lundi 20 octobre 2014

20 octobre 2014. Nouvelles de la Résistance. Corruption des élites !

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Je ne me lasserai jamais de vous rappeler ceci :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.

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1. La citation du jour.
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"[...]. Quand les classes dirigeantes, sourdes à la voix de leur devoir, sont averties par la révolte des peuples, c'est que la corruption s'est infiltrée jusque dans les ultimes profondeurs de l'organisme social : l'avertissement part de la lisière du néant.
Comme un dyspeptique qui immole chaque jour sa gourmandise aux exigences douloureuses de son estomac, ainsi les vieilles élites déchues, mais encore cramponnées au pouvoir et à la fortune, essaient de calmer et de séduire par des concessions un peuple infecté par l'esprit révolutionnaire. [...]."

De mon cher Gustave THIBON
In
Diagnostics. Essais de physiologie sociale.
Librairie Médicis, Paris, 1942.
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2. Commentaires.
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Je vois d'ici la scène. On va crier au populisme parce que je critique les élites dirigeantes. Et l'on va aussi me rétorquer que le Peuple français n'est pas en l'état actuel des choses en Révolution.
Faut-il revenir sur les honteux avantages que s'octroient (pour ne citer qu'eux) les Sénateurs ? Faut-il passer sous silence les questions que l'on se pose à propos des traitements faramineux que s'attribuent les dirigeants des grands groupes industriels ou des banques ? Faut-il ignorer les va-et-vient des énarques entre la fonction publique (pour laquelle ils ont été formés avec le concours de nos impôts) et les activités privées dans lesquelles ils sont accueillis à bras ouverts (avec des primes dites d'accueil qui peuvent atteindre, avant tous services rendus, des centaines de milliers d'euros) ? Peut-on accepter que des ministres en exercice aient été condamnés par la justice ? Que des indélicats qui n'ont payé ni leurs impôts, ni leur loyer, ni leur électricité, ni leur soignant (j'utilise ici un pluriel par nécessité de style, mais tout le monde voit de qui je veux parler) siègent comme député à l'Assemblée Nationale ? Que des juges s'octroient le droit d'ériger un "mur des cons" (monsieur WEIL-REYNAL qui a heureusement révélé cette odieuse affaire a été sanctionné par son employeur !) au motif qu'il y a des têtes qui ne leur reviennent pas parce qu'elles sont portées par des gens qui ne pensent pas comme eux ? Tout cela n'est-il pas le signe d'une intense corruption du haut du corps social ?
Alors on fait des concessions. Pour satisfaire le ressentiment et l'envie des moins bien lotis vis-à-vis des "riches", on transforme les allocations familiales, à vocation universelle, en prestations sociales sous conditions de ressources, on marie les personnes de même sexe, on subventionne la construction des mosquées, on accueille sans discernement toute la misère du monde, on caresse dans le sens du poil des "artistes" contemporains dont les oeuvres sont une offense à la beauté (cf. le plug anal de monsieur McCARTHY, heureusement abattu il y a quelques jours au grand dam de madame HIDALGO), mais on se garde bien de faire contribuer les artistes les mieux payés (qui sont aussi des intermittents) au-delà d'une somme plafond et l'on fait retomber sur les moins bien honoré le soin de consolider le régime de chômage des intermittents (comme je l'ai appris à AVIGNON, lors du festival, au cours duquel j'ai animé sur le parvis de l'Eglise Saint-Didier des "cafés théologiques" (c'est que les très payés sont proches du pouvoir : par exemple Pierre ARDITI, Josiane BALASKO, Yannick NOAH, etc.), on intervient chez Air France pour obtenir de sa direction qu'elle abandonne un projet indispensable au développement de la compagnie pour faire plaisir à des pilotes qui protègent égoïstement leur pré carré. Tout cela est l'indice d'une corruption de tout le haut du corps social. Et la pourriture se propage...
Gustave THIBON est certainement un des très grands penseurs du XXe siècle. Notez qu'il a fait paraître son livre à PARIS, en 1942, alors qu'il avait recueilli chez lui Simone WEIL, au risque de quelques ennuis avec le Département français des affaires juives. C'était, lui, un véritable membre de la véritable élite : celle du coeur, de la culture, et de la simplicité.
Je pense, et je l'ai dit, que nous sommes dans une situation pré-révolutionnaire. Les grèves, les manifestations de toutes sortes, les insatisfactions, les frustrations sont en train de fermenter aussi bien dans les banlieues pudiquement qualifiées de "sensibles" que chez les salariés captivés par les charmes du communisme, que chez les classes moyennes, excédées de devoir payer de plus en plus d'impôts sans voir le moins du monde le résultat de leurs efforts. Je ne parle pas des familles ; elles sont restées admirablement calmes et pacifiques.
En vérité, c'est non seulement le système socialistes qui est détestable mais encore la manière dont presque tous les hommes politiques envisagent leur fonction, c'est aussi la faillite de l'éducation nationale qui à force de glorifier la Révolution a fini par infuser dans l'esprit des jeunes qu'il n'est d'autre salut que dans la violence. Nous récoltons ce que nos ancêtres ont semé depuis deux cents ans (et quelques) sous la houlette un tantinet mystico-gélatino-démocratique des loges et des radicaux-cassoulets. 
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3. Infos diverses.
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Interview d'Alexey KOMOV (via le Salon beige).

"Avant de commencer à travailler sur des projets à l’international, j’étais dans le management et le conseil en immobilier. Durant plusieurs années j’ai ensuite travaillé au Département des relations ecclésiastiques extérieures de l’Eglise orthodoxe russe, en tant que responsable des relations avec les institutions de la société civile à l’étranger, m’exprimant entre autres lors de différentes conférences internationales. Aujourd’hui dans ce domaine, je continue à coordonner les activités internationales de la Commission patriarcale pour la Famille, la protection de la maternité et de l’enfance sous la direction de mon père spirituel, l’archiprêtre Dimitri Smirnov, chef de ce ministère de l’Eglise (au même titre que Mgr Paglia l’est au Vatican).
Le père Dimitri Smirnov a été le premier à lever la voix contre l’avortement et pour la défense des valeurs de la famille en Russie, et ce, même à l’époque de l’Union Soviétique, il y a de cela 25 ans. Il est en quelque sorte le parrain du mouvement pro-vie et pro-famille russe, et l’un des prédicateurs les plus populaires de l’Eglise orthodoxe russe. Il y a quatre ans il m’a béni d’avoir établi des contacts avec le reste des chrétiens de l’ouest,résistant aujourd’hui aux idéologies athées néo-libérales du Genre et aux droits des LGBT. Depuis lors, de nombreux contacts ont été développés au sein de 80 pays et, du 10 au 12 septembre dernier, se tenait ainsi à Moscou, un grand forum international sur le thème « Famille nombreuse et avenir de l’humanité », au cœur même du Kremlin et à la principale cathédrale de Russie, la cathédrale Saint Sauveur.


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La Manif Pour Tous à STUTTGART (via le salon beige).









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