samedi 19 avril 2014

Nouvelles de la Résistance : curieux donneurs de leçons... ou méfiez-vous des parachutes

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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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"Les Seigneurs féodaux de cette époque, incapables de se conformer à une règle morale, s'entre-déchiraient pour de basses questions matérielles et se faisaient tort les uns aux autres, chacun voulant imposer sa loi par la violence."
In La dispute sur le sel et le fer. Texte présenté, traduit [du chinois] et annoté par Jean LEVI. (Bibliothèque chinoise. Collection dirigée par Anne CHENG et  Marc KALINOWSKI. Les Belles Lettres, Paris, 2010.)
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2. Commentaires.
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C'est donc à Edwy PLESNEL, le très gauchiste directeur de Médiapart, que nous devons la révélation d'un nouveau scandale qui éclabousse la sphère socialiste. On devait déjà à ce "journaliste" la mise en lumière de l'affaire CAHUZAC. Et voilà maintenant qu'il fait éclater une autre vérité, celle de monsieur Aquilino MORELLE. Le cas de ce monsieur est particulièrement emblématique de l'état de corruption dans lequel notre patrie s'enfonce chaque jour davantage. Monsieur Aquilino MORELLE a gagné ses lettres de noblesse quand, au titre de sa fonction à l'Inspection Générale des Affaires Sociales [IGAS], il est chargé par monsieur Xavier BERTRAND d'une enquête sur le Médiator, un médicament mis au point par les laboratoires SERVIER pour le traitement du diabète, et utilisé à tort comme "coupe-faim".
Monsieur MORELLE est médecin, énarque, socialiste. Xavier BERTRAND, en lui confiant cette fonction d'enquête (ainsi du reste qu'à deux autres membres de l'IGAS, Anne-Carole BENSADON et Etienne MARIE)  entend par cette désignation couper court à toute critique sur la collusion possible entre Jacques SERVIER et Nicolas SARKOZY.
Le rapport de monsieur MORELLE, publié en janvier 2011, est accablant. Et bien qu'il soit le fruit d'un travail collectif, monsieur MORELLE entend bien que l'on qualifie ce document de rapport MORELLE... Le flingueur de service se met alors au service d'Arnaud MONTEBOURG lors de la campagne des primaires. Et, après avoir fustigé la mollesse du compétiteur HOLLANDE, il devient son porte-plume et porte-flingue pendant la campagne présidentielle.

Cet homme qui fait cirer ses souliers de luxe par un artisan spécialisé, lors de l'affaire WOERTH BETTANCOURT n'hésite pas à écrire dans une tribune de libération :

"Stupéfiés, accablés, révoltés, les Français assistent, à l’occasion de «l’affaire Bettencourt-Woerth», à la mise à nu d’une part constitutive de l’identité de la droite : la consanguinité du monde des «riches» et de celui des «puissants», le rapport incestueux entre le pouvoir et l’argent, le déni - d’un tel cynisme qu’il tourne à la naïveté - de ce qu’est un conflit d’intérêt."

Et encore :

"Ce qui rend la situation actuelle grosse de dangers pour le pouvoir, ce n’est pas le seul dévoilement de cette réalité, ni même que cette révélation intervienne alors que la crise économique et sociale est profonde, mais le fait que le pouvoir, tournant le dos à ses engagements, pratique une politique injuste et contraire aux promesses accordées."

Et toujours :

"La question de la compatibilité entre l’argent et la gauche renvoie ici à celle de la distance. En l’occurrence, la distance qu’il faut savoir mettre, lorsqu’on est un responsable politique de gauche, entre soi et l’argent - et ceux qui le détiennent. Cela ne signifie pas l’interdiction de vouloir progresser socialement, de chercher à mettre les siens à l’abri du besoin, ni même de s’enrichir. Pas davantage la condamnation du monde de l’entreprise, dont la finalité reste pourtant le profit. Cela veut dire que dans la relation, inévitable, que nous entretenons tous avec l’argent il faut savoir conserver une distance, la distance qui permet de rester libre. Libre de ses appréciations, de ses choix, de ses décisions."

Ce grand vertueux, toutefois, mélangeant l'intérêt public et ses affaires privées, est le conseiller de divers laboratoires pharmaceutiques, dont un laboratoire danois, et il n'hésite pas à facturer 12 500 euros des prestations curieuses qui consistent à mettre en rapport, lors de déjeuner (on imagine que ce n'est pas au MacDo), des responsables des laboratoires LILLY avec de hautes personnalités (Madame TOURAINE, Monsieur LE GUEN, Jérôme CAHUZAC). Bien qu'inspecteur général des affaires sociales, il pose sa candidature chez Sanofi  puis chez Servier qui tous les deux l'écartent. Pour un emploi à plein temps ? Pour un travail de consultance ? Je n'ai pas de réponse à cette question.

Et c'est donc cet homme que François HOLLANDE a choisi comme conseiller. Bien entendu, comme pour l'affaire CAHUZAC, il prétendra qu'il ne savait rien des activités suspectes de son très cher ami. 

La citation que j'ai mise en exergue de ce commentaire illustre parfaitement les luttes qui déchirent les factions au pouvoir ou dans l'opposition (COPE contre FILLON). Et l'on voudrait après cela que les Français aient confiance dans le monde politique ?

Ce n'est pas tout. Décidément l'IGAS est un bien doux abri pour les recalés de la  politique, puisque madame VOYNET, ci-devant maire de MONTREUIL et ex-ministre du gouvernement JOSPIN, s'est vue propulsée Inspectrice Générale des Affaires Sociales. Il faut bien assurer sa pitance. Peu importe si elle ne connaît rien à ces questions. Ou si elle n'en connaît que les aspects médicaux (puisque elle est médecin). Non décidément non ! Il est temps de signifier à cette bande d'incapables qui s'engraissent sur notre dos qu'ils doivent changer de comportement et balayer devant leur porte. S'ils ne le peuvent, qu'ils s'en aillent de bon gré pour éviter qu'on ne les chasse par la force et la violence, ce qui serait la pire des solutions.
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3. Infos sur la Résistance.
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Les Sentinelles/Veilleurs debout à LYON (via le Salon beige).

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Sur le génocide vendéen (via le salon beige).

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Les Veilleurs de STRASBOURG (via le Rouge et le Noir).


Le catéchisme républicain (via le Site des quatre vérités.).





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