samedi 26 juillet 2014

26 juillet 2014. Nouvelles de la Résistance. La responsabilité écrasante de "l'Occident" !

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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.

Dans la section consacrées aux commentaires, j'aurai l'occasion de vous dire l'urgence qu'il y a à se pénétrer de cette devise !
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1. La citation du jour.
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De MENCIUS (MENGZI ;  孟 子), dans l'ouvrage qui porte son nom :

"Le Prince qui ignore la charité et la justice et tente de dicter sa loi par la force, périra malgré ses victoires."

Portrait de MENCIUS.


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2. Commentaires.
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Dans le flot des nouvelles accablantes qui nous submerge, il faut d'abord se souvenir, et faire ce travail de mémoire dont je vous ai parlé il y a quelques jours. Oh ! Il ne s'agit pas de la mémoire d'événements lointains mais bien plutôt récents, voire très récents.
Appliquons la méthode des phénoménologues : décrivons les faits, sans préjugés idéologiques et voyons les conséquences des choix qui ont été faits, essentiellement par les puissances dites occidentales (dont le nom est en train de rejoindre la réalité ; l'Occident est le lieu du coucher du soleil !). [Pour l'instant, je m'abstiendrai de parler du conflit entre Israël et le Hamas de Gaza.]

Premier cas : IRAK.
Quand les dirigeants américains décident de chasser Saddam HUSSEIN du pouvoir, ils commencent par mentir sciemment en prétendant que le dictateur est en possession d'armes de destruction massive. Ceci n'est pas un jugement, mais un fait avéré et connu de tous. Saddam HUSSEIN est loin d'être un saint. Mais enfin les peuples et les communautés irakiennes, quand bien même ils se regarderaient en chien de faïence, ne se font pas la guerre sous son principat. Les chrétiens peuvent exercer librement leur culte, les sunnites et les chiites pareillement ; le pays est relativement prospère, et il n'est pas en proie à des attentats suicides quotidiens. Patatras ! Les voilà qui parviennent à leur fin, les Américains. L'IRAK est libéré de Saddam, et sombre presque immédiatement dans le chaos, le sang, et les désordres civils. Nos dirigeants de l'époque, très sagement, ont décidé de ne pas mettre les pieds dans ce guêpier. On voit en effet où en est ce malheureux pays aujourd'hui. Des crimes sans nom dans le nord du pays, sa mise en coupe sous la bannière d'un soi-disant califat islamique, une chasse éperdue aux chrétiens, des fatwas qui obligent les femmes à se faire exciser, des destructions sans nombre de trésors archéologiques (tombeau de JONAS, églises anciennes qui préexistaient à l'arrivée de l'Islam par exemple). On peut se demander comment on en est arrivé là, non ?

Cas de l'UKRAINE.
Il y a encore un an, l'UKRAINE vit dans une paix relative. Elle est totalement dépendante de la RUSSIE pour ses fournitures d'énergie. Elle héberge une très importante communauté russophone, et elle doit à des dirigeants communistes peu regardants d'avoir reçue la CRIMEE russophone dans son giron. Son Président de l'époque, IANOUKOVITCH, est russophile.
Intervient l'Europe qui veut intégrer l'UKRAINE dans son espace économique et si possible politique. La population de langue ukrainienne veut se rapprocher d'une Europe qui lui paraît être un Eldorado. Viktor IANOUKOVITCH est chassé du pouvoir. Peu de semaines après, la RUSSIE reprend la CRIMEE à son compte, avec l'aval de la population. La région de DONETSK se soulève alors, soutenue par les RUSSES. Les morts commencent à s'accumuler. Un avion civil de la Malaisian Air Line est abattu. L'armée ukrainienne perd plusieurs avions et hélicoptères et ne parvient pas à reprendre DONETSK, dont les insurgés sont soutenus par la RUSSIE. Ainsi, d'une situation sans doute imparfaite mais stable, on passe, du fait des initiatives européennes, à la guerre civile. Et il est difficile de prévoir l'issue de ce conflit qui laissera des traces indélébiles dans la mémoire collective des ukrainiens de tous bords.

Cas de la SYRIE.
A la suite des révolutions du Printemps arabes qui, de la LIBYE à l'EGYPTE en passant par la TUNISIE, ont chassé du pouvoir des gouvernants tyranniques, et ce, avec le soutien ouvert des Etats-Unis et de l'Europe, un semblant de rébellion apparaît en SYRIE. Les Occidentaux prétendent la soutenir contre Bachar El ASSAD, avant de s'apercevoir, trop tard, que les paisibles rebelles ont été supplantés par des fanatiques qui attirent en leur sein des jeunes musulmans venus des quatre coins du monde. Des régions entières de la SYRIE, des villes (HOMS, ALEP) sont dévastées, aussi bien par les insurgés que par les troupes du régime. De nombreux chrétiens sont massacrés, torturés, chassés de leurs villages par les islamistes. Monsieur HOLLANDE, un moment, a cru bon d'envisager une action militaire pour soutenir les insurgés. Lâché sur ce point par "l'allié" américain, il renonce, avant de faire prendre par son ministre de l'intérieur des mesures de surveillances des jeunes musulmans français qui seraient tentés par l'aventure syrienne. Ainsi, un pays stable, tenu dans une main de fer, est dévasté par la guerre civile, en raison de notre inconséquence.

Peut-être serait-il bon de demander aux peuples ce qu'ils pensent de ces guerres suscitées par les interventions intempestives des puissances occidentales déclinantes ?

Oui, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est vraiment la lâcheté, et le véritable manque de charité que nous avons incarné en méconnaissant les besoins des peuples et en ne voyant que nos propres intérêts.
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3. Infos diverses.
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Sur la route du Tour, La Manif Pour Tous à BERGERAC (via le salon beige).

Voilà qui ne va pas faire plaisir aux journaleux de l'Equipe. Ils se vantaient de l'absence de la LMPT sur la route du Tour !


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A Saint-Malo, un trublion dans le ciel ! (Via le Salon beige.)


Je vous aide à lire la banderole : HOLLANDE démission !

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