lundi 28 avril 2014

Nouvelles de la Résistance : les "intellectuels" contre l'expérience et la tradition

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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche d'être vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.

De Philippe BENETON, cité par Jean-Marie SMITZ qui présentait ce dernier, lors d'un Colloque sur l'éthique universelle.

« La famille, les institutions traditionnelles, le marché sont des obstacles aux prétentions des intellectuels. Le savoir qui y règle les comportements n’est pas le leur : il s’agit du bon sens, de l’acquis de l’expérience, du savoir véhiculé par la tradition, de celui incarné dans les institutions, d’un savoir enfin dispersé dans tous les membres de la société. Et les préférences qui s’y expriment ne sont pas les leurs. Un système libéral (fondé sur le marché et la famille) donne le pouvoir à l’ordinary people. Or l’homme moyen n’a ni les mêmes jugements ni les mêmes goûts que l’intellectuel et surtout, ce qui est impardonnable, il a le plus souvent l’outrecuidance de se passer de lui.
Une société libérale ne donnera jamais aux intellectuels les gratifications que peut offrir un gouvernement autoritaire et surtout totalitaire. Devenir écrivain officiel, n’est-ce pas le rêve inconscient de nombre de clercs ? » [Bonjour, monsieur MORELLE, ex-plume de François-Normal Ier.]

In [À LA RECHERCHE D’UNE ÉTHIQUE UNIVERSELLE.]
Académie d’éducation et d’études sociales. (Collection "Histoire essentielle" de l’Éditeur.)
François-Xavier de Guibert, Paris, 2012.
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2. Commentaires.
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Il est tout à fait curieux et intéressant de constaterque des auteurs aussi divers que BERNANOS (souvent invoqué ici à propos des imbéciles), Jean SEVILLIA (cité hier), Philippe BENETON (aujourd'hui), CONFUCIUS (cité il y a déjà bien longtemps et que je recite : "Si j'avais le pouvoir, je redonnerai aux mots leur sens"), font tous le même constat à partir d'approches différentes : les "intellectuels" ou ceux qui se disent tels entendent imposer au peuple leur manière de penser. Je vous rappelle le discours que monsieur VIVIANI fit à la chambre des députés le 8 novembre 1906. Il permet de voir comment les héritiers de 1793 entendaient imposer au peuple leurs vues. Ils savaient, les imbéciles, ils avaient la vérité ces coquins aux mains pleines de sang. VIVIANI avait eu le culot de dire, après avoir évoqué avec enthousiasme le Révolution : "Nous avons arraché les consciences humaines à la croyance [cf. le discours de monsieur PEILLON ; il semble que sur ce point VIVIANI s'avance avec l'arrogance des emplumés, puisque le ci-devant ministre de la manipulation nationale employait le même verbe : "arracher" l'enfant à toutes les déterminations, sociales, religieuses, familiales, ethniques, etc.]. Lorsqu'un misérable fatigué du poids du jour, ployait les genoux, nous l'avons relevé, nous lui avons dit que derrière les nuages, il n'y avait que des chimères. Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus".
Comment s'y prennent-ils, les "intellectuels" pour nous endoctriner ? C'est très simple :  Ils torturent le sens des mots, ils tripatouillent le langage, ils avilissent la parole et la ravalent non pas à un moyen de communiquer à l'autre sa propre pensée, mais à celui de nous imposer ce qui convient à leurs lubies.
C'est ainsi que l'on déclare que le genre n'a rien à voir avec le sexe biologique. C'est ainsi que l'on détourne le sens du mot mariage, que l'on supprime les beaux mots de père et de mère pour le remplacer par celui de parents 1 et parents 2. Jamais, au grand jamais, on avait vu une telle subversion de la parole. Pour l'euthanasie, on va nous affirmer qu'il s'agit d'un "crime d'amour", pour l'incapacité dans laquelle les "couples" homosexuels se trouvent de procréer, on nous distille le concept de "stérilité" sociale (sic) pour nous faire avaler la GPA et la PMA. Bref, les changements sociétaux naissent dans le cervelle d'un petit nombre "d'intellectuels" qui faute d'être de véritables philosophes, de véritables scientifiques, ou des hommes état, battent les estrades médiatiques, en torturant le langage (Ah ! la bravitude !) (Battre les estrades ils le savent en, en effet, comme le démontra, il y a peu ce pauvre Bernard-Henri LEVY, photographié en studio devant une barricade en carton pâte, sensée être une de celles qui fleurissaient à KIEV sur la Place Maidan).
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3. Quelques infos.
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Manuel VALLS hué avant-hier à ROME.


Pour dire ce que je pense, je ne suis pas sûr que le lieu et les circonstances justifiaient cette action. Monsieur VALLS représentait notre pays aux cérémonies de canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II. A ce titre, il aurait dû bénéficier d'une immunité contre les protestations (justifiées) de nos concitoyens. Il me semble que je vous dois cette remarque, par respect pour notre patrie. 

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