mercredi 30 avril 2014

Nouvelle de la Résistance : le "Tu" de l'Evangile...

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Non ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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"L'Evangile se décline à la deuxième personne du singulier, et attache à chaque être autant d'importance qu'à tous les autres pris ensemble, conformément à la mathématique divine qui ne sait compter que jusqu'à un ; le socialisme conséquent abolit la personne au bénéfice de la collectivité : le chrétien se doit de l'aider quand il réclame la justice, et de le combattre quand il réclame le pouvoir, car sa pente naturelle mène au totalitarisme ; [...]."
In André FROSSARD. Le parti de Dieu. Lettre aux évêques. Paris, Fayard, 1992.
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2. Commentaires.
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Ceux de mes lecteurs qui lisent mes billets très régulièrement pourront le confirmer ; j'ai toujours affirmé, depuis l'ouverture de ce Blog, que les biens de la terre avaient une destination universelle, mais que la justice était inséparable de l'amour, et que l'irréductible unicité de la personne, sa liberté intérieure, était opposable à toute tentative de manipulation ou de viol de la pensée, à la contrainte morale imposée par les pouvoirs publics, par les politiciens ou par les médias.
André FROSSARD résume admirablement le mystère qu'est l'amour de Dieu, "manifesté en Jésus-Christ" dira Paul de TARSE. Ce n'est pas au nom de l'idéologie politique qu'il faut privilégier les pauvres ; c'est au nom de JESUS que s'impose cette exigence. Et les pauvres ne forment pas un groupe abstrait, à part, étudié par de savants sociologues. Des pauvres, si nous sommes attentifs, nous pouvons leur donner un nom. (Vous notez que j'utilise un article partitif "DES" et non pas l'article indéfini "LES".) Il y a PASCAL, par exemple, qui loge souvent à la Station Michel-Ange Auteuil, ou MOULOUD qui ne boit pas que de l'eau minérale et roule sa bosse autour du petit jardin de la Porte de Saint-Cloud. Ils sont concrets, charnels, uniques. Ils sont fraternels, comme l'a été avec moi, hier, FATIMA : elle est bien âgée, perd un peu la tête, parle à peine français, et vient régulièrement à la Banque alimentaire. Dès qu'elle m'a vu prendre le passage protégé, elle m'a fait un grand signe de la main, en souriant de son pauvre visage ridé comme une pomme.
Il ne faut pas tomber dans l'orgueil et vouloir sauver l'humanité entière, avec des mots enflammés. Il ne faut pas davantage tomber dans le pharisaïsme en ayant "ses pauvres à soi". Et toujours avoir en tête qu'un disciple, fidèle en peu de chose, sa main gauche ignorant ce que sa main droite a donné, n'a jamais fini d'aimer.
Je vous jure que ce n'est pas facile : entre le contentement de soi et la culpabilité, il y a une place, celle de l'instant présent qui nous permet de décocher un sourire, d'adresser une PAROLE, voire, si nous sommes en fond, de donner une pièce. Les grandes têtes politiques diront que ça ne règle pas la question de la pauvreté. Mais depuis qu'ils en parlent, ils ne l'ont jamais réglée. Tandis que ces petits gestes quotidiens relèvent Pascal Fatima ou Mouloud, tous hommes et femmes concrets, superbememt ignorés par les Traités d'économie politique.
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3. Quelques infos !
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A ROME, on ne lâche rien ! (Via le salon beige).







mardi 29 avril 2014

Nouvelles de la Résistance : la corruption de la parole, marque de toutes les autres corruptions...

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Je n'y peux rien ! Tous les jours je suis ramené à l'essentiel qu'exprime cette devise. Je ne me lasserai donc point de vous la rappeler :
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Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche d'être vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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Nous l'emprunterons à un très grand philosophe, malheureusement trop ignoré des  "philosophes" qui occupent les chaires universitaires et qui n'ont à la bouche que DELEUZE, FOUCAULT ou DERRIDA. Il s'agit de Louis LAVELLE.
En rangeant ma bibliothèque qui est encore passablement en désordre, je suis tombé il y a peu de temps sur un de ses ouvrages, intitulé : La parole et l'écriture (19e édition). L'Artisan du Livre, Paris, 1954. La première parution de cette réflexion a eu lieu en 1942. Voici un tout petit paragraphe de ce livre exceptionnel.

"La corruption de la parole et de l'écriture est la marque de toutes les autres corruptions : elle en est à la fois l'effet et la cause. Et l'on ne peut songer à purifier l'une ou l'autre sans purifier son âme elle-même. La période où nous vivons [rappel : 1942 !] est à cet égard plein de péril : il faut veiller [vous avez bien lu : VEILLER ; c'est ce que font les VEILLEURS] pour les conjurer."
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2. Commentaires.
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Vous avez remarqué que depuis plusieurs billets, je m'intéresse énormément aux questions de langage et de parole. J'ai en effet la conviction que nous vivons une tentative (vouée à l'échec) de subversion de la langue, conduite par ces fameux "intellectuels" qui, faute de produire une oeuvre issue de leur pensée, leur penser et leurs pensées, compensent leur impuissance avec la petite satisfaction de se voir convoqués par les médias afin de débiter leurs sornettes. Vous me direz que je ne suis guère gentil. Mais plus qu'à leur personne, c'est au système dans lequel ils se sont laisser engluer que je m'en prends. Où a-t-on jamais vu qu'il suffit d'écrire une chronique hebdomadaire ou quotidienne dans un journal, faire semblant d'y proférer de prophétiques paroles, de profondes remarques, pour faire une oeuvre ? Il y a bien quelques cas qui échappent à cette critique, comme celui de MAURIAC et de son fameux Bloc-note. Mais ils sont rares. De plus MAURIAC n'a pas fait que ça.
Nous vivons dans un monde bizarre, un monde dans lequel les systèmes d'idées toutes faites remplacent la réflexion, le recul, la concertation, l'accueil de ce que la parole de l'autre peut avoir de positif. Ni monsieur MELENCHON, ni Marine LE PEN, ni monsieur VALLS, ni monsieur COPE n'ont entièrement tort dans ce qu'ils disent, car parler c'est toujours énoncer une certaine vérité (quand on ne ment pas sciemment), mais d'un certain point de vue. Qui ne connaît la fameuse définition de mots croisés  "Point de vue" ? Elle désigne la cécité !
Pour que vérité de la parole de l'autre soit admise ils faut s'accorder sur le sens des mots que l'on emploie : non, aimer sa patrie, ce n'est pas être  fasciste ; non, vouloir le bien-être des moins bien lotis, ce n'est pas être communiste ; non, donner de la liberté aux acteurs économiques, ce n'est pas être un honteux capitaliste ; non, vouloir répartir avec justice les richesses, ce n'est pas relever d'un ignoble socialisme. Tous ces buts sont bons. Pourquoi faut-il qu'ils s'excluent les uns des autres ? Pour des raisons de parole, comme je viens de tenter de vous le montrer. Il suffirait de remplacer tous ces mots en "isme" par les fins qu'ils sont censés poursuivre pour qu'on y voit plus clair. Le problème est qu'alors il n'est plus possible, à quelque clan que ce soit, de prendre le pouvoir et de s'en servir à son seul profit. L'idéologie prend le pas sur la réalité, les idées sur la pensée, et la guerre civile sèche sur la recherche du bien commun.
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3. Quelques informations.
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La Menace Sentinelles/Veilleurs debout (photo et commentaire via le Salon beige).

