mardi 18 novembre 2014

18 novembre 2014. Nouvelles de la Résistance. Jean-Luc Mélanchon se met en colère ; il faut lui répondre !

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Et c'est à lui que s'adresse aujourd'hui notre devise :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. Les citations du jour.
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Jean-Luc MELANCHON reproche au jeu vidéo (Assassin's creed unity), produit par Ubisoft, d'être "de la propagande contre le peuple. Le peuple c'est des barbares, des sauvages sanguinaires" D'après notre irremplaçable Jean-Luc, "ROBESPIERRE qui est notre libérateur à un moment de la Révolution est présenté comme un monstre". Et ce jeu est "une relecture de l'histoire en faveur des perdants et pour discréditer la République une et indivisible".

Lisant le très remarquable livre de Max GALLO, Révolution française Le peuple et le roi. (XO éditions, Paris, 2008), je pioche au hasard ces quelques citations tirées des interventions de quelques acteurs officiels de la Révolution. 

(a) Lorsque Théodore LAMETH arrive de LONDRES pour tenter de sauver Louis XVI, en essayant d'acheter DANTON, ce dernier lui rétorque :
"Vous ne savez donc pas qu'il faut passer par la sale démocratie pour arriver à la liberté ?"

(b) Pendant qu'on massacre les prêtres et les aristocrates au couvent des Carmes et ailleurs, le 2 septembre 1792, DANTON est averti des premiers assassinats :
"Je me fous des prisonniers, qu'ils deviennent ce qu'ils pourront" dit-il au Conseil exécutif.

(c) BILLAUD-VARENNE va de prison en prison, assiste aux massacres et ose dire : "Peuple, tu immoles tes ennemis. Tu fais ton devoir".

(d) Le libraire RUAULT est révulsé par les atrocités, les pillages, les viols, les meurtres ; il dira : "J'ai passé, les pieds dans le sang humain, à travers les tueurs, les assomeurs;"

(e) L'infâme COLLOT d'HERBOIS, membre de la commune insurrectionnelle proclame : "Le 2 septembre - début des massacres - est le grand article du Credo de notre liberté".

(f) Et ROBESPIERRE ? Quand il est question de juger Louis XVI, emprisonné au Temple, Ce malade poudré de frais, qui veut la mort du roi sans autre forme de procès, ose dire : 
"C'est un scandale de délibérer. Louis fut roi. La République est fondée. La victoire et le peuple ont décidé que lui seul était rebelle ; Louis ne peut donc être jugé. Il est déjà jugé. [...]. Louis doit mourir."

(g) Et Max GALLO constate avec mélancolie et justesse : "Comme un fleuve sorti de son lit et qui dévaste les champs qu'il avait d'abord irrigués, la Révolution a recouvert de sang ce qu'elle avait créé."
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2. Commentaires.
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Ainsi, comme CLEMENCEAU qui défendait que l'on touchât "aux mânes augustes de ROBESPIERRE" (voir mon billet intitulé : "Un Rond-point porte son nom"), monsieur MELANCHON est révulsé à l'idée que l'on puisse rappeler les horreurs et la violence qui a été faite au peuple par une fraction populacière des parisiens, pour lui imposer ce qu'il ne voulait pas. Mais la vérité factuelle est là : Une poignée d'assassins, d'enragés, de meurtriers ont imposé leur loi à une Convention peuplée de moutons, hormis quelques dizaines de députés montagnards, et il en est résulté ce que nous commençons seulement à faire connaître au peuple français.
La République française, dont nous nous gargarisons tant, est née dans le sang de dizaines de milliers d'innocents, puis de deux millions de morts lors des guerres napoléoniennes pour finir lamentablement au commencement de la seconde guerre mondiale, dans l'abandon, le déshonneur et la défaite. Il n'y a pas de quoi pavoiser. Et dans sa cinquième mouture à la sauce hollandaise, je crois qu'elle est moribonde, après avoir donné l'impression de renaître tel le phénix.
Entendons-nous bien. Je ne regrette point ce temps des privilèges aristocratiques et des inégalités sociales. Mais je constate que l'aristocratie d'épée est remplacée aujourd'hui par une aristocratie énarchique, tout aussi opaque et même ténébreuse, moins courageuse, infiniment plus avide d'argent que d'honneur (ce qui n'était pas le cas sous l'Ancien régime) ; elle se moque du peuple, n'a rien d'autre à lui offrir que des jeux (mais pas de pain !) et des divertissements abêtissants. C'est bien l'Oligarchie des incapables.
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3. Informations.
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Réjouisssantes vidéos de l'accueil de monsieur DELEVOYE, hier soir à VERSAILLES (via le Salon beige).






Philippe BRIAUD porte parole des petitionnaires rentre dans la salle ou monsieur DELEVOYE doit gloser sur je ne sais quelle matière :



Et monsieur DELEVOYE se réfugie derrière des artifices juridiques, car c'est un homme très courageux, non ?


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Abroger la loi Taubira : c'est très simple.

Le juriste Jean-René Binet est interrogé dans Le Figaro. Extrait.
"Selon vous, il serait tout à fait possible juridiquement d'abroger la loi Taubira. Concrètement, quel serait le mode d'emploi?
Si on aborde la question sous un angle purement juridique la réponse est très claire. Il est possible d'abroger la loi car ce que le législateur fait, il peut le défaire. Techniquement, les parlementaires peuvent procéder de deux manières. D'abord par une abrogation express: le législateur affirme que la loi du 17 mai 2013 est abrogée ou que certains articles introduits par cette loi sont abrogés. Cela peut également se faire par uneabrogation tacite. Le législateur prend des dispositions qui viennent remplacer les dispositions existantes et qui emportent nécessairement l'abrogation des dispositions anciennes.
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Je parlerai demain d'Asia BIBI, cette jeune maman chrétienne pakistanaise condamnée à être pendue pour blasphème, sur la foi de faux-témoignages, sollicités par les mollahs (ils étaient 24 à réclamer sa mort, dans le prétoire où était jugée la jeune femme. 




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