samedi 7 juin 2014

7 juin 2014. Nouvelles de la Résistance : la crise de l'Etat

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Je vais, pour aujourd'hui seulement, raccourcir notre devise ordinaire :

Non à la lâcheté ! Oui au courage !
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1. La citation du jour.
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"Une cité dont la situation générale est convenable sert mieux les intérêts des particuliers que celle où l'on voit prospérer les individus tandis que l'Etat lui-même est en pleine crise."

THUCYDIDE. La guerre du Peloponèse. 
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2. Commentaires.
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Nous avons aujourd'hui deux événements qui viennent mettre en lumière la justesse de ce constat. Le premier est la célébration du 70e anniversaire du débarquement. Si le peuple anglais, soudé autour de son monarque et de ses institutions n'avait pas concouru à maintenir une situation politique générale convenable, c'est-à-dire un accord général sur la nécessité de s'opposer à HITLER, nous serions aujourd'hui  nazis. C'est au prix de terribles sacrifices que les Anglais ont sauvé les intérêts des particuliers ; et l'on ne vit point prospérer au milieu des décombres fumantes de COVENTRY ou de LONDRES ces parasites qui auraient pu achever la patrie anglaise en se nourrissant de ses dépouilles. Ainsi, les intérêts bien compris des particuliers ont exigé d'abord qu'ils acceptent des sacrifices momentanés pour permettre la survie et le développement de l'essentiel : ceux de leur patrie. Honneur au peuple anglais !
Le deuxième événement est l'exacte et inverse figure du premier. Pour faire plaisir à Marine AUBRY, François HOLLANDE ne marie pas la PICARDIE au NORD-PAS-DE-CALAIS, mais à la région CHAMPAGNE-ARDENNES qui n'a strictement rien de commun (au moins dans sa partie centrale et orientale) avec la région dont ma propre famille est originaire et que, pour cette raison, je connais assez bien. Pour faire plaisir à monsieur AUXIETTE, on maintient en survie artificielle les PAYS DE LOIRE, en refusant de restituer à la BRETAGNE le Loire atlantique dont NANTES/NAONED, le grand chef-lieu, fut un des fleurons. Ainsi, les meilleures initiatives, quand l'intérêt individuel et le maintien des prébendes acquises viennent en entraver l'élan, sombrent corps et biens. Monsieur HOLLANDE aurait pu avoir l'élégance de demander aux habitants des départements en balance à quelles régions ils voulaient appartenir. Que nenni ! Des énarques, des statisticiens, des bidouilleurs de statistiques ont charcuté la France de façon à maintenir un maximum d'avantages à ces barons qui nous font tant de mal. Je souhaite bien du plaisir aux habitants de DREUX s'ils veulent se rendre à la capitale de cette région monstrueuse, taillée sur mesure pour satisfaire les ambitions de madame ROYAL, région dont tout donne à penser en effet que le centre de gravité sera POITIERS (la dernières des capitales régionales encore aux mains des socialistes, puisque LIMOGES (LIMOUSIN) et ORLEANS (CENTRE) sont tenus par l'opposition dite de "drouate".
Rien n'a changé depuis la ruineuse Révolution. Tout se décrète d'en-haut, dans le silence feutré des cabinets ministériels et dans les réunions du premier cercle des sociétés de pensée. Il faut être juste cependant. Il y a des fusions proposées qui sont parfaitement justifiées et j'en ai déjà donné la liste. Il ne faut donc pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Mais cette réforme n'aboutira pas en sa forme présente, tant elle heurte d'intérêts particuliers, tant elle blesse les traditions et les héritages, tant elle est abstraite, comme si une malédiction née de DESCARTES pesait sur toutes les initiatives du pouvoir actuellement en place, et surtout tant l'Etat est dans un état de délabrement qu'il n'a pas connu depuis qu'une chambre de gauche, cédant à la panique, a voté les pleins pouvoirs au Maréchal PETAIN.
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3. Menues infos.

Le 3 juin, des Sentinelles/Veilleurs debout devant la Commission Européenne (via le Salon beige).



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