lundi 30 juin 2014

30 juin 2014. Nouvelles de la Résistance : ouvrons les yeux !

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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La Citation du jour.
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"Vers la fin du siècle dernier, il s'est produit dans la société française un mouvement d'idées dont rien ne permet encore de prévoir le terme. Jusque-là, on avait bien vu des nations modifier sur quelques points les conditions de leur vie publique, suivant les besoins des temps et l'état des esprits; et, dans le cours de sa longue histoire, la France elle-même n'avait pas manqué, à maintes reprises, d'approprier à des situations nouvelles son régime civil et politique. Dans de pareilles réformes, inspirées par la justice et conduites avec sagesse, il n'y a rien qui ne soit conforme aux vues de la Providence et à l'ordre naturel des choses. Mais une nation, rompant brusquement avec tout son passé, faisant, à un moment donné, table rase de son gouvernement, de ses lois, de ses institutions, pour rebâtir à neuf l'édifice social, depuis la base jusqu'au-sommet, sans tenir compte d'aucun droit ni d'aucune tradition; une nation réputée la première de toutes, et venant déclarer à la face du monde entier qu'elle a fait fausse route depuis douze siècles, qu'elle s'est trompée constamment sur son génie, sur sa mission, sur ses devoirs, qu'il n'y a rien de juste ni de légitime dans ce qui a fait sa grandeur et sa gloire, que tout est à recommencer et qu'elle n'aura ni trêve ni repos tant qu'il restera debout un vestige de son histoire : non, jamais spectacle aussi étrange ne s'était offert aux regards des hommes." (Extrait du discours prononcé en 1879, par Mgr FREPPEL, à l'occasion de l'inauguration du monument érigé à la mémoire du Général JUCHAUD de LAMORICIERE dans la cathédrale de NANTES)
In Mgr FREPPEL, évêque d'Angers, député du Finistère.
La Révolution Française. A propos du centenaire de 1789.
L. Roger et F. Chernovitz, Libraires-éditeurs, Paris, 1889.
(je possède une copie de cet ouvrage, téléchargée depuis la bibliothèque Saint-Libère).
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2. Commentaires.
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Je ferai ici trois  remarques.

(a) La première consiste à noter l'étroite convergence d'opinions sur la Révolution entre celle du pseudo-agrégé Vincent PEILLON et celle du pieux évêque. Les deux constatent que la Révolution est une rupture absolument incroyable dans l'histoire de notre pays. Le premier l'exalte comme un événement fondateur, la survenue d'un homme nouveau, d'une nouvelle religion ; il s'agit d'une opinion à prétention philosophique, qui fait litière des causes du phénomène (l'influence des "philosophes", l'immoralité croissante des élites nobiliaires), de la violence qui a été imposée au peuple français, sous la pression des sociétés de pensée, au premier rang desquelles il faut placer la franc-maçonnerie. Le second pointe la véritable anomalie qu'est cette rupture, l'inhumanité de la Révolution, (laquelle semble avoir complètement échappé à monsieur CLEMENCEAU qui en approuve toutes les horreurs et défend qu'on y touche, puisque c'est un bloc). La véritable question est donc la suivante : peut-on obtenir de bons résultats en utilisant des moyens immoraux ?

(b) La seconde porte sur la nécessité dans laquelle se trouve toute révolution de constater qu'elle n'est jamais achevée. Georges CLEMENCEAU ou monsieur PEILLON n'ont cessé de le dire, et Mgr FREPPEL de le constater (encore qu'il ne pointe que les effets à venir de ce bouleversement inouï). Pour rompre avec le passé, couper toutes les attaches du Peuple avec ses racines et son histoire, il est nécessaire de casser tous les repères : repères familiaux (loi dite TAUBIRA qui nie les différences des sexes et la valeur instituante du mariage d'un homme et d'une femme, promotion de la GPA et de la PMA, statut des beaux-parents) ; repères chronologiques (l'histoire n'est plus enseignée comme le déroulement de faits, d'idées, dans le temps et l'espace, mais sous forme thématique) ; repères géographiques (ça a commencé avec la suppression de la mention des départements sur les plaques minéralogiques des voitures ; ça continue avec l'imbécillité du découpage des nouvelles régions, la négation, par exemple, de l'appartenance de la Loire-atlantique à la Bretagne) ; repères anthropologiques (avortement, euthanasie). Il s'agit donc pour ces messieurs-dames de créer un homme nouveau (comme le voulaient avec plus de cruauté et de violence des MAO ou des POL POT), totalement à leur botte, dépourvu de toute autonomie de pensée, de toute appartenance à un lignage familial, de toute dignité personnelle, celle-ci se confondant avec la dignité collective (laquelle, bien sûr existe, et sur laquelle ces messieurs-dames feraient bien de travailler !).

(c) La troisième porte sur les moyens utilisés pour arriver à ces fins. Ces messieurs-dames croient au darwinisme social : il suffit, selon eux, de changer l'environnement pour sélectionner des hommes et des femmes adaptés à leurs propres fantasmes de démiurge. Eh bien, nous ne voulons pas de ça. Et nous leur ferons savoir.

JE VOUS INVITE, chers lecteurs, A FAIRE CONNAITRE MES BILLETS à un maximum de nos compatriotes. Je ne prétends pas diriger vos pensées et vos opinions, mais je désire vous faire connaître des points de vue que ces imbéciles nous cachent par pure idéologie. Notre lutte est d'abord une lutte de la pensée contre les idées toute faites, de la liberté contre la tyrannie, de la dignité de la personne dans toutes ses dimensions : sociales, physiques, religieuses, professionnelles, et j'en passe, contre la violence insupportable des intrusifs. Ces gens veulent s'occuper de tout sauf de l'essentiel : aucune amélioration sur le front du chômage, de la compétitivité de la France, du déficit public, de l'immigration clandestine, de la sécurité. Qu'ils fichent le camp et le plus vite sera le mieux ! Et s'il arrivait que François HOLLANDE procédât à la dissolution de l'Assemblée et qu'une majorité dite de "drouate"  alors émergeât, le conseil que l'on pourrait donner aux chefs de la nouvelle majorité serait celui-ci : en aucun cas, il ne faut accepter que l'un de vous devienne premier ministre. Monsieur HOLLANDE doit partir en tirant les conséquences de ses échecs.
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3. Quelques menues infos.
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L'objectivité des médias ! (via le Salon beige.)

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Bygmalion et la GLNF (via le Salon beige).

En 2010, la GLNF a fait travailler la Société de communication politique Bygmalion, désormais célèbre pour avoir fabriqué à grande échelle des fausses factures permettant une double comptabilité de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2012. Mais pourquoi diable l’obédience de François Stifani, Grand maître de 2007 à 2012, a-t-elle eu besoin des services de Bygmalion ? 


samedi 28 juin 2014

28 juin 2014. Nouvelles de la Résistance : Vincent Peillon émule du régicide Chazal ?

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Que voulez-vous que je vous dise, ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. Les citations du jour.
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(a) Citation N°1.

Le 12 vendémiaire an VI, le régicide CHAZAL, monte à la tribune et prononce ces mémorables paroles :
"On recueille ce qu'on a semé : souffrez qu'on sème la royauté, et la royauté sera recueillie. L'instruction fait tout. C'est par elle qu'on supporte aujourd'hui le despotisme dans les îles de la Grèce où jadis on adora l’égalité. Nous-mêmes; nous ne relevâmes nos fronts courbés sous la servitude de la monarchie que parce que l’heureuse incurie des rois nous laissa nous former aux écoles de SPARTE, d’ATHÈNES et de ROME. Enfants, nous avions fréquenté LYCURGUE, SOLON, les deux BRUTUS, et nous les avions admirés ; hommes nous ne pouvions que les imiter.

