales de ces imbéciles bernanosiens ne vise le bien commun ; toutes s'adressent à des situations particulières.
Il se trouve que les progrès de la neurobiologie apporte de l'eau au moulin de la liberté. Benjamin LIBBET a montré, il y a déjà quelques années, que le signal électrique engendré dans le cerveau par un mouvement volontaire commence à se développer avant même la prise de conscience de ce mouvement laquelle en précède l'exécution. Il semble que l'origine de ce signal se situe dans une zone du cerveau où l'indétermination règne en maîtresse. Par ailleurs, il existe dans le cerveau une zone où se situe la centre de la résistance à la tentation, par conséquent un lieu où se pèsent le bien et le mal.
Il s'agit là d'une découverte majeure. Nous avons en nous un lieu où il nous est possible de délibérer à l'intérieur de nous-même : ce lieu est la conscience.
Je vous vois venir. Vous allez me dire que je ne cesse de critiquer les idéologues qui regardent dans leur cerveau au lieu de regarder le réel. Et je le maintiens. Car au lieu d'examiner leur coeur profond, de confronter ce qu'ils voient à ce que leur dit leur conscience, les idéologues ne regardent pas le réel, mais leur système de pensée, et n'agissent que dans la mesure où leur action y est conforme.
Il est possible de se construire librement, et autrement plus librement que ne le prétendent les modernes et post-modernes, en habitant l'ici et maintenant. Il est possible de délibérer en soi-même pour choisir. Ignace de LOYOLA a très bien montré cela : en nous plaçant  dans ce qu'il appelle l'indifférence, nous pouvons rationnellement opter pour une solution de vie parmi plusieurs, en choisissant la meilleure pour nous, sans jamais cesser de confronter le réel (ce qui nous résiste) à ce que peut en faire notre liberté.
Nous ne sommes donc pas tenus d'obéir à des lois qui vont contre notre conscience. Et ce n'est ni par système, ni par idéologie, ni par obscurantisme que nous refusons le gender, la PMA, la GPA, le mariage entre  personne de même sexe. Nous n'avons aucun intérêt personnel dans cette affaire, nous pensons que ces licences sont mauvaises dans leurs conséquences et pour la société et pour les personnes. Madame CAPDEVIELLE s'en contre-fout, je n'en doute pas un seul instant. Mais le réel est tenace, et elle aura peut-être l'occasion, si elle vit assez longtemps, ce que je lui souhaite, de se rendre compte de son erreur. Nous ne puons pas le rance, mais le neuf, le soleil, la vie, la joie, et j'ose le dire, le véritable amour du prochain. Sans rancune, ô Noble Dame.
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3. Infos sur la Résistance.
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Sentinelles devant le Commissariat de CHARTRES où un jeune manifestant est en garde à vue depuis avant-hier pour avoir osé clamer son désaccord avec monsieur HOLLANDE.



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Menton Pointu a les nerfs : voyez comment sa police agit vis-à-vis de manifestants désarmés.

Le 15 février, entre 500 et 1000 manifestants bretons se sont réunis auprès du portique écotaxe de Brec’h (Auray), avec les chefs de file des Bonnets Rouge Thierry Merret et Christian Troadec. Les forces de l’ordre leur ont barré l’accès et coupé la 2×2 voies. Ce qui devait être un rassemblement pacifique et un pique-nique a rapidement dégénéré en bataille rangée. Voici une vidéo qui montre des CRS en train de tabasser à coups de matraques télescopiques un manifestant qui était resté bloqué dans leurs rangs; il est à terre. Il a été évacué à l’hôpital et a 10 jours d’ITT, un bras enflé et des douleurs du cou jusqu’aux jambes.
Les manifestants ont notamment pu établir qu’au lieu d’utiliser des flashballs tirant des projections molles (seuls légaux pour une foule désarmée), c’est le modèle militaire dit LDB40 ou ExactImpact qui a été utilisé. Ce dernier, qui projette des munitions dures, est interdit à moins de 10 mètres d’une foule ou en visant la tête. Or au moins deux manifestants ont été blessés à la tête avec ce genre de projectiles, dont plusieurs ont été retrouvés sur place.
Un groupe de manifestants réunit actuellement les témoignages et les preuves de ces excès policiers et s’apprête à porter plainte. Car une dizaine de policiers qui tabassent un manifestant pacifique ou qui leur tirent dessus sans que leur légitime défense ne soit engagée est indigne d’un Etat qui se dit « de droit ».

Une vidéo est disponible sur le site des Nouvelles de France.

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