Pour l'anniversaire de la loi Taubira, les Sentinelles étaient comme à leur habitude place Vendôme pour rappeler que déterminés, ils ne lâcherons jamais rien ! Face à cette pacifique assemblée un ministère tourmenté, à nouveau retranché, barricadé derrière véhicules, policiers et barrières. Un no man's land en plein Paris, une aberration étalée aux yeux de tous les touristes et passants qui prouve encore une fois que la plus oppressante des subversions n'est pas forcément la plus violente ou la plus bruyante.

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Une autre photo des Sentinelles/Veilleurs debout de la Place Vendôme (Site de Liberté Politique).


Extrait de l'article de Diego de la VEGA accompagnant cette photo et analysant le pauvre article publié dans Libération par Bernadette SAUVAGET :

"La jeunesse dans son immense majorité est en train de rejeter catégoriquement les mœurs perverses et scatologiques en usage dans ces maisons de vieux qui tournent mal. Les clubs échangistes ou les black room attirent des ministres, leurs compagnes ou leurs compagnons, ils dégoûtent au plus profond de leur être une enfance qui aspire à l’air pur. Que DSK soit un compulsif, qu’Hollande change de maîtresse comme de kleenex, que NVB présente le droit à l’avortement comme le point suprême de la libération, que NKM dégage de ses listes une jeune chef de file convaincue de l’altérité homme-femme et la jeunesse de les sanctionner très vite, très fortement sans méchanceté mais sans concession !
Jeunesse qui a opté massivement pour l’extrême dignité d’un pape humble et prodigieusement intelligent et pour un autre qui parle ouvertement d’héroïsme et de la perversité du diable. Rome n’a jamais vu une telle croissance lors des audiences publiques. Ces pontifes, souverains, révèlent par la cohérence de leur vie et le don de leur existence combien leur parole exprime ce qu’ils sont.
Les hommes politiques qui ne l’ont pas compris sont condamnés. Une véritable révolution se déroule sous nos yeux.
Pour tenter de faire exister leurs âmes mortes, les tenants des pouvoirs de ce monde condamné accusent la jeunesse saine de refuser l’univers sordide et désespéré où ils s’enfoncent. Leur désespoir les rend acariâtres contre les enfants que leur égoïsme leur a refusés. D’où leur violence.

… ou l’anathème des pharisiens

L’article de Libération est intéressant sur un plan anthropologique. Il confronte une génération qui a tout échoué au sévère jugement de leurs enfants. La jeunesse n’est plus sensible aux discours et aux anathèmes des pharisiens dont l’intégrisme laïque devient caricatural. En appeler à la brutalité de la police contre des innocents accusés de blasphème quand ils réclament le débat est complètement nouveau dans la patrie des droits de l’homme ! Les « jeunes cathos » jugent sans violence mais catégoriquement cette génération de l’invective et des tribunaux dont le mode de vie révulse les esprits naturellement sains.
On le sait, le regard des innocents exaspère ces vieillards qui usent des forces de l’ordre ou d’une justice partisane pour perdurer. Leur survie est liée à une police religieuse aussi efficace que celle des mollahs iraniens. Comme leur presse, ils se savent sous perfusion.
Malgré sa tentative pathétique de politiser la lecture d’une jeunesse qui lui échappe complètement, l’aveu de cette journaliste de Libé est flagrant : son journal en réanimation ne rend que plus pathétique le cri désespéré d’une génération euthanasiée.
Si elle veut être heureuse — car elle est appelée comme nous tous, à la résurrection — qu’elle vienne chanter un soir avec les Veilleurs le chant de l’Espérance. 

lundi 28 avril 2014

Nouvelles de la Résistance : les "intellectuels" contre l'expérience et la tradition

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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche d'être vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.

De Philippe BENETON, cité par Jean-Marie SMITZ qui présentait ce dernier, lors d'un Colloque sur l'éthique universelle.

« La famille, les institutions traditionnelles, le marché sont des obstacles aux prétentions des intellectuels. Le savoir qui y règle les comportements n’est pas le leur : il s’agit du bon sens, de l’acquis de l’expérience, du savoir véhiculé par la tradition, de celui incarné dans les institutions, d’un savoir enfin dispersé dans tous les membres de la société. Et les préférences qui s’y expriment ne sont pas les leurs. Un système libéral (fondé sur le marché et la famille) donne le pouvoir à l’ordinary people. Or l’homme moyen n’a ni les mêmes jugements ni les mêmes goûts que l’intellectuel et surtout, ce qui est impardonnable, il a le plus souvent l’outrecuidance de se passer de lui.
Une société libérale ne donnera jamais aux intellectuels les gratifications que peut offrir un gouvernement autoritaire et surtout totalitaire. Devenir écrivain officiel, n’est-ce pas le rêve inconscient de nombre de clercs ? » [Bonjour, monsieur MORELLE, ex-plume de François-Normal Ier.]

