dimanche 9 mars 2014

Nouvelles de la Résistance : faire triompher la liberté contre les oppresseurs

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Non, ce n'est la l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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La devise illustre et les citations, et les commentaires et les infos de ce jour, comme vous l'allez voir.
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1. Les citations du jour.

Je les ai trouvées, ces citations, au hasard de mes lectures, et notamment dans le livre de TODOROV dont j'ai déjà parlé à plusieurs reprises. On les doit à Benjamin CONSTANT, dont je comprends pourquoi, bien qu'il eût été un ardent démocrate, il n'a pas dans notre patrie les honneurs qu'on attribue à des VOLTAIRE, des DIDEROT ou des ROUSSEAU.

"L’art des gouvernements qui oppriment les citoyens, c’est de les tenir éloignés les uns des autres et de rendre les communications difficiles et les réunions dangereuses."

A ROUSSEAU qui dans son Contrat social réclame "l’aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté", Benjamin CONSTANT rétorque : "En se donnant tout entier, l’on entre pas dans une condition égale pour tous, puisque quelques-uns profitent exclusivement du sacrifice du reste." 
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2. Commentaires.
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Lorsque le jour de grande rencontre nationale de La Manif Pour Tous, la SNCF supprime tout trafic le matin pendant deux heures au départ de BORDEAUX, pour d'obscures raisons de travaux, cette société nationale dont le Président, monsieur PEPY, ne cache pas l'antipathie qu'il porte à cause défendue par ladite Manif, obéit à l'un des principes oppressifs dénoncés par CONSTANT : tenir éloigné les citoyens les uns des autres. Quand des centaines de CRS, de gendarmes, de voitures de polices, de paniers à salade, stationnent le long des parcours des manifestations hostiles au Gouvernement (La Manif Pour Tous, Jour de Colère, Soirées des Veilleurs), ils illustrent le deuxième des principes dénoncés par CONSTANT ; ils rendent les réunions dangereuses, et les centaines de manifestants embarqués, sans raisons, ni causes, ni délits, au motif qu'ils gênent aux entournures monsieur VALLS ou monsieur HOLLANDE peuvent en témoigner (voir le récit ci-dessous). Quand un gouvernement, pour mieux asseoir son pouvoir, prend des mesures dépourvues de tout intérêt économique, social ou militaire, mais très certainement diviseuse d'opinion, il met en oeuvre le dernier principe oppressif identifié par CONSTANT : empêchement, menace, division, tels sont les moyens que des pouvoirs légaux, voire légitimés par l'élection, utilisent pour régner en faisant de l'aliénation rousseauiste dont les citoyens sont censés faire preuve à l'égard du pouvoir, l'arme absolue de leur oppression. Et CONSTANT a raison de dire que les conditions ne sont pas égales pour tous : quand tel homme politique bénéficie de 30 000 euros de revenus mensuels au titre de pensions de retraite, d'indemnités de toutes sortes, qu'il a un logement de fonction, une voiture officielle, des passe-droits et des avantages, sa condition n'est pas égale à celle des citoyens qui l'ont élu.
Au royaume de l'égalité proclamée, ça fait un peu désordre !
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3. Infos sur la Résistance.
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SOS tout petits devant le temple du Grand Orient de France.


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Accueil des ministres au théâtre de la Gaieté avant-hier : photo et témoignage.


"Longue file d'attente à l'entrée et passage au compte goutte pour vérification des invitations avec justificatif pièce d'identité, par la sécurité. Forcément, il ne devait que des huiles saintes à l'intérieur. Et puis sans prévenir, une section de mobile robocop apparaît et repousse l'ensemble des personnes présentes, y compris, celles dans la file d'attente et celles dans le café à côté de l'entrée. Incompréhension totale des bobos gay ou gau-chaud, je ne sais plus trop !
Et puis une voiture arrive: personne ne bronche parmi les personnes présentes. On ne voit pas grand chose, on est loin comme d'habitude. Une deuxième voiture arrive. Cette fois, une dame conspue les personnes qui sortent. Je ne sais pas qui sait mais je lui fait confiance: et les "Hollande démission", "Taubira casse toi", "dictature socialiste", "socialiste pédophile" fusent. On n'est même pas une dizaine. Les CRS ne bougent pas. Une troisième voiture arrive et rebelote. Nous ne sommes plus que 2.
Je décide de rester sur place jusqu'à la sortie des ministres (je ne sais absolument pas lesquels sont venus). L'attente est longue. Heureusement, il ne fait pas trop froid. Enfin, vers 22h15 une voiture se prépare à partir, et part. De même pour une deuxième voiture.
A crier à deux, on fait plutôt pitié mais  bon...il faut croire ça a porté des fruits. Avant que la troisième voiture ne parte, je suis violemment expulsé par la police, à coup de clé de bras, de plaquage contre les murs du métro et de coup de pieds dans le dos, dans les escaliers. Tout ceci alors que je n'oppose aucune résistance physique et que je ne fais aucune provocation. Pas de caméra dans les couloirs, mais une fois sur le quai, ils se rendent compte qu'il y a du monde alors ils se tirent, sous mes colibets. Ils n'osent pas revenir."

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Grenelle de la famille à la Mutualité hier (via le Salon beige).





Je publierai demain le manifeste du Grenelle de la Famille. Il importe que ce document diffusé au maximum. Et puis pensons aussi aux élections municipales et soutenons les candidats qui vivent le réel plutôt que l'utopie.

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