Nous n’aurons pas la stupidité des rois ; tout sera républicain dans notre république. Nous poursuivrons les traîtres qui y professeraient sa haine, et nous exigerons encore qu'on y professe son amour. Le dernier soupir de l'homme libre doit être pour son pays : on ne l'obtient qu'en obtenant son premier sentiment. Instituteurs, vous le ferez naître, ou l'on vous arrachera le dépôt sacré de la patrie. Nous l'arracherions au père lui-même, s'il organisait pour eux la dégradation, l'opprobre et le supplice de la servitude."

(b) Citation N°2.

"La révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi."
In Vincent PEILLON.
La Révolution française n’est pas terminée.
Seuil, Paris, 2008.

(c) Citation N°3.

"Il faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel…"  (Entretien au Journal du Dimanche, 2 septembre 2012.)
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2. Commentaires.
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(a) Reportez-vous d'abord à ce que disait CLEMENCEAU. Oui, il approuvait que l'on tua des enfants en les attachant à des canons, car ils n'étaient sans doute pas républicains (billet d'hier).
(b) Ensuite quelques mots sur ce CHAZAL (tirés de la Petite biographie conventionnelle ou tableau moral et raisonné. Chez Alexis Eymery, Libraire, rue Mazarine, Paris, 1815 ; je possède ce livre.)
"J.-P CHAZAL fils fut député du Gard à la Convention. Il y vota la mort du roi. Il passa au Conseil des cinq-cents par la réelection des deux tiers des Conventionnels. Il prétendit, en 1797, que les royalistes conspiraient sous couleur anarchique. Il sortit du Conseil en 1798, et y fut aussitôt réélu. Lié avec SYEYES (sic), il contribua à le porter du Directoire en 1799. Il seconda de tous ses moyens la révolution de SAINT-CLOUD, et occupa le fauteuil au Conseil des cinq-cents, dans la séance où il fut momentanément abandonné par Lucien BONAPARTE, alors président du Conseil. Ayant concouru à la rédaction de la constitution consulaire, il fut appelé au tribunat, puis nommé préfet des Basses-Alpes en 1802. Il était, en 1813, préfet des Hautes-Alpes. Il n'a pas été conservé par le Roi." (Il s'agit de Louis XVIII dont on comprend la sage décision.)
(c) Comparez les intentions et le vocabulaire employé par monsieur PEILLON à celui de CHAZAL. Notez que ce dernier, au conditionnel il est vrai, parle d'arracher les enfants à leur père au cas où celui-ci ne marcherait pas droit. Notez aussi que madame Laurence ROSSIGNOL a déclaré que les enfants n'appartenaient pas à leurs parents. On lui a fait dire en complément, à tort semble-t-il, qu'ils appartenaient à l'Etat.

Chers lecteurs, il vous faut bien comprendre que les gens qui nous gouvernent sont dans la droite ligne de la pensée politique révolutionnaire. Aujourd'hui, CLEMENCEAU serait-il poursuivi pour Apologie de crimes de guerre ? Pas sûr. C'était un "frère". C'est tout ce qu'il aurait mérité, s'il s'était trouvé une presse libre, et des esprits droits pour dénoncer l'horreur de ses propos au moment où il les a tenus. Ce serait l'honneur des historiens et des enseignants de présenter à leurs lecteurs ou leurs élèves le personnage dans toute sa complexité : oui, il trouvait normal et il approuvait que des populaciers avinés violassent des adolescentes avant qu'elles fussent noyées. Oui, il approuvait les massacres de septembre, tous sans exception. Comment peut-on avoir de l'estime pour un tel homme ?
Personne ne relève davantage les propos utopiques et totalitaires d'un Vincent PEILLON qui, à deux siècles d'intervalle, et en les durcissant, reprend les divagations de CHAZAL. Ce qu'il nous faut bien comprendre, c'est qu'effectivement la Révolution n'est pas terminée. Le bonheur avec elle est toujours pour demain. Et il est passé par le sacrifice de dizaines de milliers d'innocents. Il se pourrait qu'elle se poursuive sur cette lancée, d'une manière feutrée, par l'exclusion sociale des mal pensants...
Vigilance donc, courage, et exposé des faits, des paroles et des actes des faux héros. Courage tranquille devant les menteurs détenteurs de la violence.
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3. Infos diverses.
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Une photo de la scénographie d'Alliance Vita sur l'esplanade du Trocadéro. (Courriel d'Alliance Vita à ses adhérents ; site Liberté politique.)



Si la photo ne s'affiche pas correctement, voir la vidéo:

https://lh4.ggpht.com/j04HfzYjXPcBW3iO1aMkezZXD1s0Lf3IixbQHA1kkUV2dh4xfjBGCxK2fZ8mY0VsWqBy=s170


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Me Triomphe fait condamner l'Etat pour poursuite abusive et politique ! (Via le salon beige).

Première judiciaire ! Maître Jérôme Triomphe vient d'obtenir la condamnation de l'Etat pour poursuites abusives et politique envers un opposant à la dénaturation du mariage.
Jugement du 5 juin publié le 25 juin, suite au procès d'un militant de La Manif Pour Tous venu narguer Christiane Taubira près d'un pénitencier à Condé-sur-Sarthe




vendredi 27 juin 2014

27 juin 2014. Nouvelles de la Résistance : un rond-point porte son nom !

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Il y a des fois où l'ignorance nous empêche d'être vrai.

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Mes lecteurs habituels remarqueront que j'ai changé, pour aujourd'hui, la devise. Ils se rendent compte, je le suppose, que depuis quelques semaines, je m'efforce de lire des ouvrages sur la Révolution française et de tendre le fil qui relie notre triste présent à ce passé sanglant. Je découvre avec stupéfaction l'article que publia Georges CLEMENCEAU en 1891, en réaction à une pièce de Victorien SARDOU (Thermidor) laquelle condamnait la Terreur et ROBESPIERRE. Voici un extrait de l'article de CLEMENCEAU.
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1. La citation du jour.
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J'approuve tout de la Révolutionj'approuve les Massacres de Septembre où,
pour s'éclairer, la nuit venue, les travailleurs plantaient des chandelles dans les yeux des morts.

J'approuve les noyades de Nantes, les mariages républicains où les vierges
accouplées à des hommes, par une imagination néronienne, avant même d'être
jetées dans la Loire, avaient à la fois l'angoisse de la mort et la souffrance
de la pudeur outragée.

J'approuve les horreurs de Lyon, où l'on attachait des enfants à la gueule 
des canons, et les égorgements de vieillards de quatre-vingt-dix ans 
et de jeunes filles à peine nubiles.

Tout cela forme un bloc glorieux et je défends qu'on y touche.

Je défends que, sur un théâtre qui dépend de l'Etat, un dramaturge illustre vienne,
après plus de cent ans révolus, prononcer une parole de pitié qui serait 
un outrage aux mânes augustes de Robespierre et de Marat."