In [À LA RECHERCHE D’UNE ÉTHIQUE UNIVERSELLE.]
Académie d’éducation et d’études sociales. (Collection "Histoire essentielle" de l’Éditeur.)
François-Xavier de Guibert, Paris, 2012.
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2. Commentaires.
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Il est tout à fait curieux et intéressant de constaterque des auteurs aussi divers que BERNANOS (souvent invoqué ici à propos des imbéciles), Jean SEVILLIA (cité hier), Philippe BENETON (aujourd'hui), CONFUCIUS (cité il y a déjà bien longtemps et que je recite : "Si j'avais le pouvoir, je redonnerai aux mots leur sens"), font tous le même constat à partir d'approches différentes : les "intellectuels" ou ceux qui se disent tels entendent imposer au peuple leur manière de penser. Je vous rappelle le discours que monsieur VIVIANI fit à la chambre des députés le 8 novembre 1906. Il permet de voir comment les héritiers de 1793 entendaient imposer au peuple leurs vues. Ils savaient, les imbéciles, ils avaient la vérité ces coquins aux mains pleines de sang. VIVIANI avait eu le culot de dire, après avoir évoqué avec enthousiasme le Révolution : "Nous avons arraché les consciences humaines à la croyance [cf. le discours de monsieur PEILLON ; il semble que sur ce point VIVIANI s'avance avec l'arrogance des emplumés, puisque le ci-devant ministre de la manipulation nationale employait le même verbe : "arracher" l'enfant à toutes les déterminations, sociales, religieuses, familiales, ethniques, etc.]. Lorsqu'un misérable fatigué du poids du jour, ployait les genoux, nous l'avons relevé, nous lui avons dit que derrière les nuages, il n'y avait que des chimères. Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus".
Comment s'y prennent-ils, les "intellectuels" pour nous endoctriner ? C'est très simple :  Ils torturent le sens des mots, ils tripatouillent le langage, ils avilissent la parole et la ravalent non pas à un moyen de communiquer à l'autre sa propre pensée, mais à celui de nous imposer ce qui convient à leurs lubies.
C'est ainsi que l'on déclare que le genre n'a rien à voir avec le sexe biologique. C'est ainsi que l'on détourne le sens du mot mariage, que l'on supprime les beaux mots de père et de mère pour le remplacer par celui de parents 1 et parents 2. Jamais, au grand jamais, on avait vu une telle subversion de la parole. Pour l'euthanasie, on va nous affirmer qu'il s'agit d'un "crime d'amour", pour l'incapacité dans laquelle les "couples" homosexuels se trouvent de procréer, on nous distille le concept de "stérilité" sociale (sic) pour nous faire avaler la GPA et la PMA. Bref, les changements sociétaux naissent dans le cervelle d'un petit nombre "d'intellectuels" qui faute d'être de véritables philosophes, de véritables scientifiques, ou des hommes état, battent les estrades médiatiques, en torturant le langage (Ah ! la bravitude !) (Battre les estrades ils le savent en, en effet, comme le démontra, il y a peu ce pauvre Bernard-Henri LEVY, photographié en studio devant une barricade en carton pâte, sensée être une de celles qui fleurissaient à KIEV sur la Place Maidan).
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3. Quelques infos.
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Manuel VALLS hué avant-hier à ROME.


Pour dire ce que je pense, je ne suis pas sûr que le lieu et les circonstances justifiaient cette action. Monsieur VALLS représentait notre pays aux cérémonies de canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II. A ce titre, il aurait dû bénéficier d'une immunité contre les protestations (justifiées) de nos concitoyens. Il me semble que je vous dois cette remarque, par respect pour notre patrie. 

dimanche 27 avril 2014

Nouvelles de la Résistance : vivement le commencement de la fin !

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D'abord, comme toujours, la devise :

Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. Les citations du jour.
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"Cela fait cinquante ans que ça dure. A PARIS, quelques dizaines d'hommes donnent le ton. Ils discourent à l'antenne. Ils publient des articles. Ils écrivent des livres. Ils enseignent en chaire. Ils interviennent dans les colloques. Ils signent des pétitions. Ils déjeunent ensemble. Ce n'est pas comme dans la chanson de BREL : chez ces gens-là, monsieur, on pense. On pense pour les autres." (In Le terrorisme intellectuel. Jean SEVILLIA. Collection tempus N°57. Perrin, Paris, 2004.)

