mardi 10 mars 2015

10 mars 2015. Nouvelles de la Résistance. Pourquoi ils veulent formater les enfants...

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Alors là, plus que jamais, il nous faut répéter

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. Les citations du jour.
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Il y a bien longtemps que je ne vous ai pas délivré une petite pensée de Georges BERNANOS. En voici deux qu'il est nécessaire de méditer, en ces jours où nous avons le malheur d'avoir pour ministre de l'éducation nationale une Najat VALLAUD-BELKACEM, après avoir eu deux autres malheurs tout aussi terribles qui s'appelaient Vincent PEILLON et Benoît HAMON. 

(a) "Il y a une crise de la jeunesse, et elle ne se résoudra pas toute seule. Vos méthodes risquent de l’aggraver. Les maîtres du Monde croient sentir que la jeunesse leur échappe. Elle échappe à tous, elle échappe à elle-même, son énergie se détend peu à peu, ainsi que la vapeur dans le cylindre. L’accablante, la tyrannique, l’écrasante sollicitude des dictatures va la réduire à rien. On ne recrute pas plus les vrais enfants que les poètes, et les nouveaux systèmes d’éducation ne sauraient aboutir qu’au dressage de hideux homuncules, jouant au propagandiste, au soldat ou à l’ingénieur. Car l’esprit de jeunesse est une réalité aussi mystérieuse que la virginité par exemple. La niaiserie, l’ignorance ou la peur, fût-elle-même celle de l’enfer, ne forment pas les vierges. Ou du moins cette sorte de virginité me paraît aussi bête que l’espèce de chasteté obtenue par la castration."

(b) "Ces docteurs [je pense à nos ministres socialistes de la propagande nationale appelée éducation nationale] ne raisonnent pas mal. Car je répète qu’il est parfaitement vrai que le petit d’homme naît réfractaire, qu’il vit le plus longtemps possible dans un univers affectif fait à sa mesure, et où prennent aisément place, aux côtés d’un papa et d’un maman sublimés, des créatures à peine plus imaginaires, les ogres, les fées, les chevaliers, les reines pour lesquelles on pourfend des géants, et les jeunes princes qui meurent d’amour. Une fois possédé par des fantômes, un garçon quelconque, même soumis à un régime convenable ou développé par la pratique des sports, risque de devenir poète, ou plutôt anarchiste, au sens exact du mot, c’est-à-dire incapable d’exécuter en vers une commande des services de propagande de l’État." 

In
Georges BERNANOS.
Les grands cimetières sous la lune. (Collection "Points". Série Témoignage. N°P91.)
Librairie Plon, Paris, 1995.
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2. Commentaires.
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Il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir les efforts désespérés que font les docteurs de la doxa socialiste pour formater les jeunes et les imbiber de leur idéologie, afin de garder le pouvoir : la République, la laïcité, la 'solidarité', le service civique, ensemble d'idées abstraites, qui n'ont strictement rien à voir avec la réalité, voilà les maîtres mots des circulaires que ces imbéciles bernanosiens ne cessent d'envoyer aux recteurs.
Il se trouve que l'homme est un animal religieux, et qu'il ne saurait exister de vie religieuse sans partage de liens souvent fraternels entre fidèles partageant le même foi. En essayant de repousser la vie religieuse, le foi, la prière dans le domaine privée, derrière les façades lépreuses des immeubles des cités ou les murs clos des maisons particulières, après avoir tué Dieu dans l'espace public, nos hommes politiques ont laissé le champ libre à l'islam qui précisément se définit par l'umma, la communauté des croyants.
Pour parfaire l'atomisation de leurs concitoyens, ils ont inventé le mariage entre personne de même sexe, introduit par la petite porte, malgré la loi, la GPA et la PMA de façon à achever la désintégration de la famille. En désacculturant les écoliers, les collégiens, les lycéens et même les étudiants, ils ont tué en eux le pouvoir poétique et ils ont fabriqué des notaires, des propagandistes, des ingénieurs (non que ces derniers soient inutiles ; c'est leur formation matérialiste qui risque de les priver de l'inventivité nécessaire à l'investissement du présent), des esclaves qui attendent tout de l'Etat et rien de leur personne et de leurs efforts personnels pour grandir.
C'est une pitoyable civilisation que cette civilisation qu'ils nous préparent. Mais ils ne voient pas que la jeunesse les méprisent ou, pire encore, les ignorent. Pauvre patrie, pauvre France ? Non ! Je vois tous les jours des jeunes gens et des jeunes filles admirables, discrets, compétents, présents à l'autre. Et cela les fait enrager, les imbéciles !
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3. Informations.
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Prochaine veillée des Veilleurs à PARIS. Le mercredi 11 mars, 19 h 30, Place du Palais Bourbon.

