Que voulez-vous, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche d'être vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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Je vous encourage vivement à lire la comédie d'ARISTOPHANE, Ploutos. Elle met à nu les méfaits de la cupidité, et de ses ravages dans l'esprit public. Voici deux traductions du même passage. L'une est assez ancienne, l'autre (citée par Philippe GUILHAUME) est plus récente, je n'ai pu trouver le nom du traducteur ; je ne fais que le supposer. La traduction de BROTIER est disponible sur Internet (fr.wikisource.org/wiki/Plutus).
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LA PAUVRETÉ.
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Je vous encourage vivement à lire la comédie d'ARISTOPHANE, Ploutos. Elle met à nu les méfaits de la cupidité, et de ses ravages dans l'esprit public. Voici deux traductions du même passage. L'une est assez ancienne, l'autre (citée par Philippe GUILHAUME) est plus récente, je n'ai pu trouver le nom du traducteur ; je ne fais que le supposer. La traduction de BROTIER est disponible sur Internet (fr.wikisource.org/wiki/Plutus).
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LA PAUVRETÉ.
Vois dans les républiques les orateurs ; tant qu’ils sont pauvres, ils
ne cherchent qu’à procurer, en toute équité, le bien du peuple et de leur
patrie, mais sitôt qu’ils sont devenus riches aux dépens du public, la patrie
et le peuple n’ont pas de plus cruels ennemis.
(ARISTOPHANE. Plutus. Traduction BROTIER, 1889.)
LA PAUVRETÉ.
Vois donc les orateurs dans les
cités : tant qu’ils sont pauvres, la justice préside à leur conduite
envers le peuple et envers l’État ; mais une fois enrichis des dépouilles
publiques, ils deviennent injustes. Ils trahissent le peuple, et attaquent le gouvernement
démocratique.
(ARITOPHANE. Ploutos. Traducteur inconnu. Il est possible que ce soit Hilaire Van DAELE, établie s'après l'édition du texte par Victor COULON, et publiée par Les Belles Lettres.)
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2. Commentaires.
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Voici comment Philippe GUILHAUME commente cette citation :
"Comme vous l'avez sûrement observé, il y a au moins deux façons de nous prendre pour des cons et cela n'a pas échappé à ces gens qui nous gouvernent, qui ont utilisé l'une et l'autre, sans vergogne.
La première dont les conséquences sont infiniment grave, a consisté depuis dix ans à vanter sans retenue les mérites de la providence étatique, et à célébrer les bienfaits d'une société de facilités.
C'est ainsi que les socialistes ont proclamé la nécessité de l'enseignement long pour tous, sans dire aux enfants qu'il fallait faire beaucoup d'efforts pour apprendre.
C'est ainsi que les socialistes ont promis l'amélioration générale des revenus, sans préciser qu'avant de consommer, il faut produire.
C'est ainsi que les socialistes se sont engagés à allonger la durée des études et raccourcir la vie active, sans expliquer que c'était l'activité de ceux qui travaillaient qui conditionnait le paiement des retraites.
C'est ainsi que les socialistes ont parlé de liberté en prétendant effacer toutes contraintes, comme si c'était la sanction pénale qui était à l'origine de la criminalité, ou la sanction scolaire qui expliquait la paresse ou l'échec.
Ce discours démagogique est sans doute la pire façon de nous prendre pour des cons : il nous méprise, il vise à nous infantiliser, à nous faire perdre toute notion de responsabilité individuelle ; il nous a fait beaucoup de mal, comme un mauvais coup porté à la France et aux Français, et il nous faudra beaucoup de temps pour en éliminer les séquelles et restaurer quelques valeurs sociales élémentaires : l'honnêteté, le souci du travail et l'acceptation sinon le goût de l'effort, la fidélité à la parole donnée, la générosité et le respect de l'autre quelles soient sa religion ou sa couleur de peau, le respect de l'environnement, le dévouement à l'intérêt général, et le culte de la patrie."