Et dans le même livre, en tête de la Postface, ce mot de RENAN : "Ne vous brouillez jamais avec la France".
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2. Commentaires.
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Il n'est pas très difficile d'établir la liste des gens qui à PARIS pensent pour nous : il y a des "intellectuels" (que BERNANOS a parfaitement appelés "imbéciles") : Jacques ATTALI, Bernard HENRI-LEVY, Alain MINC, Alain DUHAMEL, Jean-Marie COLOMBANI, et bien d'autres. Il y  a des "journalistes" : Laurent JOFFRIN, Christophe BARBIER, Jean-Michel APATHIE, Pascal PERRINAUD, Edwy PLESNEL, et bien d'autres, qui se réclament les uns de la "gôôôôche", les autres de la" drouate", mais se réfèrent en réalité au même schéma politique : celui de la fiction de la démocratie représentative, des valeurs prétendument républicaines, des non-moins prétendus droit de l'homme, violés chaque jour par la police politico-taubiro-vallso-cazeneuviènne, de la solidarité (toujours avec l'argent des autres), d'une laïcité intolérante qui n'est que l'indécent cache-sexe de l'anti-christianisme. Il y a des hommes politiques, souvent en délicatesse avec la justice : monsieur "Harlem" [Jean-Philippe] DESIR, monsieur CAMBADELIS, monsieur Aquilino MORELLE. Il y en a d'autres qui sans être en compte avec elle, nous assènent des insanités a-culturelles, des mensonges historiques, des aphorismes taillés dans du marbre en carton (voir ci-dessous, l'opinion de monsieur GAZENEUVE sur l'histoire chrétienne de la France). Il y a les dingos du sexe : Caroline FOUREST, Eric FASSIN et d'autres. Je ne parle pas ici des Pierre BERGE, Matthieu PIGASSE, et tutti quanti qui s'imaginent que la liberté de penser s'achète avec leurs millions. Bref, eux et leurs prédécesseurs ont voulu modeler pendant 50 ans et plus l'opinion publique. Celle-ci s'est lassée de la confrontation de leurs paroles creuses à la réalité de la vie quotidienne. Il est temps que ces gens s'effacent.
Les Français comprennent enfin que ces élites autoproclamées roulent pour elles et elles-seules, qu'elles se moquent de la réalité, de la vie concrète de leurs concitoyens. Ils n'en veulent plus, car ils ne représentent pas la France, mais leurs intérêts de clans (politiques, maçonniques ou professionnels). Oui, ces gens se sont brouillés avec leur patrie. Ils n'ont pas dû lire RENAN !
On va dire que je suis un affreux réactionnaire. Je proteste ! Je lutte contre le mensonge. Il m'est arrivé d'avoir sur Facebook/Veilleurs officiels des échanges très courtois, très fouillés, très respectueux de ton et de forme, avec des opposants (notamment avec Ghislain) expliquant les raisons de leur adhésion aux lois sociétales sur le mariage, la PMA, la GPA. Dans tous les cas, nous avons pu trouver des points de rapprochement de nos opinions. Par ailleurs, je suis tout disposé à ouvrir à qui le voudra ma déclaration de revenu à la rubrique "dons déductibles". Car la solidarité ne consiste pas à gloser sans fin sur sa nécessité, mais aussi à la mettre concrètement en oeuvre. Attention, ce n'est pas un plaidoyer pro domo. J'ai bien conscience qu'il faudrait aller beaucoup plus loin; mais du moins en ai-je conscience. Leur est-il seulement arrivé de discuter avec des SDF qui vivent dans le métro, ou de leur serrer la main ?
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3. Infos diverses
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Opinion de monsieur CAZENEUVE.
Pour Bernard CAZENEUVE, dit Bernard GAVNEUVE évoquer les racines chrétiennes de la France, c’est « faire une relecture historique frelatée » qui a « rendu la France peu à peu nauséeuse ». C’est en tout cas « brader l’héritage laïque de la France ».
J'ai déjà présenté dans mes billets divers candidats au titre de Roi des Imbéciles. Je suis obligé d'en rajouter un autre, et j'avoue qu'entre monsieur CUILLANDRE, monsieur URVOAS et monsieur CAZENEUVE, les trois prétendants en lice, je vais avoir du mal à choisir.
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Les Sentinelles/Veilleurs debout attendent MENTON POINTU à ROME devant l'ambassade de France (via le Salon beige).




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samedi 26 avril 2014

Nouvelle de la Résistance : les raisons et les raisins de la colère

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Après quelques jours de relâche, il m'est bien agréable de vous rappeler la devise que je mets en tête de mes billets depuis plusieurs mois, d'autant plus qu'un de mes lecteurs, Benoît, m'a appris que pendant un moment, ce blog était devenu inaccessible.  (Je salue avec amitié mes inaccessibilisateurs qui sont revenus sur leur décision) :

Non, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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"Il est d'un homme sage de demeurer en repos lorsqu'on ne l'attaque point ; mais l'homme injustement attaqué est obligé de passer de la paix à la guerre." (THUCYDIDE. Guerre du Péloponèse. Livre I.)
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2. Commentaires.
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C'est tout-à-fait par hasard que j'ai trouvé cette citation de THUCYDIDE, en tête d'un livre consacré à la défense d'un ouvrage injustement attaqué par les critiques, au début du XIXe siècle. Je possède, depuis peu, les quatre volumes de l'abbé GUERIN du ROCHER (3 volumes) et de l'abbé CHAPELLE (Un volume, Tome IV de la série), le bien nommé qui attaque vigoureusement les contempteurs de son confrère et tente de montrer que son Histoire véritable des temps fabuleux (Gauthier frères et Cie, Libraires, Paris, 1826) est parfaitement fondée.

Pourquoi ce constat très sage m'a-t-il frappé ? Tout simplement parce qu'il explique les raisons de la colère des Français à l'encontre d'un Gouvernement qui les attaque injustement et dans leurs biens, et dans leurs valeurs et dans le sens qu'ils entendent donner à leur vie.

Quand nos princes passent la majeure partie de leur temps à promouvoir le mariage homosexuel, l'euthanasie, le gender, la PMA, la GPA, au lieu de s'occuper de mettre en place des moyens adaptés qui permettraient à nos concitoyens de créer des richesses, ils s'attaquent au sens de la vie que tout être humain s'efforce de trouver.

Quand ils augmentent les impôts dans des proportions invraisemblables, au point de précipiter dans le faillite près de 60 000 petites entreprises l'an dernier, quand ils se contentent de redistribuer les richesses créées par un petit nombre de Français vers un grand nombre d'étrangers qui n'ont aucun titre de séjour, et donc aucun droit juridique à exiger d'un pays qu'ils exècrent et parasitent, ils s'attaquent injustement aux biens de leurs concitoyens. Ils ne veulent pas faire d'économies, diminuer le nombre excessif de fonctionnaires, mettre au pas des syndicats dont la gestion est calamiteuse (CGT et EDF pour citer un exemple), exiger des fonctionnaires qu'ils servent leur patrie et non leur corporation ; ils nient donc qu'il soit possible de placer le bien commun, et les valeurs qui fondent la vie en société.

Ils ne récoltent que les raisins de la colères. Et il est normal qu'un nombre croissant de Français partent en guerre (symbolique) contre ces gens ; ils s'imaginent que l'onction toute relative que leur aurait consacrée le suffrage universel leur donne tous les droits, y compris celui de faire cirer ses pompes par un professionnels (comme monsieur Aquilino MORELLE), de partir en scooter, sous la protection d'un agent de sécurité payé par nos soins, satisfaire ses envies privées rue du Cirque (comme monsieur HOLLANDE), de tenter de faire démissionner un magistrat intègre pour mettre à sa place un homme lige (comme madame TAUBIRA), ou de réclamer de la justice des mesures de faveur après qu'un enfant a été condamné par la justice pour des faits graves (plusieurs noms) ou suspecté par elle de blanchiment d'argent (.... !!!). 