Et il disait encore :

"C'est que cette admirable révolution, par qui nous sommes n'est pas encore finie, c'est qu'elle dure encore, c'est que nous en sommes les acteurs, c'est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. [...]. Il faut donc que cette lutte dure jusqu'à ce que la victoire soit définitive."
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2. Commentaires.
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Georges CLEMENCEAU était franc-maçon, farouchement anticlérical et idolâtriquement républicain. En vérité, un peu moins d'un siècle séparait l'année de son article de la Terreur et des horreurs des années 1792, 1793 et 1794 ; les événements de ces sombres périodes étaient encore en mémoire de nombreux Français. Ma propre grand-mère est née en 1892, et je tiens de sa bouche des témoignages de son enfance et de son adolescence qui remontent à plus de 100 ans. Pour CLEMENCEAU, par conséquent, la Révolution c'était hier ou avant-hier ; pour nous, elle est un peu reléguée dans les limbes d'une histoire enseignée partialement et partiellement par les courroies de transmission du politiquement correct que sont les enseignants. On se garde bien de nous mettre sous les yeux les récits de certains massacres (je pense en ce moment aux pauvres enfants de l'hôpital de BICÊTRE, massacrés à coups de gourdin en septembre 1792, "quarante-trois enfants du peuple, colporteurs, commissionnaires, marchands de peaux de lapins, âgés de moins de 17 ans ; douze n'avaient que 15 ans, deux 14 ans, un 1 3 ans (le commissionnaire DALMONT). «Les assommeurs nous le disaient, rapporte un témoin oculaire, et nous l'avons pu voir par nous-mêmes, les pauvres enfants étaient bien plus difficiles à achever que les hommes faits ; vous comprenez, à cet âge la vie tient si bien !«).
La deuxième citation permet d'éclairer le titre que le pseudo-agrégé mais vrai imbécile bernanosien Vincent PEILLON a donné à un livre qui est sorti de la confidentialité médiatique, sans être vraiment un succès d'édition : La Révolution française n’est pas terminée. (Seuil, Paris, 2008.) PEILLON, avec infiniment moins de talent que CLEMENCEAU poursuit la même oeuvre que lui.

On a critiqué, à juste titre, le "détail de l'histoire" que seraient les chambres à gaz et les camps de concentration. Que dire alors des propos de CLEMENCEAU ?

C'est bien en effet le même leit-motiv que l'on retrouve dans la bouche des "frères". La Révolution est un bloc. Elle a pour but de régénérer l'Humanité à coups de guillotine, de noyades, d'assassinats, de fusillades, de dépeçage de cadavres, de crimes révoltants, mais c'est un bloc auquel monsieur CLEMENCEAU, paix à son âme, refusait que l'on touchât.

Encore une fois, je le redis, on peut tout-à-fait comprendre que des agnostiques, des athées, des anticléricaux, déistes sans Dieu nommé, se réunissent pour refaire le monde. Des croyants de tous horizons le font aussi. Ce qui est déjà moins compréhensible, c'est la distinction que les frères font entre les initiés et les profanes, et au sein des initiés, l'existence de grades (il y a an 33). C'est aussi le côté secret de leurs activités. Ce qui ne l'est plus du tout, c'est leur volonté d'infiltrer secrètement les centres de pouvoir et les institutions. Dans ces conditions, il n'y a aucune possibilité de confrontations des points de vue entre les profanes et les initiés. Dans leur esprit, ils ont raison, ce sont de pieux fidèles, armés des mêmes vertus que n'importe quel adepte d'autres religions, des vertus qu'ils exerceraient au suprême degré. (J'excepte le christianisme de ce constat et j'expliquerai pourquoi dans un prochain billet.) Je maintiens que l'adhésion à la franc-maçonnerie relève d'une croyance d'essence religieuse, et je ne vois pas pourquoi 80 % des membres du gouvernement sont membres du Grand Orient. (Imaginez-vous un instant que 80 % des ministres soient des prêtres, ou des évêques !) Ou plutôt, je vois une raison. Elle consiste à tisser patiemment une toile dans laquelle tous les hommes, prétendument rassemblés, seront obligés d'obéir, bon gré mal gré, à un instance clandestine, détenant tous les pouvoirs, confiés à quelques initiés des plus hauts degrés. En d'autres termes, je pense qu'ils font ce qu'ils ont reproché à l'Eglise catholique de l'Ancien Régime. Parés dans les oripeaux de la laïcité, ils ont leurs prêtres, leurs dogmes, leurs cérémonies, leurs rites, qui ont toutes les caractéristiques d'une religion sans Dieu. Ils veulent inspirer la politique, et ils sont la vérité politique à eux tout seuls ; ils veulent nous imposer de force leurs propres manières de voir. La mondialisation, selon moi, n'a pas d'autres buts que cette soumission du monde à quelques puissants. Eh bien les Français résistent.

Voyez-vous, Victorien SARDOU a le maigre honneur d'avoir donné son nom à une station d'autobus, avenue de Versailles et à une rue qui débouche sur cette artère, à PARIS, tandis que Georges CLEMENCEAU a celui d'être l'éponyme d'un prestigieux rond-point, d'innombrables boulevards dans les villes et villages de France, de collèges et de lycées. C'est pourtant sous son principat que la France a fait tuer près d'un million trois cent mille jeunes gens, qu'a été signé le désastreux Traité de Versailles, porte grande ouverte sur le nazisme et l'Allemagne hitlérienne et que l'Autriche, catholique, a été démembrée avec les résultats que l'on sait sur la partition de l'Europe après la seconde guerre mondiale.
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3. Infos diverses.
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Rien ne mérite d'être signalé, à l'exception de l'augmentation irrésistible du chômage.

Ce soir, les Veilleurs se rassemblent près du Musée d'Orsay, à 20 h 30. J'y vais, bien sûr, sans doute avec Antoine.


jeudi 26 juin 2014

26 jujn 2014. Nouvelles de la Résistance : les murailles s'écroulent et nous ne voyons rien.

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai,
c'est la lâcheté.


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1. La citation du jour.
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Extrait du discours prononcé le 23 juillet 1789, par un maçon à la Loge de la Parfaite Union de RENNES :

""[…]. Mes très chers frères, le triomphe de la liberté et du patriotisme est le triomphe le plus complet du véritable maçon. C’est de vos temples et de ceux élevés à la véritable philosophie que sont parties les premières étincelles du feu sacré qui, s’étendant rapidement de l’Orient à l’Occident, du midi au septentrion de la France a embrasé les cœurs de tous les citoyens.
"La magique révolution qui, sous nos yeux, s’opère en si peu de jours, doit être célébrée par les disciples du véritable Maître avec un saint enthousiasme dont les profanes ne peuvent partager les douceurs. Les cantiques que les vrais enfants de la Veuve chantent maintenant sur la montagne sacrée, à l’ombre de l’acacia, retentissent au fond de nos cœurs, et les mains levés vers le grand architecte de l’univers, nous devons tous conjurer notre Maître de porter à l’autel de tout bien l’hommage de notre vive gratitude. [...]"

(Cité par Augustin COCHIN dans son livre Les Sociétés de pensée et la démocratie moderne. Etudes d'histoire révolutionnaire.)
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2. Commentaires.
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On connaît la suite !
En vérité rien n'a changé dans la détermination des francs-maçons depuis la création du Grand-Orient dans les années 1770. Il s'agit bien, comme le disait le pseudo-agrégé, mais vrai imbécile bernanosien, monsieur PEILLON, d'introduire dans notre pays une nouvelle religion : celle de la maçonnerie.
Il semble qu'ils soient sur le point d'aboutir.

Tout occupés que nous sommes à regarder les matchs de foot-ball de la coupe du monde, nous n'avons pas vu s'écrouler la dernière muraille qui protégeait nos personnes et nos vies contre l'intrusion de l'Etat. Il s'est en effet trouvé des magistrats pour déclarer qu'il était possible de tuer Vincent LAMBERT (en dépit des observations du Pr Xavier DUCROCQ qui l'a examiné et confirme qu'il exprime ses sentiments et n'est pas en fin de vie), et que monsieur Nicolas BONNEMAISON qui a tué 7 patients ne méritait pas d'être condamné. Bonne maison, mauvais hôpital ! Je ne confierais pas ma peau à un médecin qui agit de cette manière.

Il semble que nos contemporains se moquent complètement de ces empiétements insupportables de la puissance publique dans nos vies, aussi bien intimes que familiales ou physiques. Mais de quoi est-ce que je me mêle ? Certes, comme bien des témoins sidérés par ces décisions, j'ignore tout à fait les raisons qui ont poussé les juges de PAU à acquitter monsieur BONNEMAISON (je ne parviens pas à l'appeler Docteur !). J'ai entendu à la télévision une proche de l'une de ses victimes se réjouir du verdict. Mais je doute que les 7 victimes des agissements de l'acquitté ait souhaité mourir. Je redis ici que nul ne sait exactement ce qui se passe dans le psychisme et l'âme d'un être humain qui ne peut plus communiquer. Et que le fameux principe de précaution dont on nous rabat les oreilles devrait s'appliquer à tous ces cas.

Bien entendu, je sais, comme d'autres, qu'il y a des douleurs insupportables. Et je sais bien aussi que la seule douleur tolérable à nos yeux est la douleur des autres. Mais il existe des moyens d'apaiser les souffrances à défaut de pouvoir tout à fait les supprimer, même si ces moyens contribuent à écourter la vie (je pense aux morphiniques qui dépriment la respiration, par exemple). Et il est tout à fait nécessaire de poursuivre les recherches portant sur l'antalgie et l'analgésie.

En vérité, avec ces décisions, nous observons l'ultime effet du relativisme, introduit au XVIIIe siècle par les "philosophes", et nous allons bientôt voir les dernières conséquences de ce choix. "Tu ne tueras pas" n'est plus un commandement qui s'impose à toute conscience humaine. Il est laissé à l'appréciation des juges. Et les consciences n'ont plus rien à y voir. "Tu pourras tuer si les juges donnent leur accord !", tel est le nouveau commandement.

Personnellement, je me sens délié de toute obligation d'obéissance à un tel régime. Je le combattrai avec tous les moyens qu'il veut bien encore me laisser : celui de la diffusion de mes opinions, que je m'efforcerai d'argumenter.

Il est plus que jamais nécessaire de fédérer les oppositions à ces folies. Je ne vois guère de personnes d'envergure capable de prendre la tête d'un tel mouvement, et de plus, les forces sociales (médiatiques, financières, juridiques, universitaires) sont infiltrées par les "frères", de sorte qu'il ne nous reste pas beaucoup de marges pour agir. Ce n'est pas une raison pour baisser les bras. La sainteté dans l'accomplissement des petites choses, la charité fraternelle, la prière pour que les "frères" en question se convertissent, la compassion, bref toutes les vertus que JESUS demande à ses disciples de pratiquer, voilà les armes avec lesquelles nous pouvons et nous devons lutter.
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3. Informations diverses.
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Une vidéo sur l'action d'Alliance Vita.

http://www.youtube.com/watch?v=afqXOnHAero
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Sentinelles/Veilleurs debout à LYON (via le Salon beige).






mercredi 25 juin 2014

25 juin 2014. Nouvelles de la Résistance : le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement !

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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai. C'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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On doit au père Guy BOULAIS, missionnaire jésuite en Chine, la traduction française du Code chinois. Elle a paru au numéro 55 des Variétés Sinologiques (Imprimerie de la Mission catholique, Chang-Hai, 1924). Il s'agit encore du Code impérial, car le nouveau Code n'a pas encore été publié. Le volume 55 porte comme titre : Manuel du Code chinois. (Je possède ce volume et la collection presque entière.)

Au numéro 1317 du Code, page 575 du Manuel, on lit ceci :

"Le médecin qui ne donnera pas à dessein les remèdes nécessaires et traitera négligemment une maladie dans le but de gagner plus d'argent, sera puni comme les voleurs ordinaires, d'après la somme d'argent qu'il aura extorqué. Quand il aura ainsi fait mourir son client, ou l'aura tué à dessein, en lui donnant des remèdes aggravant sa maladie, il sera décapité après les assises d'automne."
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2. Commentaires.
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Mes lecteurs auront compris que la décision des "Juges" du Conseil d'Etat de laisser mourir Vincent LAMBERT d'inanition et de soif, en avançant comme motif que c'est obéir à sa volonté (ce que dément formellement le Pr Xavier DUCROCQ, neurologue ami et conseil de la maman de Vincent), oui mes lecteurs auront compris qu'une telle décision me révolte et m'interroge ! Ne parlons pas du réquisitoire complaisant du Procureur dans le procès du Dr BONNEMAISON qui a tout de même tué 7 patients, lesquels ne lui avaient rien demandé.
J'ai passé ma vie à chercher des moyens de traiter, voire de guérir, des maladies neurodégénératives. Je continue du reste, puisque, en compagnie d'une de mes anciennes élèves, nous cherchons à juguler la progression de cette terrible atteinte qu'est la maladie de CHARCOT ou sclérose latérale amyotrophique [SLA]. Sans trahir ce qui pour l'instant n'est pas encore publié, mais est en passe de l'être, nous sommes en train de cerner un phénomène curieux dont la perturbation entraînerait la maladie. Je mets des conditionnels, et beaucoup de prudence dans ces propos.
Si nous baissons les bras, en décidant que les patients atteints de SLA, en phase terminale de la maladie, ne sont plus dignes de vivre et qu'il convient de les tuer (car ne jouons pas sur les mots : il s'agit bien de provoquer la mort dans le cas de Vincent, c'est-à-dire en effet de le tuer), alors à quoi sert de se battre, de passer des heures à lire, à discuter pied à pied des résultats d'expériences (comme je l'ai fait pendant deux jours et demi la semaine passée), à prévoir de nouvelles expériences, à faire des hypothèses ?
Reculer les limites de la vie est une noble ambition. Nul ne peut prévoir comment la thérapeutique des tétraplégies peut évoluer. Le Dr PRIVAT à MONTPELLIER a réussi à restaurer la motricité de rats paralysés en greffant des cellules nerveuses (il me semble que ces neurones provenaient du bulbe olfactif ; il faut que je vérifie) dans la moelle épinière. Toujours à MONTPELLIER, le Pr RABICHONG a fait marcher un paraplégique grâce à un logiciel informant la partie de la moelle épinière coupée de la commande centrale qu'est le cortex moteur. Il se trouve que le patient est alsacien, que je l'ai rencontré et que j'ai vu la vidéo le montrant en train de marcher.
Je rappelle encore les travaux de Benjamin LIBET qui montrent que nous possédons un centre de nature non physique, capable d'anticiper la genèse d'un signal électrique dans le cerveau, à la suite d'une stimulation périphérique, ou encore qui montrent que le signal électrique engendré dans le cerveau par un acte volontaire y prend naissance avant toute prise de conscience que l'on va agir, et avant l'exécution de l'acte volontaire lui-même.
En vérité, les juges se sont projetés dans le psychisme du jeune homme, lui ont prêté une absence totale de conscience ou de réflexivité, et ont estimé qu'une telle vie ne méritait pas d'être vécue.
En vérité, ce qu'ils ne supportaient pas, c'est le spectre d'une mort certaine, mais imprévisible dans sa survenue, c'est le rappel de notre condition de mortel. Se sont-ils mis simplement dans la conscience de la maman de Vincent et de deux de ses frères ? Si l'arrêt du Conseil d'état est validé par la cour européenne, et avant même que Vincent ait rendu l'âme faute de soins appropriés, ses proches vont devoir s'occuper de choisir un cercueil, de préparer une tombe, de penser à la cérémonie des funérailles, tandis que l'épouse de Vincent et un neveu (qui m'a paru bien terne) auront enfin satisfaction : ils ne seront plus obligés d'aller voir le malade, de s'en occuper, de lui témoigner du respect et de l'affection : le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement, disait LA ROCHEFOUCAULD. C'est exact, il s'agit bien d'aveuglement !
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3. Informations diverses.
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Les "un an" des Sentinelles/Veilleurs debout (photos du salon beige). 

Place Vendôme.



Devant le Conseil d'Etat (une succursale de la rue Cadet)


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Contre l'euthanasie avec Alliance Vita (j'y étais : voir mon récit dans un prochain billet).


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Pour protester contre l'arrêt sur l'affaire Vincent LAMBERT:

CONSEIL D’ÉTAT
1, place du Palais-Royal, 75100 Paris Cedex 01
Tél. : 01 40 20 80 00
prenom.nom@conseil-etat.fr
• Directeur de la communication
François Kohler
Tél. : 01 72 60 58 30
• Responsable des relations avec les médias
Lise Ardhuin
Tél. : 01 72 60 58 31
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Le parquet requiert la clémence à l'encontre de Nicolas BONNEMAISON.


Jugé pour l'empoisonnement de 7 patients alors qu’il dirigeait une unité du service des urgences de l’hôpital de Bayonne, Nicolas Bonnemaison a bénéficiéaujourd'hui de la clémence de l'accusation, qui a réclamé 5 ans d'emprisonnement assortis d'un sursis, sans interdiction d'exercice de la profession de médecin.Verdict attendu mercredi.

mardi 24 juin 2014

24 juin 2014. Honte à vous, juges iniques !

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Honte à vous, juges iniques, qui, sans avoir vu Vincent LAMBERT, le condamnez aujourd'hui à mourir de faim et de soif !

Je rentre de la manifestation organisée par Alliance Vita et j'en rendrai compte demain. Mais ce que je peux dire, c'est que de l'avis du Professeur Xavier DUCROCQ, ami et conseil des parents de Vincent, celui-ci n'est plus soigné décemment depuis que plane sur lui la menace de mort. Il n'est plus mis au fauteuil, il n'est plus sorti, et ne fait l'objet que de soins à peine minimaux. De sorte que son état s'est aggravé et qu'on a tout fait pour qu'il en soit ainsi. Le Pr DUCROCQ, après son intervention sur le parvis du Trocadéro, devait se rendre au Conseil d'Etat pour entendre le verdict des 17 juges. On le connaît ce verdict, maintenant qu'il est l'heure. Vincent doit mourir. Ces messieurs pourront passer de bonnes vacances, la conscience tranquille, à St-TROP' ou à IBIZA, à moins que ce ne soit dans des îles lointaines : les MALDIVES ou les BAHAMAS. Bon cigare, bon hamac, bon mojito, messieurs. Pour ce qui me concerne, je ne saurais avoir la moindre considération pour votre jugement et votre sérénité froide me sidère.

Honte à vous, juges iniques, qui décidez ainsi de la vie et de la mort de vos semblables ! Vous êtes dans la droite ligne des membres du Conseil Constitutionnel ou du Conseil Economique et Social : des exécutants automatiques des volontés d'un pouvoir lui-même inique. De tout cela, vous aurez à rendre compte, et si ce n'est à la face des hommes, ce sera à celle de votre Créateur à l'oeil juste duquel vous n'échapperez point lorsque l'heure sera pour vous venue de comparaître devant lui. Votre seule excuse sera l'ignorance et la peur.

Honte à vous, juges iniques, qui n'avez pas su mettre votre conscience au-dessus des pressions de vos "frères" ! Car vous êtes nombreux, sans aucun doute, à faire partie de la Petite Cité des initiés. Votre carrière est plus importante à vos yeux que la vie d'un être désarmé. Vous ignorez, car vous êtes ignorants, qu'il y a en chaque être humain une instance qui échappe aux lois de la biochimie ou de la mécanique biologique inventée par DARWIN et célébrée MONOD ; ce centre mystérieux a été parfaitement mis en évidence, notamment par les expériences de Benjamin LIBBET, il est le lieu où se ramasse concentrée sur elle-même notre liberté ; il préexiste à tout ébranlement du système nerveux, et vous ne savez rien, les tueurs à gages, et les assassins à la conscience pure pas davantage, de ce que ressent vraiment Vincent. Je vous souhaite de ne jamais traverser de telles épreuves. Si vous en aviez réchappé, vous n'auriez sans doute pas jugé comme vous venez de le faire.

Honte à vous, juges iniques ! Honte à vous ! Vous n'êtes plus légitimes aux yeux de nombreux Français, et vous ne valez guère mieux que vos confrères qui, au temps d'HITLER, on laissé euthanasier plus de 20 000 handicapés mentaux !

Il est temps, il est grand temps de se révolter contre cette civilisation de mort et de pourriture. Je ne sais pas trop comment pour l'instant. Mais les consciences droites, effarées de tant d'aveuglement, sauront un jour se réunir pour chasser gentiment mais fermement des magistrats, payés avec nos impôts, crées pour défendre nos droits contre les abus de l'administration et de la loi, et qui ne font que nous enfoncer. t non seulement les magistrats, mais toutes ces pseudo-élites, arrogantes, méprisantes, incapables et repues.

Chers lecteurs, si vous approuvez cette analyse, je vous demande de le faire savoir par un commentaire.

24 juin 2014. Nouvelles de la Résistance message des Sentinelles/Veilleurs debout.








Je relaie le message des Sentinelles/Veilleurs debout et je ferai mon possible pour me joindre à eux ce soir.


Parce qu'un long silence vaut parfois mieux qu'un grand discours, nous nous relayons, debout face à des lieux de pouvoirs tels le Ministère de la Justice, place Vendôme à Paris, depuis UN AN sans interruption. 

Sentinelles, nommées "Veilleurs Debout" à l'origine, nous nous indignons contre l'injustice et les mensonges de nos dirigeants, en les toisant pacifiquement devant des lieux symboliques et des institutions de l'État.

Nous témoignons à notre façon de notre Résistance inébranlable face aux tentatives de destruction de la Famille Père/Mère/Enfant - socle de notre civilisation - par la dénaturation du Mariage, l'atteinte à la dignité humaine (euthanasie, marchandisation du corps avec la PMA ou la GPA, manipulation de l'embryon humain...) ou encore l'endoctrinement des enfants à l'idéologie du Genre dès la petite enfance.

Par notre persévérance dans l'action la plus simple (se tenir debout immobile, espacés les uns des autres, sans slogan ni banderole), les responsables politiques se sentent observés chaque jour sur leur lieu même de travail. Une façon de leur rappeler que leur légitimité ne vient que du Peuple et doit servir le bien commun. Nous ne lâcherons rien. 


" Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire " 
Albert Einstein


« Celui-là qui veille modestement quelques moutons sous les étoiles, s'il prend conscience de son rôle, se découvre plus qu'un serviteur. Il est une Sentinelle. Et chaque sentinelle est responsable de tout l'empire. » 
A. de Saint-Exupéry
PUBLIC

24 juin 2014. Nouvelles de la Résistance : des limites du pouvoir en général et du pouvoir socialiste en particuleir

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Souffrirez-vous que je vous redise la devise ? Oui, n'est-ce pas ! Alors j'y vais.

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté;
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1. La citation du jour.
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De Simone WEIL, dans  ses Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale. (Folio, série Essais, N°316. Gallimard, Pris, 1955.)

"Dès qu'un pouvoir dépasse les limites qui lui sont imposées par la nature des choses, il rétrécit les bases sur lesquelles il s'appuie, il rend ces limites mêmes de plus en plus étroites. En s'étendant au-delà de ce qu'il peut contrôler, il engendre un parasitisme, un gaspillage, un désordre qui, une fois apparus, s'accroissent automatiquement. En essayant de commander là même où il n'est pas en état de contraindre, il provoque des réactions qu'il ne peut ni prévoir ni régler. Enfin, en voulant étendre l'exploitation des opprimés au-delà de ce que lui permettent les ressources objectives, il épuise ses ressources elles-mêmes. [...]."
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2. Commentaires.
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Ils ont dépassé les limites en effet, celles qui sont imposées par la nature des choses : la réalité de la sexuation (mariage des personnes homosexuelles), la puissance de l'amour (affaire Vincent LAMBERT et l'incroyable intervention du Conseil d'Etat qui recommande tout simplement qu'on le tue, au mépris de ce que disent certains des proches du malade), le sens de la justice qui veut que l'on bénéficie du fruit de sont travail, une fois rendu à la patrie ce qu'on lui doit au titre d'impôts raisonnables (dernier impôts créé, il y a quelques jours : la taxation à plus de 30 % - au lieu de quelque 20 % - des plus assurances-vie)
Il en résulte que les bases de leur soutien se sont rétrécies comme peau de chagrin ; les effectifs du PS ont fondu comme beurre en broche (exemple : la dernière législative partielle destinée à remplacer monsieur BORLOO, démissionnaire ; le PS n'est pas qualifié pour le second tout !)
Il en résulte un parasitisme insupportable (Ah ! cette Allocation Temporaire d'Attente de plus de 350 euros donnée automatiquement à tout demandeur d'asile pendant la période d'examen de son dossier ! Ah, ces soins donnés gratuitement aux clandestins atteints de tuberculose résistante, et qui arrivent par dizaines, infiltrés en France grâce à des filières clandestines, pour se faire soigner gratuitement sans que les pouvoirs publics s'émeuvent de leur nationalité pour faire payer la facture à leurs pays d'origine !
Il en résulte une gabegie insupportable (Ah ! ces dépenses somptuaires pour construire des Hôtels de Région - dont une partie sera bientôt rendue obsolète ou inutile. Ah ! ces 30 000 employés de l'Education soi-disant et prétendue nationale qui n'enseignent rien ! Ah ! ces trains trop larges pour rentrer en gare et qui exigent pour être utilisés et utilisables que l'on traite à coups de millions d'euros les quais).
Il en résulte un désordre insupportable (Ah ! ces poubelles brûlées, ces incidents et accidents consécutifs à la victoire de l'Algérie contre la Corée du sud. Ah ! ces antifascistes qui viennent perturber les processions de la Fête-Dieu, comme dimanche dernier à Compiègne. Ah ! ces grèves injustifiables d'une partie des employés de la SNCF).

Ils provoquent des réactions tout à fait justifiées et ils ne peuvent empêcher qu'elles s'expriment dans l'espace public : ainsi La Manif Pour Tous, les Veilleurs, Les Sentinelles/Veilleurs debout (dont nous fêtons ce soir à 19 heures le premier anniversaire de la création, Place Vendôme), la manifestation d'Alliance Vita aujourd'hui (voir ci-dessous).

Pour avoir dépassé les limites de l'exercice du pouvoir, ces gens se sont condamnés à aller toujours plus loin, à devenir toujours plus oppressifs, à se renfermer dans leurs coquilles, coupés de tout contact avec la vie. Il est urgent qu'ils s'en aillent, tout comme du reste les incapables de la "drouate", effectivement la plus bête du monde. Faut-il désespérer ? Non. Il faut simplement se méfier des partis, de TOUS LES PARTIS, et trouver un système qui évite au pouvoir exécutif de sombrer dans la démagogie pour se maintenir.
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3. Infos diverses.
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24 juin à 13h au Trocadéro contre l'euthanasie.

Rendez-vous mardi 24 juin au Trocadéro à 13h avec Alliance Vita pour une grande scénographie contre l'euthanasie et pour la solidarité vis-à-vis des personnes âgées fragiles.Tenue : haut blanc - bas noir.

Et à 19h tous présents Place Vendôme pour fêter l'anniversaire des Sentinelles !

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Sur les "Journalistes" (via le Salon beige).

[...] L’habitus journalistique est libéral de gauche à 70 ou 80 %, d’extrême gauche à 10 % et un petit 10 % de droite qui a intérêt à ne pas trop manifester ses opinions pour ne pas être ostracisé. C’est vrai en radio, à l’écrit ou en télé, mais c’est pire encore dans la presse quotidienne régionale ou dans les écoles de journalisme. Ce relatif conformisme idéologique est une des causes (mais non la seule) de la crise des médias. Le public a l’impression d’entendre la même ritournelle et va chercher le pluralisme sur Internet.
[...] Une analyse critique ne dévalorise pas les médias, elle les aiguillonne et participe ainsi à une vie citoyenne active !"
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Législative partielle à Valenciennes : nouvelle claque pour la gauche (via le salon beige).

Dimanche 22 juin, les électeurs de la 21ème circonscription étaient appelés aux urnes pour désigner le successeur de l'ex-député Jean-Louis Borloo. Laurent Degallaix, maire UDI de Valenciennes est arrivé en tête avec 47,01% (et 74,2 % d'abstention). Dimanche prochain, il affrontera le candidat Front National, qui a obtenu 18,6%.
Le candidat PCF-Front de Gauche Patrick Kolebacki obtient 10,2% des suffrages exprimés. Les socialistes, emmenés par Alexandre Raszka, ne font guère mieux que 7,1 % sur l'ensemble de la circonscription. 3,5 % pour Frédéric Bigot et Europe-Ecologie les Verts ; et 1,7 % pour Eric Pecqueur et Lutte Ouvrière. Et Dominique Slabolepszy (Parti de la France) obtient 1,1 %.





lundi 23 juin 2014

23 juin 2014. Nouvelles de la Résistance : individualisme et démocratie

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En bon monomaniaque que je suis, je vous le redis, très chers lecteurs :

Ce  n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.

De TODOROV dans son Jardin imparfait;

"[...]. La tendance à la désocialisation suggère TOCQUEVILLE, risque de se renforcer encore. Ne comptant plus sur une place attribuée par la société et confirmée par plusieurs générations d’ascendants, l’individu commence par se suffire à lui-même et s’habitue à se penser isolément. Après avoir réduit la société à ses seuls proches, il ne pense même plus à eux ; la démocratie « le ramène sans cesse vers lui seul et menace de le renfermer tout entier dans la solitude de son propre cœur ». S’attaquant d’abord à la seule vie publique, l’esprit individualiste finit par corrompre la vie sociale tout entière.
                     "L’autre grande menace qui pèse sur la société démocratique vient de ce que les hommes y pensent obsessionnellement à la satisfaction de leurs intérêts matériels. De ce fait même, ils délaissent les valeurs spirituelles. « Tandis que l’homme se complaît dans cette recherche honnête et légitime du bien-être écrit TOCQUEVILLE, il est à craindre qu’il ne perde enfin l’usage de ses plus sublimes facultés, et qu’en voulant tout améliorer autour de lui, il ne se dégrade enfin lui-même. » Cette crainte est plus qu’une hypothèse : à observer les mœurs américaines, TOCQUEVILLE voit partout le fort amour des richesses, puisque celles-ci occupent maintenant le sommet de la hiérarchie, réservée dans les sociétés aristocratiques aux honneurs. « La démocratie favorise le goût des jouissances matérielles », explique-t-il. « Ce goût, s’il devient excessif, dispose bientôt les hommes à croire que tout n’est que matière ; et le matérialisme, à son tour, achève de les entraîner avec une ardeur insensée vers ces mêmes jouissances. » Le matérialisme est la pente naturelle des hommes en démocratie."
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2. Commentaires.
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On se plaint, je me plains, les médias se plaignent, tout le monde se plaint de l'invasion de l'individualisme de l'homme contemporain, et de l'intensité idolâtrique avec laquelle il recherche les biens matériels, la jouissance, le confort. TODOROV, commentant TOCQUEVILLE, explique assez bien pourquoi.
Je vous laisserai sur ce constat, car je dois partir en voyage pour la journée. Mais je vous promets qu'on reviendra là-dessus.
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dimanche 22 juin 2014

22 juin 2014. Nouvelles de la Résistance : pourquoi nos gouvernants ne peuvent qu'échouer !

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Avis aux lecteurs :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est lâcheté.
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1. La citation du jour.
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"Vouloir faire entièrement abstraction de la nature dans un système de législation, c’est ôter aux lois tout à la fois leur soutien, leur base et leur limite." (Benjamin CONSTANT. In  Principes de politique.)
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2. Commentaires.
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Pour comprendre, me semble-t-il, le discrédit des hommes au pouvoir en ce moment, il faut se référer au bon sens du vrai peuple, pas le peuple idéal imaginé par les penseurs en salon, en académie ou en loge. Eux, il y a longtemps qu'ils ont fait abstraction de la sexuation, de la signification de la vie naissante, du caractère inévitable de la mort. Ce sont là, on en conviendra, des réalités naturelles. Les ignorer, c'est ouvrir la boîte de Pandore.
Ils veulent marier, contre le bon sens du peuple, des personnes de même sexe, et ont dans la tête l'idée de permettre à ces "couples" de faire porter par d'autres les enfants qu'ils ne peuvent avoir (et que les imbéciles de service appellent "la stérilité sociale" [sic] qu'il conviendrait, au nom de l'égalité des droits de combattre comme on le fait de la stérilité naturelle qui frappe des couples normaux et mariés). Je me permets d'utiliser le concept de normalité, dans la mesure où il a été mis en avant dans plusieurs discours par monsieur HOLLANDE soi-même.
Ils veulent que l'état s'arroge le droit de vie et de mort sur les personnes en fin de vie. L'affaire LAMBERT est significative à cet égard. C'est le Conseil d'Etat qui doit décider s'il est possible d'arrêter les soins (hydratation et nutrition) qui conduiraient à faire mourir cet homme en état "pauci-relationnel" apparemment végétatif.
Ils veulent que l'avortement soit un droit, et non pas un moindre mal. Sans doute, hormis les furies du planning familial ou des Femen, n'ont-ils jamais consulté directement les femmes qui pour diverses raisons ont dû y avoir recours. Ils comprendraient (peut-être, car le cerveau des imbéciles bernanosiens est fait d'une curieuse façon) que c'est toujours un drame pour celles qui y ont recours.
Ces gens veulent s'occuper de la vie et de la mort des sujets autonomes que nous sommes et décider à notre place de ce qui est bon ou mauvais pour nous. Mais ils amputent les crédits de l'armée, sont incapables de créer les conditions qui permettraient à nos compatriotes de créer des richesses, ne font rien pour lutter concrètement contre la pauvreté, laissent les clandestins affluer sans contrôles ni limites, et luttent assez mollement contre les trafics en tous genres qui pourrissent les banlieues des grandes villes. Ce sont la réalité bien réelles si je puis me permettre cette tautologie.
Leurs lois violent totalement la nature. Il en résulte qu'elles sont dépourvues de soutien, de légitimité et de limite. Notez, pour terminer, que CONSTANT ne dit pas qu'il faut obéir toujours à la nature. Il parle d'une "entière" soustraction de la législation à la douce pesanteur de ce qui est et que l'on appelle le réel.
Ignorant la réalité, ils ne peuvent qu'échouer et nous avec eux. Notez que pour un pédalo, s'échouer, ce n'est pas couler ! enfin pas encore. 
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3. Infos diverses.
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J'ai des doutes...

Je vous ai déjà présenté, en la personne de monsieur CUILLANDRE, le toujours maire de BREST, le Roi des Imbéciles. Souvenez-vous, il ne voulait pas que l'on fête l'Epiphanie à coup de galettes et de fèves dans les écoles (laïques) de sa bonne ville. Mais aujourd'hui, j'ai un doute, un gros doute, un très très gros doute. Et si le Roi des Imbéciles n'était autre que l'homme dont le portrait figure ci-dessous ?




Ce qui est frappant, c'est la virulence avec laquelle ces gens (messieurs PEILLON, VALLS, HAMON, etc., et bien entendu, monsieur CAZENEUVE), tous membres de la Petite Cité (entendez la franc-maçonnerie) si bien décrite par Augustin COCHIN, s'acharnent à nier l'évidence, laquelle, pourtant ne cesse d'éclater à leur visage satisfait comme des bombes à fragmentation. On ne discute pas avec des Imbéciles. Je ne perdrai donc pas mon temps à expliquer pourquoi cette phrase témoigne d'une inculture vertigineuse et d'un sectarisme ringard. Elle me rappelle ROBESPIERRE qui à la veille de sa chute stigmatisait à la tribune de la Convention "les scélérats [qui] ... ne voient dans les nobles que des cultivateurs paisibles, de bons maris, et ne s'informent pas s'ils son amis de la justice et du Peuple".
Le jour où je verrai monsieur CAZENEUVE s'occuper des malades dans les hôpitaux, des vieillards dans les hospices, des pauvres dans le Banques alimentaires, au Secours catholique, à la Cimade ou dans d'autres structures caritatives, toutes chrétiennes, et issues des oeuvres de charité nées au Moyen-Âge, je croirai à sa bonne foi. Pour l'instant je ne vois que de la méchanceté gratuite jointe à une parfaite imbécillité, ce qui, d'après Alexandre DUMAS, est très fatiguant pour ceux qui ont à supporter ces travers.
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Un T-shirt très tendance (via le salon beige).


"Tous nos t-shirts sont certifiés éthiques et socialement-responsables par plusieurs organismes indépendants, dont la CSCC (California Safety Compliance Corporation), la Worldwide Responsible Apparel Production (WRAP), la Fair Labor Association (FLA) et le sceau Oeko-tex Certification."

disent les créateurs de cette belle pièce ! Et le salon beige de commenter : "Voilà qui nous rassure !)

samedi 21 juin 2014

21 juin 2014. Nouvelles de la Résistance : les girouettes au pouvoir

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Et voici la grande nouvelle :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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De LANZA del VASTO, dans Principes et préceptes de retour à l'évidence. (Denoël, Paris, 1945).

"Penser c'est quelque de plus que de savoir : savoir, c'est recevoir ; penser c'est accepter.
Croire n'est pas quelque chose de moins mais quelque chose de plus que de savoir.
Celui qui croit ajoute le poids de tout son être à ce qu'il pense." (Principe CCXXXV).
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2. Commentaires.
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Depuis des décennies, nous sommes gouvernés par des cyniques, des gens sans foi ni loi, qui ne connaissent d'autres soucis que ceux du pouvoir. C'est vrai de la "drouate" et de la "gôôôôôche". Il n'y a pas la moindre ombre de pensée dans les propos que tiennent un François HOLLANDE ou un Manuel VALLS ; il n'y a que la mise en musique d'un pauvre savoir ou plutôt d'une croyance (qui est très différente de la foi, laquelle utilise la raison s'exerçant sur le réel), c'est-à-dire de l'adhésion aveugle à un système de pensée détaché complètement de la réalité. Les faits leur montrent tous les jours qu'ils se sont trompés dans leurs orientations sociales, économiques, politiques, sociétales. Monsieur VALLS, certes,  donne l'impression d'avoir un peu compris que les faits sont têtus. Nous avons des girouettes ou des manches à air comme dirigeants. Ainsi, nos gouvernants, après avoir fait adopter la loi dite ALURE, la modifient car elle a tué le marché locatif. Après avoir provoqué la disparition de milliers d'emplois de service à domicile en diminuant les avantages fiscaux de ceux qui les avaient crées (en rétribuant telle ou telle personne pour faire garder leurs enfants, entretenir un jardin ou une maison), ils se ravisent et les rétablissent. Monsieur HAMON envisage d'enterrer les ABCD de l'égalité après avoir pris conscience de l'ampleur du rejet que cet enseignement suscite chez les parents. Après avoir poussé à l'introduction de SIEMENS dans le capital d'ALSTHOM, monsieur MONTEBOURG en tête, le gouvernement change d'avis et préconise le rapprochement avec General Electric. Monsieur HOLLANDE voulait aider l'opposition syrienne à Bachar EL ASSAD. Il y a vite renoncé quand il a vu que ladite opposition, fort hétéroclite, se composait notamment de gens qui jouent au foot-ball avec les têtes des chrétiens qu'ils ont décapités, ou crucifient ceux qui refusent d'abjurer leur foi.
Ces gens naviguent à vue, parce que chaque jour les faits leur démontrent qu'ils ont tort.
De là  cette impression de bateau ivre, de pédalo sans pédale, de barque conduite à la gaffe. "Il n'y a pas de bon vent pour celui qui ne sait pas où il va" a dit un antique auteur latin (SENEQUE ?). Il n'y a pas de bon vent pour ces gouvernants parce qu'ils ne savent pas où ils vont.
Mais je ne vois pas davantage de pensées structurées et claires naître dans la tête des dirigeants du soi-disant parti d'opposition qu'est l'UMP. Entendîtes-vous, je vous le demande, la moindre proposition concrète émise par les hommes du triumvirat, tout occupés qu'ils sont à sauver le radeau de la Méduse qu'est devenu ce parti ?
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3. Infos menues mais illustratives.
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Yannick NOAH et la facture du BOURGET (site de l'Express).

Il n'y a pas de petits profits. Voici la facture envoyée par le représentant de monsieur Yannick NOAH au PS en règlement de la prestation du tennisman au meeting du BOURGET, ce fameux meeting où l'ennemi déclaré de monsieur HOLLANDE fut désigné dans une envolée lyrique belle comme l'antique : l'ennemi c'est la finance. On comprend pourquoi, se moquant éperdument de l'argent, monsieur HOLLANDE n'a pas hésité à faire payer par son parti 11 000 euros à un citoyen français vivant en Suisse et y payant ses impôts...




Si l'image n'apparaît pas, on peut en trouver la trace sur le net, sur le site de l'Express. Monsieur NOAH fait payer son soutien à monsieur HOLLANDE. Est-ce bien raisonnable ?
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Le Roi François Ier sur son destrier...




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...et François HOLLANDE sur le sien à LA ROCHELLE.

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Les nouvelles quêtes (divers sites).

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Humour adapté à notre temps.

"J'aime mieux les méchants que les imbéciles, car parfois ils se reposent." (Alexandre DUMAS), et c'est pourquoi je ne cesse de vous dire que les imbéciles nous fatiguent ! 

vendredi 20 juin 2014

20 juin 2014. Nouvelles de la Résistance : se distinguer pour survivre ? Les imbéciles ont de l'avenir !

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J'ai de l'esprit de suite, à défaut d'avoir de la répartie et par conséquent, je répéterai aujourd'hui encore la devise :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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Nous emprunterons encore la citation du jour à Michel CROZIER et à son très intéressant ouvrage consacré au Phénomène bureaucratique. Il analyse avec finesse le modèle français de bureaucratie et tout à la fin de son ouvrage il dit ceci qui explique le magistère qu'exercent en France les nombreux imbéciles bernanosiens.

"[...]. Dans un des  chapitres de l'Ancien régime, Tocqueville avait déjà montré comment l'absence de vie politique responsable dans les provinces et sa grande étroitesse au centre même avaient eu pour conséquence d'assurer aux hommes de lettres une influence considérable et la direction de fait de l'opinion publique. Malgré la transformation de la vie politique et des formes d'organisation, le modèle sous-jacent à ce phénomène n'a pas entièrement disparu. Si le mécanisme de prise de décision est bloqué dans la routine journalière indispensable à la sauvegarde des privilèges et à la préservation de l'équilibre et si les groupes sont incapables d'action constructive, l'initiative ne peut venir que des individus et elle doit prendre la forme d'une expression intellectuelle. De ce point de vue beaucoup d'hommes d'action en France sont à leur manière des intellectuels ; ils donnent en effet toujours la priorité à la créativité individuelle sur l'action collective et réussissent par leurs qualités de brillant plutôt que par leurs réalisations."
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2. Commentaires.
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CROZIER fait référence à TOCQUEVILLE et, sans le savoir, il confirme ce qu'Augustin COCHIN a dit dans l'ouvrage magistral qu'est son livre consacré aux Sociétés de pensée et à leur rôle dans le déclenchement et surtout dans le déroulement sanglant de la Révolution. Il ne fait pas mention de BERNANOS et de son célèbre pamphlet contre "les imbéciles", identifiés par ce cher Georges aux "intellectuels" ou à ceux qui se prétendent tels.
Un tel constat rend compte de ce phénomène français vraiment unique qu'est la médiatisation d'un Bernard-Henri LEVY, ou d'un Jack LANG, ou d'acteurs et comédiens et rend compte surtout du rôle des "journalistes". La liste de ces maîtres à penser serait trop pour que je m'avance à la dresser.
Il faut donc se distinguer de la masse en prenant la posture. Ce qui explique l'importance prise par les conseillers en communication (monsieur SERILLON à cet égard devrait revoir sa copie !) et les actions d'éclat médiatiques auxquelles nous avons eu droit.
Laurent FABIUS s'est ainsi transformé, le temps d'une couverture de journal, en monsieur météo. En chemise blanche et papillon noir, on l'a vu, portraitisé, devant une carte météorologique. En ces temps incertains, socialement et politiquement brumeux ou orageux, il fallait tonner un grand coup. Ridicule et outrageant pour la fonction.
Monsieur MONTEBOURG, lui, a eu recours à la marinière Armor Lux. Au moins a-t-il promu une marque française.
Et tous les hommes politiques, pour frapper l'opinion, d'y aller chacun de sa "petite phrase". Ils nous fatiguent, ils nous épuisent, ils nous irritent. Qu'ils s'en aillent, et le plus vite possible serait le meilleur service qu'ils pussent rendre à leur patrie.
Hélas, les notables s'accrochent. Tous, responsables politiques, journalistes, gens du showbiz, maîtres à penser de l'Université ou du CNRS gèrent le ministère de la parole, ou plus exactement le ministère des mots, car une vraie parole est efficace, a du sens, est rare. Eux sont inefficaces, incohérents et bavards.
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3. Menues informations.
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Monsieur FABIUS.


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Arnaud MONTEBOURG.

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Du site Nouvelle Jérusalem, cette photo des Sentinelles/Veilleurs debout, place Vendôme, le 3 juin.

Il y en avait aussi devant l'Assemblée Nationale, mais la photo du Salon beige qui les montre est très sombre et inexploitable.

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