Je pense qu'il y aura beaucoup de fourgons de la Gendarmerie et sans doute le GAVBUS.
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Contre l'euthanasie, une Tribune publiée dans le Monde par les responsables religieux chrétiens, juifs et musulmans.

Tribune publiée dans le Monde par le cardinal Philippe Barbarin, François Clavairoly (président de la Fédération protestante de France), monseigneur Emmanuel (métropolite de France, président de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France), Haïm Korsia (grand rabbin de France) et Mohammed Moussaoui (président de l’Union des mosquées de France et président d’honneur du Conseil français du culte musulman)
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"Nous, représentants des trois grandes traditions religieuses monothéistes, conscients des évolutions qui traversent notre société, des nouvelles situations qu’elles génèrent et de la nécessité de rechercher des adaptations, voire des améliorations, des dispositifs législatifs et réglementaires pour accompagner ces évolutions, considérons qu’une telle recherche doit être le fruit d’un débat serein, démocratique et respectueux de la personne humaine et de sa dignité.
Le contexte actuel manque de lisibilité, et la période que nous traversons est difficile, secouée par des crises à répétition, politique, économique, financière et morale. Un nouveau débat sur la fin de vie risque d’y ajouter de la confusion.
Il y a moins de dix ans, la République française avait tranché la question par la voix unanime de ses parlementaires, quand fut votée la loi Leonetti, le 22 avril 2005. « Rien ne pourra jamais justifier le droit de donner la mort à un homme » : ni sa santé, ni son inconscience, ni son extrême vulnérabilité, ni même son désir de mourir. Le caractère inviolable de la vie humaine avait franchi une nouvelle étape. Et c’est sur ce socle commun que s’est consolidé l’acte médical face à l’euthanasie.
Le droit français, qui exclut l’acharnement thérapeutique, condamne l’euthanasie. Il en est de même du droit européen : dans une recommandation adoptée en 1999, le Conseil de l’Europe condamne l’euthanasie, qui est par ailleurs interdite dans la quasi-totalité des pays du monde.
Alors que le débat est relancé, nous lançons un appel commun, inquiet et pressant, pour qu’une éventuelle nouvelle loi ne renonce en aucune façon à ce principe fondateur : toute vie humaine doit être respectée spécialement au moment où elle est le plus fragilisée. Nous demandons que cette loi civile soit civilisatrice, c’est-à-dire qu’elle aide à vivre et à mourir, sans jamais écourter la vie, sans jamais décider de donner la mort.Nous voulons qu’elle s’entoure d’un large consensus autour de principes clairs, sûrs que la moindre équivoque en ce domaine générera, à terme, la mort d’innombrables personnes sans défense.
Dans le débat qui s’ouvre aujourd’hui surgit en effet une nouvelle tentation : celle de donner la mort, sans l’avouer, en abusant de la « sédation ». S’il peut être utile ou nécessaire d’endormir un patient, à titre exceptionnel, l’usage de cette technique est dénaturé dès qu’il s’agit, non plus de soulager le patient, mais de provoquer sa mort. Ce serait un acte d’euthanasie. Or, quand il est question de vie et de mort, la conscience humaine ne peut être en paix si l’on joue avec les mots. La démocratie elle-même ne peut que souffrir de la manipulation de concepts aussi sensibles.
C’est pourquoi nous demandons que soit encouragé l’accompagnement des personnes en fin de vie, tout en garantissant qu’elles soient clairement protégées par l’interdit de tuer. C’est au regard porté sur ses membres les plus fragiles qu’on mesure le degré d’humanisation d’une société.
Au nom de quoi envisagerait-on de légaliser un geste de mort ? Parce que la personne concernée aurait, dit-on, perdu sa dignité humaine ? Parce qu’elle aurait fait son temps ? On lui laisserait entendre qu’elle est devenue inutile, indésirable, coûteuse… L’homme se croit-il en mesure de décerner – pour lui-même ou pour autrui – des brevets d’humanité ?
Il s’agit d’un enjeu majeur pour notre société, pour le lien entre les générations, pour la confiance entre les soignants et les soignés et, plus profondément, pour servir la grandeur de la médecine, l’esprit de la civilisation, et notre plus grande humanité."






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