Oui, quand la justice est offensée, il est normal de passer de la paix à la guerre. Merci THUCYDIDE.
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3. Infos.
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Glanées sur le site du Salon beige et sur divers autres sites. Le Salon beige a été longuement attaqué une troisième fois. Il a pu rétablir la connexion. Manifestons-lui notre soutien. Par ailleurs, je me suis efforcé de mettre les URL sous la forme de liens hypertextes, ce qui vous permettra d'accéder d'un simple clic au document évoqué.
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Sentinelles/Veilleurs debout d'un nouveau genre, Place Vendôme !

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LMPT sur les pistes : une vidéo (via le salon beige).

mardi 22 avril 2014

Un petit mot avant de m'absenter : avant de juger et de discerner, aimer !

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A mes lecteurs habituels ou non, ce petit mot avant que je ne parte en voyage :

Nous ne devons pas baisser les bras ; sans relâche, il nous faut tenir bon à la fois dans nos paroles et dans nos actes, sur le chemin (plutôt rugueux) de la vérité et de la liberté. Je discutais hier avec une très chère amie, et elle me disait que nous ne pouvons ni juger ni discerner, si, au point de départ, nous n'aimions pas. J'avoue que c'est parfois très difficile de ne pas avoir une réaction immédiate, émotionnelle de rejet devant certains propos, certaines attitudes de tel ou tel homme politique. Mais; me disait cette amie, ils sont nos frères, et, au même titre que nous, aimé comme ils sont du Créateur...
Je livre donc ces réflexions à votre propre réflexion. Et je vous dis à samedi prochain.

lundi 21 avril 2014

Le site du salon beige est de nouveau attaqué

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Depuis ce matin, il est impossible d'accéder au site du Salon beige qui est de nouveau attaqué. Je tiens à vous signaler ce fait ; il indique que l'on s'attaque à ce que l'on craint. J'invite donc mes lecteurs à aller le plus souvent possible, quand l'accessibilité sera rétablie, consulter l'abondante documentation diffusée par des animateurs de premier plan qui n'ont qu'un défaut : être catholiques et aimer la vérité. Une palanquée d'imbéciles (Nouvel Observateur ou Libération, pour ne citer que les navires socialistes qui ressemblent de plus en plus à des radeaux de la Méduse) se croit obligée de déclarer qu'il s'agit d'un site "d'extrême-droite". Mais pour les imbéciles bernanosiens précités, sont d'extrême-droite (drôle d'injure dans la bouche de ces bénéficiaires des largesses publiques et politiques !) tous ceux qui ne pensent pas comme eux et n'ont pas le bonheur d'être subventionnés avec nos impôts. Je les invite, tous ces "journaleux", à donner une demie-journée par semaine aux sans-abris, aux miséreux, aux pauvres et à méditer de temps en temps. Après, ils pourront parler. Sinon, qu'ils se taisent. Cependant, ils existent, et je m'efforcent de comprendre comment ils en sont arrivés là. Si je m'efforce de comprendre, je suis obligé de rentrer dans un minimum de sympathie avec eux... C'est bien là tout le problème et l'extrême difficulté de la tâche : comment à la fois aimer, juger et discerner ? Je vous jure que c'est très compliqué de trouver l'équilibre.
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Je leur dis ici toute ma sympathie, et mon soutiens !
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Nouvelles de la Résistance : le passé et le présent...

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Vous dirais-je encore notre devise ? Certes oui :

Non, non, mille fois non et non : Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. Les citations du jour
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(a) "L'homme qui ne comprends ni le passé ni le présent
N'est qu'une bête de somme habillée."

Rén bù tōng gǔ jīn, niú mǎ ér jīn jū.

人 不 通 古 今, 牛 马 而 襟 裾.

In Sages écrits de jadis (Zengguang xianwen) ; édition bilingue. Traduction et annotation de YANG DAN,
préface de Catherine DESPEUX.

(b) Rapprochons cette maxime de ce que disait le ci-devant ministre de l'endoctrinement national, j'ai nommé monsieur PEILLON :

"Nous voulons changer les mentalités des jeunes… la révolution française n’est pas finie, c’est à l’école de l’achever… "

(c) De l'infâme général TURREAU au Comité de Salut Public, dans une lettre du 24 janvier 1793 :

"Mes colonnes ont déjà fait des merveilles : pas un rebelle n'a échappé à leurs recherches... Si mes intentions sont bien secondées, il n'existera plus dans la Vendée, sous quinze jours, ni maisons, ni subsistances, ni armes, ni habitants. Il faut que tout ce qui existe de bois, de haute fûtaie dans la Vendée soit abattu..."
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2. Commentaires.

Tout comme les martyrs vendéens jadis, les chrétiens de Syrie pourchassés aujourd'hui par les islamistes que nos gouvernants ont eu le culot de soutenir, sont tués, égorgés, décapités. Je vous épargne ces photos où on voit ces montres jouer au foot-ball avec les têtes de jeunes chrétiens aux yeux grands ouverts, tués devant leurs parents avant que ceux-ci ne soient égorgés. Savez-vous que dans certains villages chrétiens, on a crucifié, cette semaine, d'autres jeunes jeunes gens qui refusaient de renier le Christ. Avez-vous entendu parler de ces horreurs ? On célèbre sur les étranges lucarnes et dans les médias l'heureuse libération de nos compatriotes journalistes emprisonnés dans de dures conditions pendant dix mois en Syrie (gardés, semble-t-il, par certains Français qui, aux dires de monsieur MELANCHON, seraient une chance pour la France [tous les musulmans ne sont pas des fanatiques, fort heureusement, et j'en connais qui sont effrayés, épouvantés de ces violences] quand ils vivent chez nous), mais on se garde bien de parler de ces persécutions qui frappent les chrétiens de Syrie et d'ailleurs. Ils ne sont que chrétiens, cela n'a donc aucun intérêt que d'évoquer leur sort, pas plus, du reste, que de détailler les morts de la Vendée, de Lyon, d'Avignon ou d'Orange, qui ont payé de leur vie leur attachement à leur foi. Détail de l'histoire, vous dis-je. Il faut, selon monsieur PEILLON, achever la Révolution. Qu'un pseudo-agrégé puisse écrire de telles sottises (et je suis poli) passe l'entendement ! Heureusement, on l'a viré.
Les sages Chinois du temps jadis ont bien raison. En passant par profit et pertes ces morts innocents, on se prive de comprendre le passé et le présent, on ignore ces dégâts collatéraux d'une histoire qui était folle et sombre chaque jour davantage dans une plus grande folie, nous avons des dirigeants, que ce soit en France, en Europe, ou ailleurs, des bêtes de somme (veau,  et cheval,  littéralement, dans le texte chinois) habillées. Mais personnellement, j'aurais tendance à dire qu'ils ressemblent davantage à des signes savants qu'à ces pauvres bêtes.
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3. Informations.

