samedi 1 novembre 2014

01er novembre 2014. Nouvelles de la Résistance. Notre souveraineté est confisquée par le système.

-
Pour mémoire :

Non, non, non ! Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.

-
1. La citation du jour.
-
"ROUSSEAU a soutenu que la volonté nationale ne peut être déléguée ; on est libre de dire oui et non, et de disputer mille ans sur ces questions de collège. Mais ce qu'il y a de sûr, c'est que le système représentatif exclut directement l'exercice de la souveraineté, surtout dans le système français, où les droits du peuple se bornent à nommer ceux qui nomment ; où non seulement il ne peut donner des mandats spéciaux à ses représentants, mais où la loi prend soin de briser toute relation entr'eux et leurs provinces respectives, en les avertissant qu'ils ne sont point envoyés par ceux qui les ont envoyés, mais par la nation ; grand mot infiniment commode, parce qu'on en fait ce qu'on veut. En un mot, il n'est pas une législation mieux calculée pour anéantir les droits du peuple. [...]."

Je vous dirai demain d'où j'ai tiré de passage qui donne à penser, dans l'actuel état de fonctionnement des instances législatives de notre pays. Il vous faut chercher qui a pu écrire cette belle évidence.
-
2. Commentaires.
-
Comment ne pas s'étonner d'entendre monsieur HOLLANDE déclarer sentencieusement qu'on devra le juger au terme de son quinquennat ? Bien entendu, on ne gouverne pas à coup de sondages, mais tout de même l'état de l'opinion publique, les déchirures qui apparaissent ouvertement au sein du PS, la chute spectaculaire du nombre des adhérents à un parti quasi moribond devrait donner à penser à celui qui prétend nous gouverner. Il veut notre bien à tous, en accablant d'impôts ceux qui ne sont pas de sa coterie, en bouleversant un ordre social immémorial par des lois iniques (tout droit venues des Etats-Unis), en ignorant les (rares) légitimes remarques des députés frondeurs, en se moquant éperdument de ses concitoyens. Il a pour lui, dira-t-il, la légitimité (très contestable) de l'élection (il est le premier président à n'avoir pas obtenu la majorité absolue des votants ; il n'a eu que la majorité absolue des suffrages exprimés). Tout le monde a l'air de s'en foutre ; il faut néanmoins reconnaître qu'en 2012 les électeurs ont envoyé  à l'Assemblée Nationale une majorité absolue de députés socialistes, une majorité qui s'est rétrécie spectaculairement peu après les élections législatives consécutives à l'élection présidentielle par la perte de 7 sièges. Voilà qui est factuel et qui devrait faire réfléchir tout homme doté de réalisme.

Ne parlons pas du lien qui devrait unir nos représentants à leurs électeurs, ne parlons pas du changement sémantique (Région plutôt que Province) qui introduit une rupture symbolique très importante d'avec notre histoire. Mais il se trouve que les Bretons revendiquent la leur et réclament, très légitiment, le retour de NANTES et de la .Loire-Atlantique dans le giron de leur petite patrie. Il se trouve aussi que les Alsaciens, que je connais bien, veulent maintenir administrativement autonome leur région (qui se confond dans leur esprit avec leur nation [au sens étymologique], avec leur province chérie).

De cela, monsieur HOLLANDE et son premier ministre se moquent allègrement. Tout le découpage qu'ils ont prévu, est improvisé ou calculé pour faire plaisir notamment à monsieur AUXIETTE, le Président de la Région des Pays de la Loire (chercher la cohérence historique et géographique de ce conglomérat !), et pour rendre à résipiscence une Alsace qui tient à son statut local, à ses coutumes, à sa langue et à ses pratiques religieuses. Et c'est ainsi qu'une idée qui aurait pu être excellente est devenu un embrouillamini incroyable, un noeud de contestations permanentes. Pour ce qui des Alsaciens, je souhaite rappeler que les mesures que désiraient prendre CLEMENCEAU et ses successeurs radicaux-cassoulet, ont suscité la naissance d'un puissant mouvement autonomiste. Est-ce cela que veulent les francs-maçons du Gouvernement ?

On aurait pu, souveraineté du Peuple oblige, demander leur avis aux Français. C'est trop exiger de ces gens qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter parce qu'ils ont fait l'ENA ; ils sont détenteurs de la vérité, eux et eux seuls.

Tout comme monsieur SARKOZY a commis l'erreur de ne pas soumettre au référendum la ratification du Traité de LISBONNE, ce qui nous vaut l'incroyable intervention d'un commissaire européen finlandais dans la budget de notre patrie, monsieur HOLLANDE fait la même chose avec la question des régions. Décidément, la démocratie à la française est une bien curieuse démocratie.
-
3. Informations diverses.
Entre amis, on se soutient (via le Salon beige).


Boris Vallaud, ancien directeur du cabinet d'Arnaud Montebourg à Bercy, devrait succéder à Nicolas Revel comme secrétaire général adjoint de l'Elysée si ce dernier prend les rênes de la Caisse d'Assurance maladie. 

M. Vallaud, par ailleurs époux du ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, est issu de la promotion de l'ENA Leopold Sédar Senghor (2004) comme l'actuel ministre de l'Économie Emmanuel Macron, qui fut lui aussi secrétaire général adjoint de l'Elysée, et le chef du pôle communication de la présidence, Gaspard Gantzer.
-
Une élue du PS qu'il faut soutenir.

En août, Sabrina Hout, maire adjointe à la Famille à Marseille, a refusé de célébrer une union entre deux femmes. Un simple conseiller municipal, sans pouvoirs légaux, l'avait remplacée. Le mariage devrait être annulé et l'adjointe au maire a été contrainte de démissionner.Le parquet de Marseille pourrait se contenter d'un simple rappel à la loi à l'ex-élue.De leur côté, les deux femmes souhaitent «aller jusqu'au bout» de la procédure judiciaire et veulent que l'élue paye pour cette faute.Le totalitarisme LGBT ne supporte pas l'objection de conscience.

Aucun commentaire: