lundi 30 mars 2015

30 mars 2015. Nouvelles de la Résistance : Elections départementales : la défaite des partis !

-
Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !

Au risque de décevoir quelques lecteurs, je dirais que le résultat des élections dites départementales me laissent perplexes et me font juger avec une sévérité encore plus grande les hommes politiques de tous les partis.


-
1. Les citations du jour.
-
(a) "Toujours au sens où nous l’entendons, le mythe peut être propre à une catégorie d’individus (par exemple une classe sociale ou un parti politique antinomiques à l’objectivisme scientifique) ou bien affecter l’ensemble de l’opinion. L’étude de ces mythes généraux est plus intéressante que l’autre, parce que moins connue. Que chaque catégorie sociale surestime les revenus des autres, tout au moins de celles qui sont opposées, n’a rien pour surprendre. Mais lorsqu’un mythe de nature plutôt socialiste est répandu aussi bien dans les milieux conservateurs ou inversement, cette généralisation est un test de sa puissance." 
In
Alfred SAUVY.
Mythologie de notre temps. (Collection "Études et documents Payot." [Série Politique et économique.]
Payot, Paris, 1966.


(b) "Pendant quinze jours, je m’étais confiné dans ma chambre et je m’étais entouré de livres à la mode dans ce temps-là […] je veux parler des livres où il est traité de l’art de rendre les peuples heureux, sages et riches en vingt-quatre heures. J’avais donc digéré – avalé, veux-je dire – toutes les élucubrations de ces entrepreneurs de bonheur public, de ceux qui conseillent à tous les pauvres de se faire esclaves et ceux qui leur persuadent qu’ils sont tous des rois détrônés."
BAUDELAIRE, cité par
Pascal BRUCKNER.
Misère de la prospérité. La religion marchande et ses ennemis.
[Bernard] Grasset, Paris, 2002.

(c) "Le pire ennemi de la vérité, ce n'est pas le mensonge, ce sont les convictions !"
NIETZSCHE, cité par le même.

(d) "Si une seule passion collective saisit tout un pays, le pays entier est unanime dans le crime. Si deux ou quatre ou cinq ou dix passions collectives le partagent, il est divisé en plusieurs bandes de criminels. Les passions divergentes ne se neutralisent pas, comme c'est le cas pour une poussière de passions individuelles fondues dans la masse ; le nombre est bien trop petit, la force de chacune est trop grande, pour qu'il puisse y avoir neutralisation. La lutte les exaspère. Elles se heurtent avec un bruit vraiment infernal, et qui rend impossible d'entendre même une seconde la voix de la justice et de la vérité, toujours presque imperceptible." 
In
Simone WEIL.
Note sur la suppression générale des partis politiques.

Climats/'Editions Flammarion, Paris, 2006 (date du dépôt légal).
-
2. Commentaires.
-
Je ne saurais dissimuler que le résultats des élections départementales qui voient la défaite du PS ne me font pas pleurer de tristesse. En revanche, les analyses et les commentaires qu'en font les hommes politiques et les journalistes me semblent être ceux d'homme pris par les passions et non point par le souci de la justice.
Analyser les "défaites" et les "victoires" des uns ou des autres en termes partisans est une imposture. Le corps électoral n'a pas sanctionné un parti et plébiscité un autre ; il a, me semble-t-il, condamné le mensonge de François HOLLANDE et il a dénoncé les convictions de nombre de socialistes qui ont rejeté dans les ténèbres extérieures et mis au banc de la patrie des millions d'électeurs qui, à tort ou à raison, ont porté leurs voix sur les candidats du Front National.
La prestation de Manuel VALLS hier soir était pathétique. Il établissait un catalogue de tout ce qui ne va pas mais il n'a rien fait depuis qu'il est premier ministre pour relancer l'économie en prenant une série de mesures simples : diminution des dépenses publiques (par la diminution du nombre de fonctionnaires notamment), diminution du coût du travail, relance de l'économie par la diminution des impôts qui pèsent sur les épaules de ceux des Français qui produisent des richesses et ne relèvent pas de la politique d'assistance (qu'il ne faut certes pas condamner, mais sans doute analyser à la lumière d'une véritable connaissance de l'homme).
La prestation de monsieur SARKOZY ne m'a pas davantage convaincu. Parler de reconquête comme s'il s'agissait d'une guerre ? Non, merci. Je n'ai aucune envie de combattre ceux de mes compatriotes qui ne pensent pas comme moi ; j'ai, certes, envie de les convaincre de la justesse de certaines analyses, mais je les respecte.
La prestation de Marine LE PEN était mieux ajustée à la réalité, mais elle aussi se place sur un plan partisan, en prétendant que son parti est le seul parti d'opposition.
Le seul qui ait fait un discours remarquable est monsieur MELANCHON : il n'a pas parlé de parti ; il a parlé de l'homme, et même si je combats ses positions en ce qui concerne l'objection de conscience et la puissance supérieure du droit positif sur la loi naturelle, je ne puis m'empêcher de penser qu'il a l'étoffe d'un homme politique de premier plan. Mais c'est justement parce qu'il a une certaine vue humaniste de la politique qu'il n'a aucune chance de jamais l'emporter.
Je rappelle enfin et pour mémoire que le Nord, terre favorite de Martine AUBRY échappe au PS, que la Seine-Maritime où s'agite monsieur FABIUS a fait de même, que madame Marisol TOURAINE n'a pas pu éviter que le département dont elle est originaire et dont elle a présidé le Conseil général, l'Indre-et-Loire tombe dans l'escarcelle de la "droite", que les Côtes d'Amor où régnait madame LEBRANCHU ont fait de même. Je ne parle même pas de la Corrèze et des Deux-Sèvres que monsieur HOLLANDE pour l'un, madame ROYAL pour l'autre n'ont pu conserver à leur parti. Ne parlons pas de l'Essonne de monsieur VALS ! Mais allez consulter les sites des médias aux ordres et vous verrez comment on enrobe de confiture la déconfiture de nos Princes. A cet égard, France Info est un concentré de manipulation et de mauvaise foi.
En vérité, ces résultats signent la défaite des partis.
-
3. Informations diverses.
-
Vous êtes de gauche ? Votez raciste, votez socialiste ! (Site des Nouvelles de France.)

Lisez de bout en bout cet article ! Il vous montrera l'hypocrisie de nos gouvernants.