Ecrit en 1992, ce texte tiré de la Lettre ouverte à tous les Français qui ne veulent plus être pris QUE pour des cons (Albin Michel, Paris, 1992), n'a pas pris une ride. N'hésitez pas à acheter ce livre, si jamais vous le trouvez, car il semble être épuisé. Mon seul bémol, ici, est l'allusion à l'intérêt général qui fleure bon son Jean-Jacques ; j'aurais préféré "bien commun".
Voici comment Philippe GUILHAUME commente cette citation :
"Comme vous l'avez sûrement observé, il y a au moins deux façons de nous prendre pour des cons et cela n'a pas échappé à ces gens qui nous gouvernent, qui ont utilisé l'une et l'autre, sans vergogne.
La première dont les conséquences sont infiniment grave, a consisté depuis dix ans à vanter sans retenue les mérites de la providence étatique, et à célébrer les bienfaits d'une société de facilités.
C'est ainsi que les socialistes ont proclamé la nécessité de l'enseignement long pour tous, sans dire aux enfants qu'il fallait faire beaucoup d'efforts pour apprendre.
C'est ainsi que les socialistes ont promis l'amélioration générale des revenus, sans préciser qu'avant de consommer, il faut produire.
C'est ainsi que les socialistes se sont engagés à allonger la durée des études et raccourcir la vie active, sans expliquer que c'était l'activité de ceux qui travaillaient qui conditionnait le paiement des retraites.
C'est ainsi que les socialistes ont parlé de liberté en prétendant effacer toutes contraintes, comme si c'était la sanction pénale qui était à l'origine de la criminalité, ou la sanction scolaire qui expliquait la paresse ou l'échec.
Ce discours démagogique est sans doute la pire façon de nous prendre pour des cons : il nous méprise, il vise à nous infantiliser, à nous faire perdre toute notion de responsabilité individuelle ; il nous a fait beaucoup de mal, comme un mauvais coup porté à la France et aux Français, et il nous faudra beaucoup de temps pour en éliminer les séquelles et restaurer quelques valeurs sociales élémentaires : l'honnêteté, le souci du travail et l'acceptation sinon le goût de l'effort, la fidélité à la parole donnée, la générosité et le respect de l'autre quelles soient sa religion ou sa couleur de peau, le respect de l'environnement, le dévouement à l'intérêt général, et le culte de la patrie."
Ecrit en 1992, ce texte tiré de la Lettre ouverte à tous les Français qui ne veulent plus être pris QUE pour des cons (Albin Michel, Paris, 1992), n'a pas pris une ride. N'hésitez pas à acheter ce livre, si jamais vous le trouvez, car il semble être épuisé. Mon seul bémol, ici, est l'allusion à l'intérêt général qui fleure bon son Jean-Jacques ; j'aurais préféré "bien commun".
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3. Menues et réjouissantes informations.
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3. Menues et réjouissantes informations.
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Laurence Arribagé (UMP) élue député (sic). Via le Salon beige.
La candidate de l'UMP, Laurence Arribagé, a été élue dimanche député de la troisième circonscription de la Haute-Garonne, avec 62,09% des voix contre 37,91% à son adversaire PS Laurent Méric (taux d'abstention de 67,59%) à l'issue du second tour de cette élection législative partielle, organisée en raison de la démission de l'Assemblée nationale du titulaire du poste Jean-Luc Moudenc, devenu maire de Toulouse.
Elle se déclare "centriste et humaniste"...
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Un activiste LGBT mis en examen pour harcèlement. (Via le salon beige.)
Ludovic Freygefond, premier secrétaire fédéral du Parti socialiste de la Gironde et ancien maire PS du Taillan-Médoc, a été placé en garde à vue pour harcèlement suite à une plainte déposée en septembre 2012 par son ancien directeur de cabinet.
Pendant plusieurs mois, ce sont près de 5000 mails qui lui auraient été adressés. Ludovic Freygefond y avouerait de manière explicite son amour et son attirance pour le directeur de cabinet.
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