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Complément d'informations sur les crucifixions en Syrie?
Sœur Ragidha Al-Khouri est une Syrienne. Docteur en sciences de l’éducation, elle a été à la tête de l’école du patriarcat gréco-catholique à Damas, la capitale syrienne. Aujourd’hui, elle vit en France. Sa mère et ses six frères et sœurs sont toujours en Syrie, où leurs vies sont tous les jours en danger et où ils subissent de nombreuses pressions. Elle a participé à la dernière Nuit des Témoins organisée par Aide à l’Église en Détresse (AED) et hier, Vendredi Saint, Radio Vatican a publié un entretien avec elle. En voici un extrait particulièrement bouleversant…
« Dans les villes ou villages qui sont occupés par les éléments armés, les djihadistes et tous les groupes musulmans extrémistes proposent aux chrétiens soit la chahada (la profession de foi musulmane, ndlr) soit la mort. Quelques fois, on demande une rançon. Donc, c’est entre la chahada, la rançon ou la mort. C’est impossible de renier leur foi donc, ils subissent le martyre. Et le martyre d’une façon extrêmement inhumaine, d’une extrême violence qui n’a pas de nom. Si vous voulez des exemples, à Maaloula, ils ont crucifié deux jeunes gens parce qu’ils n’ont pas voulu dire la chahada. Ils disent « Alors, vous voulez mourir comme votre maître en qui vous croyez. Vous avez le choix : soit vous dites la chahada, soit vous êtes crucifiés ». Et bien non, on sera crucifié. Il y en a un qui a été crucifié devant son papa. On a même tué son papa. Ce qui s’est passé par exemple à Abra, dans la zone industrielle, dans la banlieue de Damas. Au fur et à mesure où on entrait dans la ville, on commençait à tuer les hommes, les femmes et les enfants. Et après le massacre, on prenait les têtes et on jouait au foot avec leurs têtes. En ce qui concerne les femmes, on prenait leurs bébés et on les accrochait aux arbres avec leurs cordons ombilicaux. Heureusement, l’espérance et la vie est plus forte que la mort. Après une accalmie et la reprise de l’armée de la ville, on fait des messes de requiem, on continue et la prière se fait encore plus intense. »
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dimanche 20 avril 2014

Au matin de Pâques

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M atin de Pâques.


Le jour tarde à venir, et la dernière étoile,
Celle que l’on appelle Étoile du matin,
À la voûte du ciel tendue comme une voile,
Tremble et scintille encor sur un fond gris satin.
Enfin l’Orient blanchit et Marie-Madeleine,
Les yeux remplis de larmes, contenant son chagrin,
S’élance sur la voie, avec un port de reine,
Pour accomplir sitôt son devoir pérégrin.
Il lui faut honorer le corps du supplicié,
Le baigner d’aloès, d’aromates choisis,
Accomplir tous les rites. Un jour, elle fut graciée.
En cette aube nouvelle, ah ! son cœur est saisi.
Elle se souvient toujours de ce festin sponsal,
Où Simon recevait le Maître disparu.
Il n’était pas venu en simple commensal,
Mais en Sauveur du monde ; en elle, Il avait cru.
De ses cheveux soyeux, elle essuyait les pleurs,
Dont elle baignait les pieds de Celui qui n’est plus.
Il l’avait accueillie, libérée de ses peurs,
Elle était relevée, choisie, aimée, élue.
Il était mort, sans doute, mais ces moments bénis
Elle les vivait encore et, jamais oubliés,
Ils remplissaient de feu son âme et son esprit,
Et continuaient de dire : Ta peur est balayée !
Tandis qu’à l’horizon se lève le soleil,
Voici que deux amies rejoignent Madeleine.
Elles aussi longtemps ont cherché le sommeil,
Sans pouvoir y sombrer, écrasées par la peine.


Qui roulera la pierre de devant le tombeau ?
Dressée comme un grand mur, elle interdit d’aller
Au Maître vénéré dont le corps en lambeaux
Git dans l’ombre à jamais. Le sépulcre est scellé.
Aucun soldat posté ; pas un bruit, mais le vent
Le vent léger de Pâques qui souffle de la mer.
Il accroît leur douleur. On avait dit souvent
Qu’Il ne pouvait mourir ! Le jour serait amer,
La vie serait trop terne, désirable la mort.
Ô malheur ! Ô malheur ! Ce n’était pas possible !
Etouffant leurs sanglots, elles arrivent au port,
Au sépulcre béni, où la pierre invincible,
Par des mains inconnues, sur le côté poussée,
Donne sur l’ombre douce où repose Jésus.
Pétrifiée de stupeur, à un arbre adossée,
La sœur de la très pure n’a pas vu l’inconnu.
Mais Marie-Madeleine ose passer la tête,
— Le grand linceul de lin repose sur le banc
Là, où pourtant Joseph, la veille de la Fête,
Avait porté Jésus dans son vêtement blanc —,
Vite se retournant, les yeux remplis de larmes,
Vers celui qu’elle a pris pour un simple gardien :
« Si c’est toi qui l’a pris, dissipe mes alarmes,
Dis-moi où  tu l’as mis, tu le sais, il est mien ! »
L’homme au visage d’ange murmure alors : « Marie ! »
Parole-épée-de-feu qui transperce son âme.
C’est bien sa voix, c’est lui ! Ses larmes ont tari,
Le bien-aimé est là ; brûlante d’une flamme
D’amour renouvelé, Marie crie « Rabbouni ! »
En saisissant ses pieds, et qu’elle se prosterne.
Elle comprend soudain pourquoi dans son déni
Alors qu’elle courait en cette aurore terne,
Vers le tombeau scellé sur la mort d’un espoir,
Le soleil à l’orient, témoin de la promesse,
Ne cessait de chanter qu’elle allait vers son hoir.
Elle n’avait pas menti la timide allégresse ;
En dépit de la croix, des clous, de l’écriteau,
Elle avait affirmé, qu’après bien des outrages,
L’homme qu’on avait vu en son rouge manteau,
D’un nouveau monde enfin, venait annoncer l’âge.
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Je vous le dis : si eux se taisent les pierres crieront (via le salon beige).




samedi 19 avril 2014

Alerte sur les sites du salon beige et du Rouge et du Noir : deuxième billet du 19 avril 2014

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Il semble que le site du Salon beige ait été victime hier d'une attaque informatique qui a rendu son site inaccessible pendant plusieurs heures, ce que j'ai pu constater personnellement. Depuis ce matin, je m'efforce d'aller sur le site du Rouge et du Noir, et il m'est impossible d'y accéder. Il est vraisemblable que lui aussi est victime d'attaques informatiques, comme l'a été récemment le site de Saint-Germain l'Auxerrois, "hacké" semble-t-il par un jeune musulman ce qui ne semble pas être le cas des deux autres sites.
Ne nous laissons pas démonter. Ne vouons pas aux gémonies ces attaquants ; efforçons-nous de faire connaître une pensée non conformiste, ridiculement classée comme "d'extrême droite" (cf. Wikipedia) parce que les responsables de ces Blogs défendent une vision de l'homme qui n'est pas celle des socialistes (ni du reste de l'opposition UMP et pas davantage du FN), mais qui est celle pour laquelle JESUS a donné sa vie.
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Je vais pour un moment abandonner les oripeaux du pamphlétaire et parler autant qu'il m'est possible en disciple. Ce soir, nous ferons dans l'exultation mémoire de la Résurrection du Christ et, remplis de l'Esprit Saint, le Consolateur, le Défenseur, celui qui donne la Force, la Sagesse et l'Intelligence, nous pourrons, non seulement par nos paroles - il y a suffisamment de politiques pour croire qu'il leur suffit de dire des mots pour être efficaces - mais par nos actes témoigner qu'Il est vraiment le Chemin, la Vérité et la Vie : honneur aux pauvres, honneur aux démunis de tout, honneur aux malades et aux grabataires, aux vieillards et aux orphelins ! Comme nous ne sommes point tout-puissants, choisissons parmi ces frères ceux qu'ils nous est possible d'aimer concrètement. Ce sera mieux que de se lamenter en attendant que les autres fassent !   
Parlant ici du plus profond de mon coeur, je souhaite que nos dirigeants soient enfin éclairés et servent le bien commun et je m'efforcerai de prier pour eux dans ce sens ce soir, à la Veillée pascale, car c'est la Paix qui nous a été léguée par le Maître dans ses ultima verba ! Ce n'est ni la haine, ni la violence, ni le combat.
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Nouvelles de la Résistance : curieux donneurs de leçons... ou méfiez-vous des parachutes

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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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"Les Seigneurs féodaux de cette époque, incapables de se conformer à une règle morale, s'entre-déchiraient pour de basses questions matérielles et se faisaient tort les uns aux autres, chacun voulant imposer sa loi par la violence."
In La dispute sur le sel et le fer. Texte présenté, traduit [du chinois] et annoté par Jean LEVI. (Bibliothèque chinoise. Collection dirigée par Anne CHENG et  Marc KALINOWSKI. Les Belles Lettres, Paris, 2010.)
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2. Commentaires.
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C'est donc à Edwy PLESNEL, le très gauchiste directeur de Médiapart, que nous devons la révélation d'un nouveau scandale qui éclabousse la sphère socialiste. On devait déjà à ce "journaliste" la mise en lumière de l'affaire CAHUZAC. Et voilà maintenant qu'il fait éclater une autre vérité, celle de monsieur Aquilino MORELLE. Le cas de ce monsieur est particulièrement emblématique de l'état de corruption dans lequel notre patrie s'enfonce chaque jour davantage. Monsieur Aquilino MORELLE a gagné ses lettres de noblesse quand, au titre de sa fonction à l'Inspection Générale des Affaires Sociales [IGAS], il est chargé par monsieur Xavier BERTRAND d'une enquête sur le Médiator, un médicament mis au point par les laboratoires SERVIER pour le traitement du diabète, et utilisé à tort comme "coupe-faim".
Monsieur MORELLE est médecin, énarque, socialiste. Xavier BERTRAND, en lui confiant cette fonction d'enquête (ainsi du reste qu'à deux autres membres de l'IGAS, Anne-Carole BENSADON et Etienne MARIE)  entend par cette désignation couper court à toute critique sur la collusion possible entre Jacques SERVIER et Nicolas SARKOZY.
Le rapport de monsieur MORELLE, publié en janvier 2011, est accablant. Et bien qu'il soit le fruit d'un travail collectif, monsieur MORELLE entend bien que l'on qualifie ce document de rapport MORELLE... Le flingueur de service se met alors au service d'Arnaud MONTEBOURG lors de la campagne des primaires. Et, après avoir fustigé la mollesse du compétiteur HOLLANDE, il devient son porte-plume et porte-flingue pendant la campagne présidentielle.

Cet homme qui fait cirer ses souliers de luxe par un artisan spécialisé, lors de l'affaire WOERTH BETTANCOURT n'hésite pas à écrire dans une tribune de libération :

"Stupéfiés, accablés, révoltés, les Français assistent, à l’occasion de «l’affaire Bettencourt-Woerth», à la mise à nu d’une part constitutive de l’identité de la droite : la consanguinité du monde des «riches» et de celui des «puissants», le rapport incestueux entre le pouvoir et l’argent, le déni - d’un tel cynisme qu’il tourne à la naïveté - de ce qu’est un conflit d’intérêt."

Et encore :

"Ce qui rend la situation actuelle grosse de dangers pour le pouvoir, ce n’est pas le seul dévoilement de cette réalité, ni même que cette révélation intervienne alors que la crise économique et sociale est profonde, mais le fait que le pouvoir, tournant le dos à ses engagements, pratique une politique injuste et contraire aux promesses accordées."

Et toujours :

"La question de la compatibilité entre l’argent et la gauche renvoie ici à celle de la distance. En l’occurrence, la distance qu’il faut savoir mettre, lorsqu’on est un responsable politique de gauche, entre soi et l’argent - et ceux qui le détiennent. Cela ne signifie pas l’interdiction de vouloir progresser socialement, de chercher à mettre les siens à l’abri du besoin, ni même de s’enrichir. Pas davantage la condamnation du monde de l’entreprise, dont la finalité reste pourtant le profit. Cela veut dire que dans la relation, inévitable, que nous entretenons tous avec l’argent il faut savoir conserver une distance, la distance qui permet de rester libre. Libre de ses appréciations, de ses choix, de ses décisions."

Ce grand vertueux, toutefois, mélangeant l'intérêt public et ses affaires privées, est le conseiller de divers laboratoires pharmaceutiques, dont un laboratoire danois, et il n'hésite pas à facturer 12 500 euros des prestations curieuses qui consistent à mettre en rapport, lors de déjeuner (on imagine que ce n'est pas au MacDo), des responsables des laboratoires LILLY avec de hautes personnalités (Madame TOURAINE, Monsieur LE GUEN, Jérôme CAHUZAC). Bien qu'inspecteur général des affaires sociales, il pose sa candidature chez Sanofi  puis chez Servier qui tous les deux l'écartent. Pour un emploi à plein temps ? Pour un travail de consultance ? Je n'ai pas de réponse à cette question.

Et c'est donc cet homme que François HOLLANDE a choisi comme conseiller. Bien entendu, comme pour l'affaire CAHUZAC, il prétendra qu'il ne savait rien des activités suspectes de son très cher ami. 

La citation que j'ai mise en exergue de ce commentaire illustre parfaitement les luttes qui déchirent les factions au pouvoir ou dans l'opposition (COPE contre FILLON). Et l'on voudrait après cela que les Français aient confiance dans le monde politique ?

Ce n'est pas tout. Décidément l'IGAS est un bien doux abri pour les recalés de la  politique, puisque madame VOYNET, ci-devant maire de MONTREUIL et ex-ministre du gouvernement JOSPIN, s'est vue propulsée Inspectrice Générale des Affaires Sociales. Il faut bien assurer sa pitance. Peu importe si elle ne connaît rien à ces questions. Ou si elle n'en connaît que les aspects médicaux (puisque elle est médecin). Non décidément non ! Il est temps de signifier à cette bande d'incapables qui s'engraissent sur notre dos qu'ils doivent changer de comportement et balayer devant leur porte. S'ils ne le peuvent, qu'ils s'en aillent de bon gré pour éviter qu'on ne les chasse par la force et la violence, ce qui serait la pire des solutions.
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3. Infos sur la Résistance.
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Les Sentinelles/Veilleurs debout à LYON (via le Salon beige).

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Sur le génocide vendéen (via le salon beige).

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Les Veilleurs de STRASBOURG (via le Rouge et le Noir).


Le catéchisme républicain (via le Site des quatre vérités.).





vendredi 18 avril 2014

La Passion du Seigneur : Simone Weil répond à Alfred de Vigny


La citation de ce jour où les Chrétiens vénèrent le Christ en croix.
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"On connaît la célèbre strophe qu'Alfred de VIGNY ajouta à son poème « Le mont des Oliviers» :

S'il est vrai qu'au Jardin sacré des Écritures
Le Fils de l'homme ait dit ce qu'on voit rapporté ;
Muet, aveugle et sourd au cri des créatures,
Si le Ciel nous laissa comme un monde avorté,
Le juste opposera le dédain à l'absence
Et ne répondra plus que par un froid silence
Au silence éternel de la divinité.

On connaît moins la réponse cinglante de Simone WEIL : VIGNY « n'avait pas le droit de dire quelle est la réponse du juste à ce silence, car il n'était pas un juste. Le juste aime. Celui qui est capable non seulement d'écouter mais aussi d'aimer entend ce silence comme la parole de Dieu»."

In Rémi BRAGUE.
Du Dieu des chrétiens et d'un ou deux autres. («Champs essais»).

Éditions Flammarion, Champs, Paris, 2009.
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Je dédie cette admirable réponse de notre grande Simone WEIL à tous ceux de mes lecteurs qui se posent des questions ou bien doutent : qu'ils n'aient pas peur ! Qu'ils n'oublient pas que le livre de l'Apocalypse fait dire à l'Agneau : "C'est fait" !

Bonne journée de réflexion à vous tous, très chers et inconnus lecteurs.

jeudi 17 avril 2014

La Cène du Seigneur : premier billet du 17 avril 2014

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Les chrétiens du monde entier célèbrent aujourd'hui la Cène du Seigneur, cette soirée terrible au cours de laquelle "le beaume du dernier amour fut versé à l'amertume de la dernière heure" (Boris PASTERNAK). Je prie ceux de mes lecteurs qui ont déjà lu le poème que voici d'excuser cette redite. Elle me paraît indispensable en ces moments où tant de doutes et de désespoirs pourraient assaillir les disciples :

                                      Dehors il faisait nuit. Du sol montait la brume
                                      Et les pas de Judas résonnaient dans le noir.
                                      L’homme aux trente deniers, le cœur plein d’amertume
                                      Allait vers son destin, sans regret ni espoir.

                                      J’étais contre ton cœur, ô soleil de justice,
                                      Amour, lumière et vie, ô toi mon seul chemin.
                                      La ténèbre tombait sur cette heure propice.
                                      Tout était accompli sur le pain et le vin.

                                      J’étais épouvanté. Se pouvait-il encor
                                      Qu’à la bouchée reçue, il ne fut pas saisi,
                                      Qu’à ses pieds purifiés, à ce regard si fort
                                      Il trouve le ressort de te prendre la vie ?

                                      Tu l’as voulu ainsi pour glorifier ton Père,
                                      Car tu m’as dit tout bas : « Ma vie nul ne la prend,
                                      Je rentre librement dans cette mort amère ».
                                      Nul ne peut aller où maintenant je me rends.

                                      Au mont des Oliviers, moi aussi j’ai dormi.
                                      Je n’ai pas vu le sang couler de ton visage.
                                      J’étais trop fatigué, assommé à demi
                                      Mais au pied de ta croix, j’ai retrouvé courage.