"Aujourd’hui, Manuel Valls « stigmatise » donc le Front national et le revendique. Il faut dire qu’il s’y connaît en stigmatisation, l’ancien immigré espagnol. Il est même un spécialiste du genre. Jugez plutôt.
En 2009, alors qu’il était simple candidat aux primaires socialistes, un chibani s’approche de Valls pour lui serrer la main. Monsieur 5% aux primaires serre la main du monsieur un peu trop basané à son goût et soupire : « belle image de la ville d’Evry… ». Il dit ensuite à l’homme qui l’accompagne : «Tu me mets quelques blancs, quelques white, quelques blancos.» (1).
A l’époque, Faouzi Lamdaoui, ex-conseiller de Hollande, dénonce un «dérapage scandaleux». Le premier d’une longue série…
En 2013, qui déclare : «La situation, devenue intolérable, ne peut perdurer : il faut faire respecter la loi en démantelant le maximum de camps de Roms insalubres… Les occupants de campements ne souhaitent pas s’intégrer dans notre pays pour des raisons culturelles ou parce qu’ils sont entre les mains de réseaux versés dans la mendicité ou la prostitution… » ? (2)
Le Pen ? Estrosi ? Hitler ? Perdu. C’est ManuelValls.
Pour ces propos, Valls est attaqué pour «incitation à la haine raciale». Il n’est même pas jugé car en France socialiste, les ministres peuvent faire n’importe quoi, ils sont au-dessus des lois, tout le monde le sait bien.
A «gauche», on entend un tollé général, à commencer chez les écologistes qui dénoncent une atteinte au « pacte républicain ». En ciblant une catégorie en raison de son appartenance ethnique, Valls prouve ainsi à tous ceux qui ont des doutes sur son attachement aux valeurs républicaines qu’ils ont bien raison.
Cette même année 2013, Valls et les socialistes expulsent 20 000 Roms des bidonvilles où ils vivent, soit deux fois plus, oui vous lisez bien, deux fois plus, que sous l’ère Sarkozy. La population totale de Roms qui vit en bidonvilles en France est d’environ 20 000 personnes. Cela signifie que cette année-là, chaque Rom vivant en République Socialiste Laïque a été expulsé au moins une fois. Ça, c’est de la valeur républicaine de gauche, de la vraie.
Toujours en 2013, à Saint-Fons, mairie tenue par la sénatrice-maire Demontès, expulsée elle aussi depuis aux dernières municipales, les socialistes inventent… la classe ethnique au commissariat. Très soucieuse d’intégrer les enfants Roms et de leur apprendre les valeurs de la République Socialiste, madame la sénatrice à l’idée géniale d’ouvrir une classe spéciale, réservée aux enfants Roms, dans le même bâtiment que celui de la police. A droite la police municipale, à gauche la police nationale. On n’a pas encore trouvé mieux pour encadrer les enfants dès leur plus jeune âge et leur apprendre qu’ils n’ont pas vocation à s’intégrer. Le Défenseur des Droits, feu Dominique Baudis, qualifie cette classe de « stigmatisante » et ordonne sa fermeture.
En 2014, à Bron, rebelotte avec une autre sénatrice maire socialiste à Bron : Annie Guillemot. Cette fois, les enfants Roms sont parqués dans une classe spéciale d’une école, sans contact avec les autres enfants et sont privés de cantine. Non mais, on fait déjà la garderie, on va pas encore les nourrir en plus, faut pas déconner. On est socialiste ou on ne l’est pas. (2)
On pourrait multiplier les exemples des propos et des actes racistes, xénophobes, stigmatisants des socialistes contre les Roms. Refus de scolariser les enfants, refus de domicilier les parents, refus d’inscrire des citoyens européens sur les listes électorales, expulsions massives, violences policières, … Un livre entier ne suffirait pas.
Quoi ? Comment ? Les socialistes racistes ? Eux qui donnent des leçons à longueur de temps ? Non. Pas possible. Et si encore les socialistes se contentaient d’être racistes. Non, ils sont en plus hypocrites et menteurs.
En 2012, alors qu’il est candidat à la présidence de la république, Hollande, premier socialiste écrit : « J’ai toujours dénoncé, et je continuerai à le faire, la stigmatisation dangereuse lancée par le candidat sortant en août 2010 à l’égard des populations de Roms : expulsions brutales à répétition, stigmatisation toujours plus forte d’une population, interdiction de travailler et de se former, reconduites aux frontières sans résultat… » (4). Etonnant, non ?
[…] Jamais la France n’a mené une politique aussi répressive, raciste et discriminatoire envers une minorité ethnique que depuis l’accession des socialistes au pouvoir. Cette politique se traduit par des discours racistes et xénophobes au plus haut niveau de l’état, par une course effrénée aux chiffres et par des violations répétées des lois françaises et internationales.
Alors mesdames et messieurs de gauche, si vous pensez qu’il est urgent de voter pour un parti républicain afin de dire non au racisme, à la xénophobie, à la stigmatisation des minorités., votez donc pour qui vous voulez, ou ne votez pas, mais ne votez pas socialiste.
Ou alors, ne venez plus jamais nous parler de vos valeurs puantes et nauséabondes, prétendument de gauche, que vous remballerez avec vous en 2017.
A bon entendeur, salut.


Philippe Alain












Aucun commentaire: